24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Le Luberon culmine à 1 125 mètres et son vignoble totalise 3 400 hectares au sein du Parc Naturel Régional créé en 1977.

« Entre la Durance et le Calavon circule un air frais la nuit, mais, en 30 ans, la température diurne a progressé de +1,5°c et la pluviométrie a reculé de 100mm, explique le président de l’AOC, Joël Bouscarle. Donc, nous devons modifier nos habitudes, amplifier la polyculture (cerise, abricot, prune pomme de terre de Pertuis, fruits confits d’Apt, lavande, raisin de table, asperge, céréales…) pour étaler notre travail et nos revenus sur plusieurs saisons et pas seulement tout axer sur les vendanges en septembre. » Il est vrai que cette alternance de productions agricoles et de couleurs donne ce charme particulier, cette mosaïque de paysages qui sont l’identité du Luberon et qui attire des millions de touristes. Sans parler de la réserve de biosphère qui favorise la flore (chênes, cèdres, pins d’Alep, oliviers, buissons, haies, arbustes, thym, romarin) et la faune de petits insectes, mais aussi de rongeurs, chauves-souris, abeilles, rapaces et reptiles.

©Vincent Agnes

Un travail en synergie

« Que nous ayons un petit ou un grand vignoble, nous devons jouer collectif, défendre nos vins, les promouvoir, travailler en bonne intelligence, ajoute Joël Bouscarle. Déjà, l’AOC Luberon a été la 1ʳᵉ en octobre 2023 à intégrer le 1ᵉʳ label ‘Vignerons Engagés’, soucieux d’environnement. »

Nathalie Archaimbault, directrice de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) précise : « En 2019, nous avons décidé de mettre en commun nos forces avec celles des vignerons grecs avec le projet ‘GreenVinum’ puisqu’ils connaissent un climat plus chaud que le nôtre et utilisent des cépages plus résistants. Ensemble, nous pouvons partager des solutions pour faire face au changement climatique ». Les Vauclusiens se sont rendus à Thessalonique et au Mont Olympe et un de leurs cépages blancs a été mis en valeur, l’Assertiko, originaire de l’île de Santorin, qui résiste au phylloxera et à la canicule. Quant à eux, ils ont apprécié la façon dont nous recyclons le moult et le marc de raisin dans le sol, nous ne jetons rien. »

Romain Dol, vigneron du domaine familial Le Novi à La Tour d’Aigues témoigne : « Nous devons ajouter à nos cépages ceux d’Italie du Sud, du Portugal, d’Espagne, ils sont résilients, résistent au stress ». Valentine Tardieu-Vitali du Château La Verrerie le répète : « C’est nous qui sommes les architectes des paysages du Luberon, qui les façonnons avec notre travail depuis des décennies. Mais nous devons composer avec le changement de climat. Avec le scirocco, ce vent qui vient du Sahara, j’ai perdu 40% de ma vigne plantée en Syrah l’an dernier. Heureusement que j’ai aussi une oliveraie pour m’en sortir. Quant aux chauves-souris, elles se nourrissent notamment de cicadelles. Du coup, nos vignes ne subissent pas la flavescence dorée ».

Conserver le patrimoine

Au nom du Parc Naturel Régional du Luberon, partenaire de l’AOC, Charlotte Carbonnel a évoqué ce « Patrimoine environnemental, culturel, géologique, vivant, mais fragile. Ses villages perchés, ses restanques, il faut les protéger. Un Plan Paysage a été lancé en 2020, une Charte Paysagère en 2022, nombre de projets sont en cours pour les pérenniser. » Notamment la transmission de témoignages d’anciens vignerons sur les bonnes pratiques, un chantier de remise en état de restanques délabrées de pierre sèche, la fabrication de nichoirs, l’économie de la ressource eau.

Des cépages « V.I.F.A » (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) ont été proposés à l’INAO pour que les vignes du Luberon s’adaptent mieux à la sècheresse et aux maladies. Ils vont être testés, qu’ils viennent de Sicile ou de Grèce. Mais on peut aussi remettre au goût du jour des cépages d’antan comme le Picpoul, le Caladoc, la Clairette, la Counoise ou le Bourboulenc ‘le Riesling provençal’.

Une façon de préserver les 3 100 hectares de l’AOC Luberon, sa production bio à hauteur de 23% et sa certification 71% HVE (Haute Valeur Environnementale). Et de mettre à l’honneur ses 10 coopératives et ses 63 caves particulières qui produisent plus de 17 millions de bouteilles par an dans les 3 couleurs (25% blanc, 25% rouge et 50% rosé).

De gauche à droite : Charlotte Carbonnel, Romain Dol, Laëtitia Allemand, Joël Bouscarle, et Nathalie Archaimbault.

Contact : direction@vinluberon.fr / 04 90 07 34 40


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, basé à Pertuis, vient d’obtenir le label Longtime® pour trois de ses outils.

Les sécateurs C35 et C45, et le tout récent sécateur professionnel à batterie embarquée C3X, ont tous trois obtenu la labellisation Longtime® qui informe les consommateurs sur la longévité, la robustesse et la réparabilité des produits. La conception et le choix des matériaux concernant les sécateurs favorisent leur durabilité. Ces trois outils viennent s’ajouter à la liste des quatre produits du groupe déjà labellisés Longtime® en 2023 : le taille-haie Helion 3, le souffleur Airion 3, et les batteries ULIB 1200 & 1500.

Cette nouvelle qualification vient confirmer la stratégie adoptée depuis de nombreuses années par Pellenc pour réduire l’impact environnemental de ses produits en allongeant leur durée de vie. Ce label encourage la réduction de la surconsommation, ainsi qu’un usage plus raisonné des ressources de notre planète.

Il ne s’agit pas de chercher des produits « immortels » mais de lutter contre l’obsolescence programmée. C’est pourquoi les pièces détachées de Pellenc sont disponibles durant 10ans pour la gamme des outils à batterie est de 10 ans, et jusqu’à 25 ans pour les machines.


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

La Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) organise la 3ème édition des Challenges Durabilité.Ce concours national valorise l’engagement des commissaires aux comptes, de leurs clients et de leurs parties prenantes en faveur d’une performance plus durable. Il met à l’honneur la Responsabilité sociétale des entreprises, mais pas seulement. Il est ouvert à toutes les organisations : entreprises, associations, cabinets d’audit, mémorialistes de la profession et étudiants en Master. Les candidats ont jusqu’au mardi 30 avril pour déposer leur dossier dans une ou plusieurs des catégories proposées.

Durabilité et responsabilité sociétale : une question de confiance portée par les commissaires aux comptes
Le commissaire aux comptes, professionnel indépendant spécialiste de l’audit, est l’allié des entreprises dans leur transformation sociétale et environnementale. Son intervention participe à améliorer la qualité de l’information extra-financière et les process qui amène à sa production. Sa mission, reconnu d’intérêt public, assure la fiabilité et la sincérité des données, créant les conditions de confiance nécessaires au bon fonctionnement de l’économie et à la lutte contre le greenwashing et le social washing.

Longtemps considérée comme une fonction annexe de la performance ou un levier de communication, la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) est devenue incontournable pour toutes les organisations. Prendre en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (critères ESG) permet aux entreprises d’inscrire leurs activités dans la durée.

La CSRD, un champ de responsabilités élargi pour la profession
Le rôle des commissaires aux comptes en matière de RSE a récemment été renforcé par l’adoption de la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive), entrée en vigueur au 1er janvier 2024.

Élément constitutif de l’institution du « Green deal » européen, elle vise à normaliser le reporting extra financière, et ainsi à mieux orienter les décisions économiques et les investissements en faveur d’une transition vers une économie plus durable à l’échelle européenne. Les grandes entreprises devront désormais publier, à compter de 2025, des informations détaillées en matière sociale, environnementale et de gouvernance au sein d’une section dédiée dans leur rapport de gestion, qui fera l’objet d’une vérification par un auditeur habilité. La CSRD place les commissaires aux comptes au centre de ce dispositif.
En multipliant les initiatives, la CNCC dessine l’avenir de la profession en étant pleinement partie prenante de la transition de la société en faveur d’une économie plus durable.

Une nouvelle édition des Challenges et de nouveaux prix
Pour cette nouvelle édition, la CNCC inaugure une catégorie réservée aux cabinets d’audit et d’expertise comptable, afin de mieux valoriser l’engagement de la profession et des entreprises qui porteront la mission créée par la directive CSRD. La mémoires « mémoire » est quant à elle scindée en deux catégories, pour distinguerles stagiaires de la profession et des étudiants en Master (toutes filières confondues).

Six lauréats seront récompensés dans les catégories suivantes :

  • Démarche RSE : un prix réservé aux organisations qui ont pris l’élaboration et le déploiement de leur stratégie RSE à bras le corps.
  • Reporting de durabilité (DPEF) : pour les organisations qui valorisent leurs performances extra-financières au moyen d’un reporting structuré, obligatoire ou volontaire, vérifiée par un commissaire aux comptes OTI
  • Cabinet engagé : une catégorie réservée aux cabinets d’audit et d’expertise comptable, parce que la profession elle aussi se doit d’être exemplaire pour convaincre ses clients. 
  • Société à Mission : un prix qui s’adresse aux sociétés qui ont rejoint ou souhaitent rejoindre, avec ambition et détermination, le club des sociétés à mission.
  • Mémoire DEC : pour les mémorialistes de la profession qui ont déposé et soutenu un mémoire traitant des enjeux de durabilité et de responsabilité sociétale.
  • Mémoire RSE – Etudiants en master : une catégorie qui vise à refléter la diversité des profils d’auditeurs en devenir, au niveau Bac+5, autour d’un sujet transversal à toutes les filières. 

Un prix du jury, toutes catégories confondues, sera également remis à la fin de la cérémonie.

La cérémonie de remise des prix se tiendra, comme les deux années précédentes, à La Serre (Paris, Porte de Versailles), le 3 juillet prochain, et sera précédée d’une conférence ouverte à tous sur le thème « De la conformité à la sincérité des informations en matière de durabilité »

Pour en savoir plus et déposer un dossier de candidature rendez-vous sur https://challenges-durabilite.cncc.fr

A propos de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC)
La CNCC est l’instance représentative des commissaires aux comptes en France, profession d’intérêt général créatrice des conditions de transparence et de sécurité de la sphère économique, sociale et environnementale. Les commissaires aux comptes sont des alliés de toutes les typologies de structures, de leurs dirigeants et de leurs parties prenantes. Ils placent les valeurs d’indépendance, de compétence, d’engagement et d’écoute au cœur de leurs missions, au service d’une société de confiance. La CNCC représente près de 11 500 commissaires aux comptes qui certifient les comptes de plus de 240 000 entités chaque année, dont plus de 150 000 PME. Le chiffre d’affaires audité par les commissaires aux comptes, toutes entités confondues, est d’environ 6 245 milliards d’euros (clôture des comptes 2020).


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

La Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes (CNCC) lance la deuxième édition des Challenges Durabilité – Responsabilité Sociétale, un concours destiné à valoriser l’engagement des commissaires aux comptes, de leurs clients et de leurs parties prenantes en faveur d’une performance plus durable.

Ouvert aux entreprises, organisations diverses, cabinets d’audit, mémorialistes de la profession et étudiants en Master, les candidats ont jusqu’au 15 mai pour déposer leurs dossiers dans une ou plusieurs des 4 catégories proposées : Démarche RSE, Déclaration de Performance Extra-Financière, Mémoire RSE et Société à Mission.

Durabilité : un enjeu d’actualité pour les commissaires aux comptes
Au-delà des obligations réglementaires, et notamment des obligations de reporting dans le cadre de la nouvelle directive européenne CSRD, tous les acteurs économiques, à commencer par les entreprises, se posent la question de leur impact et de la transition vers des modèles plus durables à moyen terme. Cette préoccupation fait échos à un mouvement de fond, qui mobilise toujours plus les citoyens et donne corps à la notion de responsabilité sociétale des entreprises. 

La CNCC n’y échappe pas, et multiplie les initiatives pour être pleinement partie prenante de ce mouvement pour une économie plus durable, qui dessine l’avenir de la profession qu’elle représente. En effet, les commissaires aux comptes sont bien placés pour répondre au besoin de confiance dans l’information non financière des entreprises, témoin de leur engagement et clé de la mesure des avancées en faveur d’une économie plus durable.

Les Challenges Durabilité – Responsabilité Sociétale sont une invitation à valoriser et partager toutes les actions en faveur d’une performance plus vertueuse, plus responsable. Ils distinguent quatre lauréats dans les catégories suivantes :  

  • Démarche RSE : un prix réservé aux organisations qui ont pris l’élaboration et le déploiement de leur stratégie RSE à bras le corps.
  • Déclaration de performance extra-financière (DPEF) : pour les organisations qui valorisent leurs performances extra-financières au moyen d’une DPEF, obligatoire ou volontaire, vérifiée par un commissaire aux comptes OTI.
  • Société à Mission : un prix qui s’adresse aux sociétés qui ont rejoint ou souhaitent rejoindre, avec ambition et détermination, le club des sociétés à mission.
  • Mémoire RSE : pour les mémorialistes de la profession ainsi que les étudiants en master – toutes filières – qui ont déposé et soutenu un mémoire traitant des enjeux de durabilité et de responsabilité sociétale. 

La cérémonie de remise des prix se tiendra comme l’an dernier à La Serre (Paris, Porte de Versailles), le 6 juillet prochain, et sera précédée d’une conférence ouverte à tous sur les enjeux de la profession en termes de reporting non financier et de durabilité. 

Les Challenges Durabilité – Responsabilité Sociétale sont organisés en partenariat avec l’ADEME, Bpifrance, le MEDEF, le média Compta Online, l’institut des Experts-Comptables en Entreprise, ainsi que Croissance Bleue. 

Pour en savoir plus et déposer un dossier de candidature rendez-vous sur https://challenges-durabilite.cncc.fr

https://echodumardi.com/tag/durabilite/   1/1