22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Le droit à l’avortement dans le monde

Début mai, c’était quasiment certain : selon le journal Politico, la Cour suprême des États-Unis avait provisoirement voté pour renverser « Roe v. Wade » – le jugement historique de 1973 qui avait légalisé l’avortement dans tout le pays. Le 24 juin, la décision a été officiellement confirmée, faisant des États-Unis, « l’un des quatre seuls pays à avoir supprimé la protection du droit à l’avortement au cours des 25 dernières années », selon le Center for Reproductive Rights. Nancy Northup, présidente et directrice générale de l’organisation, a réagi : « alors que le soutien de l’opinion publique à l’accès à l’avortement n’a jamais été aussi fort, la Cour a touché le fond en retirant – pour la première fois de l’histoire – une liberté individuelle garantie par la Constitution ».

Si ce droit se retrouve menacé dans certains pays, des progrès ont toutefois été réalisés dans d’autres régions du globe. Au Mexique, pays très majoritairement catholique, l’avortement a longtemps été interdit. Mais l’année dernière, il a été décriminalisé dans certains États jusqu’à la douzième semaine, voire plus en cas de viol ou pour sauver la vie de la femme. En Colombie, depuis février 2022, les femmes peuvent avoir recours à l’avortement jusqu’au sixième mois de gestation.

En Asie aussi, les choses ont évolué en faveur des droits reproductifs. En Corée du Sud, l’avortement a été dépénalisé l’année dernière jusqu’à la 14ème semaine de grossesse. En Thaïlande, le Parlement a voté en janvier 2021 pour la légalisation de l’IVG au cours des 12 premières semaines, tout en continuant à prévoir des pénalités pour les interruptions de grossesse plus tardives.

Comme le montre notre carte, L’Afrique, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique latine restent des continents majoritairement hostiles à l’avortement. En Europe, l’interdiction totale est une exception, puisqu’elle ne concerne qu’Andorre, le Vatican et Malte.

De Claire Villier pour Statista


Le droit à l’avortement dans le monde

Selon des informations dévoilées le 2 mai par le journal Politico, la Cour suprême des États-Unis serait sur le point d’annuler l’arrêt de 1973 qui reconnaît le droit à l’avortement au niveau fédéral. Si cette proposition est retenue par la Cour, chaque État américain se retrouvera libre d’interdire ou d’autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Même si ce droit est menacé dans certains pays, l’accès à l’avortement connaît globalement des avancées à l’échelle mondiale. Comme le rapporte le Center for Reproductive Rights, une cinquantaine de pays ont libéralisé leurs lois sur l’IVG au cours des vingt-cinq dernières années. Certaines de ces réformes ont été progressives, permettant aux femmes d’y accéder seulement lorsque leur santé est menacée ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Mais la plupart des changements observés ont constitué des transformations notables, renversant les interdictions absolues en faveur de l’autonomie corporelle.

Parmi les avancées les plus récentes, on peut citer la Colombie, où les femmes peuvent avoir recours à l’avortement sur demande jusqu’au sixième mois de gestation depuis le 21 février 2022. En Thaïlande, l’IVG a été décriminalisée l’année dernière pour les grossesses de moins de 12 semaines.

D’après les données du Center for Reproductive Rights, la majorité des pays du monde assurent aujourd’hui l’accès à l’avortement, même si les délais de recours peuvent varier de plusieurs semaines selon les pays (et parfois selon les lois fédérales, comme aux États-Unis). Comme le montre notre carte, L’Afrique, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique latine restent des continents majoritairement hostiles à l’avortement. En Europe, l’interdiction totale est une exception, puisqu’elle ne concerne qu’Andorre, le Vatican et Malte.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le droit à l’avortement dans le monde

Alors que la journée internationale des droits des femmes s’achève, Statista rappelle que les inégalités salariales entre les femmes et les hommes prennent des formes multiples. Si une part d’entre elles peut s’expliquer par le temps de travail (les femmes étant plus nombreuses à travailler à temps partiel) ou par la sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilité, des inégalités s’observent également à poste égal. Et ces dernières ont tendance à être plus marquées à mesure que l’on monte dans l’échelle des salaires.

Selon les données d’Eurostat (2018), un directeur ou cadre gagnait en moyenne 35,6 € de l’heure en France, tandis qu’une femme avec les mêmes responsabilités n’était rémunérée que 26,3 €. L’écart était également supérieur à la moyenne pour les professions intellectuelles et scientifiques : le salaire horaire moyen des hommes était d’environ 26,9 €, contre 20,7 € pour les femmes. Les différences les plus faibles sont en revanche observées dans les postes à bas salaires.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

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