Violation de données personnelles : Meta condamné à une amende record
L’autorité irlandaise de protection des données (DPC) a infligé une amende record de 1,2 milliard d’euros au groupe Meta, qui exploite entre autres les plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp. La décision concerne plus précisément le réseau social Facebook, à qui il est reproché le transfert de données personnelles d’internautes européens aux États-Unis. Il s’agit d’une amende sans précédent dans l’Union européenne, dépassant de loin celle prononcée par le Luxembourg contre Amazon pour « non-respect des principes généraux de traitement des données » en 2021 (746 millions d’euros).
Comme le montre notre graphique, depuis l’adoption du règlement général sur la protection des données (RGPD) il y a cinq ans, Meta cumule les amendes monstres. Le top 10 des plus lourdes sanctions infligées pour infraction au RGPD est presque intégralement occupé par des services du groupe dirigé par Mark Zuckerberg. Facebook, Instagram et WhatsApp ont ainsi reçu 7 des 10 plus grosses sanctions prononcées dans l’Union européenne à ce jour. Cumulées, ces sept amendes reçues par Meta entre 2021 et 2023 représentent un total de plus de 2,5 milliard d’euros.
Le cadre réglementaire du RGPD vise à donner aux utilisateurs un plus grand contrôle sur leurs données personnelles et impose de nouvelles normes à la gestion des données par les entreprise. Pour les contrevenants à ces règles, les sanctions sont souvent lourdes. Le RGPD a été mis en place le 25 mai 2018, en remplacement de la directive européenne sur la protection des données de 1995, et contient 99 articles. En mai 2023, le suivi de CMR.Law a recensé plus de 1 600 violations individuelles du RGPD depuis sa mise en place, bien que les données soient probablement incomplètes puisque toutes les amendes ne sont pas rendues publiques.
Violation de données personnelles : Meta condamné à une amende record
Si vous faites partie de ces vacanciers qui ne partent jamais sans leurs objets connectés, méfiez-vous des menaces lorsque vous utilisez un Wi-Fi public pour vous connecter à votre banque en ligne, boutique en ligne ou tout simplement pour vérifier vos e-mails. Eset, spécialisé dans la conception et le développement de logiciels de sécurité pour les entreprises et le grand public, propose un guide pour vous permettre de voyager en toute sécurité et garder ainsi toutes vos données personnelles et vos appareils protégés.
1. Avant de prendre la route, assurez-vous d’exécuter sur vos appareils une mise à jour complète du système d’exploitation ainsi que des logiciels, et de posséder une solution de sécurité de confiance.
2. Sauvegardez vos données et placez-les dans un endroit sûr. Pensez à déplacer les données sensibles du disque dur de votre ordinateur portable sur un disque dur externe chiffré le temps de vos vacances.
3. Ne laissez jamais vos appareils sans surveillance dans les lieux publics. Activez la fonction antivol de vos appareils pour tracer les appareils volés ou perdus, et au besoin d’effacer les contenus à distance.
4. Mettez un mot de passe fort et activez la fonction ‘délai d’inactivité’ sur tous vos appareils, que ce soit votre ordinateur portable, votre tablette ou votre téléphone. Retrouvez tous les conseils d’Eset pour un mot de passe efficace en cliquant ici.
5. Dans la mesure du possible, utilisez uniquement des accès internet de confiance. Demandez à votre hôtel ou l’endroit où vous logez le nom de leur Wi-Fi et utilisez exactement le même nom : faites attention aux arnaques qui essaient de ressembler aux Wi-Fi publics en ajoutant le mot « gratuit » au nom de la connexion Wi-Fi.
6. Si l’Internet de votre hôtel vous demande de mettre à jour un logiciel afin de pouvoir vous connecter, déconnectez-vous immédiatement et informez-en la réception.
7. Ne vous connectez pas à des connexions Wi-Fi qui ne sont pas chiffrées avec WPA2. Toutes les normes inférieures à celle-ci ne sont tout simplement pas assez sûres et peuvent être facilement piratées.
8. Si vous devez utiliser le Wi-Fi public pour vous connecter à votre réseau d’entreprise, utilisez toujours votre VPN (réseau virtuel privé).
9. Si ce n’est pas urgent, évitez les banques et boutiques en ligne quand vous utilisez le Wi-Fi public. Sinon, nous vous conseillons d’utiliser le partage de connexion de votre téléphone et de surfer en utilisant internet sur votre téléphone portable.
10. Si vous n’utilisez pas encore d’antivirus de confiance et suspectez votre ordinateur portable d’être infecté, vous pouvez utiliser gratuitement le scanner ESET Online qui ne nécessite aucune installation et peut être utilisé pour détecter et retirer des logiciels malveillants.
Violation de données personnelles : Meta condamné à une amende record
L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient d’organiser un rencontre avec les acteurs du territoire de Vaucluse. Intitulée ‘Aux sources de l’info’, cette matinée ouverte notamment à une quarantaine d’élus locaux, de représentants des collectivités locales, de services de l’Etat ainsi que d’associations, d‘universitaires et d’organismes consulaire (en présentiel ou en visio-conférence) a permis de dresser un panorama du département ainsi que de montrer les outils de recherche statistiques disponibles sur le site internet de l’Insee.
« Nous avons la volonté de nous rapprocher des territoires, explique Valérie Roux, directrice régionale de l’Insee. Mais avec le Covid cela faisait longtemps que nous n’étions pas venus dans le Vaucluse. La dernière fois que nous nous sommes rendus à Avignon c’était fin 2016 et à Carpentras en 2018. »
Impulsion du solde naturel S’il est difficile de dresser en quelques lignes un état complet du Vaucluse, l’Insee Paca a cependant synthétisé les grandes lignes de cette présentation. Ainsi, dans ce territoire de 561 500 habitants, soit 11% de la population régionale concentrée principalement à l’ouest du département, le Vaucluse connaît un essor démographique (légèrement moins soutenu que les moyennes régionale et nationale. Il affiche une population plus jeune que la moyenne régionale, qui croît sous l’impulsion du solde naturel. Par ailleurs, dans le contexte de la crise sanitaire, il présente une hausse de la mortalité moins marquée que dans le reste de la région. Dans le détail, Avignon renoue avec la croissance démographique alors que l’on assiste à un ralentissement démographique dans les zones d’emploi d’Orange et de Cavaillon-Apt. Autre constat : de nombreux jeunes quittent le département pour leurs études supérieures principalement. Toutefois, l’université d’Avignon draine des jeunes venant des départements limitrophes, limitant en partie le déficit de cette classe d’âge.
Un département plus agricole et plus industriel Côté économique, le Vaucluse est un département plus agricole et plus industriel que la moyenne régionale, notamment grâce à une forte présente de l’industrie agro-alimentaire. Alors qu’il avait subi plus fortement la crise économique de 2008 que la région, le Vaucluse a mieux résisté à la crise liée au Covid-19. L’activité a retrouvé son niveau d’avant-crise à la mi-2021, comme la région, mais l’emploi a dépassé son niveau d’avant-crise dès le premier trimestre 2021, plus vite que Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Des inégalités hommes-femmes plus marquées Niveau emploi, la part des personnes actives parmi celles en âge de travailler est plus faible que la moyenne nationale. Les conditions d’emploi y sont plus précaires et les inégalités hommes-femmes plus marquées. En conséquence, le taux de chômage est plus élevé et le niveau de vie y est plus faible avec une fréquence de la pauvreté plus grande que dans le reste de la région. On compte ainsi 31% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté à Avignon, 28% à Carpentras et 27% pour le secteur Cavaillon-Apt. Dans le même temps, la part des cadres est de 12,9% dans le Vaucluse là où elle est de 16,9% en Paca et 18,5% dans l’Hexagone.
Mieux correspondre à la réalité des bassins de vie Département ouvert sur l’extérieur, il accueille aussi de très nombreux actifs d’autres départements. Ainsi, comparativement aux 215 100 emplois qu’abrite le Vaucluse, 18% (39 000 personnes) des personnes résident hors du Vaucluse et viennent y travailler alors que 16% (34 700) y vivent mais ont leur emploi hors du département. C’est bien au-delà des chiffres du reste de la région qui oscillent entre 4 et 6%. Preuve de ce ‘glissement’ du Vaucluse, 1 habitant sur 5 du bassin de vie d’Avignon réside dans le Gard.
Un territoire de plus en plus à cheval entre 3 départements et 2 régions qui a ainsi poussé de nombreux participants à cette réunion de réclamer des études ne se limitant plus aux périmètres administratifs existants pour mieux correspondre à la réalité des bassins de vie.
« L’heure est de bousculer les frontières », demandait ainsi le conseiller départemental vauclusien André Castelli. Même constat pour Gilles Périlhou, directeur de l’Aurav (Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) pour qui il est indispensable « de tenir compte des périmètres pertinents, comme les bassins de vie notamment, afin de disposer des meilleurs outils de connaissance des territoires pour mettre en place les politiques publiques. »
Cela tombe bien car l’Insee-Paca, qui vient d’ouvrir un compte Twitter pour suivre son actualité depuis le 21 juin dernier, entend être à l’écoute des propositions de sujets que pourraient initier les ‘partenaires’. L’Insee a également rappelé qu’elle était ainsi en mesure de proposer des tableaux et des produits sur-mesure pour les entrepreneurs et les acteurs publics.
Violation de données personnelles : Meta condamné à une amende record
D’après les prévisions publiées la semaine dernière par Ericsson, l’utilisation de données mobiles devrait presque quadrupler dans le monde d’ici 2026, pour atteindre une moyenne d’environ 35 Go par mois par smartphone. Stimulée par la hausse des usages numériques durant la pandémie, la consommation de données mobiles a déjà connu une accélération l’année dernière et il est actuellement estimé que le trafic mensuel par appareil se situe autour de 10 Go à l’échelle mondiale.
La croissance future du volume de données utilisées dépend en grande partie de l’adoption de la 5G, qui entrainera notamment le développement de services intégrant davantage de vidéos et des technologies nouvelles comme la réalité augmentée. En 2026, l’utilisation moyenne de données mobiles par mois en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest devrait ainsi atteindre respectivement 48 Go et 47 Go par smartphone, soit une croissance annuelle de plus de 25 % pour les cinq prochaines années. C’est dans la région Asie du Sud-Est/Océanie que la hausse de la consommation devrait être la plus forte, passant de 6 Go par mois en 2020 à 39 Go en 2026 (36 % de hausse par an en moyenne). L’Afrique subsaharienne affiche également un taux de croissance relativement élevé, bien qu’elle parte d’un niveau plus faible que les autres régions : environ 2 Go l’année dernière et 9 Go attendus en 2026.