22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Face à la guerre, de nombreuses familles Ukrainiennes déracinées fuient les zones de combats pour trouver refuge dans l’Union Européenne. Plus de 500 000 personnes ont déjà franchi les frontières et d’autres suivront. Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, compte sur « l’esprit de solidarité qui doit prévaloir en pareilles circonstances ».

La cheffe de l’exécutif vient de demander aux services du Département, avec le concours du DGS (Directeur général des services), de recenser tous les lieux appartenant à la collectivité qui pourraient accueillir rapidement des réfugiés tel que le CDPAL, Centre départemental plein air et loisirs du Conseil Général et d’autres structures. Elle vient par ailleurs d’adresser un courriel à Corinne Testud-Robert et à Michel Gontard, respectivement présidente et président des offices Vallis Habitat et Grand Delta Habitat, pour leur demander d’identifier les logements vacants susceptibles de recevoir en urgence des réfugiés ukrainiens.

Michel Gontard s’associe à l’appel de Dominique Santoni. Actuellement, les équipes de la coopérative d’intérêt général Grand Delta Habitat recensent les logements susceptibles d’être mis à la disposition des familles de réfugiés dans son parc locatif social. Dans les prochains jours, une liste exhaustive sera transmise.

Lire aussi : Ukraine, l’Afuca coordonne l’action en Vaucluse


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Le 20 janvier dernier, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, interpellait le gouvernement pour maintenir les Ehpad de Sablet et de Sainte-Cécile-les-Vignes. Les réponses à ces deux courriers se font toujours attendre.

Dominique Santoni s’impatiente. Ni Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ni Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’autonomie n’ont à ce jour formulé de réponse à sa requête. Une problématique qui exige pourtant de l’Etat « un positionnement clair ». Dans un contexte médiatique national cinglant, les Ehpad représentent pour les territoires ruraux un enjeu de taille alors même que les besoins en matière de dépendance de nos aînés grandissent. Lors de l’assemblée du 26 novembre 2021, tous les conseillers départementaux se sont ralliés à la cause et ont clamé leur volonté de préserver ces deux Ehpad.

A l’origine, une décision émanant de l’ARS prévoyant la reconstruction d’un Ehpad neuf de 94 places à Sainte-Cécile-les-Vignes, en lieu et place des deux Ehpad de Sablet (46 places) et Sainte-Cécile (66 places). « C’est bien la possible fermeture de l’établissement de Sablet qui se dessine alors qu’il est en parfait état d’entretien et sans problème d’équilibre financier. Fort de ses 46 lits et de ses 50 emplois, le Tilleul d’or doit continuer sa mission en faveur de nos aînés », expliquait la conseillère départementale Sophie Rigaut à l’origine de la motion votée à l’unanimité. « C’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité de doter de moyens suffisants pour faire face aux besoins », abondait Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues.

Dans ses courriers, la présidente plaide pour la reconstruction d’un Ehpad de 80 places à Saint-Cécile-les-Vignes et pour le maintien des 46 places de celui de Sablet. Soit 14 places supplémentaires pour lesquels le Département s’engageait à faire un effort financier conséquent pour maintenir un établissement de proximité dans chacun de ces deux cantons. Elle sollicite donc l’accord des intéressés pour acter la reconstruction et « s’étonne vivement de n’avoir reçu aucune réponse officielle. »

Lire aussi : A Apt, ces entrepreneurs qui veillent sur nos aînés en Ehpad


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Dans un entretien donné à l’occasion de la sortie de l’édition 2021 de notre hors-série ‘Le Vaucluse en Chiffres’, Dominique Santoni, première femme à la tête du département de Vaucluse depuis 1793, évoque les grandes lignes de son mandat à venir. Pour cela, l’élue va bénéficier d’un mandat particulièrement long afin de mener sa politique. Une action qu’elle entend mettre sous le signe de l’investissement et de l’attractivité du territoire.

Par le jeu du calendrier électoral, vous allez disposer d’un mandant de 7 ans. Il faut remonter un siècle auparavant, époque où les conseillers généraux étaient élus pour une durée de 9 ans, pour retrouver une telle durée. Qu’allez-vous donc faire de tout ce temps ?
« C’est vrai que c’est un atout et ce d’autant plus que le précédent mandat nous a permis d’assainir les finances du Département. Mais il faut parfois aussi oser investir de temps en temps. Car l’investissement entraîne des retombées. Nous allons donc disposer de temps, mais aussi des moyens pour réaliser des choses. Il faut d’abord investir pour développer des infrastructures indispensables si nous voulons que des gens viennent s’installer en Vaucluse, surtout si nous arrivons à attirer des entreprises exogènes. Il faut que les gens puissent se déplacer. Cela passe donc par les aménagements routiers et la résorption des nombreux points noirs en Vaucluse, notamment le carrefour de Bonpas, qui permettra une véritable ouverture sur le Nord des Bouches-du-Rhône, mais aussi le contournement de Coustellet ainsi que celui d’Orange ou bien encore la LEO. Cela veut dire qu’à l’horizon 2027-2028, on pourrait avoir un Vaucluse transfiguré en termes d’aménagements routiers. L’objectif étant de réduire les temps de transport des Vauclusiens. Il serait dommage de venir de Paris en 2h40 de TGV, puis de mettre 1h pour rejoindre Agroparc ou 1h30 pour aller dans le Luberon. »

Les grandes lignes du projet de réaménagement du carrefour de Bonpas.

Quels sont les autres axes de votre action ?
« Si nous voulons être attractifs, il faut embellir. Pourquoi les gens viendraient en Vaucluse ? Parce qu’on va leur offrir des choses que l’on ne retrouvera pas dans les départements voisins. Le Vaucluse a déjà des paysages magnifiques à offrir. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si notre territoire accueille deux parcs naturels régionaux. On a une qualité de vie importante. Autant d’atouts qui tombent à pic, dans un moment où la Covid, au-delà de tous les effets détestables que l’on connaît, est peut-être pour nous une sorte d’opportunité dans le sens où beaucoup de gens veulent désormais vivre une vie un peu différente. Des gens qui en ont marre des grandes villes et des grandes métropoles alors que, aujourd’hui, nous sommes un territoire où tout est axé sur un développement durable. Il y a une fenêtre de tir mais, j’insiste, comment faire pour que l’on vienne chez nous plutôt qu’ailleurs ? Pour cela, il faut créer de l’envie et cela passe avant tout par les gens de ce territoire ainsi que par ceux venant de l’extérieur, des gens qui ont choisi ce département et qui veulent en être fiers. »

Est-ce pour cela que vous souhaitez sortir de vos zones de compétence afin de pallier certaines carences sur le territoire ?
« Les collèges, les routes, le social, le handicap… Le Conseil départemental sait déjà bien faire tout cela. Cependant, il faut que les Vauclusiens se sentent concernés par le Département et qu’ils voient ce qu’il fait pour eux au quotidien. Pour cela, il faut se mettre à leur place. Ainsi, à l’image de ce qu’a pu faire la Région lors de la crise sanitaire, Renaud Muselier a su incarner cette collectivité parfois perçue comme éloignée des gens. Il a su réagir, mais il a su aussi innover. La capacité d’innovation des élus c’est important. Mais pour gagner en efficacité, il faut travailler ensemble. »

« Pour gagner en efficacité, il faut travailler ensemble. »

A l’image des aménagements cyclables à Réalpanier, la présidente du Conseil départemental entend travailler plus étroitement avec la Ville d’Avignon. Ici aux côtés de Cécie Helle, maire de la cité des papes.

Vous souhaitez donc que le Vaucluse chasse davantage ‘en meute’ ?
« Nous sommes dans un département un peu spécial, on ne va pas revenir sur la papauté, l’enclave, le Sud du Luberon… Des gens qui ont parfois manqué d’esprit d’équipe. Nous n’avons pas forcément joué collectif, alors que si on additionne toutes les forces je crois que cela peut marcher. C’est cet état d’esprit que nous devons développer afin d’être attractifs. Il faut travailler avec les EPCI et les communes pour les aider à investir. Si demain nous arrivons à avoir des médecins dans tous les Edes (Espaces départementaux des solidarités), si on arrive à créer des maisons médicales avec les communes qui en ont besoin, alors nous aurons relevé ces défis. Idem avec la sécurité et la vidéo-protection où nous serons là pour aider les communes vauclusiennes. »

Où placer Avignon dans ce collectif, sachant que jamais un Avignonnais n’a présidé aux destinées du Département ?
« C’est vrai qu’avec la ville d’Avignon, on a plutôt vécu côte à côte jusqu’à présent. Avignon a une image extraordinaire et c’est la ville la plus importante du département, il faut que l’on travaille ensemble. Il est indispensable de fédérer tous les élus pour mieux vendre notre territoire. Je suis très ‘équipe’ pour ne pas dire ‘clanique’. »

Comment le département peut être le chef de file de cette action collective ?
« Il faut d’abord consulter pour établir un diagnostic avec les forces et les faiblesses de chaque canton. Il faut aussi mettre en place des outils de financement pour aller chercher les aides là où elles se trouvent, notamment en confortant les liens avec la Région qui est la porte d’accès des financements européens. Nous avons toutefois des territoires très différents, on ne peut pas comparer Cavaillon ou Bollène, qui ont un accès direct à l’autoroute, avec le Pays d’Apt où l’on est un peu plus ‘nature’. Le LSBB (Laboratoire souterrain à bas bruit) à Rustrel n’a pas besoin de camions ou d’infrastructures routières. »

« Nous disposons d’une mosaïque de ‘marques’ incomparables : le Ventoux, le Luberon, Châteauneuf-du-Pape, Avignon. Ici on a tout. »

À chacun ses spécificités donc ?
« Effectivement, il faut être complémentaire. Il faut faire une analyse de chaque territoire pour savoir quels serait le cœur de cible et quelles entreprises veut-on y attirer et pourquoi. Définir l’ADN de chacun de nos 17 cantons pour permettre à des personnes très différentes de trouver ce qui pourrait les intéresser dans ce département. Toutefois, on ne va pas installer Amazon non plus, cela n’aurait pas de sens car notre développement passe par la qualité de vie et l’image que nous en donnons. C’est notamment pour cela que nous devons proposer un tourisme raisonné basé sur la qualité de vie, la qualité des paysages, la qualité des produits, la qualité du patrimoine. Hors de question de proposer un tourisme de masse alors que nous disposons d’une mosaïque de ‘marques’ incomparables : le Ventoux, le Luberon, Châteauneuf-du-Pape, Avignon. Ici on a tout. »

Votre volonté est-donc de faire du Département un ‘accélérateur’ de développement ?
« Oui, en axant notre stratégie sur le cyclotourisme, le soutien à notre université, le développement de filières autour de l’intelligence artificielle, le cinéma, la ‘Silver économie’, les jeux vidéo… pas forcément des entreprises qui ont besoin de beaucoup de foncier. Le tout en s’appuyant sur des outils comme VPA (Vaucluse Provence attractivité) qui, au-delà du tourisme, accompagne l’arrivée des entreprises sur notre territoire. Mais attention, avant d’aller en chercher d’autres, la priorité c’est de s’assurer que les entreprises déjà installées sur notre territoire se portent bien et qu’on les aide à y rester notamment en termes de recherche de foncier. Il y a aussi plein de talents dans ce département. Des gens possédant de la matière grise, des idées, de l’argent, des réseaux qui ont envie de créer et de s’investir pour ce territoire. Le rôle du département s’est aussi d’aller les voir pour en faire des sortes ‘d’ambassadeurs’. »

« Il y a plein de talents dans ce département. »

Bonpas va desservir les Bouches-du-Rhône, la LEO alimente les zones d’activité de Rognonas et Châteaurenard, les communes gardoises du Grand Avignon sont délaissées par leur propre département ainsi que par la Région Occitanie… Vous êtes aussi contrainte par des réalités administratives qui ne vous facilitent pas la tâche ?
« Nous avons déjà beaucoup de choses à faire aujourd’hui. À commencer par tous les chantiers que nous devons lancer. Mais après, pourquoi ne pas mener une réflexion afin de repenser les limites administratives de notre département en fonction de la réalité de nos bassins de vie ? J’y suis plutôt favorable même si ce n’est pas nous qui, au final, déciderons. L’idéal serait d’initier un collectif fédérant les élus et les décideurs économiques concernés afin de porter cette réflexion, mais cela sera dans un deuxième temps. Pour l’instant, ce serait déjà bien de bâtir des projets communs pour débuter. »

Le Vaucluse en 2028 il ressemblera à quoi ?
« Ce sera un département où on vivra bien, où l’on travaillera mieux, avec de nouveaux citoyens. Qui ne sera plus en queue de peloton des départements les plus pauvres de France. Avec des bâtiments en harmonie avec la beauté de ses paysages, avec des entreprises adaptées à ce territoire. À partir du moment où l’on se déplacera facilement, que l’on aura des médecins, des collèges, du très haut débit internet, je suis persuadée que les gens viendront. Attention toutefois, il ne faut pas se louper. C’est bien de se fixer des objectifs, mais il faut que les projets sortent car ce qui compte c’est ce qu’il reste quand on s’en va. »


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.

Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.

En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?

Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.

« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »

Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.

Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.

Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.

Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Un nouveau directeur général des services (DGS) a pris ses fonction au sein du Conseil départemental de Vaucluse : François Monin.

François Monin est l’ancien directeur général des services du Conseil départemental de la Haute-Loire (226 835 habitants) depuis environs 3 ans. De Peyrolles dans le Gard, il a auparavant exercé pendant 13 ans les fonctions de directeur général adjoint du département des Alpes-de-Hautes-Provence (161 980 habitants) en charge du Pôle services aux habitants. François Monin a également occupé le poste de directeur général adjoint de la Communauté d’Agglomération du Pays de Montbéliard (140 002 habitants) et a exercé dans différentes sociétés de conseil en organisation et management pour le secteur public. Littéraire de formation, il est un ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure ( lettres classiques et science sociales) et également de Science Po Paris (section service public, Finances publiques, Droit de la décentralisation).

Il remplace Christian Bergès (administrateur général territorial) qui a assuré l’intérim depuis le départ en juillet 2021 de Norbert Page-Relo, l’incontournable DGS de la présidence de Maurice Chabert.

Cette nomination s’inscrit dans la volonté de la présidente Dominique Santoni d’impulser une nouvelle dynamique au sein de l’administration départementale.


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse était l’invitée des Femmes cheffes d’entreprise (FCE). Au programme ? La femme qu’elle est et son implication dans la vie de la Cité. Rencontre.

Dominique Santoni est Aptésienne. Après des études à Aix-en-Provence puis à Paris, elle débute sa carrière au sein d’agences de publicité où elle travaille durant une dizaine d’années.  A la naissance de son fils ainé, elle créé sa propre entreprise et devient agent pour photographes durant 18 ans. «Nous avions monté un bureau à Paris, puis à New-York, à Milan et à Londres.» Son père, Georges Santoni, pharmacien à l’hôpital d’Apt, a été député (de 1958 à 1962 et de 1968 à 1973)  et maire UDR (Union des démocrates pour la République) d’Apt (de 1965 à 1971).

Depuis 10 ans en politique
«La politique ne m’intéressait pas. De Paris je revenais à Apt régulièrement -parce que je suis très famille- puis je repartais avec de plus en plus de chagrin. C’était le moment aussi où nous avions décidé, avec mon associé, de développer le bureau de New-York. Mon mari, qui travaillait chez Publicis, y était muté. Alors que toute la famille était prête à franchir l’Atlantique, mon père est décédé. Il n’était pas question de laisser ma mère seule. Nous aurions pu aller à New York, nous sommes partis à Apt ! (rires de la salle). C’est à ce moment que l’on m’a demandé de me présenter à un premier mandat. Je me suis prise au jeu et cela m’a beaucoup intéressée. J’ai vendu mon entreprise et suis entrée en politique, cela fait maintenant 10 ans.»

Qui je suis
«J’ai été maire d’Apt, élue à la Communauté de communes, puis le binôme de Maurice Chabert (ancien président du Conseil départemental 84) vice-présidente élue aux sports, associations et collèges et des transports (désormais transférés à la Région). Je me suis présentée à un second mandat et été élue sur le canton d’Apt. Alors que nous étions dans une majorité relative et que je suis plutôt une femme de droite, le duo Anthony Zilio (maire de Bollène ex PS puis sans étiquette)- Christine Lanthelme, qui avait demandé à rencontrer les deux candidats de gauche (Jean-François Lovisolo) et de droite, a décidé de voter pour moi. Je ne pouvais plus reculer et j’ai été élue. Mon seul regret ? Avoir dû renoncer à ma mairie pour l’aspect terrain et proche du monde de l’entrepreneuriat que j’ai connu. Maintenant ? Je suis dans une grosse machine.»

Ce qui m’intéresse
«Le Conseil départemental ? C’est la collectivité de la proximité : collèges, culture, agriculture, sports, associations, insertion, les solidarités, le RSA, les enfants, la grande vieillesse, les routes… La vie des Vauclusiens est tous les jours en rapport avec le Conseil départemental. Ce que j’aime ? C’est faire ! Un héritage de ma première vie. Je dirige le département comme avant la mairie, comme un chef d’entreprise. Je ne me vois pas me présenter pour les législatives parce que ça n’est pas assez concret.»

Feuille de route
«D’abord sortir de cette idée de département le plus pauvre car le Vaucluse a énormément d’atouts et regorge de talents. L’idée ? Donner envie de Vaucluse et pour cela investir pour accueillir des entreprises et populations exogènes, remettre les gens en selle via l’insertion et mettre le département sur le devant de la scène.  Investir ? Oui, par les grands travaux comme l’aménagement du carrefour de Bonpas –gros nœud routier- qui devrait sortir de terre en 2026 car le temps politique est un temps long. Mon programme ? Investir, rénover, embellir, bouleverser et retrouver l’allant du monde entrepreneurial. Ce que je veux ? Réveiller, donner l’envie à ce bateau au long cours, que tout le monde soit fier d’habiter en Vaucluse et se sortir du classement misérable dans lequel on se trouve !»

La Place de la femme entrepreneur
«Avoir imposé la parité en politique a été important. Logiquement on ne devrait même pas avoir besoin de l’imposer. Je ne pense pas que nous ayons à nous adapter à un modèle masculin. Les femmes sont différentes parce qu’elles ont l’humilité, l’empathie. La maternité font d’elles des êtres à l’écoute, enfin, elles ne s’engagent pas à la légère. Oui, elles manquent de confiance en elles et elles doutent… Alors je me remémore cette phrase un peu caricaturale de Françoise Giroud : ‘La femme sera l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente’. Je crois que, parfois, elles se sentent étouffées, avec cette petite idée de n’être pas tout à fait égales aux hommes et de devoir faire leurs preuves lorsque les hommes n’ont pas à le faire… C’est dommage. Les femmes ont encore des combats à mener, des positions à affirmer et surtout du talent.»

Les partenariats publics privés
«La Loi Notre (Nouvelle organisation territoriale de la République) a transféré la compétence économique du Département à la Région, alors j’aimerais mettre en place des ambassadeurs du territoire permettant de faire se rencontrer davantage les mondes économique et politique qui interviendraient dans le sport, la culture et encore ailleurs, afin d’aider au développement économique du département.»

L’emploi
«Nous concevons toutes des problèmes à recruter des personnes compétentes, qu’est-il possible de faire ? » Interroge une adhérente des FCE. «Nous avons créé une plateforme Job Vaucluse sur laquelle sont mis en relation entreprises et publics en demande d’emploi. Le travail n’est pas assez valorisé. Peut-être faudrait-il augmenter le salaire des travailleurs et créer une plus grande différence avec ceux qui ne travaillent pas. Au Département nous essayons de baisser le nombre d’allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), en menant une politique de contrôle accrue, au profit du lancement de formations et de campagnes de recrutement. Nous avons un problème d’emploi dans tous les secteurs et dans tout le Vaucluse. Nous travaillons avec la Région pour mettre en adéquation emplois et formations.»

Mandats
Dominique Santoni (LR, Les Républicains) a été élue maire d’Apt en 2015, succédant à Olivier Curel élu maire de 2008 à 2015. Elle a été Conseillère, vice-présidente départementale du canton d’Apt, suppléante du député Julien Aubert et élue présidente du Conseil départemental depuis juillet 2021. Véronique Arnaud-Deloy (LR), professeur d’anglais au lycée d’Apt, lui succède en tant que maire d’Apt depuis le 20 juillet 2021.

Elles étaient là
La soirée des FCE avec leur invitée, Dominique Santoni s’est déroulée au Grand café Barretta à Avignon, mercredi 17 novembre en soirée. En présence d’Odile Bouchard, conservatrice du Musée Vouland, Carole Pauleau, de l’association Face Vaucluse, agir contre l’exclusion ; Dominique Brogi, Bijou connecté MonShérif ; Anaïs Aubert, coach Ozéaxion, Monique Deyaert, cheffe à domicile et David Pellet.
Les adhérentes sont : Renate Nicolai ; Florence de Graeve ; Marie-Pierre Egloff ; Nathalie Maillet ; Sylvie Inzirillo ; Marie Daladier ; Magdo Nitard ; Claudie Delauche ; Michèle Faure ; Bénédicte Anav ; Sandra Vich ; Chantal Cayla ; Stéphanie Marchal ; Chrystel Malachane ; Delphine Vassille ; Mathilde Durand ; Bettina Martin ; Martine Boisset ; Magali Beaumont-Bertholet ; Isabelle Suzan-Nibbio ; Valérie Martin ; Alexandra Farnos ; Céline Boutroy ; Nadia Esposito ; Elodie Germain ; Marie Proniewski ; Isabelle Rimbaud ; Anne-Laure Leblanc et Jacqueline Marinetti.


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Voilà une collaboration qui fait grand bruit. Ce mardi 16 novembre, il y avait foule au Laboratoire souterrain à bas bruit de Rustrel (LSBB). Ce site, au cœur de l’une des rares zones de grand calme électromagnétique en Europe, célébrait de nouvelles installations et coopérations.

Le site, ancien poste de commandement des missiles du plateau d’Albion, fédère aujourd’hui la recherche, l’industrie, les collectivités, et accueille « sans bruit » les plus grands chercheurs. Le labo est aujourd’hui à la pointe de la recherche sur la sismologie, la géomécanique, les ressources hydriques, la santé ou l’environnement.

L’occasion pour le CNRS (représenté par Antoine Petit) et Avignon Université, qui assurent la tutelle du site, de signer une convention avec l’entreprise pertuisienne ‘Winlight system’ (représenté par Philippe Godefroy), fournisseur de la NASA, leader mondial de la production d’optiques de haute performance. La journée était également l’occasion d’inaugurer les réalisations du projet LSBB 2020 (modernisation du site) et de la première section de l’Equipex MIGAZ.

« Nous abritons ici, en Vaucluse, au cœur du Pays d’Apt, un laboratoire remarquable et remarqué. Il rayonne à l’international, attire des talents, innove, réalise des performances, noue des partenariats et trouve des synergies : tout ça me parle, je crois dans le Vaucluse et son pouvoir d’attractivité », déclare Dominique Santoni, en présence du Préfet Bertrand Gaume, de Bernard Kleynhoff, président de la Commission développement économique de la Région Sud, de nombreux élus, partenaires industriels et institutionnels.

Au sujet de ‘Winlight system’ : Un peu de Pertuis sur le sol de Mars

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Crédit photo: Conseil départemental de Vaucluse

Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

« Pour la première fois, je m’adresse à vous de cette tribune, a expliqué Dominique Santoni lors de la dernière assemblée générale de l’Association des maires de Vaucluse (AMV) qui vient de se tenir à Monteux. Avant j’étais dans le public, parmi vous, les maires de Vaucluse, et je reste un maire dans mon code génétique d’élue ». Il est vrai que Dominique Santoni a siégé pendant des années comme maire d’Apt et depuis les cantonales, elle a été élue le 1er juillet dernier à la présidence de l’exécutif départemental.

« Mon combat est le vôtre, poursuit-elle. Il faut remettre les communes au centre du jeu, au centre de la décentralisation, au centre des actions. Le département c’est la collectivité de proximité, la collectivité des communes. » Dominique Santoni a rappelé que son mandat est placé sous le signe de l’investissement pour de grands travaux. Le carrefour de Bonpas à Avignon « Echange routier entre l’A7, la RN 7, la RD 900, véritable nœud d’étranglement pour 30 000 véhicules bloqués aux heures de pointe (investissement de 25M€ dont 9,5 par le Département), la déviation d’Orange (50M€ dont 42% pour le Vaucluse), la rénovation de 3 collèges à Vedène, Bédarrides et Apt (30M€). Pour lutter contre la fracture numérique, 6,3M€ ont été dévolus à l’acquisition d’ordinateurs portables pour les collégiens.

Même s’il ne s’agit pas des compétences du département, Dominique Santoni souhaite apporter sa pierre à l’édifice en matière de sécurité et de santé, pour l’achat de caméras de video-surveillance, construire des maisons médicales ou développer la télé-médecine. Evidemment la politique d’aide aux communes, sous forme de contrats pluri-annuels, sera poursuivie. Et la Présidente va créer ‘Vaucluse Ingénierie’, une structure pour orienter les élus vers le bon service, le bon interlocuteur selon le dossier. Elle veut investir aussi dans l’attractivité du Vaucluse. « C’est en attirant de nouveaux habitants, de nouvelles entreprises créatrices de richesses que nous pourrons booster l’emploi et en finir avec l’image de 5e département de plus pauvre de France. Nous devons libérer notre créativité, additionner nos talent et susciter une envie de Vaucluse ».

« Le métier de maire s’apprend sur le terrain. »

Christian Gros, maire de Monteux

En ouverture du congrès, Christian Gros, secrétaire général de l’AMV et maire de Monteux qui accueillait ses homologues à la Salle du Château d’Eau, a insisté sur la compétence protéiforme de ce mandat : « Notre métier de maire ne s’apprend pas à l’école, ni dans les livres, mais sur le tas, sur le terrain, dans le feu de l’action. Nous devons revitaliser nos centres-villes, faire face aux dérèglements climatiques, on ne peut plus gérer en bon père de famille. La relance de notre pays ne se fera pas dans l’austérité. On a supprimé la taxe d’habitation et on nous a privés d’un pouvoir fiscal essentiel. Il faut un Etat fort et il faut des maires forts ».

Le meilleur préfet du monde
Jean-François Lovisolo, co-président de l’AMV 84, a lu le rapport moral de l’Association qui ne s’était pas réunie depuis 2019, Covid oblige. Il a d’entrée de jeu donné un coup de chapeau au préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume : « Merci pour votre activité pendant cette pandémie, vous avez été présent au quotidien, à nos côtés avec l’ensemble des services de l’Etat, vous vous êtes mobilisé pour les masques, le gel, vous avez multiplié les centres de vaccination sur tout le territoire, vous avez été le chef d’orchestre de la mobilisation des services publics, et quel chef d’orchestre. Vous êtes le meilleur préfet du monde, il faudrait vous cloner ! ».

« L’égalité ce n’est pas l’équité, La Bastidonne n’est pas Avignon. »

Jean-François Lovisolo, co-président de l’AMV

Après cette envolée lyrique, Jean-François Lovisolo a cependant entamé une longue liste de récriminations contre l’Etat. « L’administration déconcentrée doit faire preuve d’adaptation pour qu’on ne mette pas 15 ans à sortir un projet de déchetterie, 10 ans pour des logements sociaux ou 20 ans pour permettre l’émergence et la réussite du site de Beaulieu à Monteux avec des centaines d’emplois à la clé. L’égalité ce n’est pas l’équité, La Bastidonne n’est pas Avignon, il faut tenir compte de la réalité de nos territoires, de leur taille, de leur situation. » Le maire de la Tour d’Aigues continue : « Etre maire est un plaisir mais il faut aimer le combat. Nos intentions ne sont pas toujours dictées par le copinage, le clivage politique ou la magouille mais par la volonté de répondre aux préoccupations de nos concitoyens. C’est vers nous qu’on se tourne pour éteindre le feu du mouvement social des gilets jaunes ou pour gérer la crise sanitaire ».

Limiter le pouvoir jacobin
L’autre co-président de l’AMV, Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, a lui aussi rendu hommage au préfet : « La famille des territoires s’appuie sur le couple maire-préfet, depuis le début de la crise sanitaire, cette relation s’est officialisée et je forme le vœu que le temps s’arrête et vous invite à dépasser les noces de cire (4 ans) pour vivre les noces de bois (5 ans), ici en Vaucluse. » Il a évoqué les logements sociaux, les communes qui n’en construisent pas suffisamment et paient des pénalités et il a appelé les territoires à se battre pour limiter le pouvoir jacobin en citant Asterix : « On ne peut vivre qu’à Lutèce, le reste de la Gaule c’est bon pour les sangliers ».
Le Préfet est alors longuement intervenu en reprenant à son compte le slogan de la présidente de l’exécutif : « Donner envie de Vaucluse », mais un Vaucluse où règne l’équilibre pour l’économie, le social, l’environnement. « Nous menons une politique douce, souriante, agréable, avec tact et persévérance mais en faisant respecter fermement les règles et les lois et si nécessaire des démolitions d’office sont décidées ».
Le préfet a d’abord évoqué la crise sanitaire et remercié les élus pour leur action, leur engagement indéfectible, le personnel soignant, les pompiers qui ont sillonné les campagnes pour vacciner la population mais aussi animé le centre de Montfavet. « Il y a eu 1 158 morts de la Covid et plus de 5 000 hospitalisations, ce n’était pas une simple ‘grippette’. » 1,5 milliard d’euros ont été versés en urgence aux commerçants, acteurs culturels, entreprises, pour les prêts garantis par l’Etat.

« Nous ne lâcherons rien. »

Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse parlant de la lutte contre la délinquance

Autre moment fort de cette année : le meurtre du policier Eric Masson le 5 mai dans le centre d’Avignon, sur un point de deal. « Nous ne lâcherons rien. La vie n’est pas un tapis de roses sans épines. D’ailleurs la délinquance est en baisse (-5% en zone police, -3% en zone gendarmerie), le nombre d’infractions constatées en hausse massive (+48% à la campagne, + 78% en ville) ». Un fonds de prévention de la délinquance de 550 000€ a été fléché vers une trentaine de communes pour lutter contre la radicalisation et le séparatisme.
L’incendie de Saint-Hippolyte-le-Graveyron et Beaumes-de-Venise à la mi-août et les 254 hectares de vignes et espaces naturels dévastés par les flammes ont aussi amené le préfet à aborder le thème des alertes climatiques, phénomènes cévenols et inondations. « Abonnez-vous à Vigicrue, mutualisez vos moyens si vous êtes une petite commune, rapprochez-vous des syndicats de rivières ».
Côté économique, le « Plan de Relance  » et ses 172M€ de dotation ont été évoqués, avec des aides pour les transitions économique et énergétique, la reprise du marché du travail, le Ségur de la Santé, le coup de pouce ‘1 jeune – 1 solution ».

Les questions des maires…
Enfin, au bout d’une heure et demie de discours, est venu le moment de répondre aux questions posées par les maires. Celui de Lauris, une commune située entre pic rocheux et Durance, s’est étonné qu’on lui demande de construire 500 logements sociaux sous peine de pénalités de 90 000€ : « Dois-je me faire harakiri ? Me lancer dans la prostitution, à mon âge… »« N’en venez pas surtout pas à de telles extrémités » exhorta Bertrand Gaume en souriant. Mais faites un effort, montrez votre bonne volonté, construisez-en quelques-uns en vous rapprochant des grands bailleurs, comme on l’a fait à Gordes. Il faut desserrer l’étau du logement social, ne pas entasser dans les mêmes quartiers urbains ».
Dernière intervention, celle du maire de Velleron, élu depuis l’été 2020 et sous le choc d’un projet d’aménagement de 200 logements sur un terrain privé de sa petite commune : « Cela ferait 20% d’habitants en plus, avec des besoins supplémentaires en accès, routes, écoles, crèches, parkings, réseaux d’assainissement. Une faillite environnementale, une artificialisation des sols, une perte de la bio-diversité. Ce projet fait l’unanimité contre lui comme l’a prouvé la marche qui a réuni 800 personnes dont le chanteur Grand Corps Malade, samedi dernier. » Le préfet lui a répondu que l’ensemble des services de l’Etat sont en train de vérifier la procédure pour voir si la loi a été respectée et les autorisations données à juste titre.

Enfin, en marge de cette assemblée générale, une convention de partenariat a été signée entre GRDF et l’AMV (photo ci-dessus). De son côté, la Fédération Provence-Alpes-Côte d’Azur des travaux publics a remis ses ‘Victoires de l’investissement local’ à la Ville d’Avignon pour sa requalification autour de la rue Bancasse par Citadis. Autre lauréat, Cotelub (Communauté territoriale sud Luberon) et la société Amourdedieu d’Ansouis pour la réalisation des aménagements de l’étang de la Bonde.
Pour finir, l’après-midi a été consacré à une table ronde avec la gendarmerie sur le thème de la sécurité publique ainsi qu’à une intervention du directeur départemental des finances publiques.


Ukraine : Dominique Santoni procède au recensement des logements mobilisables

Après la réélection de Jacqueline Bouyac à la tête du Parc régional du Mont Ventoux, place à celui du Luberon. Dominique Santoni, seule candidate déclarée, a été réélue présidente lors de la réunion du comité syndical du Parc naturel régional du Luberon qui s’est tenue à Cadenet.

« Depuis ma 1e élection en 2017, j’ai eu à cœur d’assurer la continuité de nos missions, d’assurer la stabilité, de promouvoir la concertation ; et c’est d’ailleurs ce que m’avait appris Roland Aubert, à qui j’ai succédé », a-t-elle déclaré lors de cette réélection. Et d’énumérer les projets innovants entrepris jusqu’alors : « Luberon labo vélo, la Thomassine, la Lub’ambule, le tourisme raisonné, la création prochaine de la Réserve naturelle régionale à Vachères, la lutte contre la pollution lumineuse, la participation au Congrès mondial de la nature de l’UICN, etc. »

Election des nouveaux représentants

Suite aux élections régionales et départementales, les 18 élus régionaux (9 titulaires et 9 suppléants) et les 18 élus départementaux (6 titulaires et 6 suppléants pour le Vaucluse, 3 titulaires et 3 suppléants pour les Alpes de Haute-Provence) ont été installés dans leurs fonctions de délégués. Noëlle Trinquier et Elisabeth Amoros sont ainsi les nouveaux représentants du Vaucluse.

L’occasion de mettre l’accent sur les projets qui restent à bâtir, notamment l’écriture du projet de la Charte du Parc naturel régional du Luberon pour la période 2024-2039. « Je voudrais donc pouvoir continuer avec vous au service du territoire à relever ces défis, à faire valoir nos expertises, que ce soit dans la préservation de la biodiversité, le développement local, la sauvegarde des paysages, l’animation de la vie sociale, l’éducation à l’environnement, toujours au service d’un cadre de vie de qualité pour les citoyens. »

Crédit photo : direction du Parc naturel régional du Luberon

Le vœu a été formulé de poursuive le développement du « laboratoire d’expérimentation et d’innovation » que représente le Parc. « On me dit parfois, et je le dis souvent, que « ce que nous faisons ne se voit pas », mais c’est ce que l’on fait qui permet justement d’avoir de magnifiques paysages préservés qui concourent à notre attractivité. Dans ce contexte, le Parc est un formidable outil de développement économique et touristique au service du territoire et des communes » dixit la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, qui poursuivra ainsi le processus de co-construction au côté de la directrice Laure Galpin et des 50 agents du Parc.

L.M.

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