23 novembre 2024 |

Ecrit par le 23 novembre 2024

VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

Après l’Opéra du Grand Avignon il y a 2 ans, puis la bibliothèque de l’Inguimbertine l’an dernier à Carpentras, c’est à Gargas, dans les locaux de Mathieu Lustrerie, que VPA (Vaucluse Provence attractivité) vient de tenir la 3e édition de son événement ‘Le Vaucluse a du talent’.
L’occasion pour l’agence de développement économique et touristique du conseil départemental dirigée par Cathy Fermanian d’accueillir des entreprises nouvellement implantées aux côtés des membres de la Team Vaucluse ainsi que de nombreuses autres entreprises du territoire.
La soirée a débuté par la visite de cette ancienne usine d’ocre menée par Régis Mathieu, dirigeant de la lustrerie familiale initialement fondée en 1948 à Marseille par son père, Henri Mathieu.

Régis Mathieu a fait découvrir les différents ateliers de sa lustrerie implantée à Gargas.©VPA-Alain Hocquel

Aujourd’hui implantée en Vaucluse sur 5 000m2 d’ateliers depuis 2002, la société labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant) depuis 2017 abrite notamment une très grande collection de lustres remontant jusqu’au XVe siècle.
C’est donc au milieu des lustres en restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou ceux du Kremlin, et au milieu des nombreux compagnons en plein de travail, que celui qui explique « qu’il ne fait pas des lustres pour faire des bénéfices, mais des bénéfices pour faire des lustres » a guidé les invités de VPA pour une visite passionnée.

Coup de projecteur sur ces entreprises néo-vauclusiennes
Pierre Gonzalvez, président de VPA, a ensuite pris le relais en rappelant « ce département a une notoriété touristique très importante, car ses sites sont mondialement connus. Par contre pour ses caractéristiques économiques, il y a encore tout un travail de valorisation à faire. A la fois sur les savoir-faire que nous avons sur le territoire ainsi que sur une meilleure connaissance de tous les écosystèmes qui sont créés localement. Sur notre capacité à attirer des entreprises nouvelles qui vont pleinement bénéficier de tous ces atouts. »
La soirée s’est après poursuivie avec 2 tables rondes sur les thèmes ‘Des projets industriels au cœur du Vaucluse’ et ‘Le Vaucluse séduit dans les secteurs du numérique et de l’audiovisuel’. L’occasion de donner la parole a plusieurs entreprises en cours d’implantation dans le département à commencer par la société New Cleo, acteur phare du renouveau de la filière Nucléaire française fortement soutenue par la politique gouvernementale, qui vient de s’installer dans l’intra-muros d’Avignon. Cette startup développe un petit réacteur nucléaire (SMR) utilisant des déchets des combustibles des centrales actuelles à l’horizon 2030.
Implantée à Lyon, Turin et Londres, l’entreprise souhaite investir 3 milliards d’euros en Vallée du Rhône d’ici 2030. Lauréate de France 2030, l’entreprise a déjà levé 400M€ et s’est engagée dans une nouvelle levée de fonds supplémentaire d’un milliard. Forte de ce positionnement, New cleo a choisi d’implanter son nouveau bureau d’étude à Avignon. D’ici fin 2024, une centaine de profils scientifiques (ingénieurs et chercheurs du nucléaire) seront recrutés pour compléter l’équipe présente au démarrage en novembre 2023.

« Ici, nous avons trouvé une dynamique humaine très forte de développement avec un accompagnement de VPA. »

Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba

Témoignage suivant : Amoéba société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique, qui vient d’entamer la construction d’une usine de biocontrôle dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon. Un projet de 3 240m2 réalisé par l’entreprise avignonnaise GSE qui devrait être opérationnel d’ici l’automne prochain.
« S’installer sur une zone dédiée à la naturalité, c’est très important pour nous, explique  Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba. Localement, il y a aussi tout un éco-système complémentaire avec l’Inrae notamment. Par ailleurs, ici nous avons également trouvé une dynamique humaine très forte de développement avec un accompagnement de VPA ainsi que de la Région Sud. »
Ambition d’Amoéba : s’imposer comme un acteur majeur du traitement du risque microbiologique dans les secteurs de l’eau, de la protection des plantes et de la santé.

De nombreux décideurs de Vaucluse ont participé a cette 3e édition du ‘Vaucluse a du talent’.© VPA-Alain Hocquel

Utilisation des fruits locaux déclassés
Fénix évolution, société qui développe un projet industriel de valorisation des fruits locaux déclassés, est ensuite venue présenter son projet.
L’entreprise éco-responsable dirigée par Samuel Marc investit le site en friche de l’ancienne usine Aptunion à Gargas, pour y fabriquer des ingrédients agricoles et agro-alimentaires (jus, concentrés, sucres, antioxydants, colorants, arômes,) grâce à cette valorisation de ces fruits écartés. Fénix évolution s’est fixée pour objectif d’acheter 20 000 tonnes fruits par an, dont 80% en Paca.
D’une surface de 11 800 m2, le bâtiment industriel sera aussi dédié au développement des biotechnologies de pointe. Cette réindustrialisation représente un investissement de 14M€ en fournissant des ingrédients décarbonés aux filières industrielles agro-alimentaires, nutraceutiques et cosmétiques.

« L’ensemble des collectivités territoriales a travaillé dans l’intérêt général pour faciliter l’implantation de notre école. »

Jean-Claude Walter, président du groupe 3IS éduction

Autre témoignage, celui de Jean-Claude Walter, président du groupe 3IS éducation, qui a annoncé en octobre dernier l’implantation de son 5e campus dédié aux métiers créatifs sur la zone d’Agroparc à Avignon. L’institut international de l’image et du son viendra ainsi renforcer l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des industries culturelles et créatives (ICC) en région Sud. Le campus de 6 000 m2 représente un investissement 15M€ et accueillera progressivement 900 étudiants.
En concurrence avec d’autres territoires comme Montpellier et Aix-Marseille pour s’installer, Jean-Claude Walter a tenu à souligner, « que l’ensemble des collectivités territoriales nous a accompagné main dans la main que ce soit la Ville d’Avignon, le Grand Avignon et le Département : ils ont travaillé dans l’intérêt général pour faciliter l’implantation de l’école. Pour l’avoir vécu dans d’autres cas ailleurs durant ma carrière, cela n’a pas été toujours le cas. »

Régis Mathieu, Dominique Santoni et Pierre Gonzlavez. © VPA-Alain Hocquel

Le Vaucluse joue dans la cour des grands
Enfin, CGI, entreprise canadienne leader mondial leader mondial du conseil et des services numériques a choisi Avignon pour ouvrir une nouvelle antenne de son Centre d’innovation digitale. Une arrivée motivée notamment par la qualité de vie, l’accessibilité et l’offre de formation en région Sud. CGI, qui compte 91 000 salariés dans le monde (dont près de 15 000 en France réparties dans 25 sites), prévoit d’employer une centaine de salariés dans la cité des papes d’ici 3 ans. Outre VPA, ce projet a été accompagné par Business France, Rising Sud et le Grand Avignon.
« Désormais, le Vaucluse joue dans la cours des grands en captant des projets structurants voulant rejoindre des territoires à taille humaine, a souligné Cathy Fermanian, directrice générale de VPA dont la structure a déjà accompagné 21 projets en 2021.
Des projets, dont plusieurs internationaux (Canada, Etats-Unis, Australie, Italie et Maroc), qui devrait permettre la création de 480 emplois à 3 ans en Vaucluse.


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, vient de dévoiler son projet d’implantation à Avignon. Ce réseau d’établissements de l’enseignement supérieur formant aux métiers des industries créatives déjà installé sur Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes va construire à Agroparc un campus de 6000m2 destiné à accueillir près de 900 étudiants. De quoi booster encore davantage l’émergence d’une filière des industries culturelles et créatives qui affiche actuellement un essor sans précédent dans la cité des papes ainsi que dans tout le Vaucluse.

3IS Education va implanter son 5e campus à Avignon. Après son site historique, créé en 1988 dans la région parisienne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Bègles, à côté de Bordeaux, en 2016, Lyon en 2019 et Nantes en 2021, c’est désormais dans la zone d’Agroparc que l’Institut international de l’image et du son va fonder un nouvel établissement.
Ce dernier verra le jour sur un terrain de 12 000m2 situé le long de la route de Marseille, entre le siège du Grand Avignon et le parc des expositions. Le futur campus des métiers des ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra 2 plateaux en R+1 pour une superficie totale de 6 000m2. Cet investissement de 15M€ comprendra 35 salles de cours, 5 amphithéâtres, 6 plateaux avec régie multicam, 45 cabines de montage, son et étalonnage, 3 studios son avec régie, une salle de projection de 250 places… Le tout équipé des matériels les plus récents puisque l’Institut, consacre chaque année près de 1M€ au renouvellement de ses équipements sur ses différents sites.

De quoi recevoir plusieurs centaines d’étudiants lors de l’ouverture du campus avignonnais annoncée pour septembre 2026, avant d’atteindre sa pleine vitesse de croisière à l’horizon 2030 en accueillant près de 900 étudiants. En attendant, 3IS sera opérationnel sur Avignon dès l’an prochain avec 1 300m2 de locaux provisoires permettant déjà d’abriter près d’une centaine d’étudiants sur Agroparc à partir de la rentrée 2024. Ces formations concerneront dans un premier temps le cinéma et l’audiovisuel sur un cursus de 3 ans. Elles seront ensuite complétées par une filière ‘acting’ (jeu d’acteur) à compter de septembre 2025. Les jeunes éventuellement intéressés pourront faire acte de candidature sur le site de 3IS à partir du début du mois de novembre prochain.

Si le campus doit être opérationnel pour la rentrée 2026, les premiers élèves sont attendus pour septembre 2024, dans des locaux provisoires situés à Agroparc.

Un campus inédit pour 3IS
Pour cet Institut fondée par des anciens diplômés de l’Idhec (Femis), de l’ENS Louis-Lumière et des professionnels du cinéma, ce nouveau campus vauclusien est le premier a entièrement sortir de terre. En effet, les sites précédents ont été aménagés dans des locaux existants, même s’ils ont pu donner lieu à des extensions.
Pour Avignon, 3IS a donc confié cette mission inédite au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.
« Ce nouveau bâtiment sera éco-construit avec une empreinte thermique réduite », précise Julien Rossi, co-gérant de ER Concept.
« Pour nous, c’est vrai que c’est la première fois que nous disposerons d’un bâtiment entièrement conçu pour cela », complète Jean-Claude Walter. Pour le président de 3IS, ce chantier de 18 mois qui devrait débuter avant la fin de l’année prochaine, devrait permettre à l’Institut de se doter « d’un outil pédagogique particulièrement adapté et performant afin de renforcer la position de 3IS comme une école de référence au niveau européen et d’assurer un enseignement d’excellence sur l’ensemble des métiers créatifs. »

Des formations reconnues
D’abords spécialisée dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel, l’école s’est diversifiée pour couvrir l’ensemble des industries créatives : son, spectacle vivant, jeu vidéo, cinéma d’animation, effet spéciaux, ‘acting’, communication digitale…
En tout, l’école délivre 9 diplômes d’Etat, du bac à bac+5. Des formations aujourd’hui reconnues par le ministère de l’Education nationale ainsi que par le ministère du Travail.
A ce jour, l’ensemble des campus de 3IS s’étendent sur 30 000 m2 où sont reçus 2 500 étudiants de 35 nationalités différentes. Les cours y sont donnés par plus de 1 000 intervenants.
Les élèves de 3IS affichent un taux d’insertion professionnelle de 84% suivant la première année d’obtention de leur diplôme.

Le président de 3IS.

Une ‘pro’ pour diriger le campus
C’est la réalisatrice Isabelle Hostaléry qui va prendre la direction du futur campus d’Agroparc. Cette professionnelle, qui a débuté sa carrière en tant que monteuse pour France Télévision, le groupe TF1 ainsi que pour de nombreuses sociétés de production, sera à la tête d’une équipe d’une cinquantaine de permanents à laquelle s’ajouteront les nombreux intervenants professionnels.
Pour 3IS, celle qui a réalisé le magazine de France 3 ‘C’est pas sorcier’ pendant 15 ans, qui a couvert plusieurs Tour de France et éditions des Jeux olympiques, ou qui est auteure de plusieurs documentaires « prendre la direction du campus d’Avignon est une évolution naturelle dans son parcours afin de transmettre son savoir, faire partager les compétences de son réseau de professionnels aux étudiants et ainsi, les préparer à leurs futurs métiers ».

Le choix d’une ville à taille humaine
« 3IS a choisi Avignon car la ville dispose de nombreux atouts pour renforcer notre maillage territorial, en complément de Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, explique Jean-Claude Walter. Sa taille humaine, qui la distingue des grands centres urbains, sa localisation, au croisement d’axes routiers et ferroviaires majeurs, ainsi que son dynamisme culturel attirent la crème des créatifs du monde entier. » Une situation particulière qui incite le président de 3IS à souhaiter accueillir des spectacles pendant le festival.
Il faut dire qu’avant de poser ses valises à Agroparc, l’Institut international de l’image et du son a prospecté dans tous le grand Sud. Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence… Et c’est finalement la cité des papes qui a été retenue.

La conception du futur campus avignonnais 3IS a été confiée au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.

Les collectivités ont chassé ‘en meute’
Pour séduire 3IS, les élus de Vaucluse ont su jouer collectif. « Nous avons été accompagnés par toutes les collectivités », reconnait d’ailleurs Jean-Claude Walter.
Le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse Provence attractivité, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la commission du film Luberon Vaucluse, Citadis… Pas un ne manque à l’appel.
« Nous avons su travailler ensemble afin de trouver les arguments pour vous accueillir, insiste Cécile Helle, maire d’Avignon. Je crois aux réussites collectives, et c’est ce que nous avons fait ici en étant des facilitateurs. »
Même constat pour Dominique Santoni, présidente du Département : « nous avons su être convaincants grâce, notamment, à tout l’écosystème cinéma-audiovisuel que nous mettons en place sur notre territoire. Cela a fait certainement la différence avec les autres ».  

L’émergence d’un écosystème des ICC
« En s’installant ici, c’est aussi un signal très fort que 3IS éducation envoie sur le développement de ce territoire », se félicite Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui rappelle dans le même temps que « le secteur des ICC représente 300 établissements regroupant 1 200 emplois dans l’agglomération. Notre objectif est de figurer dans les 5 premières agglomérations françaises pour l’accueil de studios numériques et de jeux vidéo. »
« L’installation de 3IS renforcera l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des ICC dans la région », confirme Jean-Claude Walter.

De nombreux acteurs déjà présents
Et l’écosystème vauclusien ne manque pas d’atouts dans le département : à commencer par l’Ecole des nouvelles images d’Avignon, lauréate de l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image’, qui a repris l’école du jeu vidéo Esa games de Carpentras et qui est également régulièrement primée pour le travail de ses étudiants.
Il faut aussi compter avec la Scad à Lacoste, les studios d’animations Circus et la Station animation à Avignon ou Duetto à Carpentras, la French tech grande Provence, SudAnim, la Villa créative d’Avignon université qui abrite également l’école universitaire de recherche InterMEDIUS, l’Institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence) désormais implanté à Sorgues, la Gare numérique de Carpentras, Game Academy qui figure dans le top 50 de l’année 2022 des écoles de jeux vidéo…
Et ce n’est pas fini, le 16 octobre prochain c’est la célèbre école de théâtre de théâtre Lecoq qui quitte Paris pour rejoindre l’ancienne caserne des pompiers de la rue Carreterie à Avignon.
Toujours dans la cité des papes, c’est dans le futur quartier de Confluences, en Courtine, que l’école du numérique ‘La plateforme’ devrait s’installer au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous proposera des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.

Donner un avenir
« Il s’agit de donner un avenir à nos territoires et à nos jeunes en essayant de les retenir ici grâce à cet écosystème qui en train de devenir une force économique », assure la maire d’Avignon.
« Cette filière audiovisuel qui se développe participe à l’attractivité du Vaucluse », complète la présidente du Département.
Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, ne dit pas l’inverse en appelant de ses vœux « à garder nos talents en Vaucluse » en imaginant un nouvel axe PLAM : Paris Lyon, Avignon Marseille où la cité des papes jouerait dans la cour des grands tout en gardant sa dimension humaine.


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

C’est ce lundi 2 octobre que la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) de Vaucluse devrait statuer définitivement sur le projet de Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon. Constituée d’un panel de près d’une quarantaine d’élus vauclusiens représentant les collectivités locales* du département, cette commission va entériner, ou non, la création de ce nouveau syndicat mixte. Pour certains élus il s’agit d’un nouvel outil facilitant la coopération entre des EPCI** situées dans 2 départements et 2 régions distinctes, pour d’autres, il s’agit de l’acte de décès du département via une métropolisation qui ne dit pas encore son nom en avançant en catimini.

Ce lundi, les représentants de la CDCI de Vaucluse se réunissent pour statuer sur le projet de Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon initié en juillet 2022. Ce syndicat mixte concerne 8 intercommunalités de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Occitanie : 6 en Vaucluse avec les Communautés d’agglomération du Grand Avignon, des Sorgues du Comtat, de Ventoux Comtat Venaissin et de Luberon Monts de Vaucluse ainsi que les Communautés de communes du Pays des Sorgues Monts de Vaucluse et de Vaison Ventoux et 2 dans le Gard avec la Communauté d’agglomération du Gard Rhodanien et la Communauté de communes du Pont du Gard. Un espace qui totalise près de 520 000 habitants s’étend sur 148 communes.

Le projet de Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon regroupe 8 EPCI : 2 d’Occitanie et 6 de Paca.©Aurav

Compenser les incohérences des découpages administratifs ?
Leur objectif : faciliter la coopération entre les collectivités sur ce territoire particulièrement morcelé qui s’étend sur 3 départements, 2 régions, 2 zones scolaires et qui constitue la 2e zone d’emploi interrégionale de France après Roissy-Charles de Gaulle. Un espace ‘éparpillé façon puzzle’ qui présente également la particularité de compter 2 fois plus d’EPCI pour 2 fois moins d’habitants que son équivalent azuréen.
Ce pôle ambitionne donc d’apporter « une réponse aux enjeux territoriaux du Grand bassin de vie d’Avignon qui demandent à être traitées à une échelle plus large que leur périmètre respectif. »
Pour cela, le syndicat mixte se fixe 4 objectifs principaux : la mobilité et les transports en commun, la gestion des déchets, la prévention du risque inondation ainsi que le développement et l’aménagement du territoire.
« Le pôle ne constitue pas un échelon territorial supplémentaire, assurent les statuts du Syndicat dont le siège sera situé dans les locaux de l’Aurav (Agence urbanisme Rhône Avignon Vaucluse) au Pontet. Dans le strict respect des compétences de chacun de ces membres, il vise à assurer une meilleure harmonisation des politiques territoriales et à favoriser la mise en œuvre d’actions communes. Outil souple de coopération et de dialogue, il permettra de promouvoir à une échelle régionale et supra une vision cohérente du territoire et de porter une vision commune. »

« Je ne vois pas l’intérêt de rajouter une couche administrative supplémentaire. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

Avis défavorable du Département de Vaucluse
Pour autant, certains élus estiment que cette nouvelle entité constitue une menace pour l’existence des conseils départementaux. « C’est la mort du Vaucluse », s’inquiètent-ils.
Interrogée sur cette initiative de création du pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, Dominique Santoni a d’ailleurs, elle aussi, fait ouvertement part de son opposition au projet.
« Je ne vois pas l’intérêt de rajouter une couche administrative supplémentaire, explique la présidente du Conseil départemental de Vaucluse. Par ailleurs, la CCPAL (Communauté de communes Pays d’Apt-Luberon où elle est aussi élue) a voté contre donc je ne vois pas pourquoi je ferais différemment à Avignon qu’à Apt. »
En effet, en juin dernier, la commission permanente du Département s’est réunie pour rendre un avis consultatif. Dans ce cadre, seulement 12 élus sur 34 conseillers ont voté pour la création du Pôle. L’institution départementale vauclusienne a donc transmis un avis défavorable au contrôle de légalité de la préfecture malgré le fait que les compétences du Pôle n’empiètent pas sur celles du département.

Le risque d’un département coupé en deux ?
« Je fais confiance à ces gens », poursuit Dominique Santoni, « mais je suis le Département. Donc, il ne faut pas rajouter un mille-feuille supplémentaire, insiste-t-elle. Ma crainte que cela devienne une métropole et que cela coupe le département en deux. »
Des inquiétudes que ne dissipent pas vraiment les statuts du Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon. En effet, si ce projet est bien désigné sous le terme de ‘Pôle territorial’, il apparaît plusieurs fois sous le nom de ‘Pôle métropolitain’ dans le détail du texte des statuts ou des délibérations. Une ambiguïté que l’on retrouve dans les propos de certains élus qui portent le projet en parlant d’un « Pôle métropolitain qui se dénommera Pôle territorial du grand bassin de vie d’Avignon. »
Si la présidente du Département assure qu’elle s‘opposera, ‘de toutes ses forces’ à la constitution d’une métropole elle assure pour autant « que s’il s’agit d’un pôle territorial, et compte tenu de la liberté de chaque collectivités locales de s’administrer comme elles le veulent, je n’ai pas interféré, en tant que présidente du Département, sur le choix des présidents d’EPCI qui souhaitent travailler ensemble au travers d’un syndicat mixte. Et ce d’autant plus qu’il ne s’agit pas de compétences du Département ».

Laurent Garcia

*Maires des 5 villes les plus peuplées, maires des petites et moyennes communes, maires des communes de montagne, représentants des EPCI, ainsi que les représentants des syndicats mixtes, syndicats de communes et syndicats intercommunaux situés en zone de montagne.
**Etablissements publics de coopération intercommunale


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

C’est une tradition initiée par ses prédécesseurs, qu’ils soient de droites comme de gauches, chaque rentrée, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse convie la presse pour une présentation afin d’évoquer les grands dossiers du Département. Mais cette fois-ci, exit les pierres historiques et l’atmosphère feutrées de l’hôtel de Sade puisque Dominique Santoni avait choisi le restaurant d’entreprise du nouveau siège de l’avignonnais GSE pour détailler son action, et celle de sa majorité, placée notamment sous le signe de l’attractivité du territoire et de la poursuite des investissements.

« Nous faisons face à une rentrée difficile », reconnaît sans ambages Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse.
Inflation, fiscalité, baisse des dotations, crise de l’immobilier, hausse des taux d’intérêts, le Département n’échappe pas à la morosité ambiante liée au contexte national et international. C’est d’ailleurs le ralentissement du marché immobilier qui impacte le plus directement les finances départementales avec la baisse de la DMTO (Droits de mutation à titre onéreux). Cette taxe à l’achat au profit des collectivités lors des transactions immobilières constitue en effet l’une des ressources majeures du Conseil départemental. Sa diminution entraîne forcément des conséquences sur les recettes de l’institution vauclusienne puisque cette DMTO était montée exceptionnellement au-delà des 160M€ ces deux dernières années avant de revenir aux alentours des 140M€ en 2023. Une diminution de l’ordre d’une vingtaine de millions d’euros que le Département a su toutefois anticiper.

« Nous sommes dans une bonne santé financière. »

« Par chance, nous sommes dans une bonne santé financière », se félicite la présidente du Conseil départemental qui affiche également un endettement équivalent à moins de 2 ans de son budget d’investissement.
« Cela nous permet de pouvoir continuer à investir, poursuit Dominique Santoni. Nous allons donc garder le cap de tout ce que nous avions décidé de faire en début de mandat. » Une volonté qui se traduit par un soutien à la commande publique de l’ordre de 120M€ d’investissements par an. Autant de chantiers du Département que la Fédération du BTP 84 considère comme une bouffée d’oxygène pour l’ensemble des professionnels du secteur en ce moment.

Le point sur les différents chantiers
Pour les grands chantiers du département en cours ou à venir, la présidente a rappelé que la suppression du passage à niveau N°15 de Petit Palais sera bientôt achevée. Outre la sécurisation de cette zone, cet aménagement va aussi permettre d’uniformiser la vitesse à 80km entre Bonpas et Coustellet. Autre travaux : la passerelle rejoignant l’île de le l’Oiselay à l’île de la Barthelasse (et donc Avignon) sur le tracé de la ViaRhôna qui doit être officiellement inaugurée le mercredi 4 octobre prochain.

La suppression du PN15 va permettre de sécuriser les routes de Vaucluse.

Les chantiers engagés sur Avignon : Memento, les futures archives départementales, dans la zone d’Agroparc, ainsi que de la nouvelle MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont la livraison est prévue route de Montfavet début 2025.
« Pour la déviation d’Orange, nous serons dans les temps c’est-à-dire avant la fin de la mandature en 2028, complète la présidente. Par ailleurs, concernant le réaménagement de Bonpas les premiers coups de pioche devraient débuter en 2025 pour une livraison fin 2027. » Le coût du chantier a été cependant revu à la hausse (35M€) en raison des conséquences de la conjoncture actuelle.

Memento à Agroparc.

Le pari de l’attractivité par le cinéma
Outre les aménagements structurants, Dominique Santoni rappelle qu’elle a aussi placé son mandat sous le signe de l’attractivité économique. Ce n’est donc pas un hasard si elle a choisi le self de l’entreprise avignonnaise GSE comme cadre de sa présentation à la presse.
« C’est un champion de l’économie vauclusienne qui vient de franchir le milliard d’euros de chiffre d’affaires. C’est aussi une entreprise née à l’Isle-sur-la-Sorgue, membre de notre Team Vaucluse, qui reste attachée à son enracinement local dans notre département. »

« Nous avons VPA (Vaucluse Provence attractivité) qui fait déjà un formidable travail », souligne la présidente qui souhaite poursuivre l’accueil d’entreprises, d’écoles ou bien d’organismes de formation dans le secteur de l’audiovisuel comme les studios d’animation Circus à Avignon ou bien encore ceux de Duetto à Carpentras.
L’objectif étant notamment de développer toute une filière cinéma et audiovisuelle sur le territoire.
« Nous participons à hauteur de 200 000€ au fond Cinéma de la Région Sud. L’idée est d’attirer des tournages de longs métrages, de séries ou de streaming dans le cadre de notre plan cinéma. » Ce plan prévoit l’implantation de studios de cinéma et d’espaces de formations sur Courtine (cette zone ayant la préférence du Département) ou sur Agroparc, vers le parc des expositions (plutôt le choix de la municipalité).  

Santé et solidarité
Dominique Santoni est aussi revenue sur le succès du recrutement de médecins, directement par le Département afin de permettre de lutter contre la désertification médicale.
« Après les ouvertures d’Avignon et Cadenet, ce sera bientôt Valréas et Apt qui accueilleront ces médecins. En tout, nous en avons embauché une dizaine et nous sommes en phase de recrutement d’un médecin ayant le permis pour conduire le bus itinérant que nous voulons déployer sur le plateau de Sault. Nous avons déjà permis à 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant alors que cela n’est pas une de nos compétences. Pourtant, il y a une vraie demande. »
Par ailleurs, le département poursuit son soutien financier à la création de MPS (Maison pluridisciplinaire de santé). Comme à Mornas, où le département contribue à hauteur de 300 000€ à la construction de la 25e MPS en Vaucluse.

« Nous avons déjà permis à 5 000 Vauclusiens de retrouver un médecin traitant. »

Concernant le grand âge, la présidente estime aujourd’hui que « les Vauclusiens ont envie de vieillir chez eux. C’est pour cela que le Département sera toujours dans les Ephad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) mais que nous travaillons pour un habitat inclusif afin de permettre de rester le plus longtemps à son domicile. »
Côté Social, la mise en place de contrôle plus réguliers ainsi qu’un suivi plus actif des bénéficiaires a permis de réduire leur nombre de 17 000 en 2020 à 15 700 aujourd’hui. De quoi réaliser une économie de 10M€ pour le conseil départemental.

Inauguration de la maison de santé à Avignon en février dernier.

« Les Vauclusiens ont envie de vieillir chez eux. »

« Il est important d’accompagner et de suivre les bénéficiaires du RSA, insiste Dominique Santoni, car il est vital de redonner du travail à ces Vauclusiens. Et ces efforts semblent payer puisqu’avec 35% nous affichons désormais un des meilleurs taux de retour à l’emploi de la région. Avant, le Vaucluse était le dernier département de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans ce domaine. Aujourd’hui, il est le deuxième, juste derrière les Alpes-Maritimes. Notre objectif est d’atteindre 50% ».
Le Département, qui vient de lancer le recrutement de 100 assistants familiaux, regrette cependant que l’Etat lui demande de prendre en charge des dépenses sans lui donner les moyens équivalents : « nous aurons 218M€ de dépenses sociales cette année alors que nous n’avons jamais dépassé les 200M€ auparavant. »

Fusion Grand delta habitat-Vallis habitat : « Le présent nous donne raison. »

Par ailleurs, la présidente du Conseil départemental s’est félicitée d’avoir pu mener à bien la fusion des bailleurs sociaux Grand delta habitat-Vallis habitat. « Loin des positions dogmatiques, nous avons cherché la meilleure solution. Au vu de la situation actuelle, je ne sais pas GDH (Grand delta habitat) l’aurais repris, s’interroge en toute franchise Dominique Santoni. Aujourd’hui, le présent nous donne raison car GDH tient ses engagements et cela fonctionne pour des locataires qui attendaient des travaux depuis longtemps et qui vont être les premiers à bénéficier de la baisse des charges. »

Vaucluse ingénierie : la boîte à outils des petites communes vauclusiennes
Autre priorité de la présidente : le soutien aux communes de Vaucluse.
« Nous constatons également que les communes, notamment les plus petites, ont du mal à porter leur projet car elles ne disposent pas toujours des ressources internes pour mener à bien ces dossiers qui sont bien souvent assez complexe, poursuit la présidence. C’est pour cela que nous avons créé Vaucluse ingénierie afin de leur apporter une aide technique. »

« Si les communes de Vaucluse se portent bien, c’est tout Vaucluse qui se porte bien. »

Suite à son lancement officiel en mars dernier, la structure regroupant une vingtaine de partenaires, accompagne maintenant 66 projets, dont 73% proviennent de communes vauclusiennes de moins de 2 000 habitants. Sorte de guichet unique, Vaucluse ingénierie constitue aussi une porte d’entrée pour la recherche de solutions de financement que ce soit dans le cadre des dispositifs d’aide de l’Etat, de la Région Sud ou bien encore de l’Europe.
« Pour nous, cet accompagnement des maires est un vrai enjeu. Il faut que les communes soient soutenus par le Département, car si en les aidant les communes de Vaucluse se portent bien, au final c’est aussi le département de Vaucluse qui se porte bien »

Pas de mise en concurrence grâce à la SPL Territoire 84
Et pour mieux accompagner les communes, le Département dispose d’autres outils comme la SPL Territoire 84 créé en 2014. Là aussi, il s’agit d’aider les municipalités à réaliser leurs projets d’urbanisme, d’aménagement ou de construction. Mais pour cela, et contrairement à Vaucluse ingénierie, les communes doivent rentrer dans le capital de la SPL (Société publique locale) pour bénéficier de ses conseils. Depuis le début de l’année, une trentaine de communes ont rejoint les 40 villes vauclusiennes qui font déjà appel à SPL Territoire 84. L’avantage pour ces dernières est que ce statut juridique permet d’utiliser un outil d’aménagement et de gestion sans mise en concurrence.

Ça bouge chez Citadis
Enfin, dernier outil d’aménagement du Département : la SEM Citadis. Figurant parmi les plus anciennes SEM (Société d’économie mixte), Citadis a vu le jour en 1960 à l’initiative du Département de Vaucluse et de la Ville d’Avignon. Au fil du temps, la structure qui assure principalement l’étude et la réalisation d’opérations d’aménagement a vu son actionnariat s’étoffer avec le temps. Cependant, avec le désengagement de la Ville d’Avignon, le Département va voir son poids augmenter dans le capital de Citadis à partir du 1er janvier 2024.
Un rééquilibrage qui va aussi profiter à la Banques des territoires ainsi que, dans une moindre mesure, au Grand Avignon, à Grand delta habitat ou bien encore la CCI de Vaucluse (voir détail de la répartition du capital ci-dessous).
« Nous avons entamé une réflexion afin d’orienter davantage Citadis vers la réalisation de projet culturel, et notamment audiovisuel, ainsi que de santé », précise Dominique Santoni.

La répartition du capital de Citadis devrait être modifiée à partir du 1er janvier prochain.

Uniforme à l’école et limitation à 80km/h
Enfin, en marge de cette rencontre, Dominique Santoni est revenue sur deux dossiers avec la même logique.
Le premier : l’uniforme à l’école : « A titre personnel je suis pour. Mais il faut savoir ce que veut l’Etat concrètement, notamment en termes de prise en charge financière. Une fois précisé on peut envisager une expérimentation ».
Même cas de figure pour la limitation de vitesse sur les routes : ‘L’Etat nous a imposé le passage à 80km/h. S’il veut revenir en arrière, à lui d’être clair sur le sujet et à financer les panneaux que nous avons déjà dû payer. »


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

Eclectisme, c’est le maître-mot pour la programmation de cette scène en dehors des sentiers battus, en pleine campagne, au Thor, qui, dans le passé a accueilli notamment Montserrat Caballe et Charles Aznavour.

Une saison qui vient s’ouvre (le 10 octobre) avec l’humoriste Baptiste Lacaplain, roi du stand-up déjanté, avec « Voir les gens ». Il s’y montre capable de jouer la réincarnation en ananas de Fanny Ardant avalant un carambar… c’est dire ! Le 9 novembre : « L’invention de nos vies », un thriller d’après le best seller de Karine Tuil (dont « Choses humaines » au cinéma réalisé par Yvan Attal avait reçu un acccueil dithyrambique).

Place au vainqueur de la Saison XII de « The Voice » le 17 novembre : Aurélien Vivos, une espèce d’OVNI doté d’incroyables capacités vocales, capable de passer de la tessiture de Pavarotti, à celle de Callas, Florent Pagny ou Edith Piaf. Le 28 novembre, une Ch’ti nature, Chantal Ladesou, pour du théâtre de boulevard écrit et mis en scène par Jean Robert-Charrier : « 1983 ». Un duo de clowns poétique, le 3 décembre : « Compagnia Baccalà », un binôme circassien italo-suisse pour « PSS PSS » qui a glané une quinzaine de prix (à Edimbourg, Genève, Moscou, Budapest) pour ce spectacle drôle et onirique.

© Auditorium du Thor

Pour les amateurs de danse et en hommage au peuple ukrainien : « Casse Noisette » le 11 janvier avec le Grand Ballet de Kiev, sur une chorégraphie de Marius Petipa. Une semaine plus tard, c’est André Dussolier qui sera au Thor, le 18, pour « Sens dessus dessous ». L’acteur fétiche d’Alain Resnais a sélectionné les textes qu’il préfère d’Aragon, Beaudelaire, Hugo ou Devos. Autre style le 27 janvier avec le Choeur de France Provence pour les plus grands tubes de Michel Berger et Daniel Balavoine, de « Quant on arrive en ville » à « L’Aziza » en passant par « Résiste », « Mon fils, ma bataille », « Ella, elle l’a », « Résiste » ou « Evidemment».

© Auditorium du Thor

Théâtre le 31 janvier, « La vie est une fête » de Lilian Loyd, dans une mise en scène de Virginie Lemoine, qui avait obtenu un réel succès au Festival d’Avignon 2022 et qui avait valu le prix du Milleur Comédien à Julien Alluguette. Suivra une célèbre comédie musicale : « Le livre de la jungle » d’après Kipling, « Molière 2018 » du Meilleur Spectacle Jeune Public. Un itinéraire musical, enchanté entre Mowgli, Baloo et Bagheera, le 3 février.

© Auditorium du Thor

Le 10 février, place à une femme libre, nature, directe, sans filtre. La drômoise Marianne James qui a fait ses études musicales au Conservatoire de Montélimar où enseignait le père du pianiste Michel Petrucciani. Dans « Tout est dans la voix », elle est seule en scène pour 1h 20 de spectacle drôlatique, inclassable et excentrique. Le 16 février, Michel Leeb et Francis Huster se prêteront à un duo de cabots, de has been, d’acteurs ringards dans « Les pigeons », mais c’est pour émouvoir et faire rire les spectateurs.

La benjamine des Chédid, petite-fille d’Andrée, fille de Louis et sœur de Matthieu, Anna dite « Nach » qui a sorti son 1er album en 2015, sera sur scène, au piano pour un voyage intime le 24 février. Un duo de « Fais pasci, fais pa ça », Julie de Bona et Bruno Salomone le 15 mars dans «  Suite royale », une farce contemporaine mise en scène par Bernard Murat et dans les décors de l’avignonnaise Emmanuelle Favre. Le 23 mars, du flamenco, « Baro dom » e*de et avec Luis de la Carrasca, le créateur du Festival Andalou.

© Auditorium du Thor

Danse le 11 avril avec celui qu’on a découvert en 2007, grâce à Pierre Cardin, au Festival de Lacoste, Julien Lestel. Avec « Puccini », il propose une chorégraphie autour des femmes qui parsèment l’itinéraire du compositeur italien, Tosca, Madame Butterfly, Manon Lecaut ou 

Turandot. Le 13 avril, pas moins de 80 chanteurs pour « Avignon Gospel Time » et le Bagad du Pays d’Aix, ses cornemuses et ses bombardes. Enfin le 1er juin « Pop the opera », en collaboration avec les Chorégies d’Orange et avec les collégiens de Vaucluse. L’Auditorium du Thor, c’est aussi une saison 2023-2024 pour le jeune public, les scolaires avec notamment « La petite flûte enchantée », « La belle et l a bête » ou « Antigone » de Sophocle. 

La programmation a été concoctée par Sophie Duffaut.
Bon sang ne saurait mentir puisque c’est son père Raymond Duffaut qui a longtemps veillé sur cette salle créée en 1984, à l’initiative de Jean Garcin, alors président du Conseil Général de Vaucluse. Avec ses 590 places, l’Auditorium Jean-Moulin avait accueilli 22 000 spectateurs en 2021, en 2022, il a battu son record de fréquentation : 29 350 alors que la salle avait été fermée deux ans de suite à cause de la crise sanitaire puis de travaux. Le taux d’occupation s’élève à 80 % et à ce jour la réservation pour la saison 2023-24 est en progression de + 15 %, donc l’Auditorium Jean-Moulin reste l’une des salles de Vaucluse les plus fréquentées du département de Vaucluse.
Contact : 04 90 33 96 80
www.auditoriumjeanmoulin.vaucluse.fr


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

Promotion du 14 juillet 2023 de la Légion d’Honneur, deux personnalités vauclusiennes distinguées, Dominique Santoni et Franck Alexandre.

La présidente du Conseil déparemental vient d’être promue par la Grande Chancellerie. En 2015, elle succède à Pierre Boyer à la mairie d’Apt, elle est également élue conseillère départementale et surtout, elle est la 1ère femme à se retrouver dans le fauteuil de présidente du Conseil Départemental de Vaucluse, le 1er juillet 2021. Dominique Santoni est une personnalité qui compte dans le Vaucluse. Passionnée d’équitation, directe, femme de consensus, pragmatique, elle fonce et soutient tout ce qui fait avancer le département. Une fois de plus, elle prouve avec cette distinction que « Les Vauclusiens ont du talent ».

Autre exemple de ces vauclusiens passionnés, Franck Alexandre. Vigneron à Gigondas, à la tête du Domaine des Teyssonnières, 12 hectares au pied des Dentelles de Montmirail, entre les mains de sa famille depuis 1838 et dont il pris la direction en 1985. Mais il est aussi banquier. Il préside le Conseil d’Administration du Crédit Agricole Alpes-Provence. Dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes, cela représente 2 300 collaborateurs, 750 000 clients pour le 1er groupe coopératif et mutualiste du monde. Franck Alexandre qui était déjà depuis 2015, « officier » dans l’Ordre du Mérite Agricole va, désormais, pouvoir arborer un ruban rouge à la boutonnière, lui qui, depuis longtemps est engagé en faveur de l’économie régionale. Il préside « La Fondation Crédit Agricole » qui prône solidarité et développement et soutient, par exemple, les jeunes, leur santé, leur parcours professionnel et leur entrée dans la vie active. A ce titre, 3% du chiffre d’affaires de la banque sont dévolus à des actions caritatives, solidaires voire intergénérationnelles.


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

« Imagine-t-on Marseille sans son Vieux Port ? Imagine-t-on Aix en Provence sans sa Sainte-Victoire ? Imagine-t-on Toulon sans son arsenal ? Que serait la Provence sans le Vaucluse et le Vaucluse sans la Provence? C’est insensé. » lance la Présidente du Conseil départementale de Vaucluse.

Dominique Santoni a donc présenté le texte de sa motion à tous les élus vauclusiens, lors de la Séance publique du Conseil Départemental. « Le 23 janvier dernier, le Tribunal de Nanterre a rendu un jugement favorable à l’INAO et au Syndicat des Vins Côtes de Provence. L’Office de Tourisme Communautaire Luberon Monts de Vaucluse a donc l’interdiction de faire usage du signe « Provence », notamment dans le nom de domaine « luberoncoeurdeprovence.com » ou la signature commerciale « Coeur de Provence » ,quels que soient les éléments associés, pour désigner des vins, des exploitations viticoles, des évènements de dégustations ou des promotions de vins, si ceux-ci ne bénéficient pas de l’AOP « Côte de Provence », « Baux de Provence », « Côteaux d’Aix-en-Provence », « Côteaux Varois en Provence ».
Le 4 avril, l’Office de Tourisme a fait appel de ce jugement. Le Conseil Départemental réuni en séance publique, ce 23 juin 2023, apporte son total soutien à l’Office de Tourisme Luberon Monts de Vaucluse pour préserver la libre utilisation du signe « Provence ».

« La Provence, c’est notre fierté à tous, notre détermination est donc totale pour attaquer ce jugement et pour préserver la libre utilisation de ce mot » a conclu Dominique Santoni.

Andrée Brunetti


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

Entamée avec une heure de retard, la séance a duré près de 3 heures, juste avant la présentation du parcours de la flamme olympique en Vaucluse le 19 juin 2024 (par Rustrel, Apt, l’Isle-sur-la-Sorgue, le sommet du Ventoux, le Théâtre antique d’Orange, Sorgues et le Palais des Papes) par Dominique Santoni, la présidente du département.

1er document commenté par le sénateur Jean-Baptiste Blanc, le « Compte Financier Unique », une nouveauté qui se substitue, pour la 1ère fois, à l’habituel duo Compte Administratif – Compte de Gestion, dans un souci de transparence et de lisibilité. La synthèse fait état d’un montant de dépenses réelles de 805,2M€M€, soit un excédent de 24,6M€.
Les recettes de fonctionnement progressent de + 5,3% (716,3M€) grâce aux droits de mutation exceptionnels, la part de TVA grimpe elle aussi, + 9,6% (130,7M€ en 2022 contre 119,3M€ en 2021). Mais en face, les frais de gestion ont, eux aussi, augmenté : + 7,5% soit 592M€, avec + 3,6% de frais de personnel et + 4,9% de dépenses sociales (revalorisation du point d’indice pour les 2 694 agents du département et application du Ségur de la santé). A contrario, les allocations du RSA (Revenu de solidarité active) ont enregistré une baisse remarquable de -7,4%, puisqu’on est passé de 17 851 allocataires en 2021 à 16 287 l’an dernier, grâce à un retour à l’emploi de certains d’entre eux et à la radiation de certains fraudeurs.

« Malgré l’inflation, la hausse des dépenses sociales, le coût de l’énergie et les frais de personnel, grâce à une gestion rigoureuse, le département de Vaucluse a continué à s’inscrire dans une démarche de rationalisation de ses dépenses de fonctionnement, tout en assumant pleinement son rôle auprès de Vauclusiennes, des Vauclusiens et de l’intérêt général » a commenté l’élu en charge des finances.

Les investissements
Juste quelques chiffres pour illustrer l’équipement dont bénéficient les habitants : les investissements s’élèvent à 123,7M€, 93,9M€ pour le patrimoine bâti (3M€ pour la réhabilitation des collèges Voltaire, Saint-Exupéry, du Thor et 4,1M€ pour équiper les collégiens en tablettes numériques). Pour les routes, le Vaucluse dépense deux fois plus que n’importe quel autre département français pour renforcer la sécurité routière et faciliter la mobilité. 8,3M€ pour supprimer le passage à niveau particulièrement accidentogène de Petit-Palais à l’Isle-sur-la-Sorgue, 5,8M€ pour la déviation Pertuis-Cadenet, 4M€ pour la liaison RD 31 Pernes-les-Fontaines / Chaussée Velorgues, 12,1M€ pour les véloroutes.
Sans oublier les dispositifs de contractualisations avec les petites communes ( à hauteur de 7,3M€), 5M€ pour l’extension du réseau à Très haut débit, 2,6M€ pour l’irrigation, 2, 1M€ pour le SDIS (dont l’enveloppe globale est de 34,9M€) et enfin, au titre du Contrat de Plan Etat-Région, 1M€ pour le site universitaire Pasteur à Avignon.

Poursuite du désendettement
« Quant à la trajectoire de désendettement du département, elle est constante depuis 2015, et son encours est passé de 187M€ à 163M€ en 2022, soit un recul spectaculaire de -12,8% » s’est félicité Jean-Baptiste Blanc. Et pour ne pas mettre leurs oeufs dans le même panier, le Vaucluse compte pas moins de 11 comptes pour ses prêts (principalement la Banque Postale : 24,7%, la Caisse d’épargne : 15,09% et la Société Générale 13, 89%).
La présidente de l’exécutif a commenté le power-point du « Rapport d’Activités des Services 2022 » : « Rendre service au quotidien, faire vivre la solidarité, investir pour l’avenir ». Dans ce livret de 103 pages, se succèdent les chiffres-clés du Vaucluse. 561 469 habitants, 73,4% d’actifs, 9,6% de chômage. Parmi les faits « saillants » de 2022, pêle-mêle, le recrutement des premiers médecins salariés pour pallier les déserts médicaux, la restauration des façades du Palais des Papes, l’entretien des bâtiments départementaux et l’amélioration de leurs performances énergétiques, la plantation de plus de 160 000 arbres le long des routes et l’acquisition de véhicules et de vélos électriques.

La dernière séance du « combattant » André Castelli
Dominique Santoni a aussi évoqué « la prévention et la lutte contre la pauvreté (5,8M€), la « lutte contre les violences faites aux femmes » en liaison avec l’Association Rhéso, mais aussi le projet de construction d’une nouvelle Maison des Personnes Handicapées à Avignon (14,8M€), Et comme « Le Vaucluse se prend aux Jeux », les Jeux Olympiques et Paralympiques, le département a reçu le label « Terre de Jeux 2024 » des mains de Tony Estanguet et 7 communes accueilleront la Flamme olympique le 19 juin 2024.
C’était aussi la dernière séance pour André Castelli, au bout de 25 ans de mandat au sein de l’Assemblée départementale, Dominique Santoni a rendu hommage à sa flamme de combattant.

Andrée Brunetti

Le coup de gueule de la Présidente Santoni contre l’utilisation du mot « Provence »
« Imagine-t-on Marseille sans son Vieux Port ? Imagine-t-on Aix en Provence sans sa Sainte-Victoire ? Imagine-t-on Toulon sans son arsenal ? Que serait la Provence sans le Vaucluse et le Vaucluse sans la Provence? C’est insensé. »
Dominique Santoni a donc présenté le texte de sa motion à tous les élus vauclusiens, lors de la Séance publique du Conseil Départemental. « Le 23 janvier dernier, le Tribunal de Nanterre a rendu un jugement favorable à l’INAO et au Syndicat des Vins Côtes de Provence. L’Office de Tourisme Communautaire Luberon Monts de Vaucluse a donc l’interdiction de faire usage du signe « Provence », notamment dans le nom de domaine « luberoncoeurdeprovence.com » ou la signature commerciale « Coeur de Provence » ,quels que soient les éléments associés, pour désigner des vins, des exploitations viticoles, des évènements de dégustations ou des promotions de vins, si ceux-ci ne bénéficient pas de l’AOP « Côte de Provence », « Baux de Provence », « Côteaux d’Aix-en-Provence », « Côteaux Varois en Provence ».
Le 4 avril, l’Office de Tourisme a fait appel de ce jugement. Le Conseil Départemental réuni en séance publique, ce 23 juin 2023, apporte son total soutien à l’Office de Tourisme Luberon Monts de Vaucluse pour préserver la libre utilisation du signe « Provence ».
La Provence, c’est notre fierté à tous, notre détermination est donc totale pour attaquer ce jugement et pour préserver la libre utilisation de ce mot » a conclu Dominique Santoni.


VPA donne tout son lustre à l’attractivité du territoire

Ce vendredi 23 juin, la présidente du département, Dominique Santoni, a dévoilé la date et le parcours officiel du relais de la flamme olympique en Vaucluse.

La flamme olympique traversera le Vaucluse le mercredi 19 juin 2024. L’information a été dévoilée ce vendredi 23 juin par la présidente du département, Dominique Santoni. « Accueillir la flamme olympique en Vaucluse, c’est être les acteurs d’une partie de la grande histoire des Jeux Olympiques et Paralympiques », a-t-elle déclaré avant de préciser les étapes du parcours. Colorado Provençal, Mont Ventoux, théâtre antique d’Orange… La flamme brillera aux quatre coins du département (voir carte) avant de s’arrêter au pied du pont Saint Bénezet d’Avignon, désignée comme ville-étape pour l’embrassement d’une vasque olympique en fin de journée.

La flamme olympique traversera le Vaucluse le mercredi 19 juin 2024 © Département de Vaucluse

Le Vaucluse fait partie des 65 territoires que la flamme parcourra. Son relais débutera le 8 mai à Marseille et se terminera le 26 juillet à Paris. Pour chaque étape, le principe est identique, quatre villes et trois sites « remarquables » seront traversés par 100 éclaireurs qui se passeront la flamme tous les 200m, de 9h à 19h15. Au total, elle sera portée par près de 11 000 relayeurs qui traverseront plus de 400 villes.

100 Vauclusiens porteront de la flamme

100 Vauclusiens, désignés comme éclaireurs, porteront la flamme olympique tout au long de la journée du 19 juin 2024. Ils seront essentiellement choisis par les partenaires officiels du relais (Coca-Cola et le groupe BPCE) et le comité d’organisation des Jeux. Tout un chacun peut d’ores et déjà déposer son dossier de candidature en cliquant ici avant le 15 septembre 2023.

Les éclaireurs retenus devront être « des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires » et répondre à des critères précis (pas de responsables politiques ou religieux en activité, avoir plus de 15 ans au moment de la dépose du dossier, porter la flamme près de son domicile). La sélection globale sur la journée sera paritaire, inclusive et représentera toutes les générations.

« Avant Paris 2024, il y aura Vaucluse 2023 »

Pour préparer le passage historique de la flamme en Vaucluse, le département va mettre en place un programme d’évènement baptisé « Le Vaucluse se prend aux Jeux ». A partir de ce dimanche 25 juin et jusqu’au passage de la flamme le 19 juin 2024, de nombreuses manifestations sportives rythmeront l’année. A chaque mois correspondra, au minimum, un temps fort ouvert à toutes et tous.

Le département va mettre en place un programme d’évènement baptisé « Le Vaucluse se prend aux Jeux » © Département de Vaucluse

Programme « Le Vaucluse de prend aux Jeux »
25 juin : C’Mon Ventoux
Pour la deuxième année consécutive, le département de Vaucluse organise un évènement gratuit pour célébrer le Géant de Provence. De 10h à 18h, petits et grands pourront profiter de nombreuses activités et démonstrations sportives proposées notamment par les quatre centres de préparation aux jeux (CPJ).
Station du Mont Serein, Beaumont-du-Ventoux.

23 et 24 septembre : Coupe du monde de BMX Race (Sarrians)
La troisième des cinq étapes de la Coupe du Monde UCI de BMX Race réunira les plus grands champions pour deux manches les samedi 23 et dimanche 24 septembre. Elle précédera les deux dernières étapes sud-américaines, en Argentine. Les courses seront ouvertes au public. Jeudi 21 et vendredi 22 septembre, les visiteurs pourront assister à certains entraînements.

14 octobre : Journée sports urbains (Cavaillon)
Sur la base nature sports et loisirs du Grenouillet, les deux pistes de Pump Track et le skate park de Cavaillon, le département et la ville de Cavaillon organisent une journée d’animations, de démonstration, d’initiations et de spectacles autour des sports urbains : BMX, VTT, skateboard, trottinette, roller, parcours, breakdance et escalade. L’accès sera libre et gratuit toute la journée.

19 novembre : Journée handisports (Pertuis)
En plus de promouvoir l’accès à la pratique sportive auprès des personnes en situation de handicap, cette opération organisée sur toute une journée fera découvrir aux valides les différentes disciplines paralympiques. Entre cinq et dix sports paralympiques (comme le hand-fauteuil ou le tennis-fauteuil) seront proposés, encadrés par des éducateurs des clubs parasports vauclusiens. Au programme : initiations, démonstrations et conférence.

17 au 21 janvier : Salon Cheval Passion 2024 (Avignon)
A quelques mois des Jeux, les organisateurs et exposants du salon équestre proposeront des animations, des spectacles et des informations sur l’équitation, discipline olympique qui a fourni de nombreuses médailles à la France.

9 février : De la Rue aux Jeux olympiques (Bollène)
A l’occasion de la programmation du dernier spectacle de la compagnie de breakdance Pockemon Crew, la ville de Bollène proposera des initiations à cette danse ouvertes au public. Cette activité sportive a été retenue officiellement en tant que nouvelle discipline olympique, comme sport additionnel (battle 1 contre 1) pour Paris 2024. Le show « De la Rue aux Jeux olympiques » racontera l’épopée de cette culture urbaine aujourd’hui reconnue par les plus hautes instances du sport
La Cigalière, Bollène.

8 mars : Les déesses du sport (Monteux)
La ville de Monteux, qui accueille deux centres de préparation aux Jeux (escrime et haltérophilie), organisera un évènement valorisant la place des femmes dans le sport. A cette date symbolique, cet évènement ouvert à tous programmera des ateliers de découverte des sports, des défis pour se mobiliser en faveur de la lutte contre le cancer du sein et des rencontres avec des sportives.

14 avril : Les véloroutes en fête (Loriol-du-Comtat)
Sur les trois grands axes qui traversent le département (ViaRhôna, Via Venaissia et véloroute du Calavon), des départs collectifs seront programmés en matinée pour emmener tous les participants à Loriol-du-Comtat. Là, un village de vélo sera aménagé pour promouvoir la pratique du deux-roues au quotidien, en loisirs ou comme activité sportive.

Avril : Frames Festival (Avignon)
Cette année, les Jeux Olympiques et Paralympiques constitueront le thème principal de cette huitième édition du festival Web Vidéo.

15 mai : Sport au collège (Pernes-les-Fontaines)
Durant toute la journée, 1 500 collégiens venus de tout le Vaucluse se mesureront sur des épreuves sports. Sur un même lieu, s’enchaîneront des temps de compétition et de découverte. Les élèves auront auparavant été sélectionnés au sein de leur établissement à l’occasion d’une semaine dédiée au sport. La journée sera organisée avec l’appui des clubs locaux.

19 mai : Semi-marathon des 3 C
Le marathon est l’épreuve reine des Jeux et elle clôt les 27 autres disciplines. Le semi-marathon (21 km) organisé sur les routes reliant les trois communes de Caderousse, Châteauneuf-du-Pape et Courthézon constituera un temps fort des courses planifiées en Vaucluse pour la saison 2024. En marge de la compétition, des courses pour enfants et par équipe et des animations seront organisées.

1er juin : Faites vos Jeux (Valréas)
Ce rassemblement, proposé par la ville de Valréas, comprendra une course colorée (« color run ») de cinq kilomètres passant par les principales installations sportives de la commune de Valréas. Viendront s’y ajouter, en fin de journée, une soirée DJ et un feu d’artifice. Les associations sportives locales seront mobilisées pour accueillir le millier de personnes attendues.

19 juin : Relais de la flamme (Vaucluse)
Tout au long de la journée, la flamme olympique traversera le Vaucluse jusqu’à arriver au pied du pont Saint Bénezet d’Avignon où les relayeurs allumeront une vasque olympique. Cet embrassement, point d’orgue de la journée, sera suivi d’une soirée festive qui devrait prendre place devant le Palais des Papes.

Elus, sportifs et enfants réunis pour le lancement des festivités © Jérôme Renaud

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