5 juillet 2024 |

Ecrit par le 5 juillet 2024

Bercy : vente aux enchères exceptionnelle de saisies douanières

Une vente aux enchères exceptionnelle de saisies douanières est organisée pour le compte de la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI), le 4 novembre à Bercy. Près de 350 lots seront proposés.

Le Domaine (DNID – direction spécialisée de la DGFIP) organise pour la première fois une vente dédiée à la Douane. Tous les biens mis en vente proviennent exclusivement de saisies douanières. Une large gamme de biens sera mise en vente (voiture, maroquinerie, pièce d’or, diamants…) reflétant la diversité des saisies douanières.

La vente débutera à 10h30 et sera précédée d’une exposition publique à partir de 10h. Près de 350 lots seront proposés aux acheteurs qui pourront porter des enchères en salle, mais également par internet via la plateforme Drouot digital. La vente en salle est ouverte au grand public dans la limite des places disponibles. Toute personne qui souhaite participer physiquement doit au préalable s’inscrire sur ce lien.

Parmi les biens mis en vente, cette montre cartier et ce chaque Channel © DR

Cette vente sera l’occasion de présenter aux visiteurs le rôle de la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans la lutte contre la fraude. Les services douaniers luttent quotidiennement contre tous les trafics illicites qui menacent le territoire et la société, afin de protéger les citoyens et l’environnement.

Ils contribuent également à l’attractivité des ports et des aéroports et accompagnent les entreprises françaises dans leurs opérations à l’international. Les résultats ci-dessous illustrent leur mobilisation :

Chiffre clés du bilan 2021 de la douane © douane.gouv.fr

La vente qui aura lieu le 4 novembre est une illustration de la synergie entre le Domaine et la Douane pour valoriser aux mieux les biens saisis en matière douanière.

Le 4 novembre à Bercy à partir de 10h30 – centre de conférences Pierre Mendès, Paris inscription physique ici et en ligne ici.

J.R.


Bercy : vente aux enchères exceptionnelle de saisies douanières

Cette année encore, 4 offices de tourisme se réunissent au cœur des vignes à l’occasion des ‘Sunsets vignerons Luberon’. 25 vignerons passionnés, 13 soirées thématiques proposées. Les vignerons vous invitent dans les vignes dans leur domaine viticole pour une balade dans les vignes, une visite de la cave et une dégustation de vin accompagnée d’un repas en accord avec les vins.

À chaque mardi, son thème : 

Le thème du 17 août sera ‘soirée gastronomie’, les domaines participants sont les suivants: domaine de la Citadelle, domaine Perréal et domaine de l’Angèle. Réservez vite vos places, le nombre de place est limité à 20 adultes et 5 enfants (réservation obligatoire au plus tard lundi 17h). 36€/personne comprenant la balade dans les vignes avec le vigneron (30/45 minutes), la visite de la cave et une dégustation de vin accompagnée de petits plats du terroir. Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


Bercy : vente aux enchères exceptionnelle de saisies douanières

« Du côté de ceux qui pensent que c’est la terre qui cultive l’homme » ou « Du côté de la biodiversité qui crée la diversité »… Ce sont les slogans des jeunes ambassadeurs choisis par Inter-Rhône pour personnaliser cette campagne de sensibilisation aux engagements des Appellations d’origine contrôlée (AOC) et des CDR Villages.

Le domaine ‘Les Sibu

Premier témoignage, celui de Loïc , du ‘domaine les Sibu‘ à Sablet. Il a 27 ans et représente la 6ème génération de la famille Alazard. Il a passé son Bac Pro viticulture-œnologie au lycée du Grès à Orange puis son BTS vigne/vin à Montpellier avant de voyager pendant 6 mois en Australie, à Hong Kong et de revenir sur la terre de son enfance en 2015. 27 hectares sont plantés principalement en Syrah, Grenache et Carignan sur les communes de Sablet, Vacqueyras et Séguret.

« Le gel du 8 avril a détruit 100% de certaines de mes parcelles, résultat, il n’y a que des feuilles sur les vignes, la récolte sera nulle ». Autre fléau : la coulure sur le grenache qui a abîmé les futures grappes… « Heureusement, le Carignan est bien reparti, la Clairette a été ébourgeonnée et prend un nouveau départ, quant aux Mourvèdre, à la Marsanne et au Cinsault, ils ont bien résisté ». Loïc Alazard s’est lancé dans le label HVE  (Haute valeur environnementale) en 2019 et la conversion bio en 2020. « C’est une façon paysanne de travailler le paysage à l’ancienne avec des brise-haies végétaux, des arbres fruitiers, le moins d’intrants possible. Je suis un citoyen et j’adapte mon travail à l’environnement. » Loïc est en train de rénover un cabanon sur l’exploitation qui date de 1850 pour en faire un lieu de dégustation. « Ici, mes arrières grands-parents élevaient des poules et des lapins, ils faisaient leur foin et ils avaient deux chevaux, Bijou et Coquet, pour les aider à vendanger, je continue l’aventure vigneronne ».

Le château du Trignon à Gigondas

Autre ambassadrice des AOC Côtes du Rhône : Florence Quiot, la fille du regretté et charismatique Jérôme Quiot, figure tutélaire des vignerons. A la tête de 80 hectares sur Le château du Trignon à Gigondas elle représente depuis 1748 la 13ème génération de vignerons. Une propriété face aux dentelles de Montmirail entre ruches, oliviers, platanes, lavandes, glycines, hortensias, rosiers, lauriers roses et belles de nuit émeraudes qui s’ajoute aux centaines d’hectares de Châteauneuf-du-Pape. « Mon histoire, c’est celle de la transmission du savoir-faire, de la préservation du patrimoine, de la défense du métier de vigneron, de l’amour de la vigne et de la beauté des paysages qu’elle induit ».

Pour tous les goûts et toutes les bourses

« Nous exportons 97% de nos vins (sur 1 million de bouteilles produites par an), au Canada, aux Etats-Unis, en Scandinavie, au Brésil, en Chine et aux Philippines. La crise sanitaire nous a compliqué la tâche avec une énorme difficulté à trouver de la main d’œuvre pour faire les vendanges à la main. Sans parler des 25% de taxes Trump et du Brexit. En plus, les restaurants et les caves du monde entier étaient fermés, les débouchés au plus bas ». A ceux qui dénoncent les prix des CDR, elle répond tranquillement : « Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses, à partir d’une vingtaine d’euros, de l’apéro léger aux gammes de rouges plus complexes, plus tanniques. Je vends du vin, pas ma terre, c’est mon patrimoine ». Florence Quiot n’a pas pris d’engagement environnemental trop poussé : « Nos domaines ne sont pas certifiés. La lourdeur de l’administration est difficile à gérer sur des superficies comme les nôtres. Cependant, en bonne intelligence nous appliquons l’ensemble des règles en matière d’environnement qui font évoluer nos pratiques, il serait absurde de ternir nos terroirs qui sont l’essence même de notre métier ».

Participe également à l’opération-séduction : Aurélie Tailleux du ‘Domaine La Fille des Vignes’ à Piégon dans la Drôme, une ingénieure en agro-alimentaire, longtemps chef de produits chez Nestlé, revenue en Provence en 2018 pour prendre la succession de son père qui lui a transmis la passion de la viticulture. Enfin, dernier témoignage, celui de Henri-Claude Amadieu, directeur commercial du domaine éponyme créé dans sa famille en 1929 à Gigondas et Cairanne. 7 hectares en culture bio depuis 2020 qui insiste : « Derrière les vins, il y a l’humain ».

Contacts : cotesdurhone.com ; domainelessibu@outlook.fr ; famillequiot.com ; domainelafilledesvignes@gmail.com ; contact@domainedesamadieu.com

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