22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

À l’occasion du 30ᵉ anniversaire de la carrière du ténor italien Andrea Bocelli, un film de son concert donné dans sa ville natale, au Teatro del Silenzio à Lajatico (en Toscane), sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, ce dimanche 17 novembre et le jeudi 21 novembre.

Con te partirò, Vivo per lei, Besame Mucho, Por ti volaré, ou encore Ave Maria. De nombreux titres ont marqué la carrière de l’un des plus célèbres ténors du monde, Andrea Bocelli. En 30 ans de carrière, le chanteur a été récompensé à de multiples reprises, du Grammy Awards à son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood, en passant par le Golden Globe, le Classic Brit Award, ou encore le World Music Award.

Pour fêter cet anniversaire spécial, un documentaire autour d’un de ses concerts donnés sur sa terre natale sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest. Ce film de 2h30 mettra en lumière le vaste répertoire d’Andrea Bocelli, avec l’apparition de nombreuses célébrités mondiales telles qu’Ed Sheeran, Shania Twain, Jon Batiste, Sofia Carson, Lauren Daigle, ou encore Eros Ramazzotti.

Billetterie en ligne ou sur place.
Dimanche 17 novembre à 17h. Jeudi 21 novembre à 20h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Après une première diffusion le mois dernier à l’Isle-sur-la-Sorgue, le documentaire ‘La vie de Lise’ moult fois primé à travers le monde revient en Vaucluse avec une avant-première programmée ce vendredi à 20h30 au cinéma le Rivoli à Carpentras.

Produit par Studio One, agence de production audiovisuelle basée à Carpentras, ce documentaire de 52 minutes a été réalisé par Thierry Jourdan et Svitlana Bahaieva-Jourdan. Il raconte l’histoire de Lise, malvoyante, qui grâce à la Fondation Frédéric Gaillanne de chiens guides pour enfants aveugles situé à l’Isle-sur-la-Sorgue va voir sa vie entièrement bouleversée.

Sortir devient de plus en plus difficile
« Lorsqu’elle a 18 mois les parents de Lise apprennent qu’elle est atteinte d’une tumeur sur le nerf optique qui la rends malvoyante, explique le synopsis de ce documentaire de 52 minutes. Aujourd’hui Lise à 12 ans et malgré toutes les souffrances physiques et morales, les chimiothérapies, les rendez-vous médicaux endurées depuis, elle continue sa vie. Elle aime jouer du piano, faire du sport, ses animaux de compagnie, et bien sur ses parents Angélique et Julien, Julie et Éline ses deux grandes sœurs et ses amis. Lise reste toujours positive et souriante. Ceux qui la connaissent l’appellent : Le rayon de soleil. Son entourage le confirme, elle est dynamique, très active et courageuse. »

7 prix, 5 nominations, en compétition dans 8 festivals actuellement : ‘La vie de Lise’ croule sous les récompenses. Découvrez le teaser de ‘La vie de Lise’.

« Bien que ses limitations physiques l’empêchent d’avoir une vie identique aux enfants de son âge, elle ne baisse rarement les bras. Avec l’aide sa canne blanche sa sœur Éline l’accompagne quotidiennement au collège, dans une classe est aménagée exclusivement pour elle. Deux AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap) Donovan et Justine l’aide à lire et déchiffrer ce qu’elle est incapable de voir. Ils confirment que c’est une très bonne élève, avec un caractère bien trempé et surtout très attachante. »
Mais que cela soit pour aller faire les courses, faire du sport, rencontrer ses amis, ses déplacements hors du domicile familial la rendent casanière et solitaire. Ces accompagnements quotidiens lui pèsent. Malgré son jeune âge et ses problèmes de santé, Lise rêve d’être plus indépendante, et autonome, d’acquérir plus de liberté.

Réglys, le rayon de soleil de la Fondation Gaillane
Elle apprend alors qu’il existe dans le Vaucluse la fondation Frédéric Gaillanne. Première école d’éducation de chiens guides en Europe exclusivement destinée aux enfants aveugles et malvoyants âgés de 12 à 18 ans qui vient de célébrer ses 10 ans, cette Fondation éduque et offre ensuite gratuitement ces chiens guides aux enfants déficients.
Avec le soutien de ses parents Lise décide de s’inscrire sans plus tarder à cette formation. Durant une année Lise participe à plusieurs stages et passe toutes les étapes d’apprentissage avec succès. Grâce à sa maturité et son sérieux, à 13 ans elle devient l’une des plus jeunes maîtresse de chien-guide d’Europe. Ce nouveau compagnon devient son ticket de liberté dans cette nouvelle vie. Malgré la peur légitime de sa mère de la laisser s’émanciper avec la seule compagnie de son chien Réglys. Lise rejoint son l’école sans l’aide de ses proches. Lise et Réglys sont inséparables et forme un binôme très actif et complice. Sans plus aucunes craintes Lise et Réglys sont à présent capable de vivre leur vie. Avec un soupçon de tristesse, et d’espoir, ses proches et le corps médical s’interrogent alors sur son avenir de femme, imaginant la vie de Lise atteinte de cécité totale d’ici quelques années.

Lise et Réglys à la fin de la première projection vauclusienne de ‘La Vie de Lise’ il y a quelques jours à l’Isle-sur-la-Sorgue.

« Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».

Frédéric Gaillanne, président fondateur de la Fondation Gaillanne

Une cascade de récompenses
A ce jour ‘La vie de Lise’ a obtenu 7 récompenses comme meilleur film documentaire : en France au Brittany International Film Festival, au Cannes World Film et au Ciné Paris Film Festival mais aussi aux Etats-Unis (Hollywood Blvd Film Festival et au Cult Movies)  International Film Festival) ainsi qu’en Inde (2 11 17 International Film Festival et Tamizhagam International Film Festival).
Il a été également finaliste au Film Festival de Bristol en Angleterre et à l’ARFF de Paris, demi-finaliste au San Francisco Arthouse Short Festival, au Capital Filmmaker Festival Berlin et au Courage Film Festival en Allemagne, et a nominé au Montréal Independent Film Festival. Le film vauclusien apparaît enfin actuellement dans 8 Sélections officielles à Paris, New-York, Tokyo, Moscou, Thessalonique en Grèce ainsi qu’en Angleterre, en Italie et au Texas. N’en jetez plus !

Echanges avec le public
Par ailleurs, après les 2 projections vauclusiennes puis celle prévue à Salon-de-Provence le 15 novembre prochain à 19h30 au Cinéplanet, une quarantaine de cinémas à travers la France ont déjà répondu favorablement pour projeter dans les prochains mois le documentaire de Studio One.
« Généralement les cinémas nous propose d’organiser une soirée événementielle lors de la première en la présence des célébrités parrains ou marraines de la fondation Frédéric Gaillanne, explique le réalisateur Thierry Jourdan. Mais aussi de programmer des séances jeune public auprès des écoles ainsi que des séances destinées aux déficients visuels ou personnes en situation d’handicap via une version du film en audio-description. »

Les réactions à l’issue de la première projection de ‘La vie de Lise’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Sur ce principe d’échange, les spectateurs du Rivoli pourront, eux-aussi, débattre à l’issue de la projection avec les deux réalisateurs, qui travaillent actuellement sur un autre documentaire suivant la vie d’une quinzaine de sœur de Notre-Dame de Bon Secours à Blauvac. Ils pourront échanger aussi avec Clarisse une jeune bénéficiaire de chien guide, ainsi que Chantal Roubault, co-directrice, David Arejula, directeur général de la Fondation Gaillanne, et Frédéric Gaillanne son président fondateur qui le rappelle régulièrement : « Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».

L.G.

‘La vie de Lise’. Durée : 52 minutes. Vendredi 8 novembre. 20h30. 7€ (tarif réduit : 5€). Film disponible en audio description. Cinéma le Rivoli. Carpentras


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

L’usine, le bon, la brute et le truand est un documentaire de Marianne Lère-Laffitte suivant l’histoire d’une lutte collective pour sauver une usine de papier près de Rouen. Il sera projeté ce lundi 3 juin au cinéma Le Vox à Avignon, et sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice.

Chapelle-Dorblay est la dernière usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis 2019, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement. À sa place, un site de production d’hydrogène est prévu. Alors que les 217 salariés ont perdu leur emploi, trois delégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre sons étiquette se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils réussir à sauver leur usine ?

C’est ce dont il est question dans le documentaire L’usine, le bon, la brute et le truand. Réalisé par Marianne Lère-Laffitte, ce film est sorti au début de l’année 2024. Il fera l’objet d’une projection et d’un débat à Avignon ce lundi 3 juin, en présence la réalisatrice, ainsi que de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) de Vaucluse. L’occasion d’évoquer des sujets d’actualité comme la relocalisation industrielle, l’environnement et l’écologie.

Lundi 3 juin. 20h30. Cinéma Le Vox. 22 Place de l’Horloge. Avignon.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Le cinéma Capitole MyCinewest diffusera le documentaire John Singer Sargent : Mode & Glamour, réalisé par David Bickerstaff, le mardi 7 mai.

John Singer Sargent est connu comme le plus grand portraitiste de son époque. Ses portraits de style ‘grande maniera’ devaient leur particularité à l’autorité du peintre sur ses modèles, leurs habits et comment il les présentait au public. Ce documentaire d’1h30, qui examine l’influence de la pratique unique de l’artiste sur l’art moderne, la culture et la mode, mêle des entretiens de conservateurs de musées, de fashionistas contemporaines et d’influenceurs mode.

Des cadeaux seront à gagner avant la diffusion du documentaire. Pour réserver votre place, cliquez ici.

Mardi 7 mai. 19h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Cette rencontre, c’est à la réalisatrice avignonnaise Florine Clap que nous la devons. Elle nous propose trois courts métrages, trois portraits d’artistes hors norme ce samedi 13 avril au cinéma Utopia Manutention.

Florine fait partie de notre paysage avignonnais. Elle filme sa ville «  Sous le pont d’Avignon » en 2013 mais ce sont les gens qui l’intéressent et particulièrement les gens « invisibles » ou hors normes. Dans ses documentaires elle sait capter une parole, un visage, et nous livre toujours un portrait sensible de son personnage. 

L’origine de cette matinée de projections  ?

« En 2022 au Festival ‘Partie de Campagne’, j’ai rencontré Marianne Geslin, réalisatrice du film Fanny Viollet, le temps-fil. J ‘avais beaucoup aimé son film, on y découvre Fanny Viollet, une artiste étonnante et pleinement investie dans une pratique quotidienne de création, de détournement d’objets ou de déchets. Le film a fait écho à mon travail de documentariste, à mes films qui sont, eux aussi, des portraits intimes de personnages hors norme. Nous avons eu envie de présenter nos films ensemble, lors d’une projection commune avec une exposition – éphémère – des œuvres des artistes que nous filmons. Ainsi est née l’idée d’une projection commune qui réunirait nos films dédiés à des artistes. » 

Le titre L’Art dans la peau ?

Nos films nous avaient réunies Marianne et moi car nous nous sommes reconnues dans une même démarche. Nous avions les mêmes questionnements :  Comment filmer un artiste ? Comment rendre compte de ses gestes, de sa démarche ? Comment l’inscrire dans un temps long ? Quand nous avons réfléchi à ce qui les réunissait, l’évidence était là : ils avaient tous trois l’Art dans la Peau.

Les 3 films présentés

Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges, de Florine Clap
En 2019, suite à la commande de Messa Daniloffun, j’ai réalisé un film dédié à son mari artiste peintre, Boris Daniloff que j’avais rencontré et filmé pour mon premier film Sous le pont d’Avignon en 2013 dans le cadre de son exposition ‘Gens d’Avignon’ dédiée aux portraits de gens de la rue ou en marge de notre société. Boris est décédé brutalement en 2015 et sa femme a monté une exposition avec la totalité de son oeuvre au cloître St Louis en septembre 2019. Mon film Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges y a été diffusé pendant 3 semaines. Il est monté à partir de rushs tournés en 2013, en 2015 et en 2019 et notamment d’une interview menée avec Boris autour de son travail enregistrée en 2013. La peinture de Boris est politique et sociale. Le peintre dénonce l’absurdité du monde, ses mécaniques économiques perverses qui génèrent les guerres, la misère et l’exploitation des hommes, femmes et enfants. Il met en scène dans des toiles allégoriques et figuratives, le cynisme de la classe politique. Boris peint aussi les hommes et les femmes de la rue et des associations sociales qu’il fréquente dans de grands formats, comme on peignait les rois et les papes autrefois. C’est une peinture qui n’a pas vocation à « plaire » ou à être achetée, c’est une peinture qui est là pour soulager son coeur de toutes ces injustices qui le rendent malade. C’est lui, l’artiste aux cheveux rouges, couleur de la colère et de la révolte.
Site de l’artiste: https://borisdaniloff.odexpo.com/default.asp?

Fanny Viollet, le temps-fil de Marianne Geslin
Fanny Viollet instaure les foisonnements des techniques tantôt humbles, tantôt savantes, tantôt traditionnelles, tantôt nouvelles. Elle est exubérante, passionnée, fougueuse, expansive, et elle est simultanément méthodique, décidée, réglée. Elle bricole ; elle enchevêtre ; elle combine. Elle trie ; elle sépare ; elle classe ; elle différencie. Elle choisit ; elle tresse ; elle trame. Elle noue et dénoue. 
Fanny est la glaneuse de la ville et de ses innombrables déchets. Elle serait une archéologue des vies quotidiennes et des gestes minuscules, une romancière de l’intime, de l’infime. Elle tricote le marginal, l’occulte, le discret, l’effacé. Elle coud le temps secret, les fils de couleur multiples. Aléatoire, subversive, elle invente les aiguilles, les fibres, les bobines. La machine à coudre est probablement l’instrument prédominant de Fanny. Gilbert Lascault extrait du livre Fanny Viollet ou la métamorphose du fil
Œuvres de l’artiste : https://www.espace-des-femmes.fr/wp-content/uploads/2022/10/fanny-viollet-exposition.pdf

Michel Gauthier, Autoportraits, de Florine Clap
L’autre film qui me tient à cœur, c’est un film documentaire sur Michel Gauthier, le « peintre d’Avignon ». Les avignonnais connaissent bien sa silhouette svelte, ses habits et son chapeau tachés de peinture, sa démarche nerveuse et chaloupée. Avec Michel c’est une longue histoire d’amitié. Je l’ai rencontré et filmé à l’occasion de Sous le pont d’Avignon (2013) et depuis, je le filme régulièrement dans son atelier (chez lui), dans les bistrots de la ville où il réalise quotidiennement son autoportrait, ou encore dans ses pérégrinations urbaines, une toile sous le bras et des couleurs dans les yeux. Michel c’est un poème à lui tout seul, un rapport au monde si singulier. Dans ses autoportraits, il cherche ses origines, lui l’enfant de la guerre trouvé au bord d’une route près du mont St Michel.
Les deux réalisatrices, Florine Clap et Marianne Geslin seront présentes lors de cette projection.

Samedi 13 avril. 11h. 5€. Cinéma Utopia Manutention. 4 Rue des Escaliers St Anne. Avignon. 04 90 82 65 36.

Exposition éphémère des œuvres des trois artistes
Le vernissage aura lieu le vendredi 12 avril à 18h30, à l’espace coworking. 73 rue Guillaume Puy. Avignon.
Exposition accessible également le samedi 13 avril de 14h à 18h. Entrée libre.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Mettons-nous d’accord, le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes et non pas la Journée de la femme !

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

Une journée d’action

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer la situation des femmes. C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente qui est pour 2024 : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme. » 

Le 8 mars à Avignon

Frédéric Pagès — agrégé de philosophie et journaliste au Canard Enchaîné — revient au Théâtre des Halles pour un nouvel opus des Philosophes en chair et en os : Les femmes et la philosophie

Chaque conférence est rythmée par les improvisations d’un musicien, lors de courtes pauses. Sur un écran, des photos et cartes géographiques sont projetées. Après chaque représentation, un échange est proposé au public. Après Rousseau, Spinoza et Nietzsche, il aborde, en ce 8 mars, la question des femmes et de la philosophie. Au banquet athénien, elles n’étaient pas là pour discourir, ni à l’église, pas davantage dans les académies savantes. Pour justifier cette exclusion, les philosophes ont développé, depuis l’Antiquité, un bêtisier misogyne.

En contre-feu, quelques femmes lumineuses ont inventé des lieux où elles pouvaient occuper la scène sans offenser les règles. Au XVIIIᵉ siècle, dans toute l’Europe, les salons, animés généralement par des femmes, furent une pièce maîtresse des Lumières et de leur diffusion. Il faut attendre le XXᵉ siècle pour que brillent des grands noms tels qu’Hannah Arendt, Simone Weil, Simone de Beauvoir. Reste une question dérangeante : et si la philosophie restait une affaire d’hommes ?
Vendredi 8 mars. 20h. Tarif unique. 10€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.

Femmes et paysage en Méditerranée, sous la culture, l’agriculture 

Conférence présentée par Nathalie David, éditrice et créatrice du lieu ‘Le jardin singulier’. 

Dans la plus petite commune du Vaucluse, Saint-Léger-du-Ventoux, est né un lieu, le Jardin Singulier : dans l’ancienne maison forestière, l’association Esprit des lieux a installé sa librairie, sa maison d’édition, un restaurant où sont proposés plats et boissons à partir de productions locales, un jardin où l’on peut flâner en rencontrant quelques installations artistiques, mais surtout où l’on peut rencontrer des gens, se reposer, se ressourcer au milieu des arbres, car oui, le Ventoux est un jardin !
Jeudi 7 mars 2024. 18h30 à 20h. Espace Étoile MAIF. 139 avenue Pierre Sémard. Avignon. 04 32 76 24 66. contact@volubilis.org   http://www.volubilis.org 

La Journée internationale des droits des femmes à la Maison pour tous Monfleury

La journée débutera dès 18h par la présentation des expositions Je suis, une série de fresques et tableaux réalisés par des adhérents de la Maison pour tous. À partir de 19h30, un repas – tajine de bœuf aux pruneaux, tiramisu – et une animation ‘Et nous les femmes’, faite par Camille Giry, comédienne humoriste et femme engagée.
Vendredi 8 mars. 19h30. Repas et animation. 12€/personne pour adhérent. 15€ pour non-adhérent. Inscription. Site Champfleury. 2 rue Marie Madeleine. Avignon. 04 90 82 62 07.

Un petit festival cinématographique organisé par l’association Osez le féminisme 84, en partenariat avec le cinéma Le Vox et l’association Miradas Hispanas

Primadonna, film italien de Marta Savina sorti en France le 17 janvier 2024. Sicile, 1965. Lia a grandi dans un village rural. Elle est belle, têtue et sait ce qu’elle veut. Lorenzo, fils d’un patron local, tente de la séduire. Lorsqu’elle le rejette, fou de rage, il décide de la prendre de force. Au lieu d’accepter un mariage forcé, Lia le traîne au tribunal. Cet acte va pulvériser les habitudes sociales de son époque et va ouvrir la voie au combat pour les droits des femmes. Ce drame a une grande portée historique moderne, celle de l’Italie des années 60. Il s’inspire de l’histoire vraie de Franca Viola. Cette femme italienne est restée dans les mémoires pour avoir refusé un « mariage réparateur ».
Jeudi 7 mars. 20h.  Débat animé par Osez le féminisme 84 (OLF). Cinéma Le Vox. 22 Place de l’horloge. Avignon.

Gisèle Halimi, la cause des femmes, un documentaire de Cédric Condon

Ce documentaire sorti en 2022 retrace le parcours courageux de l’avocate engagée, de la militante féministe et de la femme politique, entre ses combats et ses victoires.
Vendredi 8 mars. 20h30. Débat animé par OLF avec l’ancienne députée et avocate Souad Zitouni en témoin. Cinéma Le Vox. 22 Place de l’horloge. Avignon.

Ana Rosa en présence de la réalisatrice Catalina Villar 

Le mot de la réalisatrice : « Une unique photo d’identité retrouvée après la mort de mes parents : celle de ma grand-mère, Ana Rosa, morte avant ma naissance et dont on ne parlait jamais dans la famille. Je savais seulement qu’elle avait subi une lobotomie. En tirant les fils de ce drame, j’explore les liens de la psychiatrie avec la société de son temps et la place très particulière des femmes dans cette histoire… »
Samedi 9 mars. 20h. Débat coanimé par OLF et Miradas Hispanas. 5 à 8,50€. Cinema Le Vox. 22 place de l’horloge. Avignon. 04 90 85 00 25.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Samedi 24 février sera diffusé le documentaire « Bardia : Le prix du feu » dans la salle de spectacle du pôle culturel de la ville de Sorgues à 17h. Une transmission exclusive qui sera précédée par une exposition de photographies capturées par l’équipe de tournage du 19 au 24 février toujours au pôle culturel.

Que diriez-vous d’une immersion au Népal sans quitter la France ? C’est ce que propose la Ville de Sorgues avec la diffusion du reportage « Bardia : Le prix du feu » qui nous transporte dans le parc national de Bardia, zone protégée du pays crée en 1988. Un documentaire saisissant qui relate de la complexité de la cohabitation entre les animaux sauvages qui peuplent cette jungle et les hommes qui se sont installés autour, aux frontières.

Les changements climatiques et une crise de covid auront amplifié une tension qui existe depuis plusieurs années et qui dictera l’avenir de cette zone. Le mode de vie des hommes engendre des dégâts sur la culture, les hommes redoutent les attaques des félins, des éléphants et des rhinocéros. Plus qu’une détérioration dangereuse et des victimes collatérales, c’est la protection des animaux sacrés et leur possible extinction qui sont en jeu.

Julia Mousset, membre de l’équipe de tournage sera présente pour échanger avec les spectateurs après la projection. Elle exposera les dessous de ce documentaire de 52 minutes en totale immersion dans ce parc unique.

Une exposition en amont !

Pour se plonger un peu plus dans le bain de ce sujet, la Ville de Sorgues ouvre le hall d’exposition du pôle Camille Claudel du 19 au 24 février pour une exposition de photographies et de clichés de l’équipe de tournage. Intitulée « Bardia : une immersion dans la jungle », cette galerie d’images regroupe de nombreux moments de la vie des animaux, de leurs habitudes et de leur quotidien au milieu de cet espace où ils ne trouvent plus leur place.

Infos pratiques : Documentaire Bardia : le prix du feu. Samedi 24 février. 17h. Salle de spectacle du pôle culturel Camille Claudel à Sorgues. 285 avenue d’Avignon. Billetterie ouverte 1 h avant. Prix libre à partir de 1€. Tel : 04.86.19.90.90. Exposition Bardia : une immersion dans la jungle. Du 19 au 24 février. Hall du pôle d’exposition. Entrée libre.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Basé à Paris et implanté à Avignon, le studio d’animation Circus sera à l’honneur ce mardi 19 décembre sur la chaîne télévisée France 2 qui diffusera le documentaire animé L’affaire Jeanne d’Arc.

Réalisé par Antoine de Meaux et Sarry Long, L’affaire Jeanne d’Arc est à mi-chemin entre le cinéma d’animation et le documentaire historique. On y suit l’inquisiteur Jean Bréhal, à la tête de la justice de l’Église de France et son assistant Pierre Fournier, en 1456, vingt-cinq ans après la mort de Jeanne d’Arc sur le bûcher. Ensemble, ils vont reconstituer le puzzle de la courte vie de Jeanne en partant à la recherche des témoignages de ses amis d’enfance, de ses compagnons d’armes et de ses juges. 

Co-produit par Program33, Mr Loyal et le studio Circus, ce film de 95 minutes sera diffusé ce mardi 19 décembre à 21h10 sur France 2. L’occasion idéale de redécouvrir le portrait de Jeanne d’Arc et son destin tragique.

V.A.


(Vidéo) Le cinéma Capitole célèbre les 30 ans de carrière d’Andrea Bocelli

Ce dimanche 3 décembre, le cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, diffusera Callas – Paris, 1958 dans une séance unique. Maria Callas, le visage de l’opéra du XXᵉ siècle, est le sujet central de cette projection, qui entre dans le cadre du 100ᵉ anniversaire de la diva.

Callas – Paris, 1958 est le documentaire de la soirée légendaire qui marque les débuts de Maria Callas à Paris, avec cette représentation iconique à l’Opéra de Paris le 19 décembre 1958, à laquelle le ‘Tout-Paris’ à assisté, incluant notamment le président Coty, Jean Cocteau, le duc et la duchesse de Windsor, Charlie Chaplin, ou encore Brigitte Bardot.

Diffusées pour la première fois entièrement en couleurs et en 4K, ces images ont été méticuleusement restaurées à partir des bobines 16 mm originales récemment découvertes et d’une source sonore nouvellement découverte.

Réservation en ligne ou sur place. 10€ (8€ tarif réduit).
Dimanche 3 décembre. 16h30. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.

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