22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Didier Perréol, l’Ardéchois roi du quinoa

Didier Perréol, Ardéchois aujourd’hui propriétaire d’un hôtel en Vaucluse, est le roi du quinoa, la petite graine sacrée des Incas, et défenseur de l’agriculture biologique et du commerce équitable.

Comme il l’écrit dans son livre Une graine sacrée : le quinoa (édité par Marabout), « Je suis natif d’un petit village, Saint-Désirat, non loin d’Annonay et j’ai grandi dans la maison de mes parents, au milieu des cerises et des vignes avec les deux pieds bien enfoncés dans la terre. »

Ce fils de paysans, après avoir suivi des cours d’agronomie, monte sa société de distribution en alimentation biologique. En 1989, il participe à un salon de Genève et remarque de petites pyramides de graines blanches sur un étal tenu par une certaine Adela venue de Bolivie. « J’ai compris que c’était le riz des Incas, là-bas dans l’Altiplano. Une graine qui avait nourri les bâtisseurs de l’empire des Incas, sacrée et vénérée depuis les civilisations pré-colombiennes et cultivée à 3 600 mètres d’altitude. »

Le quinoa n’est pas une céréale, elle appartient à la famille des épinards et des betteraves. Et c’est une mine de bienfaits, puisqu’elle contient des protéines, des acides gras polyinsaturés, du phosphore, du manganèse, du fer, de la vitamine B2, des anti-oxydants, mais absolument pas de gluten. Forcément, elle est recommandée par les nutritionnistes.

Didier Perréol survole la cordillère des Andes pour la 1ʳᵉ fois en 1992. Patron d’Ekibio à l’époque, il commercialise du riz de Camargue puis il crée sur place une filière de commerce équitable et solidaire avec les paysans boliviens. Ils sont 250 producteurs en contrat avec lui pour fournir 500 kg de quinoa par jour et vivre dignement de leur travail. « En 10 ans, le chiffre d’affaires d’Ekibio sera multiplié par 7, confie-t-il. 1000 tonnes par an de quinoa sont rincées à l’eau pour la désaponifier, dans une usine de 3 000 m². Tous les reporters d’Arte, de M6 et d’Envoyé Spécial sont venus voir comment je travaillais avec les paysans locaux, là-bas, dans l’Altiplano, pour saluer cette petite graine qui monte, monte, monte. Du coup, je suis devenu leader de l’importation de l’importation en Europe, le roi du quinoa, quoi ! »

Aujourd’hui à la retraite, mais toujours actif dans le Nord-Vaucluse, Didier Perréol savoure cette aventure humaine, d’autant plus qu’avec la tendance de fond du retour à la nature, au bio, le quinoa a su s’imposer sous toutes ses formes : en taboulé, en risotto, en couscous, en salade, en boulgour. Il est une alternative diététique aux pâtes et aux féculents et surtout, il ne coûte pas cher. De quoi en prendre de la graine…


Didier Perréol, l’Ardéchois roi du quinoa

« Ce lieu chargé d’histoire est bien plus qu’une escapade en Provence. C’est une philosophie, un art de vivre bio-écologique et écoresponsable. » C’est ce que dit, en prologue, à une visite de cet ancien relais de chasse offert en 1555 par Henri II à Diane de Poitiers, Didier Perréol, le propriétaire du Château de Massillan. Un entrepreneur ardéchois et autodidacte, engagé tout au long de sa vie professionnelle dans le développement de la filière bio et aujourd’hui, à la fois jeune marié et jeune retraité. 

Avec son château de pierres blondes, ses 2 tours crènelées, son parc arboré, ses platanes et marronniers centenaires et son potager de 4 000 m² aux 500 variétés de fruits et légumes bio, d’herbes aromatiques, serres pour végétaux anciens et une immense verrière qui sert de poulailler.

Massillan, c’est un concentré de bonheur ambiant avec ses 32 chambres et suites, classiques ou design, des fibres nobles comme le lin, le chanvre et le coton nature pour les parures de couchage, les serviettes et les rideaux, du chêne massif pour le mobilier, le parquet et les escaliers, une literie haut de gamme 100% Made in France, des peintures à la chaux teintées de pigments naturels, un éclairage doux à basse consommation, mais aussi des espaces « Feng Shui » orientés en fonction des points cardinaux qui insufflent énergie et harmonie.

« Ici, tout est pensé pour que les visiteurs ressentent du bien-être, se relaxent, se détendent, lâchent prise, explique Didier Perréol. C’est un lieu de vie nature, équilibré, au cœur d’une oasis de verdure et à l’écart du bruit même si les autoroutes A7 & A9 ne sont pas loin. »

Pas moins de cinq ans de travaux de rénovation ont été nécessaires pour cet écrin de pierre et de verdure, envahi de ronces au début de cette aventure humaine. Ensuite, au milieu des 10 hectares, des platanes et des oliviers, se sont révélés des bosquets, des pelouses et des massifs de fleurs. Une reconstruction avec des artisans au savoir-faire indéniable, sélectionnés par le patron, un ardéchois exigeant qui a voulu concilier art de vivre et respect de l’environnement. Notamment dans le spa de 600 m² avec un hammam et deux saunas, des cabines de massage, des douches multi-jets, une fontaine de glace revigorante, une cascade d’aquabike, un centre de fitness avec équipements en bois rare et deux gros fauteuils de relaxation massants et chauffants pour se ressourcer, une piscine à l’intérieur et une autre sur le toit avec vue à 360°. Le bassin du spa est chauffé avec un système de géothermie qui récupère la chaleur à 100 mètres de profondeur grâce à 16 forages. Et le tri sélectif est systématique pour le verre, les papiers, cartons, plastiques et les matières végétales sont recyclées ou valorisées.

Côté cuisine, les gourmets ont le choix entre bistronomie et gastronomie. Le chef, Sébastien Nouveau, puise son inspiration dans le potager du jardinier-maison, Damien. Un passionné qui veille sur ses oliviers, ses artichauts violets, ses courges, ses lavandes, ses lauriers, ses romarins, son aneth ou son thym. « Avec le chef et le pâtissier, nous concoctons une carte qui met en valeur les fruits et légumes de saison, certifiés ‘Ecocert’, les framboises, fraises, groseilles et fleurs de sureau et d’acacia qui décorent nos assiettes et surtout apportent du goût. »

Des producteurs exclusivement locaux sont mis à l’honneur. Culture maraîchère et production fermière du Mont-Ventoux, agneaux de la Crau, fromages affinés de Bollène, asperges et truffes d’Uchaux, petit-épeautre de Haute-Provence, riz de Camargue, châtaigne d’Ardèche, huile d’olive bio et vin maison du Domaine de La Guicharde qui appartient aussi à Didier Perréol.

« Ici, c’est un lieu d’échanges, où des salles de réception, de séminaires, de cérémonies, mariages, anniversaires ou comités de direction (de 250 m² & 450 m²) sont aménagées avec vue imprenable sur le parc », conclut Didier Perréol. Il a investi autour de 10M€ pour que ce Château de Massillan devienne le refuge douillet d’une clientèle éprise d’un bonheur champêtre et raffiné. Et il a réussi.

Didier Perréol

Contact : contact@chateaudemassillan.fr / 04 90 40 64 51


Didier Perréol, l’Ardéchois roi du quinoa

Le Domaine de la Guicharde propose la visite du domaine et une dégustation de vin lors des portes ouvertes de samedi 27 mars de 10h à 16h. Le Domaine de la Guicharde ? Il est aussi la propriété de Didier Perréol également à la tête du Château de Massillan récemment étoilé.

Les portes ouvertes du domaine de la Guicharde seront l’occasion de visiter le nouveau chai ‘bâtiment durable’ ; la dégustation des trois cuvées rouge et blanc avec la vigneronne Laurence Goudal et aussi l’occasion de goûter l’huile d’olive extra-vierge obtenue en biodynamie. Domaine La Guicharde – 314 chemin de la Guicharde 84 430 Mondragon 04 90 30 58 75  info@laguicharde.fr  laguicharde.fr

En savoir plus
Didier Perréol est fils d’agriculteur ardéchois, entrepreneur autodidacte, fondateur d’Ekibio, l’un des leaders Français des produits bio. Alors qu’il était   acheteur pour la grande distribution, il découvre le Quinoa en Bolivie en 1989. Il quitte alors son emploi et fonde son entreprise introduisant la graine sacrée des Incas en France et en Europe.

Le château de Massillan
Séduit par le Château de Massillan qui fut jadis la gentilhommière d’Henri II et de Diane de Poitiers, Didier Perréol fit l’acquisition de ce château du XVIe siècle en 2013 pour fonder une hôtellerie différente dédiée à l’Art de vivre bio et éco-responsable. C’est d’ailleurs là qu’il rencontre sa future épouse, Marie, fille de l’un des artisans d’art à l’œuvre sur ce grand chantier. De 2014 à 2018 il injectera plus de 10M€ dans la renaissance de ce futur complexe hôtelier proposant espaces d’hébergements, restauration avec le chef Christophe Chaivola, salles de réception et Spa…
Château de Massillan, 730 chemin de Massillan à Uchaux. 04 90 40 64 51 contact@chateaudemassillan.fr

 


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