Que l’on fête les grands-mères ou les secrétaires, que l’on commémore un événement, une date, ou que l’on veuille soutenir une cause, dans tous les cas on crée une journée de quelque chose. Même l’Europe s’y met. C’est dire. Ainsi, la semaine dernière nous avions les journées européennes des moulins et du patrimoine meulier. A l’heure où l’on ne parle que réindustrialisation cette initiative pourrait bien sentir la nostalgie voir le formol. En fait pas tant que cela.
Un moyen de nourrir ses ouailles mais aussi d’asseoir son pouvoir
Quand on parle de moulin, d’emblée, étant en Provence, on pense à celui de Daudet à Fontvieille, mais ceux qui étaient mus par la puissance hydraulique étaient beaucoup plus importants sur le plan stratégique. L’eau a toujours été un enjeu de pouvoir. Qui maîtrise l’eau maîtrise la vie, donc le pouvoir. Dans le Vaucluse, sans doute plus qu’ailleurs, l’eau a joué un rôle central dans la vie économique et politique. L’histoire du canal Saint Julien est de ce point de vue édifiante. Creusé à partir de 1171, cet ouvrage sert aujourd’hui à l’irrigation des 6 000 hectares de la plaine agricole du cavaillonnais. Mais, à l’origine, il a été créé pour permettre à l’évêque de Cavaillon de moudre le blé de ses terres. Un moyen de nourrir ses ouailles mais aussi d’asseoir son pouvoir. Aujourd’hui, on utilise une autre énergie pour les moulins et le clergé exerce son influence d’une autre manière.
Avec les sécheresses annoncées, les questions liées à l’eau, à son utilisation et à son partage redeviennent un vrai sujet, comme on dit. Après le pétrole on redécouvre que l’eau peut être aussi un enjeu géopolitique et cela à l’échelle de la planète.
Le Conseil départemental de Vaucluse, sensible à l’importance du patrimoine lié à l’eau, organise, jusqu’en octobre prochain, toute une série d’événements et de manifestations mettant en avant cette richesse que l’on avait quelque peu oubliée. Une initiative qui a pris le joli nom de « Au fil de l’eau ». Sont à l’honneur tous les ouvrages que l’on peut justement trouver au fil de l’eau : moulins, aqueducs, canaux, lavoirs et autres fontaines qui sont la marque de l’homme et l’identité du territoire.
Ce pont, dont la conception en double arche serait très certainement due à Léonard de Vinci, va faire l’objet d’une restauration très prochainement
Toujours dans cette idée de valorisation du patrimoine hydraulique on pourrait saluer les projets de restaurations de deux ponts emblématiques. Il s’agit, en premier lieu du pont de la Canaou, un ouvrage qui permettait aux hommes, aux marchandises et à l’eau du canal Saint Julien de franchir le Coulon à hauteur de Cavaillon. Ce pont, dont la conception en double arche serait très certainement due à Léonard de Vinci, va faire l’objet d’une restauration très prochaine. Une initiative due l’ASA du Canal Saint-Julien.
Autre initiative, dont la réhabilitation se fait quelque peu attendre, porte sur le pont qui franchit la Durance entre Mallemort et Mérindol. Cet ouvrage d’art qui a été construit en 1844, appartient à la première génération des ponts suspendus à faisceaux de fils de fer. Un monument historique au propre comme au figuré. On attends avec impatience le démarrage des travaux.
L’homme est un peu comme cela : tant que cela ne manque pas on s’en soucie pas, mais quand ça vient à manquer… c’est vite la catastrophe. C’est le cas de l’eau. Tous ces évènements et manifestations ont au moins le mérite de nous interpeller et de nous encourager à la considérer comme précieuse.
La précieuse eau de Vaucluse
Lors de la remise des Trophées du Sport Vauclusien organisée début mai, Dominique Santoni, présidente du département, en a profité pour dévoiler les évènements qui seront organisés lors de l’année de pré-passage de la flamme olympique en Vaucluse.
« Le Vaucluse a été distingué pour le passage de la flamme olympique lors des Jeux de 2024, déclare la présidente du département, Dominique Santoni. Voilà une très belle reconnaissance du savoir-faire vauclusien en matière sportive. » Une reconnaissance dont le département va essayer de se montrer digne avec un programme riche en évènements jusqu’au lancement officiel de la compétition.
Pour rappel, le 20 janvier 2020, la signature de la convention « Terre de Jeux 2024 » par Dominique Santoni, alors vice-présidente du département en charge des Sports, a acté la collaboration entre le Vaucluse et les porteurs de l’évènement sportif le plus populaire au monde. Une occasion pour le territoire de développer des actions visant à favoriser la pratique du sport au quotidien.
« Pour le Département de Vaucluse, Terre de Jeux 2024 est le début d’une nouvelle aventure, déclarait Dominique Santoni au moment de la signature de la convention avec le COJOP Paris 2024. Nous allons pouvoir partager nos pratiques sportives, faire vivre à nos concitoyens des émotions uniques, tout en leur permettant de découvrir des sports. C’est un formidable coup de projecteur. »
Aujourd’hui, avec ce label, le Vaucluse souhaite faire vivre l’engouement et la dynamique des Jeux. A noter, que le département a également été retenu pour accueillir quatre centres de préparation aux jeux à Sarrians (BMX), Avignon (Gymnastique) et Monteux (Haltérophilie et Escrime) où les sportifs du monde entier peuvent dès à présent se rendre pour se préparer aux futures compétitions.
Avignon ville-étape du parcours officiel de la flamme
Point culminant accessible grâce à cette labellisation du département, l’accueil de la flamme olympique en Vaucluse au printemps 2024, dont le parcours officiel sera dévoilé le 23 juin. Seules informations confirmées aujourd’hui concernant le parcours : la flamme brillera au sommet du mont Ventoux ainsi qu’au pied du pont d’Avignon, désignée comme ville-étape pour l’allumage du chaudron organisé en fin de journée. Son passage sera précédé de nombreuses manifestations tout au long de l’année, dont certaines ont été dévoilées* par la présidente du département lors de la remise des Trophées du Sport Vauclusien.
23 juin 2023 : annonce nationale du parcours de la flamme olympique le matin, suivie de l’annonce locale de son passage dès 14h30, devant l’Hôtel du Département avec ouverture du compte à rebours.
25 juin 2023 : journée sportive et famille au Mont Serein, « C’Mon Ventoux ».
23/24 septembre 2023 : étape de la Coupe du Monde de BMX à Sarrians.
14 octobre 2023 : journée « sports urbains » à Cavaillon.
Novembre 2023 : évènement concernant le handisport.
Janvier 2024 : cheval passion avec des animations liées aux JOP lors des démonstrations et spectacles.
8 mars 2024 : journée « les déesses du sport » à Monteux.
Avril 2024 : opération autour des véloroutes et collaboration avec le Frames Festival pour diffuser des films autour de la thématique JOP.
Mai 2024 : journée sport et collèges et semi-marathon de Courthézon.
Début juin 2024 : journée sportive et olympique à Valréas.
L’apothéose de ces évènements sera le passage de la flamme Olympique fin juin 2024 dans la cité des papes, avec une grande fête populaire pour clôturer la journée.
* A noter que certaines dates sont à préciser et que d’autres ne sont pas encore indiquées.
La précieuse eau de Vaucluse
‘Pop the Opéra’, opération menée depuis 2017 par le Département de Vaucluse en partenariat avec les Chorégies d’Orange et l’Education nationale, revient mettant en scène 110 jeunes artistes vauclusiens à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor, ce 6 mai.
Cette première date de concert rassemblera 110 élèves de quatre collèges et d’un lycée : Le lycée Aubanel et les collèges Jean Brunet et Joseph Vernet à Avignon ; Denis Diderot à Sorgues et Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine. Ils présenteront une ré-interprétation créative où les grands chœurs d’opéras se marieront avec les plus fameux succès de la musique pop. Ensuite, viendront les 19 à 21h et le 22 juin à 21h30, deux représentations prévues au Théâtre antique d’Orange avec 400 élèves de collèges et lycées du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône.
Une formation adéquate Pour mener à bien ce projet, les professeurs d’Education musicale des élèves ont bénéficié de formations afin de les accompagner. Ensemble, ils ont participé à trois jours de répétitions à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor. Le jour du spectacle, ils seront accompagnés par un piano et plusieurs instruments électro-acoustiques.
Lundi 22 juin à 21h30 400 élèves issus de 13 établissements chanteront lors du spectacle final de ‘Pop the Opera’. Parmi les collèges participants : Jean Brunet, Saint Jean-Baptiste de La Salle et Joseph Vernet à Avignon ; Henri Boudon à Bollène ; Saint-Charles à Cavaillon ; Louis Leprince Ringuet à La Fare-les-Oliviers ; Jean Giono à Orange ; Charles Doche à Pernes-lès-Fontaines ; Denis Diderot et Voltaire à Sorgues ; Joseph d’Arbaud à Vaison-la-Romaine et le lycée Théodore Aubanel à Avignon.
Pop the opéra Pop the Opéra a été conçu d’après une idée originale de Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies d’Orange. La conception et la direction artistique ont été confiées Jean-Marie Leau ; le Co-arrangement et la direction musicale à Victor Jacob. Pianiste : Lucie Favier. Sound-design et programmation : Clément Leau.
En savoir plus Depuis le succès de sa première édition en 2017, ‘Pop the Opéra’ a fait chanter ensemble plusieurs centaines de collégiens et de lycéens de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la scène du Théâtre Antique d’Orange, lors de l’émission ‘Musiques en fête’ de France Télévisions en direct des Chorégies d’Orange.
La précieuse eau de Vaucluse
Le mardi 25 avril, le Département de Vaucluse a organisé une grande journée de ramassage des déchets en bord de routes afin que les agents du Département puissent procéder au fauchage raisonné, une technique qui permet d’assurer la sécurité des usagers, mais également la protection de l’environnement.
Plusieurs secteurs du département ont pu bénéficier de ce nettoyage des bords des routes, notamment les communes de Vaison-la-Romaine, Bollène, Orange, Carpentras, Vedène, Châteauneuf-de-Gadagne, Apt, Caumont, Cavaillon, ou encore.
À Cavaillon par exemple, sur 20 km d’accotement des RD938 et RD973, environ 50 sacs de 100 litres ont été remplis, donc 5 mètres cubes de déchets ont été ramassés. Parmi les déchets collectés dans les différentes communes, il y avait des encombrants, des déchets plastiques, mélangés, métalliques et pneumatiques, du carton, des déchets verts, ou encore des cadavres d’animaux.
Un fauchage mieux préparé
L’étape du nettoyage des bords des routes est primordiale avant de procéder au fauchage. Le ramassage permet d’éviter davantage de pollution en broyant les déchets avec les machines mais il permet aussi d’éviter d’endommager ces dernières. Le fauchage raisonné a été mis en place par le Département en 2019
Ainsi, les agents du Département vont pouvoir procéder au premier fauchage dit ‘de sécurité’ sur les 2330 km de réseau routier de Vaucluse. Cette première étape s’effectue au printemps dès lors que la végétation est arrivée à maturité, c’est-à-dire à environ 40 cm de hauteur. Les herbes vont être coupées entre 11 et 15 cm, afin de conserver les refuges de la faune et de la flore, mais aussi de lutter contre les plantes envahissantes et de laisser place aux arbustes et plantes locales.
V.A.
La précieuse eau de Vaucluse
La commune de Vaison-la-Romaine vient de signer la convention ‘Petites villes de demain’. Un dispositif qui permet de mobiliser de nombreux partenaires autour de projets de revitalisation des villes de moins de 20 000 habitants. En Vaucluse, la cité voconce est la 15e commune à officialiser ce partenariat.
C’est jour de marché (ce mardi 25 avril) que la ville de Vaison-la-Romaine vient d’officialiser son intégration au programme national ‘Petites villes de demain’ qui vise à soutenir l’attractivité des communes de moins de 20 000 habitants. Devant la fréquentation de ce marché hebdomadaire on pourrait cependant se poser la question de l’attrait de cette convention tant l’afflux des visiteurs semble pourtant faire déjà de Vaison une ville d’aujourd’hui.
Les taux de vacances de logements ont doublé en 20 ans « Il y a périls, prévient néanmoins Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine et président de la communauté de communes Vaison Ventoux. Nos centres villes ne correspondent plus à l’idéal d’un modèle, souvent exporté d’outre-Atlantique, avec son jardin, son barbecue… Les appartements y sont exiguës, le stationnement y est éloigné. Illustration de ce phénomène, le niveau de vacances des logements en Vaucluse a été multiplié par 2 entre 1999 et 2019. Et puis, il y a des menaces extérieures qui peuvent aussi s’appeler Amazon ou bien encore ces périphéries qui se ressemblent toutes. »
C’est donc pour cela que Vaison est la 15e commune vauclusienne à s’inscrire dans ce programme initié en octobre 2020 par Jacqueline Gourault, alors Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Un dispositif piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), qui permet de mobiliser de nombreux partenaires (Etat, Conseil départemental, Conseil régional, la Banque des territoires, les agences d’urbanisme, l’Union départementale de l’architecture et du patrimoine, les chambres consulaires…) autour de projets de redynamisation. « C’est un dispositif qui connaît un vrai succès en Vaucluse », reconnaît Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras, qui représentait l’Etat lors de cette signature. A ce jour, Aubignan, Mazan, Malaucène, Sault, Bollène, Valréas, Sorgues, Monteux, Pernes-les-Fontaines, l’Isle-sur-la-Sorgue, Apt, Cadenet, La Tour d’Aigues et Mirabeau figurent également dans le dispositif.
Quels diagnostics pour Vaison ? Un diagnostic a donc été conduit afin d’identifier les enjeux majeurs de la commune dans la perspective de renforcer son rôle de centralité. De quoi dégager 4 axes stratégiques afin de répondre à cet enjeu : « renforcer l’attractivité économique de Vaison-la-Romaine par la dynamique touristique et les atouts du terroir », « accroître l’attractivité du centre-bourg par une offre en adéquation aux attentes des habitants », « pérenniser les solidarités » ainsi que « poursuivre les engagements en faveur de la transition écologique et énergétique ». « Il s’agit de mener ce combat qui est l’une des grandes causes du début de ce siècle », insiste Jean-François Périlhou dont la commune a cependant déjà identifié et commencé à déployer plusieurs actions stratégiques dans le cadre de ces orientations comme le réaménagement du centre-ville dans le but de rendre la ville plus résiliente au changement climatique et plus attractive, l’accompagnement dans la mise en place d’une maison de santé pluridisciplinaire ou bien encore la mise en place d’un nouvel équipement sportif dédié aux arts martiaux dont plus de 60% du budget total de 2M€ seront financés par les partenaires.
Le logement en première ligne pour reconquérir le centre-ville Pour le maire de la cité voconce, il est évident que la qualité de l’offre de logement est l’un des éléments moteurs du dispositif de cette dynamique de revitalisation : « Notre PLU (Plan local d’urbanisme) prévoit zéro étalement urbain : il faut donc remplir les logements vacants et augmenter le nombre d’habitants dans le cœur de ville. » Ainsi, afin de remettre sur le marché des logements du centre ancien et améliorer les performances énergétiques, une action spécifique est conduite au travers d’une opération programmée de l’habitat. Une convention spécifique sera d’ailleurs signée avec l’Etat et le Conseil départemental de Vaucluse pour que cette opération puisse être mise en place à partir du 1er juillet prochain. « Il est important de soutenir ce type de dispositif au profit de ces communes moyennes qui ont aussi des contraintes de centralité, complète Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse et co-signataire de la convention ‘Petites villes de demain’. Cela leur permet de bénéficier de dispositifs auxquels elles n’auraient pas forcément accès. »
Effet démultiplicateur sur les financements Cette convention doit permettre de mobiliser des moyens afin d’accompagner les propriétaires pour qu’ils puissent conduire les travaux nécessaires à la remise en état. La ville va consacrer plus de 600 000€ sur 5 ans sur cette opération. Grâce au programme ‘Petites villes de demain’ cet effort municipal aura un effet multiplicateur de 2,7 grâce au soutien des autres partenaires. C’est donc plus de 1,6M€ qui vont être investis. « Cela va permettre un financement tiers pour inciter les propriétaires privés à rénover, poursuit le maire de Vaison-la-Romaine. Mais pour accompagner ce mouvement il faut aussi plus de patrimoine public et plus service public. Notre hôpital disposera d’un scanner avant la fin de l’année et nous disposons du 2e office de tourisme de Vaucluse en fréquentation après celui d’Avignon. Il n’y a jamais eu autant d’outils, notamment financiers, pour mener à bien cette reconquête du centre-ville. » « Si le territoire avance, c’est le département qui avance, se félicite la présidente du Département. Il faut donc que nous continuons à jouer collectif. »
La précieuse eau de Vaucluse
Le ministère de l’éducation nationale a publié le 29 mars dernier ses premiers « indicateurs de valeurs ajoutés » des collèges et des lycées. Traduction : il s’agit de noter les établissements, mais pas de les classer…. Plusieurs critères sont utilisés : le taux de réussite au brevet des collèges, les notes à l’écrit, le pourcentage d’élèves qui vont de la 6e à la 3e…. Surprise, ce ne sont pas forcément les établissements attendus qui ont les meilleurs résultats. Exemple : le collège Paul Gauthier de Cavaillon.
Même si ce baromètre n’a pas pour vocation à faire des classements on ne saurait s’empêcher de comparer. Ainsi, avec un taux de réussite au brevet des collèges de 99 %, le collège Paul Gauthier se classe en première position pour les établissements publics du département de Vaucluse. Le pari n’était pas gagné d’avance pour cet établissement classé en REP +, doté d’une Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA), destiné à recevoir les enfants en difficulté scolaire. Mais cet établissement accueille aussi des élèves qui ont des facilités. Ainsi, plusieurs pôles d’excellences ont été créés : section sportive, classe bilingue allemand, classe théâtre, classe antiquité langues anciennes, classe EURO, classe défense, classe vélo-environnement. Ce collège est aussi équipé pour accueillir les enfants handicapés. C’est cette mixité « à plusieurs étages » qui explique aussi sans aucun doute ces bons résultats.
Un établissement ouvert sur le monde A la mixité vient s’ajouter aussi l’ouverture. Pour les 54 professeurs de ce collège, l’ouverture sur l’extérieur n’est pas qu’une volonté c’est une réalité. De très nombreux partenariats ont été mis en œuvre avec des collectivités (ville, agglomération, département) avec des institutions comme l’armée, les universités de Marseille et d’Avignon, des associations, ou encore une trentaine d’entreprises du territoire. Cela débouche sur du tutorat, des stages en immersion, beaucoup de rencontres, des échanges, des activités extra scolaires… Pour son principal, Kaci Diha : « il s’agit de donner à tous les élèves les moyens de réussir ». « Pour cela, leur bien-être est notre priorité », précise-t-il.
Une ambition forte Le secret de cette réussite pourrait être résumé en un mot : l’ambition. L’ambition pour les élèves, pour le projet pédagogique et pour les très nombreuses initiatives portées par ce collège et son équipe pédagogique. Il n’y aurait donc pas de fatalité ou de règles préétablies qui voudraient que les moins favorisés socialement n’aient pas autant de chances que les autres. Les résultats de cet établissement montrent que si la volonté existe et qu’on s’en donne les moyens, c’est possible. Mais la route est encore longue surtout si on regarde ce qui se passe ensuite dans l’enseignement secondaire ou dans le supérieur. Mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons-nous de cet exemple donné. Pour Kaci Diha, le principal de ce collège, sa plus grande fierté est l’attractivité de l’établissement qu’il dirige. Chaque année il y a toujours plus d’élèves qui s’y inscrivent que d’élèves qui le quittent. Il y a 6 ans le collège comptait 330 élèves, aujourd’hui il en compte 520. Belle récompense !
La précieuse eau de Vaucluse
Dans le Vaucluse, un agriculteur sur trois est … une agricultrice. Et, pour l’inauguration, mardi 28 février, du stand du département au Salon international de l’agriculture à Paris, pas moins de 3 femmes ont pris la parole : Violaine Démaret, préfète de Vaucluse, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental et Georgia Lambertin, présidente de la Chambre d’agriculture 84.
Cette dernière a commencé par évoquer le thème de cette 59e édition : l’abeille en expliquant que, désormais agriculteurs et apiculteurs travaillaient main dans la main, en bonne intelligence, pour installer des ruches aux abords de leurs champs. « Ils ont besoin des abeilles pour polliniser les fleurs qui donneront des fruits. Sans elles, c’est comme sans eau, pas d’agriculture possible. Il faut que nous cohabitions sereinement. Avec des prairies, comme à Châteauneuf-du-Pape où 42 km de haies vont être plantés, un ‘Marathon de la biodiversité’ avec les jeunes vignerons de l’appellation. »
L’eau est au cœur des préoccupations L’eau est au coeur des préoccupations de tous, après un été torride et un hiver aride : plus d’un mois sans une goutte de pluie. « Il ne doit pas y avoir de guerre de l’eau », poursuit Georgia Lambertin
La préfète embraye dans le même sens. « L’eau est un sujet majeur dans le Vaucluse. L’été 2022 a été un détonateur avec des restrictions drastiques d’arrosage. Nous avons deux projets importants d’irrigation sur le territoire. D’abord, HPR (Hauts de Provence Rhôdanienne), entre le nord du Vaucluse et le sud de la Drôme. Préserver la nappe du miocène et pomper l’eau du Rhône qui est peu sollicité, c’est une façon d’aider les agriculteurs à faire pousser leurs fruits et légumes. HPR, on en parle depuis plus de 20 ans, mon prédécesseur (ndlr : Bertrand Gaume) avait réussi à faire avancer ce projet. Depuis juin dernier, il y a deux comités de pilotage (un pour chaque département) et fin-janvier dernier, à Bollène, les partenaires sont tombés d’accord pour mener des études, définir les besoins et le financement et l’Etat sera le premier à mettre la main à la poche. »
Le plateau de Sault en première ligne du réchauffement climatique Autre territoire concerné par le manque d’eau : le plateau de Sault où il a fallu envoyer des camions-citernes au secours des habitants cet été. « La lavande, sa distillation, ses huiles essentielles sont une des dominantes du secteur, ajoute Violaine Démaret, Avec le contrat d’avenir Durance-Ventoux, signé la semaine dernière à Carpentras, 7M€ seront déboursés dans un premier temps, 14M€ à terme. »
L’eau évidemment, il en a été question avec le président de la Région Sud, Renaud Muselier qui a évoqué l’aqueduc romain du Pont du Gard, les jets d’eau du Palais Longchamp en haut de la Canebière, Pagnol et sa Manon des Sources, mais aussi le barrage de Serre-Ponçon et la Société du Canal de Provence : « Nous affichons une vraie volonté d’être sobres en eau et solidaires les uns des autres. Pas de guerre des usages entre les paysans et les propriétaires de piscines. En tout, 800M€ vont être injectés dans la région Sud. Il faut également lutter contre les 5 à 10% de fuites et enfin, nous allons expérimenter un système de re-traitement des eaux usées. En Israël le chiffre de récupération est de 80%, en Espagne de 20% et nous, moins de 1%, il y a une réelle marge de progression. » Un Plan d’action de l’eau sera proposé au vote des élus du Conseil régional le 24 mars prochain à Marseille.
Définir une stratégie en matière d’hydraulique agricole Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif est revenue sur les états généraux de l’eau qu’elle a été la première à organiser à Avignon le 1er décembre dernier. « On a rassemblé tous les acteurs concernés et ils ont permis de valider la pertinence de notre stratégie en matière d’hydraulique agricole, c’est un défi majeur, un enjeu vital pour notre souveraineté alimentaire. »
Autre préoccupation, celle des éleveurs, traumatisés par les loups qui égorgent leurs troupeaux. « Non seulement, ils envahissent les territoires alpins, mais ils s’aventurent désormais dans les espaces urbains. Nous devons être aux côtés de nos bergers » martèle Renaud Muselier. Nous devons mieux réguler la présence des loups, augmenter le nombre de prélèvements puisque en France, 60% des attaques ont lieu en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En accord avec les agents de la louveterie, nous allons créer une ‘brigade loup’ et les équiper de lunettes à visée thermique pour détecter leur présence la nuit. » Le président Renaud Muselier s’est aussi félicité du coup d’arrêt d’un arrêté « véritable rouleau compresseur européen contre le lavandin et de sa supposée dangerosité neurotoxique au-delà de 8% de camphre. Il est suspendu mais pas définitivement, le combat doit continuer ».
Préparer la relève en dépit du prix du foncier Renouveler les générations, aider les jeunes à s’installer est aussi une priorité quand on sait qu’en 10 ans la France a perdu 11% de ses fermes et que 20 000 paysans partent à la retraite chaque année, mais que seulement 14 000 jeunes leur succèdent. Pour 2023-2027, une dotation de 14,6M€ de la Région plus une autre de 9,1M€ du Feader (Fonds européen pour le développement rural) seront allouées pour qu’ils accèdent notamment au foncier dont le prix s’envole chaque année en Provence.
André Bernard, le président de la Chambre régionale d’agriculture était aussi présent lors de la séance d’inauguration de l’espace vaucluse. « Ce magnifique stand donne une image positive du savoir-faire des paysans. Ils s’adaptent en permanence, à la sobriété en énergie, en intrants, en eau. Nous devons renforcer les circuits-courts et les organiser pour qu’ils ne tournent pas en rond. » Il a salué également les 300 médailles récoltées par le département, dont 284 pour les vins (116 or, 113 argent, 55 bronze), « Un palmarès dont nous sommes fiers ».
Les producteurs ramènent leur fraise En dehors des élus, une quarantaine de producteurs sont bien sûr présents à Paris, comme Dominique Bégnis, président de la Confrérie de la Fraise de Carpentras. « Ce sont les premières de l’année, elles sont pulpeuses, sucrées, goûteuses, donc appréciés par les visiteurs du salon. On en produit autour de 6 000 tonnes par an, le 12 mars, on les offrira aux députés et aux sénateurs ». Autre amateur de fraise, Serge Clavel, qui s’en sert depuis 25 ans pour ses berlingots, ses confitures, ses sirops, sa pâte de fraise et ses biscuits « C’est un produit sublime, je l’adore sous toutes ses formes ». Pour l’autre Confrérie, celle de Velleron, Robert Rouch dira simplement « Ce diamant rouge, c’est le premier sourire du printemps ».
Parmi les caves distinguées ‘La Présidente’ à Sainte-Cécile-Les-Vignes, qui est l’un des plus vieux domaines de Vaucluse, né en 1701. On a connu le grand-père, Max Aubert, puis le fils, René, trop tôt disparu, c’est désormais Céline qui le dirige et qui vient de décrocher 2 médailles d’or au Concours général, en Châteauneuf-du-Pape, Cuvée Simon Alexandre, rouge et blanc, 10 000 bouteilles de chaque couleur « On est ravi, chez nous c’est le goût qui prime avant tout », commente Maéva Nicolleau en charge des ventes.
Des chiffres qu’il faut rappeler sans cesse pour montrer le dynamisme de l’agriculture vauclusienne : c’est le premier département producteur d’ail, de cerise, de raisin de table, d’essence de lavande, de courges et de potirons. Le deuxième pour les pommes Golden et Granny Smith, les poires Guyot, la figue et les melons sous serre et le troisième pour les vins d’appellation, la fraise et la pastèque.
La présidente Dominique Santoni conclut : « Jusqu’à dimanche, ce salon, c’est une véritable lune de miel entre notre département et nos producteurs. Ils boostent notre attractivité touristique, façonnent nos paysages, améliorent notre qualité de vie. Décidément, ils en ont du talent, les Vauclusiens. »
Et pour ceux qui, a contrario, font de l’agri-bashing, dénigrent de longue les paysans, critiquent leur utilisation de pesticides, leur productivisme excessif, les mauvais traitements qu’ils infligeraient aux animaux, un chiffre d’abord : un paysan se suicide tous les deux jours en France d’aprés la MSA (Mutualité sociale agricole). Ensuite, un livre vient de sortir. Nourrir de Sylvie Brunel chez Buchet-Chastel. Un vrai plaidoyer pour les paysans « Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre. Ils assurent notre quotidien et de notre environnement. Que seraient la Camargue sans les marais, le Ventoux sans la lavande? » La géographe qui enseigne à La Sorbonne ajoute : « En France, nous battons le record du nombre de piscines privées et chlorées et on accuse les paysans de gaspiller l’eau, on croit rêver. Ils doivent faire face aux caprices de la météo, à la mondialisation, à la concurrence déloyale, à la prolifération de normes françaises qui se surajoutent à celles de la Communauté européenne. Après le Covid, quand ils ont déferlé des métropoles pour venir vivre à la campagne, ils n’ont eu de cesse de pourrir la vie des paysans, dénoncer le bruit des tracteurs et le chant du coq trop matinal. Il est temps de reconnaître leurs efforts pour notre souveraineté alimentaire et de les rémunérer dignement pour qu’ils vivent de leur labeur ».
La précieuse eau de Vaucluse
Vallis Habitat est devenu Grand Delta Habitat le 1er janvier 2023 faisant de la coopérative le premier opérateur local à loyers modérés en Vaucluse et le deuxième en Région. Dans ce même temps la production suit avec l’inauguration du Clos saint Ambroise à Caromb.
A propos de la fusion de Vallis Habitat (bailleur social du Département) avec Grand Delta Habitat, initiée au printemps 2022 et intervenue le 1er janvier 2023 Michel Gontard, président de la coopérative et Xavier Sordelet, directeur-général s’expriment.
Michel Gontard, président de la coopérative explique : «Ce début d’année marque un tournant dans l’histoire de la coopérative immobilière en rassemblant, depuis le 1er janvier 2023, sous le nom Grand Delta Habitat, les deux principaux acteurs du logement vauclusien. Une décision portée par le Conseil départemental de Vaucluse avec un double objectif : permettre aux demandeurs de trouver une solution habitat adaptée et accompagner les élus dans leurs projets de construction et de réhabilitation. Depuis 57 ans, la coopérative immobilière a su s’adapter face aux contraintes règlementaires et les obligations légales de son secteur d’activité ainsi qu’à l’émergence de nouveaux besoins des habitants et territoires.»
Xavier Sordelet, directeur-général détaille : «Cette nouvelle dimension renforce son ancrage dans le Vaucluse et le Grand Sud où Grand delta habitat accompagne aujourd’hui 188 communes dans leur projet d’habitat social et d’accession à la propriété. La coopérative est présente dans 3 régions: Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes, atteignant désormais un total de 38 689 logements, soit 91 667 personnes accompagnées dans leur parcours résidentiel. Ainsi, Grand Delta Habitat devient le premier opérateur local à loyers modérés en Vaucluse et le deuxième en Région.»
Le nouveau Comité de direction Le nouveau Comité de direction est désormais composé de Xavier Sordelet, directeur-général ; Stéphane Leroy directeur des Relations institutionnelles ; Georges Lemaire secrétaire-général et directeur d’Axédia ; Jérôme Vieudrin directeur des systèmes d’information ; Delphine Miquel directrice des Ressources humaines ; Rémi Benoît Directeur des Affaires juridiques ; Reinaldo da Costa Directeur Administratif et financier ; Jean-Luc Bondon Directeur de développement ; Henri Lemoine Directeur du patrimoine ; Lucas Beaujolin Directeur commercial, transformation et accompagnement du changement ; Véronique Mainharck Directrice des services locatifs ; Rémi Marti Directeur de la proximité ;
Les nouvelles expertises Grand Delta Habitat s’ouvre à de nouvelles expertises comme le développement des projets en copeur de territoire ; la Conduite de nouveaux programmes nationaux de renouvellement urbain (NPNRU) ; la Sûreté et la sécurité des personnes et des lieux de vie ; la Transformation et l’accompagnement du changement et le développement des talents.
Inauguration de la résidence Le Clos Saint Ambroise à Caromb
Grand Delta Habitat vient d’inaugurer la résidence Le Clos Saint Ambroise, chemin de Saint-Amboise, à proximité du centre-ville, à Caromb. Il s’agit de 12 villas jumelées, avec jardinet, garage privatif intégré et une place de stationnement, le tout implanté sur 1 140m2.
Au rez-de-chaussée on retrouve des pièces fonctionnelles : toilette, placard, grande pièce à vivre avec cuisine et séjour regroupés (pour 6 villas) ou séparés. Les espaces nuit à l’étage proposent trois chambres ainsi qu’une salle de bain avec toilette. Les Maisons CMI-Caromb sont le promoteur du projet.
Dans le détail Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur air-air qui capte les calories de chaleur présentes dans l’air extérieur pour chauffer le logement, elle est réversible et produit de l’air frais en été. La production d’eau chaude est quant à elle assurée par un chauffe-eau thermodynamique individuel. Les logements répondent à la norme RT 2012 avec un classement énergétique des logements en A et son adaptés aux personnes à mobilité réduite (PMR).
Financement Le coût total s’élève à plus de 2,5M€ dont plus de 1,8M€ issus de la Banque des territoires ; 45 000€ de l’Etat ; 17 000€ de la CoVe (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) et plus de 139 000€ en fonds propres.
Quelques chiffres Le permis de construire avait été délivré en janvier 2021 pour une mise en location en novembre 2022. 12 villas jumelées constituent la résidence. Il s’agit de T4 d’une surface de 85 à 87m2 pour des loyers hors charges de 397 à 458€. Le loyer du jardin est de 15€ s’il s’agit d’un logement Plai (Prêt locatif aidé d’intégration) et de 20€ si le logement est Plus (Prêt locatif à usage social) auquel s’ajoute le loyer du garage de 30€.
La gestion locative La gestion locative de la nouvelle résidence est assurée par l’agence de Carpentras qui gère actuellement plus de 2 400 logements répartis sur 19 communes : Althen-des-Paluds, Aubignan, Bédarrides, Bédoin, Caromb, Carpentras, Entraigues-sur-la-Sorgue, Le Barroux, Malaucène, Malemort-du-Comtat, Mazan, Monteux, Mormoiron, Pernes-les-Fontaines, Sarrians, Sault, Sorgues, Saint-Pierre-de-Vassols et Vacqueyras.
88 logements sociaux à Caromb en 2024 La résidence Le Clos Saint Ambroise vient compléter l’offre de la Coopérative Grand Delta Habitat sur la Caromb et porte à 76 le nombre de logements sociaux sur la commune. En 2024, ce sont 12 logements supplémentaires qui viendront compléter cette offre locative.
Une gestion de proximité Grand Delta Habitat gère 3 046 logements sur les communes d’Aubignan, Beaumes-de-Venise, Bédoin, Caromb, Carpentras, Le Barroux, Loriol-du[1]Comtat, Malaucène, Mazan, Saint-Hippolyte-Le-Graveyron, Saint-Pierre-De-Vassols, Sarrians et Vacqueyras.
Plus d’offre de logements en tissu rural L’offre locative va s’intensifier sur le territoire de la CoVe avec 236 logements supplémentaires : 43 à Beaumes-de-Venise, 11 à Carpentras, 12 à Caromb, 4 à Loriol du Comtat, 45 à Mazan et 45 à Sarrians.
La précieuse eau de Vaucluse
Puisque le miel, après la lavande en 2022, est la production-vedette de cette nouvelle édition, Porte de Versailles. « Un des produits-phares du Vaucluse, détenteur d’un label qualité IGP (identité géographique protégée) ‘Miel de Provence’. Les apiculteurs seront présents sur notre stand et ils vont nous montrer l’étendue de leur talent » explique la Présidente de l’exécutif, Dominique Santoni qui inaugurera cet espace le 28 février prochain. Le miel qui se décline sous les parfums de lavande, châtaigne, romarin, acacia, bruyère, romarin et fleurs et qu’on retrouve dans les nougats, bonbons, berlingots et calissons.
L’Espace Vaucluse a doublé de surface (185m2) pour cette vitrine de l’agriculture, puisque nous sommes leader français des cerises et du raisin de table, n° 2 pour les pommes et les vins AOP rouges, 3e pour les essences de lavandin et que nous cultivons en bio à hauteur de 25%.
500 000 visiteurs attendus Le stand figurera une place de village où on pourra déguster les produits qui font honneur au Vaucluse, fraises, vins, charcuterie, huiles d’olive, jus de fruits, truffes, confitures, tapenades. Une épicerie gourmande proposera des produits 100% nature à la vente (sirops, liqueurs, pâtés, coulis, compotées, safran, pâtes de coing…) aux 500 000 visiteurs attendus.
Dans le Vaucluse, un trio gagnant (vin – fruits – légumes) représente à lui seul 90% du chiffre d’affaires agricole du département (1,017 milliard d’euros) avec son environnement agro-alimentaire d’Agroparc et Montfavet, ses chercheurs et ses laboratoires de l’INRAE, des pôles Agrosciences et Terralia, du CRITT (Centre regional d’innovation et de transfert de technologies) et du CTPCA (Centre technique de la conserverie des produits agricoles).
Rendez-vous au SIAL du 25 février au 5 mars prochains dans le Hall 7.1. Ce sera une vraie ruche!