Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Le Département de Vaucluse prend très à cœur la prise en charge des personnes en situation d’handicap sur son territoire. C’est pour cela que l’institution a pris la décision d’investir dans la construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) qui se trouvera route de Montfavet, à Avignon. Ce chantier qui vient de débuter a coûté 8,9M€ au Département, il sera livré pour 2026.
Un chantier d’envergure pour un projet essentiel. Le Conseil départemental de Vaucluse a lancé depuis plus de deux ans la construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) qui verra le jour en 2026, route de Montfavet, à Avignon. Le chantier vient de débuter en ce mois de septembre 2024. L’agence marseillaise Leteissier-Corriol Architechture & Urbanisme qui a été choisi après un appel d’offre pour s’occuper de la maitrise d’œuvre de ce projet, aura à charge la construction d’un bâtiment de 2.700 mètres carré en R+3 au niveau de l’îlot Souvet.
L’arrivée de cette maison des personnes handicapées répond à un besoin d’amélioration de l’accueil du public et un désir de mieux accompagner les personnes en situation d’handicap. L’actuelle Maison Départementale des Personnes Handicapées, situé boulevard Saint-Michel, à Avignon a subi les dégâts du temps et ses locaux se semblent plus adaptés à un accueil optimal. Le nouveau bâtiment en construction sera plus vaste, plus fonctionnel et répondra à un défi écologique puisqu’il sera plus économe en énergie. Ce nouvel dessein s’inscrit dans le cadre d’un projet d’ensemble comprenant également la réhabilitation complète des locaux du Pôle Solidarités situé boulevard Limbert et la rénovation de l’EDeS Avignon Est Centre-ville.
Un projet en phase et intégré dans un aménagement urbain plus global
La nouvelle maison des personnes handicapées du Vaucluse a été pensée depuis plus de deux ans. Le temps pour le Département et les acteurs impliqués sur ce projet de réaliser un travail de concertation avec les services de la Ville, l’AURAV, Citadis (titulaire de la concession d’aménagement) d’intégrer les éléments du bâtiment dans une opération d’aménagement plus large incluant :
– la création d’une coulée verte continue le long de la voie ferrée pour les mobilités douces.
– l’aménagement d’un jardin/parc public.
– la construction d’un immeuble de logements en fond de parcelle.
– la création de plusieurs cheminements accessibles à tout public vers le parc.
Un futur bâtiment fonctionnel sous le signe de la sobriété
Si l’Agence Leteissier Corriol Architechture & Urbanisme a été choisie parmi les 96 candidats c’est pour son travail de sobriété et une architecture respectueuse de la proximité des remparts (avec un traitement des façades ton pierre). Il était essentiel pour le Département et la Ville d’intégrer ce projet dans une organisation fonctionnelle qui se colle à l’aménagement urbain.
Un nouveau bâtiment pour une nouvelle organisation. Le nouvel édifice abritera le rassemblement des services de la MDPH ainsi que ceux de la Direction de l’Autonomie (initialement basée boulevard Limbert) avec l’objectif de centraliser les demandes et répondre aux besoins des personnes en situation d’handicap et de perte d’autonomie.
D’un point de vue esthétique, la nouvelle MDPH proposera une architecture efficace et moderne. Un travail qui privilégiera l’apport d’un éclairage naturel pour donner un ressenti lumineux ainsi que l’intégration de façades ton pierre qui rentreront dans une intégration architecturale optimale qui éviteront l’échauffement du bâtiment.
Pour le bien-être et offrir un lieu sécurisant, le chantier intégrera la mise en place d’un patio composé d’un jardin méditerranéen, de revêtements clairs ainsi que la plantation d’arbres. Un choix qui doit permettre la naissance d’un îlot de fraicheur, agréable aussi bien en hiver qu’en été. Au niveau de l’accessibilité, l’emplacement de la nouvelle maison a été choisie également pour sa présence sur la voie de tramway avignonnaise.
Pour réaliser cette opération, le vaste hangar désaffecté et situé le long de la ligne ferroviaire (le hangar Souvet) dont le Département était propriétaire a été détruit en 2022 dans le cadre de l’aménagement de l’îlot. Par la suite, le Département de Vaucluse va construire le nouveau bâtiment sur une surface de plancher prévisionnelle d’environ 3 800 m2.
Rappel du rôle de la Maison Départementale des Personnes Handicapées du Vaucluse
La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) apporte des conseils et orientedans leurs démarches les personnes en situation de handicap. Elle les informe sur une situation, des droits, les prestations auxquelles elles peuvent prétendre, les services qui leur sont accessibles. La MDPH oriente vers les organismes compétents.
L’information et la sensibilisation des citoyens à toute forme de handicap sont également des priorités de la MDPH. Les agents qui répondent au public sont répartis en deux directions : la Direction de l’Autonomie, les services de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine (JEP) qui se dérouleront les 20 et 21 septembre prochain sur le territoire national et qui permettront de découvrir les richesses patrimoniales des villes françaises, le Département de Vaucluse a fait le choix de rendre accessible plusieurs lieux culturels du département. Durant les deux jours de week-end, le Palais des papes, les musées départementaux et l’Hôtel du Département accueilleront gratuitement le public.
Le Vaucluse, place forte culturelle. Dans le cadre des journées européennes du patrimoine (JEP) qui se dérouleront le vendredi 20 et le samedi 21 septembre 2024, le Département de Vaucluse va ouvrir les portes de plusieurs lieux culturels sur son territoire afin de rendre accessible la richesse et la diversité du patrimoine vauclusien au plus grand nombre.
Durant ces deux jours, plusieurs visites, évènements ou expositions vont être organisés et seront totalement gratuites. Visites guidées de l’hémicycle départemental à Avignon, un Escape Game aux archives départementales du Palais des papes, découverte et visites de l’abbaye Saint-Hilaire de Ménerbes et de l’ancien quartier juif de l’Isle-sur-la-Sorgues. Le programme proposé par le Département a été pensé pour mettre en valeur l’ensemble de ces lieux patrimoniaux et permettre de les découvrir ou redécouvrir de manière ludique et pédagogique.
Le programme complet :
Visites guidées de l’hémicycle et de l’exposition sur l’histoire de l’hôtel du Département
Départs des visites les deux jours à 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30, Place Viala à Avignon.
Construit à partir de 1710 par l’architecte François II Franque et son fils Jean-Baptiste, l’hôtel Desmarets de Montdevergues est classé au titre des monuments historiques depuis 1932. La collectivité départementale y est installée depuis 1876 et aujourd’hui encore, c’est là que siègent et délibèrent les Conseillers départementaux.
Visites guidées d’environ une heure. Réservation conseillée au 04 32 40 79 88 ou culture@vaucluse.fr.
Escape Game aux archives départementales
Escape Game « Piégés dans le Palais des papes ! » Vendredi 20 septembre à 18h, 19h, 20h et 21h
Cet Escape Game met les participants à rude épreuve. Lors d’une visite des Archives départementales, les joueurs se retrouvent pris au piège. Ils doivent ainsi retrouver leur chemin dans le Palais Vieux en traversant les époques et en collectant les quatre amulettes pour récupérer la clé qui leur permettra de s’échapper. Ils n’auront qu’une heure pour résoudre les énigmes et enfin retrouver leur liberté. Un bon moyen de s’amuser en s’instruisant.
Inscription obligatoire des équipes de 6 personnes au maximum. Jeu tout public à partir de 8 ans avec présence d’au moins un adulte. Déconseillé aux personnes à mobilité réduite. L’heure de passage et de rendez-vous est donnée lors de l’inscription par téléphone au 04.90.86.16.18.
Visites guidées aux archives départementales, le samedi 21 septembre à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h.
Les visites guidées sont l’occasion de découvrir des documents d’archives originaux et les coulisses d’un service installé dans un monument historique emblématique. Elles donnent accès au patrimoine conservé aux archives départementales de Vaucluse.
Au programme : la découverte de documents originaux du Moyen Âge à aujourd’hui, les missions contemporaines d’un service d’archives.
Visites avec inscription obligatoire. Groupes limités à 15 personnes. Durée de la visite 1h environ. Inscription au 04.90.86.16.18.
Déambulations et visites libres aux archives départementales
Dimanche 22 septembre de 13h à 18 h
Pour la dernière fois, les archivistes accueilleront le public pour lui montrer les joyaux de patrimoine vauclusien. En effet, les Archives départementales de Vaucluse quitteront en 2025 le Palais des papes où elles étaient installées depuis 1883 pour rejoindre un nouveau bâtiment, Memento, situé à Agroparc.
Exposition « L’arrivée des archives au Palais des papes au XIXe siècle » dans le hall d’entrée des Archives départementales
À partir de la Révolution française jusqu’à leur rencontre en 1882, les archives et le Palais des papes connaissent une histoire parallèle racontée dans cette exposition. C’est en effet en 1878 que le Conseil général retient la solution du Palais Vieux pour accueillir les Archives départementales.
Mais les deux, Archives et Palais, ont connu plusieurs décennies, d’aventures permettant la professionnalisation du métier d’archiviste et la création d’une réglementation pour l’un et des travaux ainsi que des occupations diverses pour l’autre.
Exposition « Enfants de la réclame ! Petite histoire de la publicité enfantine ».
Visites guidées et animations familiales tout le week- end à partir de 10h30.
La petite fille du chocolat Menier, les élèves gourmands de LU, le bébé Cadum… Ces publicités enfantines ont accompagné le quotidien de plusieurs générations : inscrites dans l’imaginaire collectif, elles sont emblématiques de la société de consommation.
Si les premières réclames dans les journaux datent des années 1830, la révolution visuelle s’opère à la fin du XIXe siècle avec les nouvelles techniques de reproduction. Les images d’enfants sont rapidement utilisées par les illustrateurs qui comprennent leur potentiel.
L’exposition retranscrit, à travers une série d’images et d’illustrations antérieures aux années 1990, l’univers coloré et éclectique de la publicité et s’interroge sur les modes de représentation de l’enfant et ses enjeux.
Le musée est ouvert de 10h à 13h et de 14h30 à 18h. Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie 3, avenue Maréchal Foch à Valréas. 04.90.35.58.75. musee-cartonnage-imp@vaucluse.fr.
Lieu de mémoire littéraire, le Musée-Bibliothèque François Pétrarque fait vivre un patrimoine écrit et artistique autour de la figure du premier humaniste, François Pétrarque, et du poète riverain de la Sorgue, René Char.
Le musée est ouvert de 11h à 13h et de 14h à 18h. Musée-Bibliothèque François Pétrarque Rive gauche de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse. 04.90.20.37.20. conservation.departementale@vaucluse.fr.
Rencontres autour des sites labellisés Patrimoine en Vaucluse
Le couvent Saint-Hilaire, édifice religieux remarquable, a su être préservé au fil des siècles. L’ensemble architectural, composé d’une chapelle monastique, d’un cloître entouré d’une salle capitulaire et d’un réfectoire, nous replonge dans la vie monastique des Carmes du XIIIe au XVIIe siècle à Ménerbes.
L’architecture défensive, marquée notamment par la présence de remparts au niveau de la façade Sud, met en avant les évènements violents des « guerres de religions ».
Visite de l’ancien quartier juif de L’Isle-sur-la-Sorgue et présentation de l’immeuble Beaucaire (place de la Juiverie). Dimanche 22 septembre à 11h
La présence d’une communauté juive à L’Isle-sur-la-Sorgue est attestée dès 1268. Ses habitants ont été assignés à résidence dans un ghetto appelé carrière, à partir du XVe siècle et, ce jusqu’en 1791.
La commune conserve l’un des derniers vestiges de l’architecture civile de carrière comtadine : l’immeuble Beaucaire, édifié au XVIIIe siècle pour les familles d’Isaac et David Aaron de Beaucaire. La restauration de son escalier fait l’objet d’une campagne de souscription lancée par la commune, en lien avec la Fondation du patrimoine.
La visite sera conduite par la direction du Patrimoine de la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue. Renseignements, réservations au 04 90 20 37 20 ou conservation.departementale@vaucluse.fr.
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Dans le doux écrin du vieux village de Saint Didier, le Château de Thézan s’éveille lentement, tel un rêve oublié ramené à la vie par ses nouveaux propriétaires depuis cinq ans, Emmanuel Renoux et Pierre de Beytia. Ce joyau architectural, témoin silencieux de l’histoire, s’étend sur 4 000 m², entouré d’un parc verdoyant de 1,4 hectare, prêt à dévoiler ses trésors cachés aux âmes curieuses et aux passionnés d’histoire.
Emmanuel Renoux et Pierre de Beytia, propriétaires du Château de Thézan Copyright Château de Thézan
Depuis son acquisition par Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux en 2019, le château a entrepris une métamorphose fascinante. Ces deux hommes, amoureux de l’art et des vieilles pierres, ont arpenté la France à la recherche d’un lieu à restaurer, et c’est ici, au cœur de ce monument, qu’ils ont trouvé leur bonheur. Leur engagement pour la préservation de ce patrimoine est palpable, et ils ont récemment signé une convention avec la Fondation du Patrimoine, invitant chacun à participer à la rénovation de l’Orangerie, un projet ambitieux qui vise à rassembler 60 000 € ici.
La cour d’honneur Copyright MMH
Face à l’Église, le château offre une double perspective d’un côté, le charme pittoresque du village, de l’autre, ses terres agricoles plantées d’oliviers. Chaque été, depuis l’ouverture partielle en 2022, son parc enchanteur se transforme en une galerie d’art en plein air, accueillant des artistes de renom. Cette année, le photographe naturaliste Michel Jolyoty expose son regard sur l’invisible, jusqu’au 30 septembre 2024.
En déambulant dans les couloirs du château, on découvre des pièces chargées d’histoire. Le Grand Salon, pièce maîtresse de la demeure, s’ouvre sur une terrasse offrant une vue imprenable sur le Mont Ventoux. Son mobilier d’époque évoque l’art de vivre des XVIIe et XVIIIe siècles, tandis que le Salon Louis XIII, avec ses murs ornés de cuirs gaufrés, impressionne par sa somptuosité. La Chambre du Roy, quant à elle, se distingue par son décor raffiné, où boiseries et gypseries en trompe-l’œil se mêlent harmonieusement.
Copyright Château de Thézan
La Chapelle privée, construite sur ordre de Louis de Thézan, révèle un décor délicat, mettant en valeur des symboles religieux d’une beauté intemporelle. Chaque pièce, du Salon de Musique à la Salle de Bal, raconte une histoire, révélant des fresques, des cheminées sculptées et des décors d’une richesse inouïe.
Le jardin, chef-d’œuvre à la française conçu à la suite de la visite de Louis XIV, est un véritable héritage végétal. Bien que partiellement transformé en parc paysager au XIXe siècle, il conserve des traces de son passé glorieux, avec des arbres remarquables et des aménagements qui rappellent l’art des jardins d’antan.
Copyright Château de Thézan
Le Château de Thézan, fleuron du patrimoine régional, a déjà séduit 6 000 visiteurs l’été dernier, témoignant de l’engouement suscité par cette renaissance. Ensemble, faisons briller à nouveau le ‘Diamant de Provence’. Le 1er mai 2024 marquera l’inauguration de quatre espaces spectaculaires, offrant un voyage dans le temps, plongeant les visiteurs dans l’élégance d’une époque révolue.
Pierre de Beytia Copyright MMH
L’interview de Pierre de Beytia « Chaque année nous améliorons le parc, faisant restaurer de nouvelles salles intérieures, notamment dans l’aile Renaissance qui donne sur le parc. Les bains Napoléon III intéressent beaucoup les gens. Ce sont de vrais trésors archéologiques, les derniers bains thermaux du Second Empire avec les fameuses cabines de photothérapie, l’ancêtre de la luminothérapie. Il sont vraiment exceptionnels car leur installation est restée extrêmement préservée avec l’appareillage et les ampoules d’origine.
Le château s’est transformé au fil de son histoire et ce sont finalement trois châteaux en un que nous présentons au public : le château fort du Moyen-Age avec des traces évidentes comme sa porte fortifiée, d’anciennes douves et d’anciens remparts avec le donjon incorporé aux aménagement renaissance ; le château Renaissance avec son escalier en vis connu pour être le plus large de l’époque et conçu pour impressionner les habitants environnants puisque le château était un lieu de refuge. Les entrées et les escaliers se devaient ainsi d’impressionner, montrant la puissance du seigneur et sa capacité à protéger ses gens. Enfin nous disposons du château moderne du 19e siècle qui se devait d’être majestueux pour attirer une clientèle fortunée avec son activité hydrothérapique.
Le mobilier Nous remeublons les salles de mobiliers que nous avions acquis précédemment car notre objectif est d’en faire un lieu vivant pour les visiteurs. Pour cela nous nous aidons de plusieurs ouvrages et de cartes postales de la fin du 19e et du début du 20e siècle qui posent les bases du style de vie de l’époque où les genres se mélangeaient au fur et à mesure de l’héritage des générations précédentes qui y vivaient, mélangeant nombre de styles et conservant ainsi la mémoire des lieux et des personnalités qui y vécurent. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le château est aussi lié à l’art contemporain qui l’encre dans notre époque. Un lieu vivant, même conçu très antérieurement, vit au présent pour continuer d’exister.
L’orangerie Elle est en cours de rénovation -avec l’installation de l’eau et de l’électricité- et la réhabilitation de son perron. Nous voulons surtout lui redonner sa vocation première : abriter des fruitiers comme les orangers, citronniers que l’on met ici à l’abri de l’hiver. On pourra y faire des expositions intérieures et plus ponctuellement y organiser des événements. Nous menons cette même réflexion pour la merveilleuse salle de bal au cœur du château. Une personne a glissé l’idée -dans la boîte conçue à cet effet- d’y organiser des repas d’époque en costume et musique avec les mets et vins servis de ces mêmes périodes.
Les visiteurs Ce sont en premier lieu les habitants de Saint-Didier -les saint-Didierois- fiers de retrouver leur fabuleux château, effacé du paysage durant près de 35 ans, qu’ils redécouvrent comme un trésor, parce que c’est leur patrimoine. Nous les voyons sourire, prendre plaisir à déambuler dans les salles comme dans le parc. C’est le château de leur village, un haut personnage de leur communauté. Puis il y a les gens de la région, de l’hexagone, des Belges, des Suisses, des Américains, des Australiens… C’est la raison pour laquelle, cette année, nous avons mis en place des audio-guides dans quasiment toutes les langues. Leur retour à ce propos est enthousiaste.
Copyright Château de Thézan
La force des réseaux sociaux Et puis l’on se rend compte de l’impact extrêmement important des réseaux sociaux comme Instagram, facebook, les avis Google, TripAdvisor, TripAdvisor Award… Car beaucoup de nos visiteurs français et étrangers viennent après avoir interrogé ces plateformes formulant la requête de visiter du patrimoine proche du lieu où ils résident ou où ils se trouvent. Enfin, le bouche à oreille a été un vrai accélérateur.
Travaux de rénovation L’ensemble des entreprises qui ont travaillé ici sont d’ici. C’était un acte fort que nous avions posé au préalable. Tout se fait via la Fondation du Patrimoine ce qui rend toutes les opérations complètement transparentes. Nous aimerions fonder un cercle de mécènes où pourraient être représentées les grandes et petites entreprises du secteur géographique et dont l’aide pourrait être providentielle pour nous : Signat, Mc Cormick et tant d’autres… D’autant qu’elles peuvent bénéficier de plus de 60% de réduction d’impôt du montant de leur don. Il faut absolument que nous y travaillons. Nous remercions également le Département de Vaucluse qui a bien voulu nous aider.
Parlons chiffres L’entretien annuel du château se monte à environ 150 000€ pour, entre autres, le parc et des peintures. Les taxes foncières à Saint-Didier sont également importantes. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin d’être soutenus, notamment par les visites avec, en 2022, 3 000 visiteurs juste pour le parc puis 6 000 l’année dernière et cette année sans doute entre 8 et 10 000 grâce aussi à l’ouverture des salles du château. Nous comptons sur l’hébergement touristique de Pâques à la Toussaint avec bientôt cinq chambres d’hôtes dans l’aile 19e du château, qui font partie des communs, et qui sont des anciennes chambre d’hôpital. Il s’agit de l’aile qui longe le parc, entre le château Renaissance et l’Orangerie. Tandis que les futurs gîtes donneront sur la place du vieux village. L’ambition est que le château s’auto-finance.
Les freins aux travaux Des écoles, structures et associations spécialisées nous ont sollicités pour travailler sur le château, malheureusement nous n’avons pas les commodités nécessaires pour loger les apprentis ou ouvriers qui œuvrent à la renaissance du château. Alors nous réfléchissons à rénover la maison qui jouxte la grille d’entrée -et qui nous appartient- pour y installer l’accueil au rez-de-chaussée et des logements à l’étage et y accueillir des personnes travaillant sur place.
Copyright Château de Thézan
Anecdotes Nous oublions, chaque jour, les épreuves, les événements durs et désagréables pour ne nous laisser porter que par le sourire des visiteurs, la beauté et la sérénité des lieux. Une anecdote ? L’escalier de la partie 19e avait perdu sa boule de rampe. En creusant sous les gravats de l’escalier les ouvriers l’ont retrouvée. Cela nous a vraiment émus. C’était comme retrouver encore l’esprit des lieux. Parmi les objets volés, il y avait le tableau qui ornait la salle de bal qui a été retrouvé et remis en place l’année dernière. L’histoire ? Cette toile de Mignard a été retrouvée par le maire dans une cabane vigneronne abandonnée. Alors qu’il rentrait chez lui nuitamment, il y a vu des lumières de lampe et des personnes s’enfuir. Intrigué, il s’est rendu à l’intérieur et y a trouvé la toile abîmée qu’il nous a restitué et que nous avons fait restaurer.
Aujourd’hui On regarde les photos avant-après pour se remémorer ce que nous avons trouvé et ce qui est désormais. Des projets ? Mettre au jour le jardin à la française et lui restituer son portail monumental… Mais tout cela se révèle onéreux. Nous avions un budget de 3M€ aujourd’hui épuisé. Il en faudra autant pour mener à bien le réveil complet de l’édifice. »
Venez découvrir ce monument exceptionnel, participez à cette aventure et laissez-vous envoûter par les mystères que recèle le Château de Thézan. Un voyage au cœur de l’histoire et de la beauté vous attend, où chaque pierre murmure les secrets d’un passé glorieux.
Les bains Napoléon III Copyright Château de Thézan
Les infos pratiques Château de Thézan. 58, rue du Château à Saint-Didier (84210). Visite libre ou guidée pour une durée 1h30 à 11h et 16h. Ouvert jusqu’au 30 septembre tous les jours sauf les mardi et mercredi. Ouverture de 10h à 13h et de 15h à 18h. Plein tarif 10€, réduit 8€, famille 25€ et annuel 30€. Gratuit pour les enfants jusqu’à 10 ans inclus et aux porteurs d’une carte mobilité réduite. Cours de Hatha Yoga jusqu’au 31 août 2024 le samedi et jeudi à 8h30 et 9h45 avec charlotteyogavaucluse.com / www.chateaudethezan.com / contact@chateaudethezan.com 06 22 88 07 46
L’une des deux fontaines rocaille du Parc et ses arbres remarquables Copyright MMH
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Le Département de Vaucluse lance un fonds d’aide à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle. Les candidats ont jusqu’au dimanche 8 septembre prochain pour envoyer leur dossier.
Le Vaucluse se veut une terre de cinéma. C’est pourquoi le Conseil départemental crée un fonds d’aide sélective à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle. L’objectif de ce fonds est de soutenir la création artistique, d’encourager la diversité des œuvres filmiques, de développer le rayonnement culturel et de mettre en valeur le patrimoine naturel du département. Ce fonds est cumulable avec le fonds de soutien de la Région Sud.
À qui s’adresse cette aide ?
Les sociétés de production présentant des œuvres de fiction, documentaire ou d’animation (série courte, longue et unitaire) destinées à une première diffusion à la télévision ou sur un service de médias audiovisuels à la demande, peuvent envoyer leur dossier de candidature, ainsi que les sociétés de production prenant la forme de sociétés commerciales, ou encore les sociétés de production possédant un siège social en France ou dans un autre État membre de l’espace économique européen à condition qu’elle dispose d’un établissement stable en France au moment du vote de la subvention.
Pour être éligibles, les œuvres présentées doivent justifier de la présence acquise d’un diffuseur télévisé ou des Services de médias audiovisuels à la demande (SMAD), faire preuve d’une qualité d’écriture, d’une originalité, d’une contribution à la diversité de la création, voire d’un lien culturel ou géographique avec le département, garantir un temps de fabrication ou de tournage significatif se déroulant sur le territoire vauclusien, justifier de financements français acquis à hauteur de 20 % du budget global de production, ou encore être engagées dans une démarche d’éco-production.
Les dossiers de candidature
Les dossiers doivent être envoyés à l’adresse mail cinema.audiovisuel@chambraud avant le 8 septembre. Plusieurs pièces doivent être jointes :
Le dossier de renseignements, le plan de financement et le devis prévisionnel (téléchargeable sur le site du Département)
Un courrier de demande adressé à Madame la Présidente du Département de Vaucluse, indiquant la nature et le montant de l’aide souhaités
La version la plus récente du scénario
Le synopsis
Une note d’intention de réalisation
Une note d’intention de la production expliquant notamment le choix du département de Vaucluse
Les CV du réalisateur, de l’auteur, et de la société de production
La notification chiffrée ou la lettre d’intérêt d’un diffuseur
Une fiche technique et artistique du film
Un plan de travail le plus développé possible indiquant les lieux précis de tournage et de fabrication sur le territoire vauclusien
Un calendrier prévisionnel
La copie du contrat d’auteur signé avec la société de production, et des contrats de coproduction déjà conclus
K BIS, RIB et numéro SIRET complet de la société
Les candidats retenus pourront percevoir une aide minimale de 10 000€. Cette aide peut monter jusqu’à 140 000€.
Pour en savoir plus sur le soutien à la production visuelle, cliquez ici. Pour en savoir plus sur le soutien à la production de longs métrages de cinéma, cliquez ici.
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Avec 60,44% des voix exprimées, c’est sur Avignon que le candidat Mélenchoniste a réellement bâti sa victoire. Voici, avec ces cartes interactives, le score des deux candidats dans tous les bureaux de vote de la cité des papes.
DP
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Alors que le département de Vaucluse est classé parmi les zones les plus chaudes du pays, la production d’énergie verte et en particulier d’origine solaire y est l’une des plus faibles de France. Alors que le schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) de la région PACA prévoit une autosuffisance électrique dans 30 ans, cet objectif est-il atteignable ?
C’est une grande première qui devrait faire date. Au premier semestre de l’année 2024, les pays de l’Union Européenne ont produit davantage d’électricité provenant de l’éolien et du solaire que des énergies fossiles. 30% pour être précis (source : Think tank Ember). L’UE s’est fixée comme objectif 42,5% à l’horizon 2030. De son côté la France, affiche 22,2%. Et si on zoome d’avantage, en PACA nous sommes à 11% et dans le département de Vaucluse à 3% !
Et cela pour l’ensemble des sources d’énergies renouvelables (ENR) : hydroélectricité, solaire, éolien, biomasse, géothermie, méthanisation…
Si la France est en retard, le Vaucluse fait figure de mauvais élève
Dans le Vaucluse, l’hydroélectricité représente aujourd’hui 84% de la production d’énergie verte et le photovoltaïque 11% (source : Enedis). Le plus gros site de production d’électricité hydraulique est installé au niveau de la commune de Bollène, sur un canal parallèle au Rhône (barrage de Donzère-Montdragon). Il a été inauguré par Vincent Auriol en 1952, c’est-à-dire une éternité ! Il a fallu attendre 2019 pour qu’un autre projet d’envergure utilisant des énergies renouvelables soit mis en œuvre. Il s’agit de la centrale photovoltaïque flottante de Piolenc, avec ses 47 000 panneaux (soit 22 hectares), elle fût un temps la plus grande d’Europe.
Concernant l’éolien, il est très peu développé en Provence, en raison de la présence de plusieurs bases aériennes (Salon, Istres, Orange).
En résumé, aujourd’hui dans le Vaucluse, 97% de l’énergie consommée est encore d’origine fossile et nucléaire, alors que le département a été un des pionniers en France, en matière de photovoltaïque.
Donc, si la France est en retard, le Vaucluse fait figure de mauvais élève, alors que les potentiels naturels sont importants et pas uniquement sur le photovoltaïque.
La puissance publique à l’initiative
Conscient de ce retard et de la nécessité absolue d’une transition énergétique rapide, l’État a défini des objectifs et un cadre au travers de la loi APER (mars 2023). Celle-ci donne aux communes un rôle central dans ce chantier d’envergure aux allures de course contre la montre. Dans chaque département un référent a été nommé, dans le Vaucluse, il s’agit de Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras. Il coordonne un groupe de travail réunissant tous les acteurs concernés (DREAL, Enedis, Direction Départementale des Territoires, Syndicat d’énergie vauclusien…). En mai 2023, une cartographie recensant les zones du département offrant du potentiel pour les énergies renouvelables a été établie. Elle a été envoyée à toutes les communes du département qui devront, après consultations du public et délibérations, définir des zones d’accélération de la production d’énergie renouvelables (ZAER). « Il s’agit de donner un signal politique fort à tous les porteurs de projets », précise Bernard Roudil, sous-préfet.
« La volonté doit être d’abord politique », affirme Fabrice Liberato, le président du SCoT Cavaillon – Coustellet – Isle-sur-la-Sorgue
Même son de cloche du côté des élus locaux. « La volonté doit être d’abord politique », affirme Fabrice Liberato, le président du SCoT Cavaillon – Coustellet – Isle-sur-la-Sorgue. Consciente de l’importance d’une démarche concertée et commune, cette interco s’est rapidement saisie du sujet. Ses travaux devraient aboutir sur des premières réflexions et propositions, qui seront présentés aux élus des 21 communes de ce SCoT en septembre prochain. À suivre…
De son côté la communauté d’agglomération du Grand Avignon s’est également engagée dans la transition écologique au travers de son projet de territoire et d’un plan climat Territorial ambitieux. Cette collectivité se fixe pour objectif, sur son territoire, de multiplier par trois la production en énergies renouvelables et de diviser par deux la consommation. Avec cet effet de ciseau l’autosuffisance pourrait être atteinte à l’horizon 2050.
Multiplier par trois la production d’énergie photovoltaïque à l’échéance 2030
Concernant le photovoltaïque (près de 70% du potentiel des énergies vertes du département), l’objectif est de multiplier par trois sa production à l’échéance 2030. Outre le développement des équipements domestiques, plusieurs projets d’envergure sont dans les starting-block, du côté d’Orange, de Bollène ou de Cairanne. C’est sans compter aussi sur toutes les initiatives issues des collectivités et des entreprises, avec notamment de très nombreux projets de couverture de toits de bâtiment ou de parking. La densité et le maillage du réseau Enedis offre de nombreuses possibilités de raccordement aux installations domestiques et industrielles, confirme Bernard Roudil.
Mais il n’y a pas que le photovoltaïque dans la transition énergétique. Pour les experts, il est essentiel de pouvoir développer un mix énergétique adapté aux besoins et aux ressources de chaque territoire. Et au moins pour une raison. La production photovoltaïque ne peut qu’être diurne, donc ne couvrir qu’une partie des besoins. Sachant qu’aujourd’hui on n’a pas trouvé de vraies solutions industrielles pour stocker l’électricité. De ce point de vue, la géothermie présente un potentiel important, notamment grâce à la présence de nombreuses nappes phréatiques. Ce que confirme Bernard Roudil, responsable du groupe de travail chargé de la transition énergétique pour le département de Vaucluse. On estime qu’au moins 15% de l’énergie consommée pourrait provenir ce mode de production encore trop peu utilisé.
Mais l’impulsion donnée par l’État, qui ne donne qu’un cadre et pas de moyens ou de facilités précises (sauf des droits de dérogations sur des zones dites rouges), sera-t-elle suffisante pour atteindre les objectifs fixés et gagner la bataille qui est engagée ?
Le Vaucluse, pionner en matière de photovoltaïque
Bien qu’aujourd’hui la part de la production d’électricité verte dans le département de Vaucluse reste faible (3%) de nombreux projets dans le domaine du photovoltaïque ont été novateurs ou importants par leur taille.
Historiquement, c’est sur le plateau de Sault que la première grande centrale photovoltaïque a été déployée. Il s’agissait de reconvertir une partie des anciennes installations de dissuasion nucléaire du plateau d’Albion, démantelées en 1998. Mise en service en 2010, cet équipement fut une des premières centrale au sol de France. Les 16 400 panneaux, soit 3 hectares de surface utile délivrent une puissance de 1,2 MWc, de quoi fournir en énergie 600 foyers.
Autre avant-première, avec la première centrale photovoltaïque flottante à Piolenc (Vaucluse). Installée sur une partie d’une ancienne gravière, cette centrale a été mise en service en 2019. En juillet 2023, une seconde tranche s’est ajoutée, faisant de Piolenc la plus importante centrale photovoltaïque flottante d’Europe. Avec 47 000 panneaux soit 22 hectares au total elle produit 22 MWc, de quoi alimenter 6 000 foyers (hors chauffage). Ce qui permet à Piolenc de revendiquer le titre de ville à énergie positive (elle produit plus qu’elle ne consomme).
Pour en savoir plus sur la centrale photovoltaïque flottante de Piolenc
On estime qu’en France, le potentiel du solaire flottant à quelque 20 GW répartis sur 1300 sites potentiels
En 2022, sur une partie de l’ancienne carrière d’extraction de granulats de Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône) une autre centrale flottante a été installée, d’une taille un peu plus modeste (12 hectares tout de même) elle génère une puissance de 14,7 MWc. De quoi là aussi satisfaire les besoins des habitants, même si l’électricité produite est injectée dans le réseau Enedis.
Cette technologie présente plusieurs avantages. Il limite l’évaporation des plans d’eau et offre des rendements améliorés grâce à l’effet refroidissant de l’eau. Et, surtout le solaire flottant n’utilise pas de terres agricoles. En France, on estime son potentiel à quelque 20 GW répartis sur 1300 sites.
Départements et villes largement mobilisés
Le Département de Vaucluse n’a pas attendu la mise en œuvre du plan climat pour avancer. La collectivité présidée par Dominique Santoni a déjà ainsi déployé des panneaux photovoltaïques sur plusieurs bâtiments publics comme des collèges notamment.
Même si les projets de développement des ENR sont laissés à l’initiative des communes, la communauté d’agglomération du Grand Avignon entend y jouer un rôle central. Outre la définition de grandes orientations stratégiques, l’EPCI assurera la coordination et le suivi des projets. À ce jour, 31 actions ont planifiées.
D’ores et déjà, sur le foncier maitrisé par le Grand Avignon, les orientations prises sont :
Rénovation énergétique des bâtiments publics pour réduire les consommations avec développement d’énergies renouvelables en autoconsommation collective si possible (étude en cours sur Agroparc),
Couverture des parking relais en ombrières,
Etude de la couverture des bassins de rétention en photovoltaïque.
D’autres initiatives locales sont également à signaler dont certaines comme à Mérindol où, à l’initiative de son maire, Philippe Batoux, une coopérative associant la collectivité et ses habitants a été créée pour déployer une petite centrale photovoltaïque.
Les projets et réalisations du département de Vaucluse sur son patrimoine bâti Sites équipés de panneaux photovoltaïque en 2024 : – Espace Départemental des Solidarités : Apt, 120 m2, 34 MWh de production annuelle estimée – Centre routier d’Apt : 80 m2, 25 MWh de production annuelle estimée
Sites équipés de panneaux en 2025 : – MEMENTO (pôle des patrimoines Agroparc Avignon) 500 m2, 43 MWh de production annuelle estimée (dont 136 MWH en autoconsommation) SLL Sorgues (service Livre et lecture) 70 m2, puissance installée : 15 KWc – MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) 250 m2, puissance installée : 49 KWc
Une convention d’occupation a été signée avec un tiers investisseur afin d’équiper 8 collèges en panneaux photovoltaïques, avec revente totale de l’électricité par l’investisseur : – Production 2022 : 1 318 MWh – Production 2023 : 1 385 MWh
Projet de déploiement de panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments en autoconsommation collective : – Objectif : atteindre 1/3 de la consommation électrique du Département soit une production de 1 690 MWH/an – Création de 15 boucles d’autoconsommation collectives alimentant une trentaine de bâtiments du Département – Au cœur de ces 15 boucles, une vingtaine de bâtiments seront étudiés pour être potentiellement équipés de panneaux PV – Installation des panneaux envisagée sur 2026/2027
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Les obsèques de Marie-Josée Roig auront lieu en la collégiale Saint-Agricole, en intramuros à Avignon mercredi 14 août à 10h. L’ancienne maire d’Avignon était décédée à 86 ans à l’hôpital Henri Duffaut mercredi 7 août. Un registre des condoléances sera installé dans le péristyle de l’Hôtel de Ville d’Avignon de lundi 12 août à lundi 3 septembre 2024.
La Collégiale a été édifiée au 7e siècle -entre 660 et 700- par Saint-Agricol, évèque d’Avignon. L’édifice remanié au 14e siècle, de style gothique, abrite les reliques de Saint-Agricol, patron de la Ville. Il est inscrit aux Monuments historiques. Copyright MMH
Elle fût le maire RPR puis UMP d’Avignon de juin 1995 à avril 2014 ; Présidente du Grand Avignon de janvier 2001 à avril 2014 ; Ministre de la Famille et de l’Enfance de mars à novembre 2004, Ministre déléguée à l’Intérieur de novembre 2004 à mai 2005 toujours sous la présidence de Jacques Chirac. Elle fût également trois fois députée de juin 2007 à juin 2012 et avant cela de juin 2002 à avril 2004 et d’avril 1993 à avril 1997.
Marie-Josée Roig, née Méliorat, était la fille d’une institutrice et d’un père typographe au quotidien régional L’Indépendant à Perpignan où elle est née le 12 mai 1938. Elle fût professeur de lettres au lycée Alphonse Daudet de Nîmes.
Ils ont dit Renaud Muselier, Président de la Région Sud-Paca ‘Elle était Avignon’ « Elle était Avignon, elle a transformé, développé et tant aimé sa ville a souligné Renaud Muselier, Président de la Région Sud-paca. Une femme de caractère et de cœur au service de son territoire.»
Dominique Santoni, Présidente du Département de Vaucluse ‘Proximité et rassemblement’ «Marie-Josée Roig a été une pionnière qui a ouvert la voie à tant de femmes, a souligné Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse. Elle a parfaitement su concilier l’aménagement de la ville d’Avignon et la qualité et l’esthétique (…/…) comme avec le chemin de halage sur le Rhône (…/…) et le mur végétal des Halles. Enfin, Marie-Josée Roig a montré que, par-delà sa propre sensibilité politique, c’est le rassemblement le plus large possible des Avignonnais qui donnait à cette ville toute sa force et toute son énergie. Elle avait fait de la proximité sa première priorité.»
Joël Guin, Président du Grand Avignon ‘Une femme exceptionnelle qui a marqué l’histoire de notre territoire’ «Elle fut l’une des premières femmes maires d’une commune de plus de 50 000 habitants, tout comme la première présidente d’une Communauté d’agglomération. Femme politique de tout premier plan de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle fut également ministre et conseillère régionale. Elle a mené des projets d’envergure comme le tramway, le lancement de la zone de Courtine, le développement de l’Université d’Avignon, la création du pôle de compétitivité et l’essor d’Agroparc, les transferts culturels de la Ville d’Avignon à l’Agglomération comme l’Opéra et le Conservatoire ainsi que l’installation du Conservatoire dans l’ancien palais de justice d’Avignon. Avec caractère, elle a toujours su travailler en étroite collaboration avec les élus et l’ensemble des maires du Grand Avignon.»
Photo de une : 2007, Marie-Josée Roig avec à sa droite le préfet Hugues Parent lors de la pose de la première pierre de l’extension Sud du Centre hospitalier Henri Duffaut d’Avignon DR Echo du mardi
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
Réfections de chaussées, réparation d’un pont, aménagements de carrefour giratoire ou d’accès, ou encore réhabilitation d’un collège. Quels travaux sont prévus par le Département de Vaucluse au mois d’août ?
Depuis le mois de juillet, le collège Tavan, situé à Montfavet, subit quelques travaux tels que la mise en conformité pour les personnes à mobilité réduite et de réaménagement du Pôle sciences. Les travaux devraient s’achever en février 2025.
Concernant la déviation d’Orange, dont les travaux ont débuté au début de l’année, la pose des corniches et des écrans anti-bruit sur l’ouvrage de franchissement de la voie ferrée (O 9) est en cours depuis mi-juin. Les terrassements au sujet de l’ouvrage de rétablissement du Chemin de Nogaret (OA7) ont démarré en juin. Le chantier de ce nouveau pont va durer 14 mois.
Les autres chantiers en cours
Réparation du pont de la RD907n au Pontet. Les travaux ont démarré le 11 mars, pour cinq mois avec des fermetures de nuit ponctuelles et des déviations locales.
Aménagement de l’accès à la ZA La Marquette (RD 942) à Sorgues (création d’une bretelle collectrice). Les travaux ont commencé en avril et devraient s’achever en septembre.
Réalisation d’une voie verte entre Le Thor et L’Isle-sur-la-Sorgue sur la RD 901. Les travaux ont débuté en juillet.
Renforcement de la couche de roulement de la RD956 entre la limite avec les Alpes-de-Haute-Provence et la fin de l’agglomération de La Bastide des Jourdans. Les travaux ont débuté en juin et se sont stoppés à la fin du mois de juillet. Ils reprendront à la fin du mois d’août.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023. La phase 1 prendra fin cet été afin que les élèves puissent intégrer les locaux neufs à la rentrée de septembre. Les phases 2 et 3, qui concernent les bâtiments administratifs et la cour, se poursuivront jusqu’en janvier 2026.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux démarrés début avril et pour une durée de 14 mois.
Création d’un préau et d’espaces verts au collège Raspail à Carpentras. Les travaux devraient s’achever le dimanche 25 août.
Le Département de Vaucluse construit la nouvelle maison des personnes handicapées pour 2026
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le Département de Vaucluse a décidé de faire plaisir aux jeunes du territoire en offrant des places pour le quart de finale de football qui aura lieu le vendredi 2 aout à Marseille. Une initiative à l’attention des jeunes sportifs issus de clubs de football vauclusiens.
La France continue de vivre au rythme des Jeux Olympiques qui se déroulent actuellement à Paris. Très actif pour proposer des actions en faveur de promotion du sport et permettre aux vauclusiens de vivre cet évènement au mieux et au plus près, le Département de Vaucluse lance une nouvelle initiative à l’attention des jeunes sportifs du territoire et amateurs du ballon rond.
Des places pour les jeunes vauclusiens
L’institution dirigée par Dominique Santoni offrira des places pour assister au quart de finale du tournoi de football olympique qui aura lieu ce vendredi 2 aout au stade Vélodrome, à Marseille. Cette initiative a été mise à place en faveur des jeunes vauclusiens, filles et garçons, licenciés dans les clubs de foot du département, elle permettra aux « chanceux » de pouvoir assister à un match de niveau international et de faire la promotion des valeurs de l’olympisme telles que l’excellence, le respect et l’amitié.
Après la Ville d’Avignon qui a offert 1.000 places il y a quelques semaines pour des matchs de football féminins, c’est une nouvelle offrande qui est faite aux vauclusiens. Le quart de finale en question opposera le premier du groupe C face au deuxième du groupe D. Les places ont d’ores et déjà été remises aux clubs, sélectionnés par le district Grand Vaucluse de football.