Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Les travaux de la phase 4 de la Combe de Lorumarin ont très bien avancé. Tous les usagers, y compris les poids lourds, pourront circuler à nouveau sur la RD 943 entre Apt et Lourmarin à compter de ce mercredi 9 juin à partir de 18h. A noter que des travaux d’accotements seront réalisés, sans gêne à la circulation, jusqu’au lundi 14 juin au soir, date de la fin définitive du chantier.
2,8M€ financés par le Département
Le Conseil départemental de Vaucluse a débuté les travaux de réfection de la RD 943 au niveau de la Combe de Lourmarin, particulièrement sur les communes de Lourmarin, Bonnieux, Apt et Buoux, le 12 avril pour plus de deux mois. La route, construite il y a trente ans, et particulièrement la couche de roulement, montrait de réels signes d’usure dus à la fréquentation de la départementale avec 3 780 véhicules/jour, 5 670 en août et, à sa localisation, en fond de vallée soumise aux inondations gel et dégels. De fait, 17 kilomètres ont été revus, ainsi que les murets compris entre le Chemin de Lauzières, à Lourmarin et le carrefour avec la RD 943B (giratoire entrée Sud) d’Apt.
Les travaux organisés en 4 phases
La phase 1 a débuté le 12 avril et pour trois semaines, entre Lourmarin et le carrefour avec la RD 36. La phase 2 concernait le carrefour de la RD 36 jusqu’au carrefour de la RD 232. La phase 3 portait sur les travaux entre le carrefour de la RD 232 menant à Bonnieux et le carrefour de la RD 232 menant à Saignon. Enfin, la phase 4 concernait le carrefour de la RD 232 menant à Saigon et le carrefour avec la RD 943B (giratoire entrée Sud) à Apt.
L.M.
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Pour ce 10ème concours du meilleur croissant au beurre, 30 artisans-salariés et une dizaine d’apprentis ont mis en avant leur savoir-faire. Les apprenants en CFA (Centre de formation d’apprentis) n’ont pas pu concourir cette année en raison d’examens.
Dans le cadre de ce concours organisé par le Groupement des artisans boulangers pâtissiers du Vaucluse, plus d’une centaine de croissants a fait l’objet de dégustations de la part du jury de professionnels composé de Philippe Parc, champion du monde de pâtisserie, Gérard Canonge, boulanger à la retraite, Nadège Kandoussi, boulangère et quelques chanceux non professionnels. Le tout, sous l’œil vigilant du Président Jérôme Roland, gagnant de l’édition 2019.
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Maire RN (Rassemblement national) du Pontet depuis 2014, Joris Hébrard est le seul à avoir été élu dès le 1er tour aux Départementales de 2015 avec 53,70% des voix, en binôme avec Danielle Brun. Dans les 16 autres cantons de Vaucluse, il a fallu attendre le second tour pour avoir le nom du vainqueur.
Première force politique du département (avec plus de 77 000 suffrages), le RN n’a décroché que 3 cantons (Carpentras, Le Pontet, Monteux) et s’est retrouvé en minorité avec 6 élus dans l’hémicycle de la rue Viala à Avignon. « C’est frustrant, la droite et la gauche ont travaillé main dans la main et nous n’avons pas eu la capacité de matérialiser nos souhaits. » regrette Joris Hébrard.
Contrôler les bénéficiaires des aides ‘Un nouveau cap pour le Vaucluse’ c’est le titre de sa campagne 2021, avec « compétences, dynamisme, courage », dit-il. Et il énumère ses propositions : « Le département doit devenir acteur en matière de sécurité, par exemple, nous déploierons un ‘Plan sécurité’ pour les collèges. L’Etat ne paie pas au département ce qu’il doit pour le financement du RSA (Revenu de Solidarité active), la facture s’élève à 180M€. » Il poursuit : « Il nous faut contrôler les bénéficiaires des aides, faire la chasse aux fraudeurs, mettre fin au flux des mineurs non accompagnés, souvent majeurs, entrés clandestinement. »
Notre mouvement connaît une dynamique certaine « Depuis l’élection de Marion Maréchal en 2012, benjamine de l’Assemblée nationale à 22 ans, notre mouvement connaît une dynamique certaine. Plus nous serons nombreux au Conseil départemental, plus nous ferons avancer nos propositions au service de tous les Vauclusiens. Nous conduirons une politique de maîtrise des dépenses, de défense des services publics, nous élaborerons un plan de relance économique de sortie de crise, nous augmenterons la prise en charge financière des Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) par le Département. »
Certains s’inquiètent pour la culture. « Il n’est pas question de couper les subventions. Avignon a son festival de théâtre, Orange ses Chorégies – dont Thierry Mariani le candidat RN aux régionales a été président pendant 20 ans. Ils sont connus dans le monde entier, précieux, irremplaçables. Mais nous ne devons pas mettre tous nos œufs dans le même panier et ne pas penser aux autres. Il nous faut équilibrer les moyens pour des festivals plus petits, sur l’ensemble du territoire de Vaucluse et tout au long de l’année, pas seulement l’été. » Pareil pour les associations : « Si elles ont un projet intéressant, légal et utile, on ne va pas les rayer de la carte ».
Faire de la politique, sans tambouille politicienne Sa vision de la prochaine mandature ? « Il n’y a pas de mesure-phare, de symbole. Mais une autre façon de faire de la politique, sans tambouille politicienne. Pendant 6 ans, j’ai quadrillé inlassablement mon canton, à la rencontre des habitants, de leurs préoccupations, de leurs problèmes. Nous allons continuer, nous rendrons compte régulièrement aux Vauclusiens de ce que nous faisons. Il faut que les électeurs ‘déconfinent’ leurs idées, qu’ils fassent un choix courageux pour que nous ayons les moyens d’apporter une contradiction réelle et concrète à la politique gouvernementale ».
Face au binôme Joris Hébrard/Danielle Brun, un seul duo d’adversaires. Celui composé de Philippe Pascal/Fabienne Véra pour l’Union des partis de Gauche & Ecologistes. Dans ce cas de figure, il n’y aura donc qu’un seul tour pour désigner le conseiller départemental du canton 14 de Vaucluse regroupant les communes du Pontet, Vedène, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Velleron et Jonquerettes.
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Après l’annulation de l’édition 2020, c’est le grand retour de Terroir en fête dans le Parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne les 12 et 13 juin prochains. L’occasion de (re)découvrir le meilleur la production agricole vauclusienne.
C’est Georgia Lambertin, la présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, qui a le mieux résumé le contexte : « Je suis ravie de vivre ce moment en présentiel. Nous n’avons pas eu de salon de l’agriculture cet hiver à cause de la crise sanitaire. Et là, on sera tous ensemble, dehors, pour déguster les meilleurs produits de l’agriculture vauclusienne. » Elle ajoute : « Chaque jour, nous devons communiquer sur ce que nous sommes, nous les paysans, sur ce que nous faisons. Nous sommes là pour vous nourrir, pour préserver l’environnement et la biodiversité mais aussi pour la santé de nos concitoyens. Terroirs en fête, c’est un salon en plein air et surtout en pleine saison, avec tous les produits des exploitations du territoire. Et comme nous sommes solidaires des plus démunis, nous avons offert des paniers aux étudiants et nous allons les payer comme saisonniers pour améliorer leur ordinaire. »
Nos paysans vont offrir le meilleur d’eux-mêmes Etienne Klein, le nouveau maire de Châteauneuf-de-Gadagne issu des urnes en 2020 après 35 ans de mandature Pierre Molland a dit également son « crève-cœur de voir l’édition 2020 annulée l’été dernier. Cette année, après des mois de confinement, ici à Châteauneuf-de-Gadagne, sur 4 hectares, nos paysans, nos producteurs vont offrir le meilleur d’eux-mêmes à tous les visiteurs de l’Arbousière. »
150 exposants attendus Pour sa part Christian Mounier, l’élu en charge de l’agriculture au sein du Conseil départemental de Vaucluse qui organise l’événement se félicite d’un retour à la normale après des mois de Covid. « La vraie vie va reprendre, nous allons nous retrouver. Près de 150 exposants sont attendus. Ce sera une vitrine du savoir-faire paysan, de sa diversité, du terroir où deux tiers des productions ont un label de qualité (AOP, AOC, IGP ou HVE). Miels, huiles d’olive, confitures, nougats, fruits et légumes, céréales, truffes, fromages seront proposés dans ce marché à ciel ouvert avec une nocturne jusqu’à 22h le samedi dans une ambiance guinguette.
« Le Vaucluse sans agriculteurs, ce n’est pas le Vaucluse »
Maurice Chabert, dont ce sera l’une des dernières apparitions publiques comme Président du Conseil départemental de Vaucluse a rappelé son passé de fils de paysan : « J’avais 6 ans quand toutes les vignes de mon papa à Joucas ont été détruites par la grêle. Je me rappelle cette récolte perdue, le désespoir et les larmes de mes parents. Le Vaucluse sans agriculteurs, ce n’est pas le Vaucluse. Les agriculteurs font de l’écologie sans le dire. » Près de 15 000 visiteurs sont attendus lors de cette 4e édition.
Terroir en fête. Samedi 12 et dimanche 13 juin. A l’Arbousière. 1 360, avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne. Détail du programme en cliquant ici
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Une session dense, 4 tomes de dossiers, 2 422 pages, 51 délibérations et un président, Maurice Chabert ému, conscient que c’est sa dernière séance publique avant de rendre les clés de l’exécutif après les scrutins des 20 et 27 juin prochains.
Il a demandé aux élus de se lever pour une minute de silence à la mémoire de René Richard, ancien conseiller général et pour les milliers de morts du coronavirus, 107 000 à ce jour en France, dont plus d’un millier en Vaucluse. Le dossier qui a le plus provoqué de réactions, c’est celui du financement de la fameuse LEO (Liaison Est-Ouest). Une vingtaine de manifestants de la ceinture verte d’Avignon rue Viala au pied du bâtiment, opposés à cette route qui va ‘artificialiser’ des dizaines hectares de riches terres agricoles. Un tronçon de 13km entre le carrefour des Angles (RN 100 dans le Gard) et le carrefour de l’Amandier (RN7 dans le Vaucluse) qui permettra de contourner le sud d’Avignon. Et surtout de dévier un trafic de 40 000 véhicules/jour, dont 10% de camions qui polluent la vie des 30 000 riverains de la Rocade Charles de Gaulle. Un projet inscrit au Contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020 pour un coût total de 142,7M€ dont 21M€ pour le Vaucluse dans le cadre la 2e tranche de ce dossier qui en comprend 3 (un premier tronçon, entre Courtine et Rognonas, est opérationnelle depuis 2010).
La LEO, un problème de santé publique Pour le communiste André Castelli, « Ce dossier date de plus de 40 ans, si rien n’est fait c’est une véritable mise en danger de milliers d’enfants, de femmes et d’hommes. Cela est inacceptable, ils ne peuvent pas continuer à vivre dans ces conditions sanitaires. » Pour sa camarade Delphine Jordan « 40 000 véhicules envahissent notre ville et nos vies, C’est un problème de santé publique ». L’élue EELV (Europe écologie les verts) Sylvie Fare, évidemment, dénonce « une catastrophe écologique et financière » et demande « la préservation de la biodiversité ». A quoi répondra vivement Darida Belaïdi : « stop aux gaz d’échappements, aux bouchons continus, c’est un scandale sanitaire à bas bruit. + 16% de cancers, + 26% de maladies cardio-pathiques pour les habitants du quartier sacrifiés depuis des décennies. Eux aussi font partie de la biodiversité, au moins autant que la faune et la flore et ils méritent d’être protégés. »
Stop aux atermoiements Yann Bompard (Ligue du Sud) s’étonne du sous-dimensionnement de cette future voie. Quant au RN (Rassemblement national) Hervé de Lépineau, il relève que « cette 2 fois une voie se termine par un goulot d’étranglement et ne règle en rien le problème d’engorgement, il le déplace. Ce serpent de mer existe depuis les années 80, nous sommes à quelques semaines des Départementales, autant laisser au futur exécutif le soin de traiter le sujet et retirer cette délibération de l’ordre du jour. » Il ne sera pas entendu. Il votera contre avec son groupe RN et EELV. Joris Hébrard (maire RN du Pontet) et la Ligue du Sud s’abstiendront, le texte sera adopté à la majorité. Quant à Thierry Lagneau (LR), en charge de la Commission Travaux, Aménagement du Territoire et Sécurité, il aura conclu par cette phrase : « L’humain est au cœur de ce dossier. On a fait trop peu de cas de la vie des habitants jusqu’à présent, or, ils passent avant la biodiversité. Stop aux atermoiements, donnons un coup d’accélérateur, sinon, on repart pour 10 ans de tergiversations aux dépens de la santé des riverains ».
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Découvrez la liste officielle des 148 candidats (et leurs 148 remplaçants) présents dans les 17 cantons de Vaucluse à l’occasion des prochaines élections départementales. Le scrutin, qui se déroulera les dimanches 20 et 27 juin 2021, permettra de désigner 17 binôme de candidats qui occuperont les 34 sièges de l’assemblée départementale. Une institution présidée depuis 2015 par Maurice Chabert (LR – Les Républicains), élu au bénéfice de l’âge, qui a fait savoir la semaine dernière qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession.
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Le président du Conseil départemental de Vaucluse vient d’annoncer qu’il ne sera candidat à sa propre succession. Après un demi-siècle passé en tant qu’élu local, ce dernier tire sa révérence autant pour raison de santé que par sentiment du devoir accompli.
Elu municipal en 1971, maire de Gordes pendant 32 ans, entré au Conseil général de Vaucluse en 1994, puis président du Conseil départemental depuis 2015, l’ancien professeur de mathématiques ne briguera plus aucun mandat, il vient de l’annoncer.
Au service de tous les Vauclusiens « Depuis mon AVC (accident vasculaire cérébral) en mai dernier, j’ai quelques problèmes de vue. Mais je n’ai pas démissionné, je suis resté à mon poste pour continuer mon travail au service de tous les Vauclusiens. » Et le président sortant d’égrainer ses 6 ans de mandat sous forme de bilan. « Je suis fier, avec les élus qui ont travaillé d’arrache-pied avec moi, d’avoir mis en œuvre une solidarité au cœur de tous les territoires, avec un maillage de 18 lieux d’accueil, au plus près des habitants, pour leur apporter aide et accompagnement, notamment aux plus fragiles avec des équipes professionnelles et disponibles. Avec le ‘Plan Départemental de l’Habitat 2016-2022’, nous contribuons au développement de 4 000 logements supplémentaires par an. »
« La solidarité, c’est l’ADN de notre action, c’est aussi une série de contrats avec les villages, les villes et les intercommunalités. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. On a pu concrétiser nombre de projets qui n’auraient pas pu aboutir autrement. Comme la rénovation de la piscine de Cavaillon, le nouveau pôle multi-accueil à Valréas, la reconstruction du gymnase Génicoud à Avignon, le centre médical de proximité de Saint-Christol d’Albion. Près de 27M€ ont été votés pour soutenir toutes les communes, quelle que soit leur taille ou leur couleur politique. » Le THD (Très haut débit) initié par la précédente mandature (ndlr : celle du socialiste Claude Haut) a été développé à la vitesse grand V. Près de 170M€ ont ainsi été injectés pour aider au développement des entreprises y compris dans les zones rurales. « Investir, c’est assurer l’avenir. Depuis 2015, grâce à une gestion rigoureuse, nous empruntons moins, nous nous désendettons et nous avons investi près de 700M€ (691 exactement) : 21M€ pour la déviation d’Orange, 6,2M€ pour la déviation sud de Carpentras, 7,8M€ pour le giratoire ‘Spirou’ à Monteux. » Côté collèges, (41 établissements publics en Vaucluse), 20M€ ont permis de réhabiliter le Collège Jean Giono d’Orange, 17M€ pour Anselme Mathieu à Avignon, 7,2M€ pour Vallis Aeria à Valréas, 5,8M€ pour celui du Thor et à la rentrée de septembre, tous les collégiens et leurs professeurs recevront un ordinateur gratuitement. Le Président Chabert continue son inventaire à la Prévert : « nous avons fait le maximum pour préserver les joyaux de notre territoire mais aussi le petit patrimoine qui fait la beauté de nos paysages. Comme la réhabilitation du Palais des Papes, sa Chapelle Benoît XII, sa Tour de la Campane. A Carpentras, l’Hôtel Dieu qui abrite la magnifique Bibliothèque d’Inguimbertine. Nous avons également lancé le déménagement des archives départementales vers Agroparc avec un pôle de conservation offert aux historiens, généalogistes, archéologues, étudiants (33M€). » Enfin, « pour sécuriser le flux des 700 000 promeneurs, randonneurs, cyclistes qui fréquentent le mont Ventoux chaque année, nous avons lancé un plan de requalification (3,4M€) pour sauvegarder ce site unique de biodiversité qu’est notre Géant de Provence. »
Maurice Chabert n’est pas candidat aux scrutins des Départementales des 20 et 27 juin prochains: « Il faut savoir tourner la page, j’ai eu une vie heureuse, à 77 ans je vais me consacrer à ma famille, ma femme, mes amis. Je ne ferai plus de grands voyages comme avant (en Chine, au Japon, au Guatemala), mais les capitales européennes, ce n’est pas si mal ! » Mais le président sortant montre des signes d’inquiétude si l’extrême droite enlève le Vaucluse fin juin. « La culture, la vie associative et sportive ne sont pas sa priorité. Si je me suis retrouvé président du Département au bénéfice de l’âge, moi qui suis gaulliste-pompidolien, j’ai géré en bonne intelligence avec la gauche, dans l’intérêt des Vauclusiens, personne n’a voté contre le budget, certains se sont abstenus, c’est tout. » Et s’il ne veut pas se lancer pas dans un jeu de pronostics pour sa succession, il espère qu’une majorité claire se dégagera. « Je ne veux surtout pas d’une élection au bénéfice de l’âge », insiste-t-il alors que 3 des 4 derniers président l’ont été. « J’espère simplement que les 34 élus, quels qu’ils soient, s’entendent aussi bien que nous », conclut-il. Depuis 1970, Maurice Chabert est le 5e homme à présider l’Assemblée départementale (après Jean Garcin 1970-92 / Régis Deroudilhe 1992-98 / Jacques Bérard 1998-2001 / Claude Haut 2001-15). La première femme à avoir fait son entrée dans l’hémicycle de la Rue Viala est la socialiste Michèle Fournier-Armand en 1998. A quand une femme à la tête de l’exécutif vauclusien ? En 2021 ?
Pour rappel : les résultats des précédentes élections départementales de 2015 1er tour (participation 54, 43%) : Front National 37,40% / PS 31, 46% / UMP 27% 2e tour (participation 57,40%) : FN 39,50% / PS 31,42% / UMP 23, 16% Assemblée élue : majorité 12 sièges / opposition de Gauche 12 sièges / opposition extrême droite 10 sièges
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
L’ouverture au public est prévue au cours du second semestre de l’année 2022. La vocation de l’établissement ? Regrouper l’ensemble des missions sociales et médico-sociales du Département en proposant un accueil, une aide à l’accès aux droits et aux soins, un accompagnement pour la prévention, la protection et l’insertion. Le Département a souhaité réunir les structures de l’actuel EDES (anciennement l’hôpital d’Apt) devenu exigu, et le site « maison Viton », en aménageant un nouveau bâtiment situé en entrée de ville.
3 050m² et 3,6M€ de travaux
Le montant des travaux est estimé à 3,6 M€, financés par le Département et subventionnés en partie par l’Etat. Le projet se développera sur un terrain de 3 050m² situé sur une ancienne emprise ferroviaire, entre le centre urbain de la Ville d’Apt au sud-est et la zone d’activité et le plan d’eau de la Riaille au Nord-Ouest.
Sa surface de 1 200m² comprendra : un espace en rez-de-chaussée pour recevoir le public sur 560m² ; un espace tertiaire à l’étage de 630m² et un parking interne, pour le personnel, équipé de deux bornes de recharge pour véhicules électriques. Le parking public externe, existant et situé à proximité, a été aménagé en partie en 2020 (partie Est). Une seconde phase de travaux (partie Ouest) aura lieu après la construction de l’EDeS.
Démarche environnementale
La construction du bâtiment, d’une longueur de 68 mètres et d’une largeur de 17 mètres, est inscrite dans une démarche environnementale visant à proposer un bâtiment « confortable, sain, performant énergétiquement et économe à l’usage », par l’utilisation principale d’un matériau écologique, le bois mais aussi de végétation pour former un filtre naturel entre la façade du bâtiment et le domaine public. Dans cette optique, le Conseil départemental de Vaucluse s’est engagé dans une démarche de labellisation ‘Bâtiment durable méditerranéen’ (BDM), niveau bronze. A l’issue des travaux, ce label vient garantir que les objectifs de qualité énergétique et environnementale visés au départ ont été atteints.
Par ailleurs, ce chantier sera piloté sous convention BIM (Building information modeling), c’est-à-dire à l’aide d’un processus collaboratif de gestion, impliquant tous les acteurs du projet. Sa finalité est de produire une maquette numérique en 3D, véritable outil de représentation virtuelle du projet et contenant l’ensemble de ses données et détails (modélisation géométrique, informations et caractéristiques des matériaux, surfaces, volumes et quantités, équipements, espaces, etc.).
L’objectif pour le Conseil départemental de Vaucluse est d’obtenir une maquette d’exploitation qui servira de support pour la maintenance du bâtiment pendant sa durée de vie. Le lauréat du concours organisé par le Département est l’agence Apache Architectes, basée à Apt.
Combe de Lourmarin, fin de la gêne à la circulation
Le Département de Vaucluse vient d’éditer un guide ‘Les écogestes c’est pas si compliqué’. Mission ? Sensibiliser le grand public à la protection de l’environnement en s’appuyant sur un guide aussi attractif que pratique.
Eloïse, Benoît, Maya et Hector forment la famille ‘Bongeste’. Leur crédo ? Adopter les bons réflexes au quotidien pour préserver l’environnement tout en dorlotant leur porte-monnaie. C’est ainsi que la petite tribu prodigue 50 conseils et astuces au gré d’un guide de 40 pages à destination du grand public. .
L’enjeu ?
Changer de mode de fonctionnement dans la vie de tous les jours en agissant sur sa propre consommation d’énergie, adopter les déplacements doux, mener la chasse au gaspillage à la maison, dans l’alimentation, en s’adonnant à la réparation de matériel et aussi à l’achat de produits de seconde main… Le guide, très pratico-pratique, détaille toutes les actions à mettre en œuvre à la maison, au travail, à l’école…
Ecocitoyenneté
C’est dans le cadre de sa démarche Agenda 21 que le Département diffuse sa nouvelle brochure ‘Les éco-gestes’. Le support pédagogique est ponctué d’exemples concrets pour préserver cadre de vie et planète. La brochure est disponible aux accueils du Conseil départemental et téléchargeable sur www.vaucluse.fr
Bon à savoir
Chauffe-eau solaire, chaudière à bois, rénovation thermique… Le Conseil départemental propose aux particuliers des aides aux travaux pour la rénovation thermique et la transition énergétique. Par ailleurs, les ménages en situation de précarité énergétique peuvent être conseillés par un intervenant spécialisé. Il soutient aussi la plateforme de rénovation énergétique de l’habitat qui accompagne les particuliers et les copropriétaires dans la rénovation énergétique de leur logement, tout en mettant en lien les acteurs de la filière (bâtiment, immobilier, secteur bancaire…) Par ailleurs, le Département est engagé dans le SARE (Service d’Accompagnement à la Rénovation Energétique), programme national permettant d’améliorer le confort thermique des logements et bâtiments. Enfin, il propose des ateliers « Econovie », organisés dans ses Espaces Départementaux des Solidarités (EDeS). L’occasion pour les familles d’apprendre à mieux maîtriser leur budget, en particulier sur les postes « alimentation » et « énergie », grâce à une série de conseils.
Ma prime rénov’ pour tous !
Lancée le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov’ remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) « Habiter mieux agilité ». Dans le cadre du Plan de relance de l’économie, le dispositif a été renforcé depuis le 1er octobre 2020. MaPrimeRénov ’ est désormais accessible à tous les propriétaires et à toutes les copropriétés. Objectif : 500 000 rénovations énergétiques pour cette année 2021. www.maprimerenov.gouv.fr