22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Grâce à la BA 115, le Pays d’Orange survole l’économie du haut Vaucluse

La BA 115, Base aérienne-Caritat fait partie de la vie des riverains d’Orange et de ses voisins depuis 1939. C’est le carpentrassien Edouard Daladier, successivement maire, député, ministre et président du Conseil qui l’a inaugurée en 1939. Depuis, son ciel a vu les Fouga-Magister, Mystère, Jaguar, Mirage F1, III ou 2000 et les Alfajet de la Patrouille de France, basés à Salon de Provence, se déplacer en formation ‘Diamant’ ou ‘Cœur transpercé d’une flèche’ à l’occasion de défilés aériens de prestige que le monde entier nous envie.

Les Rafale remplaceront les Mirage en 2024
Le dernier avion de combat, le Mirage 2000C (RDI) a été retiré du service en juin dernier à Orange (après 34 ans de longs et loyaux services), à l’issue d’une cérémonie à laquelle assistaient des centaines de pilotes et mécaniciens, de leurs familles et amis et d’écoliers et collégiens venus des communes alentour. Il sera remplacé fin 2024 par le Rafale. En attendant, de lourds travaux sont en cours pour accueillir le nouvel avion de chasse de l’Armée de l’Air et propulser la BA 115 dans le XXIe siècle.

250M€ d’investissements
D’ici 2026, ce sont 250M€ qui seront investis dans la modernisation des installations, un chantier programmé sur plusieurs tranches et sur environ 250 hectares sur les 371 que compte globalement la Base. Le Colonel Guillaume Deschamps qui est aux commandes depuis juillet 2022 supervise cette rénovation. “Il y a deux types de travaux, le vertical ‘bâtimentaire’ (les hangars, les ateliers moteurs à réaction, les immeubles de bureau, de simulateurs de vols, le mess des officiers) et l’horizontal (piste de décollage et atterrissage, voirie de roulement, réseaux souterrains, éclairage des balises lumineuses, aires de lavage, parkings, nouvelle piste d’athlétisme).”

Le colonel Deschamps, commandant de la BA 115 d’Orange-Caritat depuis l’été 2022. ©Armée de l’air et de l’espace

Pour accueillir les deux escadrons de Rafale l’an prochain, le premier site militaire de Vaucluse va refaire le tarmac et la piste de 2  400 mètres. Le gros œuvre du mess de 3 400m2 est reconstruit, suivront les finitions intérieures (avec cuisine, café, restaurant, self-service, accueil VIP, bureaux, sanitaires, vestiaires) réalisées par Les Travaux du Midi. Ce sont eux qui ont démoli, déplombé et désamianté les locaux vétustes d’après-guerre.

Avec une totale préoccupation environnementale, un cadre paysager, un captage de la nappe phréatique, un dispositif de récupération de la chaleur, une centrale de traitement des flux d’air frais et d’air vicié, une pompe à chaleur pour limiter, par temps de canicule, la consommation d’énergie. Et c’est tout un écosystème qui s’organise autour.

3 000 emplois directs
A commencer par le personnel, des effectifs qui dépassent les 3 000 emplois quand on recense les 1  750 militaires d’active, les 80 civils, les 200 réservistes, les pilotes de chasse et d’hélicoptères ‘Fennec’, les tireurs d’élite et les commandos de parachutistes qui viennent passer une à plusieurs semaines à Caritat pour s’entraîner. Sans oublier leurs familles, leurs enfants, ce qui fait grimper les chiffres à 5 000 personnes environ et induit crèches, écoles, parkings, logements, commerces, besoins de santé, de loisirs, de culture et donc retombées socio-économiques majeures.

La base reste opérationnelle malgré les chantiers
Pendant la durée du chantier, la base conserve sa mission souveraine de veiller à la sûreté aérienne du territoire français et de sa population et de neutraliser toute intrusion aérienne ennemie ou dangereuse avec des avions et des pilotes de chasse de Saint-Dizier, Mont-de-Marsan et Orange. Ils sont en état d’alerte permanent et capables de décoller en quelques minutes pour dissuader, éventuellement par des tirs de semonces, tout aéronef de survoler les sites sensibles comme les centrales nucléaires, les aéroports, les ports, les zones industrielles classées ‘Seveso’ ou les barrages.

Le nouveau mess de la BA115 est en cours d’achèvement. ©Armée de l’air et de l’espace

La BA 115, un sujet qui fait du bruit
Un sujet, toutefois, électrise les relations entre la BA 115 et les riverains, le bruit induit par le décollage et l’atterrissage des avions de chasse pour leur entraînement. Dans le cadre de ‘La loi de programmation militaire 2019-2025’, une révision du PEB (Plan d’exposition au bruit) qui date de 1985 a été lancée. La méthode, initiée par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) fait apparaitre 3 zones soumises à des contraintes d’urbanisme et classées par zones d’exposition aux nuisances sonores.

A l’initiative de la Préfecture de Vaucluse, une commission consultative s’est réunie avec les élus, associations de défense des riverains et professionnels de l’aéronautique. Résultat : on est passé de 5 à 6 communes concernées (Camaret, Courthézon, Jonquières, Orange, Sérignan et désormais Uchaux). Ce périmètre de restrictions urbanistiques, fixé par arrêté préfectoral du 16 août 2022, est passé de 2  150 hectares impactés à 3 300ha et touche 3  850 habitants supplémentaires (+8%), mais ces zones sont majoritairement agricoles et peu urbanisées, donc peu habitées, est-il précisé dans le document.

Si les Mirage 200 ont quitté cet été la BA 115 après 34 ans de service, les hélicoptères Fennec veillent sur le ciel vauclusien en attendant l’arrivée des Rafale annoncée pour 2024. ©Armée de l’air et de l’espace

10% de l’emploi local
A la croisée des chemins, des autoroutes A7 et A9, du Rhône et du Ventoux, à la confluence de trois régions Sud-Occitanie-Auvergne Rhône Alpes, le Pays d’Orange possède cette pépite, la BA 115, qui concentre 10% de l’emploi local et bénéficie du prestige qui enveloppe ces héros, les pilotes de chasse (dont le nouveau succès du film ‘Top Gun, Maverick’ avec Tom Cruise ne devrait pas altérer l’image, bien au contraire !).

Deux espèces protégées sur le site de Caritat
Enfin côté environnement, en collaboration avec le Conservatoire des espaces naturels et de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), deux espèces protégées vivent sur la base : l’outarde canepetière, genre de poule-faisane qui dispose d’un refuge au milieu des hautes herbes qui bordent le tarmac et le crapaud calamite, un amphibien qui prospère en lisière des landes et mares de Caritat.

Deux espèces protégées vivent sur la base aérienne d’Orange : l’outarde canepetière (sur la photo) et le crapaud calamite. ©Armée de l’air et de l’espace

Le patron de la BA 115, le colonel Deschamps insiste “Nous vivons ici, en famille, nous faisons tout pour limiter les nuisances sonores, il en va de notre qualité de vie. Mais il en va aussi de notre sécurité à tous. Nos plans de vols sont draconiens. Nos pilotes doivent être opérationnels jour et nuit, avec toutes les menaces qui nous entourent et Orange est une incontournable sentinelle du ciel.”


Grâce à la BA 115, le Pays d’Orange survole l’économie du haut Vaucluse

La durée du service militaire obligatoire à Taïwan va être étendue de quatre mois à un an à partir de 2024 – en raison des menaces croissantes de la Chine à l’égard de l’île, a annoncé début janvier la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Dans un sondage réalisé par la Fondation de l’opinion publique taïwanaise en décembre dernier, 73 % des personnes interrogées dans le pays soutenaient cette mesure.

Moins de 30 pays dans le monde imposent encore un service militaire à leur population. Et parmi ceux qui le font, quatre mois représentent une période relativement courte. À l’origine, Taïwan exigeait un service de deux ans, mais cette durée a été progressivement ramenée à quatre mois à partir de 2013, dans l’intention de s’appuyer davantage sur les volontaires et les militaires professionnels.

Comme le montre notre graphique, la Corée du Nord se situe à l’autre extrémité de l’échelle, bien que les chiffres rapportés à ce sujet varient. Le Guardian fait état de 10 ans pour les hommes et de 7 ans pour les femmes en 2015, tandis que l’Indian Express avance des chiffres plus proches de 8 ans pour les hommes et de 5 ans pour les femmes. Selon les médias, les personnes qui font partie des élites nord-coréennes sont généralement en mesure d’éviter la conscription.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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En 2019, un organisme affilié à l’OTAN a publié, puis supprimé, un document qui confirmait quelque chose que l’on soupçonnait depuis longtemps : des armes nucléaires américaines sont stockées dans des bases militaires de plusieurs pays européens. Une copie du document publiée par le journal belge De Morgen affirmait que des bombes nucléaires B61 sont stockées dans six bases aériennes en Europe.

Comme le précise un article publié par la Federation of American Scientist (FAS), les bases en question sont Kleine Brogel en Belgique, Büchel en Allemagne, Aviano et Ghedi en Italie, Volkel aux Pays-Bas et Incirlik en Turquie. Les chercheurs de l’organisation estiment qu’une centaine de bombes nucléaires américaines sont actuellement déployées dans ces cinq pays. La présence de ces armes découle d’un accord conclu pendant la guerre froide, dans les années 1960, visant à dissuader l’Union soviétique et à convaincre les pays concernés qu’il n’était pas nécessaire de lancer leurs propres programmes d’armement nucléaire.

En plus de la centaine de bombes américaines, 290 bombes de l’arsenal nucléaire français et 225 que compte l’arsenal britannique (selon les dernières estimations) sont également stockées dans la région. Notre carte dresse un état des lieux des sites et bases militaires qui abritent des armes nucléaires des pays membres de l’OTAN en Europe.

En France, le site de Valduc, au nord de Dijon, est connu pour être spécialisé dans la fabrication, la maintenance et le démantèlement des ogives nucléaires. Des missiles sont également stockés dans plusieurs bases militaires de l’Hexagone : à l’île Longue, dans la rade de Brest, où sont basés les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la force océanique stratégique, ainsi que dans les bases aériennes d’Istres, de Saint-Dizier et Avord.

Au Royaume-Uni, la production, l’entretien et le démantèlement des armes atomiques sont réalisés sur les sites d’Aldermaston et Burghfield, situés à une cinquantaine de kilomètres de Londres. Des missiles nucléaires sont également stockés dans les bases navales de Faslane et Coulport, en Écosse, où sont basés les sous-marins équipant la force de dissuasion britannique. Selon des informations dévoilées en avril dernier par la FAS, la base aérienne de Lakenheath, en Angleterre, aurait récemment été ajoutée à la liste des sites de stockage d’armes nucléaires de l’US Air Force. Elle pourrait donc prochainement (si ce n’est déjà) abriter des bombes américaines.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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Après 34 ans de service et 235 000 heures de vol, le célèbre avion à aile delta de Dassault quitte le ciel de Vaucluse.

Emotion et fierté hier sur la base aérienne d’Orange qui avait invité 3 000 personnes, des civils, des militaires, mais aussi 500 enfants des écoles alentour à l’occasion du retrait de service de ces avions de chasse de légende basés dans les hangars depuis 1988.

De tous les combats
Le Mirage C (pour chasse) RDi (pour radar doppler à impulsions) a combattu dans le Golfe Persique, pour l’opération « Daguet » dans les années 90 comme pour « Barkhane » au Sahel dans la dernière décennie, il a aussi été la vedette du film de Gérard Pirès avec Benoît Magimel et Clovis Cornillac tourné dans le ciel d’Orange en 2005.
Jeudi après-midi, ils étaient tous là, les mécaniciens, les pilotes et les vétérans, leurs amis, leurs familles pour assister aux derniers vols de cet escadron de chasse. Ils se sont remémoré ce qu’était ce fleuron de l’Armée de l’Air, avec un radar embarqué qui permettait de voir et de tirer vers le sol des missiles en volant à Mach 2,2, c’est à dire 2,2 fois la vitesse du son, soit 2 300km/h… Ils étaient tous alignés sur le tarmac de la BA 115, avec des dérives différentes qui arboraient leurs couleurs : le 1er escadron Vendée, l’EC 2/5 Ile de France, l’EC 2/12 Picardie, l’EC 3/5 Comtat Venaissin.

La Paf en invitée vedette
Invitée vedette, la Patrouille de France et ses 8 Alfajets, venus en voisins de la Base de Salon de Provence, siège de l’Ecole de l’Air où naissent tous les « poussins », les futurs « Top Gun ». En formation « losange », « diamant », « tonneau », ils ont fait pendant de longues minutes leurs acrobaties réglées au millimètre, dans un ciel nuageux et incertain, suivis par leur panache de fumigènes tricolores reconnus dans le monde entier. Une chorégraphie de prestige et d’excellence qui fait l’admiration de chacun, et tous les spectateurs applaudissaient leurs passages, conquis par autant de virtuosité et de savoir-faire.

Les Rafale prendront la relève en 2024
Pendant 2 ans, les riverains de la BA 115, à jonquières, Camaret ou Violès, vont pouvoir respirer, sans nuisance sonore puisque le successeur du Mirage 2 000, le Rafale n’arrivera qu’en 2024 … En attendant, les hélicoptères Fennec, basés ici depuis 12 ans, assurent la surveillance du territoire, la police du ciel pour les petits avions de tourisme, les planneurs, les ULM. Ils sont capables de les prendre en chasse et de les neutraliser si, par hasard, leur venait la mauvaise idée de survoler des sites sensibles comme les centrales nucléaires par exemple.


Grâce à la BA 115, le Pays d’Orange survole l’économie du haut Vaucluse

Ce matin, aux alentours de 10h40, un Mirage 2000 de l’Armée de l’air a décollé en urgence de la Base aérienne (BA) 115 d’Orange afin d’intercepter un avion de tourisme qui prenait la direction de la rade de Toulon. L’aéronef, qui aurait dérobé en Italie juste auparavant, a été rejoint par l’appareil militaire alors qu’il venait de survoler la base aérienne navale, port d’attache de plusieurs bâtiments à propulsion nucléaire de la Marine nationale. Le Mirage 2000 l’a contraint à se dérouter vers l’aérodrome d’Aix-Les Milles où un hélicoptère Fennec appartenant à la permanence opérationnelle de l’Armée de l’air avait aussi été déployé pour mener cette opération d’interception. L’incident a entraîné la fermeture temporaire de l’espace aérien de Nice pendant une trentaine de minute.

N’ayant opposé aucune résistance l’homme, sans papiers d’identité sur lui et en chaussettes, a déclaré être un ressortissants Slovaque de 33 ans.

Selon les informations de nos confrères d’Europe 1 « après l’atterrissage de l’avion de tourisme, les militaires de l’Armée de l’air ont remis le pilote à la police (…). Il a été immédiatement placé en garde à vue. Il s’exprime en anglais et a remis aux policiers une lettre écrite en anglais. »

Régulièrement sollicités pour assurer des missions de police du ciel, les Mirage 2000 de la BA 115 sont tout particulièrement en alerte depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine. Une vigilance qu’il entretienne en permanence comme le rappelle l’exercice mené le 23 février dernier avec l’interception à faible altitude dans le secteur de Pierrelatte d’un avion de tourisme parti de l’aéroport de Lyon-Bron.

L.G.

© Facebook – BA 115

Grâce à la BA 115, le Pays d’Orange survole l’économie du haut Vaucluse

Après une légère baisse suite à la crise économique de 2008, les dépenses militaires mondiales sont reparties à la hausse depuis l’année 2015. Comme le révèlent les données de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), ce sont les pays qui se sentent géographiquement et historiquement menacés par la Russie qui ont le plus augmenté leurs budgets militaires au cours de la dernière décennie. Certaines des plus fortes hausses ont ainsi été observées en Lituanie (+157 %) et en Lettonie (+127 %), alors que l’Ukraine (+76 %), la Moldavie (+44 %) et l’Estonie (+37 %) ont également considérablement boosté leurs dépenses.

Dans les pays baltes, la hausse du budget a notamment permis d’atteindre l’objectif de l’OTAN, qui recommande de consacrer 2 % du produit intérieur à la défense. De son côté, l’Ukraine y consacrait plus de 4 % de son PIB en 2020, soit à peu près autant que la Russie. Alors que les dépenses russes ont fluctué entre 3 % et 5 % du PIB au cours de la dernière décennie, celles de l’Ukraine ont dû considérablement augmenter pour atteindre la barre des 4 %, alors qu’elles n’étaient que de 1,5 % en 2011.

Certains pays asiatiques comme l’Inde et la Chine, mais aussi le Pakistan et l’Indonésie, ont aussi nettement rehaussé le budget de leurs armées au cours des dix dernières années. Si l’on compare ces dépenses aux PIB des pays respectifs, elles ont toutefois augmenté en phase avec la production économique depuis 2011. Ces dernières s’établissent à environ 3 % du produit intérieur en Inde et à moins de 2 % en Chine. Quant à la Turquie, elle a gonflé son budget d’environ 50 % sur la période, le faisant passer de 2 % du PIB en 2011 à près de 3 % en 2020.

Dans le cadre de la loi de programmation militaire, la France a augmenté ses dépenses de défense de 7 % au cours de la décennie passée, atteignant 2,1 % du PIB en 2020. Seule une dizaine de membres européens de l’OTAN ont atteint l’objectif des 2 % du PIB. Outre la France, il s’agit des pays baltes, de la Pologne, de la Roumanie, du Royaume-Uni, du Portugal, de la Croatie et de la Grèce. Les pays qui ont consacré moins d’argent à la défense au cours de la dernière décennie sont généralement ceux dont les dépenses étaient déjà particulièrement élevées par rapport au PIB, comme les États-Unis et l’Arabie saoudite.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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En matière d’effectifs militaires, aucune armée au monde ne peut rivaliser avec celle de la Chine. Selon les estimations de Global Firepower, la République populaire compte environ 2 millions de soldats actifs. En comparaison, les forces américaines et russes emploient respectivement autour de 1,4 et 0,85 millions de personnels actifs. Mais si on évalue la puissance globale des forces armées de la planète – en tenant compte, entre autres, du matériel, des armes déployées et de l’industrie disponible – les États-Unis conservent la tête du classement, devant la Russie et la Chine, respectivement deuxième et troisième.

Comme le montre notre graphique, quatre des huit plus grandes puissances militaires mondiales sont aujourd’hui localisées en Asie. Le Japon, qui ne cesse d’accroître ses capacités militaires face aux tensions géopolitiques régionales, et la Corée du Sud, qui entretient une armée relativement massive (plus de 600 000 soldats), sont classés respectivement cinquième et sixième (derrière l’Inde et ses 1,5 millions de soldats). Avec des troupes régulières beaucoup plus modestes en nombre (un peu plus de 200 000), la France figure quant à elle au septième rang mondial.

Pour déterminer la puissance militaire d’une nation donnée, l’indice calculé par Global Firepower se base sur plus de 50 indicateurs, allant des capacités militaires et logistiques à la stabilité économique, en passant par la main-d’œuvre, les industries et les ressources naturelles à disposition.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grâce à la BA 115, le Pays d’Orange survole l’économie du haut Vaucluse

Les dirigeants du monde entier se retrouvent cette semaine à Bruxelles pour le premier sommet de l’Otan en « présentiel » depuis le début de la pandémie. De nombreux sujets seront à l’ordre du jour dans la capitale belge et l’attention médiatique sera portée sur Joe Biden, qui effectue là sa première tournée internationale depuis son élection. Le chef d’État américain tentera de rassurer ses alliés de l’Otan après quatre années de présidence Trump, qui avaient vu le refroidissement des relations entre l’Europe et les Etats-Unis.

En 2018, Donald Trump avait reproché à plusieurs membres de ne pas payer leur juste part en matière de défense à l’Otan et de ne pas avoir respecté le seuil de dépenses fixé à 2 % du PIB en 2014. Trump avait notamment concentré une grande partie de ses critiques sur l’Allemagne et avait ordonné le retrait de 12 000 soldats américains du pays, une décision sur laquelle Biden est ensuite revenue. Néanmoins, ses menaces, couplées à la hausse des dépenses militaires russes et chinoises, ont vu un certain nombre d’États augmenter leurs dépenses pour atteindre ou dépasser ce seuil de 2 %. Selon les données de l’alliance publiées la semaine dernière, 10 membres de l’Otan ont atteint ou dépassé ce niveau. Une liste qui comprend les États-Unis, le Royaume-Uni, la Grèce, la Croatie, l’Estonie, la Lettonie, la Pologne, la Lituanie, la Roumanie et la France.

Bien que l’Allemagne n’a toujours pas atteint le seuil de 2 %, elle a également significativement augmenté ses dépenses. Berlin consacrait 1,2 % de son PIB à la défense en 2018 et ce chiffre s’élève désormais à 1,5 %, soit 65 milliards de dollars en 2021, ce qui représente le troisième budget le plus élevé de l’alliance. La France se classe quant à elle au quatrième rang avec près de 59 milliards de dollars de dépenses militaires cette année, alors que les États-Unis sont toujours (et de très loin) les plus gros contributeurs avec des dépenses estimées à 811 milliards de dollars, soit 3,5 % du PIB.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grâce à la BA 115, le Pays d’Orange survole l’économie du haut Vaucluse

Le 17 février dernier, un avion Rafale B a sectionné trois câbles d’une ligne à moyenne tension lors de son passage durant un vol d’entrainement à très basse altitude (entre 80 et 150 mètres du sol) dans les environs du village du Castellet, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Endommagé lors de l’incident, l’appareil de la 4e Escadre de chasse de Saint-Dizier, qui volait en patrouille avec un autre Rafale, a été contraint de se poser en urgence, une dizaine de minutes plus tard, sur la Base aérienne (BA) 115 d’Orange-Caritat.
La chute des câbles a par ailleurs, provoqué un début d’incendie, rapidement maîtrisé par les sapeurs-pompiers locaux, ainsi qu’une coupure de courant de quelques heures pour les 400 habitants du secteur.
L’enquête sur cet incident, qualifié de « rarissime » par l’Armée de l’air & de l’espace, a été confiée à la gendarmerie de l’Air alors que le Bureau enquêtes accidents (BEA) pour la sécurité de l’aéronautique d’Etat devrait aussi certainement se pencher sur cet accident.

Une ligne n’apparaissant pas sur les cartes aéronautiques
Selon la carte aéronautique OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) éditée par l’IGN à l’échelle 1/500 000 pour les vols en VFR (Visual flight rules), la ligne de 20 000 volts coupée ne figurait pas sur le document d’information aérienne. En effet, ce sont les lignes à haute tension de plus de 63 000 volts qui apparaissent dans ce type de document.
Un incident sur lequel revient le youtubeur ‘Até’. Cet ancien pilote de chasse Franco-Canadien de l’Aéronavale, de son vrai nom Pierre-Henri Chuet, propose régulièrement sur le monde de l’aviation et revient parfois sur des incidents aéronautiques.
Dans cette vidéo, il évoque les premières constations suite à cet incident et dévoile des images des dégâts subis par l’avion multi-rôle conçu par le groupe Dassault.
En Vaucluse en 2014, un Mirage 2000-B de la BA 115 s’était écrasé le 4 août entre Viens et les gorges d’Oppedette lors d’un vol d’entrainement. Le crash n’avait fait aucune victime, les deux pilotes – un élève et son instructeur – ayant fort heureusement réussi à s’éjecter avant que l’appareil ne percute une colline et ne s’écrase un peu plus loin.

https://echodumardi.com/tag/defense/page/2/   1/1