22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Combien de déchets produit-on dans le monde ?

L’humanité génère près de deux milliards de tonnes de déchets solides municipaux chaque année, soit suffisamment pour remplir 822 000 piscines olympiques. Ce type de déchets fait référence à ceux dont la gestion et l’élimination revient aux communes. Ils proviennent principalement des logements privés, des bureaux, des commerces et sont en grande partie générés dans les centres urbains et leurs zones d’influence.

En valeur absolue, c’est la Chine qui produit le plus de déchets municipaux parmi tous les pays figurant dans la base de données de la Banque mondiale, avec 395 millions de tonnes par an, suivie par les États-Unis (265 millions de tonnes). Les États-Unis se classent toutefois bien plus haut si l’on regarde la quantité annuelle générée par habitant, avec environ 812 kg par résident américain, derrière Monaco, la Moldavie, la Mongolie, le Liechtenstein et le Danemark. En France, la quantité de déchets municipaux produite par habitant s’élève actuellement à 548 kg par an.

Le volume de déchets généré sur Terre est amené à augmenter à mesure que la population mondiale continue de croître et, surtout, devient plus riche et consomme davantage. Entre 2016 et 2050, la production mondiale de déchets devraient augmenter de 70 % selon la Banque mondiale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien de déchets produit-on dans le monde ?

En service depuis le début de l’année, la nouvelle plateforme de récupération et de valorisation de déchets verts vient d’être inaugurée par la Communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat à Althen-des-Paluds. Une solution écologique et économique, mais aussi pratique pour les particuliers.

Mettre en place une plateforme de récupération et de valorisation de déchets verts. C’est la solution imaginée par les élus des Sorgues du Comtat. Implantée à Althen-des-Paluds, cette plateforme a pour objectif principal d’éviter le débordement des déchetteries intercommunales, tout en continuant de respecter l’environnement. Le coût de cet aménagement s’est élevé à 266 500€. Il a été subventionné à moitié par le Département dans le cadre du plan de relance ‘Plus en Avant’ et à 20% par la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR).

Capacité de 300 tonnes
Cette plateforme de 3750m2 et d’une capacité de dépôt de 300 tonnes est réservée aux services espaces verts en opération dans les communes de Monteux, Althen-des-Paluds, Bédarrides, Pernes-les-Fontaines et Sorgues. Elle permet donc de désengorger les déchetteries de ces deux dernières pour y favoriser le dépôt des déchets des particuliers et d’éviter les brûlages, illégaux depuis 2011. Pour ce faire, deux box d’une capacité totale de 600m3 sont installés sur la plateforme. Des bennes de 30m3 sont quant à elle disposées dans les cinq Centres techniques communautaires (CTC) ainsi qu’au lac de Monteux pour que les agents des espaces verts y déposent quotidiennement les déchets prévus pour.

Protection de l’environnement
Les différentes installations s’inscrivent dans une démarche de protection de l’environnement puisque les déchets déposés dans les bennes sont collectés en masse avant d’être apportés à la plateforme pour éviter trop de déplacements. La plateforme va également permettre aux Sorgues du Comtat de faire des économies. À terme, les déchets collectés seront broyés puis réutilisés sous forme de paillage organique ou de terreau par les agents des espaces verts. Ce recyclage permettrait ainsi d’économiser environ 2 000€ par an, selon une estimation de la Communauté d’agglomération.


Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Le centre de valorisation de déchets verts Alcyon vient de fêter ses 25 ans. Cette belle entreprise Bollénoise employant, avec ses filiales, 20 salariés est pourtant née alors que son fondateur Yvon Coq à l’époque agriculteur, connaissait de grandes difficultés. Et c’est le président de la Chambre d’agriculture de l’époque qui lui a donné l’idée de sa renaissance. Retour sur un pari incroyable.

«Alors que j’étais agriculteur dans les années 1980, nous nous sommes retrouvés dans de sérieuses difficultés financières, raconte Yvon Coq. La Chambre d’agriculture nous a alors indiqué que nous pouvions faire des économies en épandant, sur nos parcelles, des boues de stations d’épuration et des matières organiques pour limiter l’emploi d’engrais chimiques ce qui induisait de sérieuses économies. Nous nous sommes donc orientés vers ce système.»

Le recyclage des déchets végétaux

«Dans un même temps nous nous sommes essayés au recyclage des déchets végétaux pour en faire du compost, relate le dirigeant d’entreprise. Nous avons commencé à développer, après autorisation préfectorale, l’utilisation de boues et de compost sur cette plateforme de Bollène, avec pour principal client, Sita-Lyonnaise des eaux, qui gérait –via notre société- 95% du département. La Sita nous a alors proposé de nous racheter, offre que nous avons refusée, tandis qu’elle montait sa propre usine à Mondragon.»

Le bois flotté

«Nous sommes restés sur les végétaux, développant avec ma fille Cindy -arrivée dans la société en 2005 comme directrice d’exploitation- le bois flotté, en partenariat avec la Compagnie nationale du Rhône (CNR). C’est ainsi que nous avons multiplié les prestations de broyage sur les différentes déchetteries. Le marché s’est développé, notamment avec l’interdiction de brûler les déchets verts- nous permettant d’intervenir sur toute la vallée du Rhône de Lyon jusqu’à Vallabrègues pour valoriser entre 20 et 30 000 tonnes de bois flotté par an, et de retirer les plastiques afin qu’ils ne rejoignent pas à la mer. Les troncs de bois sont quant à eux transformés en plaquettes pour les chaufferies ou réduits en paillages ou, encore, en compost, tandis que le plastique est dirigé en filière pour y être valorisé.»

TerraMax

«Cindy a ensuite créé, fin 2019, TerraMax société d’épandage de compost dont l’activité est dévolue à l’amendement des parcelles agricoles en direction des agriculteurs, viticulteurs, et paysagistes.» «Les déchets végétaux proviennent d’exploitations agricoles et de déchetteries situées dans le Gard, l’Ardèche, la Drôme et le Vaucluse. Nous obtenons les marchés via des appels d’offres, des exploitants des déchetteries et intervenons également en tant que sous-traitant», précise Cindy Coq.

Alcyon en chiffres

«Alcyon est organisé sur un site ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) de 4 hectares à Bollène –appartenant à la CNR- qui, auparavant avait servi de base pour la construction de l’usine-barrage André Bondel (barrage de Donzère-Mondragon). L’entreprise valorise 35 000 tonnes de déchets verts et 2 000 tonnes de déchets agroalimentaires par an –qui produiront 22 000 tonnes de compost. Côté bois 11 000 tonnes de palettes, 600 tonnes de souches et 300 tonnes de bois de coupe ont été broyés, valorisés en combustible de chaudière ou de chaleur. Alcyon c’est aussi un système satellitaire où chaque activité relève d’une société comme Benne Orange pour l’activité de transport, Alcyon pour la plateforme de compostage et TerraMax pour l’activité d’épandage de compostage sur les parcelles agraires. En 2020, Alcyon a réalisé un chiffre d’affaires de 3,3M€, Benne Orange 1M€ tandis que Terra-Max qui n’existe que depuis 6 mois réalise déjà, avec l’activité de débroussaillage, 300 000€. Enfin, Alcyon autour de qui gravitent Benne Orange et TerraMax emploie 20 personnes.

Organisation

Le rayon d’approvisionnement de végétaux et de vente de compost est d’environ 40km, voire plus. Le haut du site d’Alcyon est dédié au compostage et le bas à l’activité énergie pour la fabrication de combustible. La plateforme accueille une déchetterie professionnelle depuis 2018 afin d’accueillir les entreprises et surtout délester les déchetteries communales.

Projet de méthanisation à Piolenc en 2023

Le projet ? Réceptionner les bio-déchets des collectivités –qui ont l’obligation en 2023 de trier leurs déchets-, tout en accueillant les déchets agricoles afin de les mettre en condition anaérobie –absence d’oxygène- et produire du gaz injecté dans le réseau –via GRDF-, tandis que le digestat produit dans le même temps –sorte de pâte et engrais naturel- sera renvoyé au sol pour fertiliser les parcelles agraires.

Une future unité de méthanisation à Piolenc

Avec ce projet de méthanisation la famille Coq boucle le cercle vertueux de déchets devenus matières premières avec d’un côté le compost qui amende le sol et de l’autre le digestat, obtenu par méthanisation, qui fertilisera le sol avec son azote. Objectif ? Arrêter l’engrais chimique. Le site de méthanisation se situera à côté de la station d’épuration Autignac de Piolenc. Pour sa création La communauté de communes Rhône-lès-provence et Alcyon ont créé une SEM (Société d’économie mixte) à majorité publique, tandis qu’Alcyon en gèrera l’exploitation. La construction de l’unité de méthanisation est estimée à 8M€.

Et la boucle est presque bouclée…

«Avec TerraMax on taille, on débroussaille, on récupère les végétaux, résume Cindy Coq, avec Benne Orange on les transporte, avec Alcyon on transforme les végétaux en un compost qui sera épandu par Terra Max. En fait, on ferme la boucle de la filière valorisation.» Ensuite ? «A l’échelle de deux ans, avec la méthanisation sur Piolenc nous devenons producteurs d’énergie renouvelable en injectant le gaz naturel dans le réseau GRDF.» Est-ce qu’on peut faire mieux ? «Oui ! En récupérant le Co2 pour le liquéfier et l’injecter dans le réseau devenant aussi un projet à énergie positive. Désormais la technologie nous permet d’optimiser la filière, lui donnant tout son sens !» s’enthousiasme la directrice d’exploitation.

Ils ont dit

André Bernard

André Bernard
Président de la Chambre régionale d’agriculture

Il y a plus de 25 ans, nous étions dans les années 1980, les boues des stations d’épuration posaient problème. En nous mettant tous autour de la table nous avons trouvé la solution de leur épandage sur les terres agricoles qui a permis le développement des cultures. Yvon, tu étais le premier, avec ton camion, à le faire pour ensuite créer ton entreprise. Aujourd’hui tu amendes les terres agraires de compost. Cela démontre que les agriculteurs apportent leur expertise aux collectivités. Le défi de demain ? Apporter nos solutions au changement climatique et cela passera par mieux valoriser nos déchets pour les transformer en énergie et matière fertilisante pour les sols ; ce sera aussi la captation du carbone par les cultures, pour cela nous serons partenaires des collectivités et des industriels. Nous, agriculteurs, sommes les premières victimes du dérèglement climatique : gel au printemps, inondations, canicule que nous subissons de plus en plus fréquemment et avec une violence extrême. Une des solutions ? Contribuer, par des changements de pratique, à capter le carbone.»

Anthony Zilio

Anthony Zilio
Président de la communauté de communes Rhône-Lès-Provence et maire de Bollène

«Les 25 ans d’Alcyon c’est l’histoire d’une vie, d’une famille de précurseurs Yvon Coq rejoint par sa fille Cindy et de la façon dont nous considérons la nature, l’agriculture et les déchets végétaux et bois qui deviennent une ressource. Cette filière a permis, en 2020, de valoriser plus de 2 600 tonnes de déchets verts et bois confondus. Le succès d’Alcyon ? L’innovation et la diversification avec la future unité de méthanisation. La dynamique de l’entreprise se fonde sur le développement durable, sur l’idée que derrières des contraintes se nichent des ressorts d’une économie verte.»

Didier François

Didier François
Sous-préfet de Carpentras 

«On se trouve à la conjonction de deux sujets difficiles à traiter au quotidien, d’une part l’élimination des déchets et de l’autre les énergies renouvelables, le tout impactant la société : élus, entreprises et population. Chez Alcyon des déchets végétaux sont transformés en compost enrichissant les terres agraires. Avec la méthanisation, des déchets seront transformés en énergie, ainsi l’intérêt est évident et nous espérons que le projet verra le jour.» 

Elus, partenaires, salariés, amis étaient venus nombreux pour fêter les 25 ans d’Alcyon et le développement solide de ses activités.

Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Le fabricant vauclusien de machines de tri optique a imaginé il y a 10 ans comment faire des centres de traitement des déchets de véritables acteurs de l’économie circulaire. Son nouveau site de production (10M€ d’investissement) se met en place et se prépare à doubler son activité grâce à une vision ‘locale’ de valorisation des gisements de matières.

 « Boîte noire et gants blancs ». On dirait un spectacle de prestidigitation. Toutes ces merveilles de technologie ébahissant nos esprits n’ont plus rien de commun avec les outils dont nous avions autrefois la maîtrise. Au moindre caprice, à plus petite panne, il faudra attendre, bras ballants, les mains expertes et gantées de techniciens spécialisés. « C’est exactement ce qu’on ne veut pas faire et ce qui rend notre approche si différente dans notre métier », pose Jean Hénin, le jeune président de Pellenc selective technologies (ST).
Ce métier – le tri industriel des déchets – confronté à la difficulté de l’organisation des filières, sort encore des limbes. Il était plus simple de remplir des incinérateurs en surcapacité et des centres de stockage de déchets que de les acheminer vers des centres de tri trop petits, trop chers. C’est ainsi qu’en 2015, trois quarts des déchets n’étaient donc toujours pas recyclés en France parce que la plupart des centres de tri ne pouvaient pas traiter plus de 10 000 tonnes par an. Et à un prix exorbitant, 40% plus chers que leurs homologues européens.

Des solutions de tri crédibles
Depuis lors, de gros progrès ont été accomplis pour améliorer la disponibilité (temps effectif de fonctionnement) et les performances des machines, face à la nécessité – imposée par voie d’arsenal législatif – de traiter une plus grande fraction des gisements de déchet.
« La qualité du produit sortant doit être la plus parfaite possible pour que les industriels puissent l’utiliser sans trop de contraintes. C’est là que ça se joue », précise Jean Hénin. Il faut obtenir une matière plus pure, en moins de temps, pour créer des filières compétitives.
Dotés des dernières générations de capteurs, les convoyeurs de tri circulant à la vitesse de 2 à 4 mètres par seconde peuvent désormais détecter et isoler une seule et même matière avec un taux de pureté variant de 90 à 98%, contre 85% hier. Ces matières, comme le plastique, devenues plus facilement recyclables intéressent largement les industriels.
Pellenc ST n’a cessé de progresser depuis ces 6 dernières années, affichant une croissance annuelle de plus de 10% sur le marché des machines de tri optique dont elle est aujourd’hui le numéro deux mondial face à un Norvégien. Sa part de marché en France est de 50% et de 20% à l’étranger.

Le plan ‘ST 2025’ concrétise une vision
C’est en apportant de la compétitivité à ses clients et des solutions de valorisation crédibles un peu partout dans le monde (30 pays) – nous allons voir comment – que l’entreprise vauclusienne a dégagé une nouvelle vision de son métier.
« Nous avons imaginé l’avenir à 10 ans, en tenant compte des deux évolutions majeures que sont la transformation énergétique et la nouvelle révolution industrielle. Dès 2015, nous avons donc cherché à fabriquer des machines intelligentes et connectées qui puissent répondre aux attentes spécifiques de chaque client, optimiser l’exploitation des sites et s’adapter à l’extension des consignes de tri. »
Le plan ‘Pellenc ST 2025’, se déploie aujourd’hui autour d’un projet d’aménagement et de modernisation du site de Pertuis qui frôle le doublement de sa surface grâce à un investissement de 10M€, dont 500 000€ apporté par la plan France Relance. Le tout ressemblera davantage à un campus qu’à un ensemble de hangars perdus dans une zone d’activité. Cette année, le centre d’innovation (1 350m2) ouvre ses portes ; en 2022 le centre de production et de logistique (2 200m2) permettra d’augmenter les capacités pour sortir 250 à 300 machines par an. Puis un centre de test et de formation accueillera, à partir de 2023, les clients et les publics extérieurs. Cet espace spécifique (900m2), vitrine industrielle française, servira à faire vivre la communication de la marque par des démonstrations auprès des clients, éco-organismes, écoles, exploitants de sites, etc.

L’économie circulaire est un travail de haute couture
Jérôme Bellavigna (Crossover Technologies, Pertuis), spécialiste de la gestion de données, explique le savoir-faire construit avec Pellenc ST depuis le lancement du plan. « Les machines peuvent prévenir les opérateurs avant une panne technique, jusqu’à 3 heures à l’avance, grâce à l’analyse des données de tri. Un algorithme prédictif prévient les casses, les bourrages, les usures à partir des données de tri archivées et des cas d’usage spécifiques à chaque machine ». Il devient même possible de connaître, en détail, la composition et la répartition du flux de déchet qui circule sur les convoyeurs. Et ce, dans chaque pays et dans chaque ville.
L’économie circulaire est un travail de haute couture, car « le déchet reste bien un produit local » confirme Jean Hénin et une question de proximité. « Nous connaissons bien nos clients, 60% ont un contrat de service qui permet de nous contacter H24 pour les aider à résoudre les problèmes de production. Nous sommes en appui de leur intervention, mais nous n’en sommes jamais le fil rouge ». Les opérateurs – formés par Pellenc ST – peuvent donc intervenir facilement et cibler leurs actions pour maintenir un fonctionnement fluide et optimisé de leur machine de tri (gamme Mistral+).
Sur un marché en croissance de 10 à 15% par an, s’ouvrant au recyclage des textiles, Pellenc ST a déjà prévu de créer 75 emplois d’ici 2024 après avoir embauché 40 personnes l’an dernier. Son chiffre d’affaire de 45M€ en 2020 devrait doubler d’ici 2025.
L’histoire des déchets, étudiée par la rudologie, nous enseignera peut-être un jour que l’intelligence artificielle a rendu possible le recyclage à une bien plus grande échelle que ne le faisaient nos valeureux chiffonniers de jadis. Avec un avantage spécifique à la technologie : « plus on récupère de matière, plus on s’améliore ». Et c’est moins pénible pour les gens.


Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Ce sont au total 9 panneaux reprenant le visuel ‘t’as pas honte, ta route n’est pas une poubelle’ positionnés en bords des routes vauclusiennes et visibles des automobilistes. Objectif ? Interpeller et sensibiliser les insouciants qui jettent par leur fenêtre leurs déchets ou leurs mégots.

Durant la période estivale 2020, le Conseil départemental de Vaucluse avait installé cinq premiers panneaux le long de routes qu’il gère afin de sensibiliser les automobilistes aux bons gestes pour préserver l’environnement et éviter également des départs d’incendie. Positionnés pour un démarrage sur le secteur du Pontet, de Carpentras et de Pernes-les-Fontaines, ces derniers sont rejoints par 4 autres signalisations.

« Un message résolument offensif pour inciter les automobilistes à faire preuve de civisme surtout lorsque l’on connait les conséquences, sur l’environnement et en matière de sécurité, de ces gestes en apparence anodins. Il est à rappeler que le jet de mégots de cigarette est encore plus irresponsable surtout en période de fortes chaleurs. La vigilance y est encore plus indispensable pour éviter les départs de feux. Ce sont plus de 400 tonnes de déchets qui sont ramassées chaque année par les agents du Département. Les équipes en charge de l’entretien des routes programment régulièrement des grandes opérations de nettoyage notamment juste avant le fauchage raisonné des bas-côtés », précise le Département.

Quatre nouveaux sites ont été choisis sur le secteur de l’agence routière départementale de Vaison-la- Romaine : sur le giratoire de la RD 976 et de la RD 72 à Orange, sur la RD 975, à la sortie de l’agglomération d’Orange, sur la RD 26, à Bollène en entrée du département, sur le giratoire de la RD 977 et de la RD 7 à Séguret

4 nouveaux panneaux rigides sont positionnées en Vaucluse.

L.M.


Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Un nouveau rapport publié par la Fondation Minderoo révèle que vingt entreprises sont responsables de plus de la moitié de la production mondiale de déchets plastiques à usage unique. Toujours selon cette étude, plus de 130 millions de tonnes de déchets plastiques non réutilisables ont été générés dans le monde en 2019 et il est estimé qu’environ 19 % de ces déchets sont directement relâchés dans l’environnement, polluant nos sols, rivières et océans. Étant non-recyclables, le reste de ces déchets est soit incinéré, soit enterré ou mis en décharge.

Comme le montre notre graphique, les principaux contributeurs à la production de ces déchets sont les géants de la pétrochimie qui synthétisent les polymères dédiés à la fabrication de ces matières plastiques. ExxonMobil arrive en tête de ce triste classement : le groupe pétrolier américain est à l’origine de près de 6 millions de tonnes de déchets plastiques à usage unique chaque année. Il est suivi par Dow et Sinopec avec respectivement 5,6 millions et 5,3 millions de tonnes générées. La compagnie pétrolière française Total figure elle aussi parmi des vingt entreprises contribuant le plus à la production de ces déchets dans le monde, soit près de 2 millions de tonnes.

De tristan Gaudiaut pour Statista


Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Depuis le 1er janvier 2021, une contribution nationale sur les déchets d’emballages plastiques non recyclés s’applique dans l’Union européenne. Les revenus générés par cette « taxe plastique », fixée à 0,8 € par kg de déchets d’emballages plastiques non recyclés, visent à faire face aux dépenses liées au plan de relance économique européen, mais également à inciter les États membres au recyclage.

Avec près de 35 kg produits par habitant et par an, la France se classe, comme plusieurs pays d’Europe de l’Ouest, parmi ceux qui génèrent le plus de déchets de ce type : Irlande (58 kg), Allemagne (39 kg), Italie (38 kg) ou encore Espagne (35 kg). Mais contrairement à ces pays, l’Hexagone fait aussi partie des cancres européens du recyclage, avec un taux de déchets d’emballages plastiques recyclés inférieur à 30 % en 2018, soit l’un des pires de l’UE (taux moyen de plus de 40 %).

Comme l’indique notre graphique basé sur les données de Plastics Europe, les déchets non-recyclés en France sont principalement valorisés pour produire de l’énergie (43 % du total), notamment via des procédés d’incinération, alors qu’une grande partie termine sa course en décharge (environ 30 % du total). Dans des pays comme l’Allemagne et les Pays-Bas, modèles européens en la matière, la réglementation est très stricte concernant la mise en décharge et le traitement des déchets d’emballages plastiques se répartit à 50 % entre le recyclage et la valorisation énergétique. Si une meilleure gestion des déchets passe par le développement de ces méthodes de traitement, cela ne doit pas pour autant faire oublier qu’une réduction des volumes produits est également nécessaire pour limiter l’impact environnemental.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Spécialisée depuis plus de 20 ans dans la production de compost, la société familiale Alcyon propose désormais un service d’épandage à destination des agriculteurs.

Première plateforme indépendante de compostage de déchets verts en région Provence Alpes-Côte d’Azur, la société familiale basée à Bollène est devenue, en l’espace de 20 ans, l’un des précurseurs sur son territoire de l’économie circulaire verte. Tout commence en 1996, lorsque Yvon Coq, agriculteur, ne veut plus utiliser de produits chimiques dans ses parcelles et souhaite les remplacer par de la matière organique. De là va naître Alcyon, petite entreprise qui, au début des années 2000, va tourner son activité vers le bois et l’énergie. En 2006, Cindy Coq, la fille d’Yvon Coq, rejoint l’entreprise en tant que directrice d’exploitation et va faire de la préservation de l’environnement et du développement durable ses priorités. Elle va ainsi proposer des offres adaptées aux besoins des professionnels et des collectivités.

35 000 tonnes de déchets verts traités chaque année
L’entreprise propose diverses prestations : débroussaillage jusqu’à 15 mètres de hauteur afin de récupérer un maximum de déchets verts ; broyage au broyeur lent ou rapide maille de 250 mm ; criblage maille de 80 mm, 50 mm, 40 mm, 20 mm et 10 mm (4 cribles) ; retournement d’andains (chargeurs et télescopiques) ; transport en polybennes (3 camions) et semi-fond mouvant alternatif. Les tonnages traités par l’entreprise, que ce soit en filière compostage ou énergétique, font du site de Bollène l’une des premières plateformes de compostage de déchets verts indépendante de Paca. 35 000 tonnes de déchets verts et 2 000 tonnes de déchets agroalimentaires sont réceptionnées chaque année pour être transformées en 22 000 tonnes de compost, valorisées principalement dans les exploitations viticoles ou agricoles.

‘TerraMax’, pour les agriculteurs
En septembre 2018, Alcyon ouvre sa première déchetterie (300 000 € investis) à destination des professionnels. Unique sur le territoire, elle assure le recyclage des déchets en provenance d’entreprises, d’associations, d’établissements publics ou de collectivités. Depuis début octobre, Alcyon lance ‘TerraMax’, une structure indépendante du centre qui propose une solution clef en main pour les agriculteurs en réalisant l’épandage directement sur l’exploitation appelée ‘rendu racine’. Un service représentant un gain de temps pour l’agriculteur doublé d’une réduction de coût, l’épandeur représentant un certain investissement.

Lauréate du dispositif CEDRE
Employant 16 salariés, l’entreprise continue de se développer et d’embaucher. Certifiée Iso 14 001 (management environnemental) depuis 2009, Alcyon s’implique dans différents réseaux professionnels et dispose d’un certificat ‘Sortie de statut de déchet bois d’emballage’. L’entreprise fait partie de l’association des agriculteurs et composteurs de France, qui regroupe les professionnels du traitement des déchets organiques par compostage, de la Federec (Fédération des entreprises du recyclage), qui mène des actions en faveur de la promotion du recyclage, et est également membre du Réseau interprofessionnel des sous-produits organiques, une association militant  en faveur du recyclage des déchets organiques. Lauréate du dispositif CEDRE (Contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises) qui soutient les entreprises dans leurs démarches RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), Alcyon a remporté l’an dernier le ‘Trophée de l’entreprise éco-responsable’ à l’occasion de la seconde édition des Trophées de l’UP-Medef 84.

En 2006, Cindy Coq, la fille d’Yvon Coq, rejoint l’entreprise en tant que directrice d’exploitation et va faire de la préservation de l’environnement et du développement durable ses priorités

Combien de déchets produit-on dans le monde ?

Un kiosque d’un nouveau genre vient d’être installé au sein de l’hyper U de Pertuis pour maximiser la collecte et le recyclage des emballages ménagers tout en récompensant le geste de tri.

Suez, Pellenc ST et l’Hyper U de Pertuis, avec le soutien de CITEO et des collectivités Pays d’Aix et COTELUB s’associent pour améliorer les performances de collecte sur le territoire, en proposant un service ludique et incitatif, qui allie écogeste et récompense de l’usager. Avec l’installation d’un nouveau kiosque de collecte des emballages plastiques et métalliques, les habitants de Pertuis et ses environs bénéficient d’un dispositif innovant complémentaire aux bacs de tri ou points d’apports volontaires existants.

1 centime d’euro par emballage déposé
Conçue pour faciliter le geste de tri de l’usager, la machine est destinée à recevoir les flacons et bouteilles en plastique (PET, PP et PEHD) ainsi que les emballages en métal. Capable de détecter, identifier et séparer les différents matériaux, elle permet aussi de collecter sans refus des bouteilles écrasées ou sans étiquette. Pour chaque emballage déposé, l’usager obtient un bon d’achat d’un centime d’euro à dépenser dans l’Hyper U de Pertuis. Depuis sa mise en place le 8 juin dernier, plus de 10 000 emballages sont déposés par semaine, soit plus de 100 000 emballages collectés depuis son installation, ce qui représente 4 tonnes de matière recyclées.

https://echodumardi.com/tag/dechets/page/5/   1/1