L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Jean Grégoire, ancien directeur du Parc naturel régional du Luberon, est décédé le 31 août dernier. Il avait intégré l’équipe du Parc en 1980 et en était devenu le directeur en 1992, jusqu’à son départ à la retraite en 2012.
« Madame Dominique Santoni, Présidente, les élus du comité syndical et les membres de l’équipe du Parc naturel régional du Luberon présentent leurs condoléances émues à sa famille et à ses proches, et souhaitent rendre hommage à Jean Grégoire », a communiqué le Parc.
Recruté par Gilbert Plat, le président fondateur du Parc, Jean Grégoire a défendu les valeurs du Parc avec passion depuis son arrivée en 1980. Son expérience et sa vision étaient appréciées et respectées dans le réseau des espaces protégés de France. Il a été chargé des questions agricoles, puis chargé de mission agriculture, études foncières et urbanisme, trois missions clés pour le territoire du Luberon. En 1991, il est devenu responsable du service aménagement et développement et adjoint au directeur, puis est devenu le directeur du Parc l’année suivante, sous la présidence de Jean-Louis Joseph.
Au cours de sa carrière, il a notamment été à l’initiative de nombreux projets tels que : la création des marchés paysans, la conduite des Plans d’occupation des sols (POS) dans les communes, la désignation du territoire par l’Unesco en tant que Réserve de biosphère en 1997, la reconnaissance du territoire en tant que Géoparc en 2004, la création du réseau des Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la coopération internationale avec le Maroc grâce à laquelle le concept de ‘Parc naturel’ a fait son apparition dans la loi marocaine, et bien d’autres.
Il a également participé à des projets au sein même du Parc, qui font de ce dernier ce qu’il est aujourd’hui : développement de l’éducation à l’environnement, animation des sites Natura 2000, création du service SEDEL (Services d’économies durables en Luberon) pour accompagner les communes vers la sobriété énergétique, défense du foncier agricole, structuration de la Maison du Parc, développement du tourisme à vélo, etc. Il a conduit deux révisions de la Charte en 1997 et 2009, et il a aussi favorisé l’extension du périmètre du Parc et son assise dans les Alpes-de-Haute-Provence.
« Pour tout cela, nous te disons “Merci Jean“. Nous garderons toujours dans nos cœurs le souvenir de ton humanisme, ton humour qui faisait notre bonheur et ton ‘esprit Parc’ », a conclu l’équipe du Parc naturel régional du Luberon.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
André Guigou, co-gérant de la Société des Ocres de France de 1985 à 2016, est décédé à l’âge de 76 ans. En compagnie de son frère Jean-Paul, ce dernier avait succédé à son père, Gilbert, qui après avoir laissé son entreprise de maçonnerie à ses deux fils n’a pas hésité à venir au secours, en 1974, de la Société des Ocres de France alors en faillite. Le jeune retraité pris le pari de relancer la production de l’usine d’Apt en se démenant pour trouver de nouveaux débouchés.
André et Jean-Paul rejoignent leur père en 1985 Au mitan des années 1980, André et Jean-Paul rejoignent leur père. Le premier s’occupe de la fabrication et le second prend en charge la partie administrative. Dans le même temps, Nelly, l’épouse d’André, met ses compétences de secrétaire sténodactylo au service de la société qui poursuit son redressement. A eux trois, ils trouvent de nouveaux contrats dans le milieu du bâtiment. La société Strasservil, en plein développement, leur confie notamment la fabrication de leurs badigeons et enduits de chaux. D’autres sociétés connues dans l’industrie de la peinture font également appel à leurs services. Les Ocres de France et Lafarge plâtre créeront même ensemble une gamme de plâtre colorés.
La 4e génération de cette aventure entrepreneuriale familiale Peu à peu, en 1996, 1998, 2014 puis 2019 les petits-enfants de Gilbert Guigou rejoignent également l’aventure familiale entrepreneuriale. Et la 4e génération peut être fière du travail de préservation du patrimoine de l’ocre accompli puisqu’aujourd’hui la Société des Ocres de France est la dernière entreprise autonome en Europe à encore exploiter et transformer le minerai ocreux en ocre pure grâce notamment à sa carrière de Gargas
Reconnaissante élyséenne Labellisée EPV (Entreprise du patrimoine vivant), la société vauclusienne aura même l’honneur de participer à la 4e édition de ‘La grande exposition du fabriqué en France’ qui se tient fin octobre au palais de l’Élysée. A cette occasion, la SOF présentera son savoir-faire au grand public après avoir été retenue parmi les 122 exposants, sur 2 200 candidatures, participant à cet événement mettant à l’honneur les entreprises, industriels, artisans, producteurs et associations pleinement engagés dans la fabrication française.
« Il est de notre devoir plus que jamais de perpétuer le travail incroyable qu’a fait André. »
Perpétuer l’âme de l’entreprise Une reconnaissance à laquelle ne pourra malheureusement pas assister André Guigou qui a été inhumé au cimetière d’Apt le 27 août. Un regret pour la Société des Ocres de France qui explique sur son compte Facebook : « Le 23 août dernier, celui qui constituait une grande partie de l’âme de notre entreprise, s’est éteint. Nous ne pouvons résumer en quelques lignes l’immense, l’exceptionnel, le grand homme et entrepreneur qu’était André Guigou. Au-delà d’avoir été le co-gérant de la Société des Ocres de France de 1985 jusqu’en 2016 -à la suite de son propre père-, il était également notre père, notre grand-père, notre frère, notre oncle ainsi qu’un époux et arrière-grand-père aimé, estimé et admiré. Il nous semblait difficile de vous souhaiter une bonne rentrée sans vous partager cette information, qui nous procure une peine immense, à la hauteur de l’amour que nous lui portions tous. À présent, il est de notre devoir plus que jamais de perpétuer le travail incroyable qu’a fait André pour la Société des Ocres de France, avec son frère et sa femme, comme son père avant eux. »
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Mère, maire, grand-mère et catalane. Voilà en quatre mots Marie-Josée Roig, celle à laquelle tout le monde a rendu hommage ce mercredi 14 août à l’Église Saint-Agricol, trop petite pour accueillir la population qui, pour partie, est restée sur le parvis pendant la messe qui a duré plus d’une heure.
En plus des Avignonnais anonymes, le tout Vaucluse de la politique était là : Cécile Helle qui lui a succédé à la mairie en 2014, le préfet de Vaucluse Thierry Suquet, Alain Bompard, ancien président des Verts de l’AS St-Etienne et adjoint aux sports, Jean-Claude Andrieu, ancien maire de Carpentras, Anthony Zilio, 1ᵉʳ magistrat de Bollène, Joël Guin, président du Grand Avignon, Jean-Baptiste Blanc, sénateur, Jean-Marc Roubaud, ancien député-maire de Villeneuve-lez-Avignon. La liste est longue de ceux qui ont tenu à lui rendre hommage : Albert Mansour, Jean-Christophe Ozil, Pascale Bories, Christiane Gontard et son mari Michel Gontard, René Dubuy, Jean-Louis Cros, Christophe Bertrand, Valérie Wagner, Anne-Marie Jouffroy-Bologna, Gérard Facq, Christian Etienne, Vincent Leleu, François Leleu, Didier Auzet, Jean-Louis Cros, Romain Lautier, Jacques Montaignac qui l’ont tous côtoyée comme élus ou collaborateurs lors de ses trois mandats municipaux. Elle qui a aussi été conseillère régionale, puis députée, ensuite présidente de la COGA devenue Grand Avignon et enfin ministre à deux reprises, sous la présidence de son ami Jacques Chirac, en 2004, de ‘La Famille et de l’Enfance’ et en 2005 comme ‘Déléguée à l’Intérieur’ dans le gouvernement Raffarin.
En l’absence de l’archevêque d’Avignon, François Fonlupt, c’est le vicaire général du diocèse, Charles-Bernard Savoldelli qui a célébré l’office. L’amie de Marie-Josée Roig, Véronique Boissy a été la première à lui rendre hommage. « C’était une femme exceptionnelle qui a marqué de son empreinte indélébile notre ville et notre pays. Ce n’était pas qu’une femme publique, c’était une maman et la grand-mère de Jules. Avec elle, Avignon a progressé et prospéré. Elle était fidèle à ses racines, elle la catalane, avec une ténacité à toute épreuve, un tempérament bien affirmé qui l’ont amenée jusqu’à la victoire dans toutes ses campagnes électorales. Mais elle a perdu son dernier combat, celui contre la maladie, elle qui avait une immense chaleur humaine, une présence lumineuse, qui savait si bien écouter et réconforter avec empathie. Elle nous a quittés le 7 août et elle laisse déjà un vide immense. Mais là-haut, parmi les étoiles, elle veille sur ses enfants, sa famille et nous tous, les Avignonnais. Tu nous manques déjà, Marie », a-t-elle conclu avec émotion.
Natacha Nicolas qui avait été à la tête de la Commission Culture quand Avignon avait été désignée « Capitale Européenne de la Culture » en 2000, a insisté sur ses derniers souhaits, quand Marie-Josée Roig était à l’hôpital d’Avignon : « Que les soignants, les infirmières aident les plus fragiles, les plus démunis, ceux qui sont en longue maladie ou en fin de vie. Qu’ils soient tous respectés et surtout protégés jusqu’à leur dernier souffle, quoiqu’il en coûte. »
Natacha Nicolas
Son fils, Jean-Christophe Roig, est resté silencieux, mais sa fille, Geneviève, avocate, a pris la parole : « Ce petit bout de femme d’un mètre soixante était la fille unique d’émigrés espagnol et catalan, une maman institutrice qui lui a donné l’amour des livres, des arts et de la culture, et un papa ouvrier. Rien ne la prédestinait à une carrière politique. Elle s’est engagée aux côtés de son ami et mentor, le président Jacques Chirac. Mais ne vous y trompez pas, de tous ses mandats, celui qu’elle a gardé dans son cœur, c’est celui de maire d’Avignon. Elle aimait quand on l’arrêtait dans les rues d’Avignon pour la remercier, c’était son plus grand bonheur. Merci à vous tous d’être là, ce matin, vous la regrettez, comme nous, ses enfants, sa famille. Elle avait une intelligence exceptionnelle, une indiscutable humanité, une force de caractère, mais aussi de l’humour et un sens de la répartie unique. Maman, tu es et resteras inoubliable », a-t-elle lancé avant que l’organiste de la Métropole des Doms n’exécute la pièce ‘Méditation’ sur le 1ᵉʳ Prélude de Bach, enchaîné avec l’Ave Maria de Gounod. Et le vicaire général a conclu « que Marie-Josée Roig goûte enfin les joies de la résurrection », avant que, à la façon des Catalans pour les obsèques de leurs êtres chers, l’assistance n’applaudisse longuement la mémoire de celle qui a été leur maire de 1995 à 2014 et que le cercueil ceint du drapeau tricolore ne quitte l´église pour rejoindre le funérarium d’Avignon.
Geneviève et Jean-Christophe, enfants de Marie-Josée Roig
Seule ombre au tableau : alors qu’Avignon a été proclamée « Capitale Européenne de la Culture » en 2000 et que le monde entier connaît Jean Vilar, Gérard Philipe ou Maria Casares grâce à la Cour d’Honneur du Palais des Papes, à l’exception d’Alain Timar, le directeur du Théâtre des Halles, aucune personnalité du Festival, de l’Opéra, des scènes avignonnaises et autre collection n’est venue accompagner l’ancienne édile avant son dernier voyage. Avec les tombereaux de subventions qu’elle avait fait voter en leur faveur pendant près de 20 ans, quelle ingratitude. À moins que ce ne soit de l’amnésie.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Marie-Josée Roig, ancienne maire RPR puis UMP d’Avignon durant trois mandats et presque 20 ans est décédée à l’âge de 86 ans au Centre hospitalier d’Avignon. L’ancienne professeure de lettres fût également Ministre de la famille et de l’Enfance, Ministre déléguée à l’Intérieur sous la présidence de Jacques Chirac et trois fois députée.
Elle fût le maire RPR puis UMP d’Avignon de juin 1995 à avril 2014 ; Présidente du Grand Avignon de janvier 2001 à avril 2014 ; Ministre de la Famille et de l’Enfance de mars à novembre 2004, Ministre déléguée à l’Intérieur de novembre 2004 à mai 2005 toujours sous la présidence de Jacques Chirac. Elle fût également trois fois députée de juin 2007 à juin 2012 et avant cela de juin 2002 à avril 2004 et d’avril 1993 à avril 1997.
Marie-Josée Roig, née Méliorat, était la fille d’une institutrice et d’un père typographe au quotidien régional L’Indépendant à Perpignan où elle est née le 12 mai 1938. Elle fût professeur de lettres au lycée Alphonse Daudet de Nîmes. Elle est décédée aujourd’hui le 7 août 2024 au centre hospitalier d’Avignon.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Rémi Delarche vient de décéder à l’âge de 71 ans. Rédacteur en chef du magazine ‘L’air d’Avignon et de Provence’ cela faisait plusieurs années qu’il luttait contre la maladie.
Avec Martine Rey, directrice de la publication, Rémi Delarche avait développé cette publication gratuite à partir de 1979. Consacré notamment à l’art de vivre, à la culture, aux informations commerciales et à l’actualité, ‘L’air d’Avignon et de Provence’ était distribué sur le bassin de vie de la cité des papes à raison de 6 numéros par an. Faute de repreneur, l’aventure s’est arrêtée en 2014 avec la sortie du 250e numéro.
Auparavant en 2006, ce membre historique du club de la presse du Grand Avignon et du Vaucluse avait lancé ‘Annonces Eco’. Un journal d’annonces inspiré d’un concept scandinave qui permettait de publier gratuitement les annonces de particuliers. Sortant tous les 15 jours, la revue était diffusée à 10 000 exemplaires dans les kiosques de Vaucluse, du Gard rhodanien et des Bouches-du-Rhône où elle était vendue 2€.
Les funérailles de Rémi Delarche auront lieu ce lundi 3 juin 2024 à 11h au Crematorium d’Avignon.
L.G.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Marcelle Landau, présidente infatigable et une des fondatrices du Collectif de l’eau du Grand Avignon qui lutte depuis 16 ans pour la défense des usagers de l’eau du Grand Avignon, s’est éteinte dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai.
« Son intelligence, sa détermination et son enthousiasme nous manquent déjà et notre peine est immense », déclare le Collectif dans un communiqué.
Depuis la création du Collectif, Marcelle Landau s’est battue sans relâche pour défendre les usagers de l’eau et de l’assainissement, en faveur d’une gestion publique de l’eau et de l’assainissement ainsi que de la qualité de l’eau et de la conformité des rejets. Elle a notamment mené plusieurs actions d’opposition contre Véolia ou encore Suez. « L’action commune donne de la joie, l’action commune donne de la force à chacun de nous, l’action commune est une richesse », avait-elle déclaré lors de la dernière assemblée générale du Collectif, le 11 avril dernier.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
L’avocat L’avocat Henri Coupon vient de s’éteindre à l’âge de 94 ans. Inscrit au barreau d’Avignon en 1953, cet ancien bâtonnier de la cité des papes s’est toujours revendiqué de « 100% de gauche ». Avocat de la CGT du Vaucluse dès 1954, il fera partie ensuite, en compagnie de Jacques Vergès, du collectif des avocats du FLN durant la guerre d’Algérie. A ce titre, il sera notamment appelé à défendre les citoyens jugés rebelles poursuivis devant les tribunaux, souvent militaires. Une époque durant laquelle l’OAS fera même sauter son cabinet à Avignon. Une expérience qu’il racontera dans son livre Avocat des fellagas, 1958-1962, paru en 2001 aux éditions L’Harmattan. Durant sa longue carrière il plaidera, entre-autre, pour les frères Guérini, figures du milieu marseillais, avant de se retirer à Villeneuve-lès-Avignon.
Le politique Très engagé politiquement, il sera candidat aux élections municipales d’Avignon de 1965 sur la liste présentée par le Parti communiste. Devenu militant du parti socialiste de 1973 à 1995, il deviendra ensuite premier adjoint de Guy Ravier, maire d’Avignon de 1989 à 1995. Henri Coupon sera alors en charge de la culture au sein de la municipalité. Il deviendra aussi conseiller général (aujourd’hui dénommé conseiller départemental) du canton d’Avignon-Sud avant de perdre son siège en 1992 de 19 voix seulement face au candidat de droite UDF-PR de l’époque.
L’écrivain et scénariste Ce provençal de souche était aussi un écrivain prolixe. Il a écrit près d’une vingtaine d’ouvrages dont un grand nombre de romans historiques ou policiers, parfois sous le pseudonyme ‘Aramon’.
Par ailleurs, il sera également l’auteur du scénario du film Verdict (1974) d’André Cayatte, ancien avocat, avec Jean Gabin et Sophia Loren dans les deux principaux rôles. A cette occasion Henri Coupon a adapté un de ses romans tout juste paru en remaniant l’histoire afin d’en développer son aspect romanesque. L’avocat avignonnais collaborera ensuite avec André Cayatte pour l’écriture et les dialogues de plusieurs téléfilms au début des années 1980.
Ses obsèques se dérouleront mardi 21 mai à 9h au crématorium d’Avignon situé 1 483 chemin du Lavarin.
L.G.
Bibliographie : 1973-1974 Une demi douzaine de romans policiers publiés chez Librairie des Champs Élysées sous le pseudonyme d’Aramon 1974 Pièges pour un flic publié chez Orban 1974 Verdict publié chez Presse de la Cité 1978 Le grand Fléau publié chez Trévise 1980 La croix et l’épée publié chez Orban 1984 La seconde mort de Raspoutine publié chez Fayard 1997 21 rue de la pente la pente rapide publié chez De Maule 1998 Ces dinosaures… publié chez Slatkine (Suisse) 2000 Panique au Palais des Papes publié chez l’Aube 2001 Avocat des fellagas, autobiographie, publié chez Harmattan 2002 T’as pas vu Poutine ? publié chez l’Aube 2011 La juive noire publié chez Aubéron Filmographie : 1974 Scénario du film Verdict (avec Jean Gabin et Sophia Loren) 1979 Scénario et dialogues du téléfilm La faute (Antenne 2) 1980 Scénario et dialogues Les avocats du diable (Antenne 2) 1981 Scénario et dialogues du téléfilm Les yeux pour pleurer (Antenne 2) 1982 Scénario et dialogues du téléfilm Retour à Cherchell (Antenne 2) 1982 Adaptation et dialogues du film Le braconnier de Dieu
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
« Paul Auster et Actes-Sud, c’était un long compagnonnage, une amitié sans failles depuis des décennies » explique Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture et fille d’Hubert Nyssen qui a fondé cette maison d’édition en 1978, près du Rhône. « Mon père était fou de littérature américaine, il avait fait connaissance de Paul Auster à New-York, à Brooklyn où il était né et il trouvait qu’il renouvelait le genre littéraire, du coup, il n’a eu de cesse de le faire traduire et de le publier en français ».
Une œuvre qui a fait grandir Actes Sud « Paul Auster n’est pas, dans le catalogue d’Actes Sud, un auteur parmi d’autres, confirme Bertrand Py directeur éditorial des éditions Actes Sud. Sa rencontre avec nos éditions – à l’époque presque aussi inconnues qu’il l’était lui-même dans son propre pays – date d’un voyage d’Hubert Nyssen à New York, au milieu des années quatre-vingts. Dès que fut traduit (par Pierre Furlan) Cité de verre, Paul Auster vint à Paris où la modeste maison arlésienne avait organisé, dans l’enthousiasme, comme s’il s’était agi du nouveau prix Nobel, une ‘conférence de presse’ ! C’est qu’immense était alors en France le désir de lectures neuves, l’appétit de traduction. Et rapidement, la subtilité narrative et les chausse-trappes existentielles de la Trilogie new-yorkaise, portées par le charisme, la poésie et l’érudition francophile de Paul Auster, allaient s’imprimer – le mot dit bien la chose – dans l’identité littéraire de toute une génération. Être son éditeur – ou son éditrice, en l’occurrence Marie-Catherine Vacher – était une chance, et devint pour Actes Sud une carte de visite circulant amplement dans le cercle toujours plus large des amis de Paul Auster… Son œuvre n’en était qu’à ses débuts – mais déjà nous faisait grandir. Et quand ici ou là sont cités les noms des fondateurs d’Actes Sud, il faudrait ajouter qu’assurément, la confiance que Paul Auster leur a accordée fut aussi bienfaisante que déterminante dans leur histoire. »
Une quarantaine d’œuvre publiée En tout, une quarantaine d’œuvres sont sorties de chez Actes Sud, dès 1987 avec « La cité de verre », premier volume de la fameuse trilogie new-yorkaise, puis « Le voyage d’Anna Blume », « Moon palace », « Leviathan », qui a reçu le Prix Medicis étranger, « Mr Vertigo », « Le livre des illusions », « Brooklyn Follies », « Sunset Park ». Francophone et francophile, il était régulièrement invité d’honneur des émissions de Bernard Pivot ou François Busnel à la télévition qui ont contribué à le faire connaître au grand public.
Son dernier roman « Baumgartner » vient tout juste de sortir chez Actes-Sud, il y est question de la puissance de l’amour et des méandres du deuil. Paul Auster avait 77 ans et il avait perdu son fils, victime d’une overdose, en 2022.
Bibliographie Trilogie new-yorkaise ; Babel no 32 : – Vol. 1 : Cité de verre, 1987 ; – Vol. 2 : Revenants, 1988 ; – Vol. 3 : La Chambre dérobée, 1988. L’Invention de la solitude, 1988 ; Babel no 41. Le Voyage d’Anna Blume, 1989 ; rééd. Sous le titre Au pays des choses dernières, Babel no 60. Moon Palace, 1990 ; Babel no 68. La Musique du hasard, 1991 ; Babel no 83. L’Art de la faim, 1992.Le Carnet rouge, 1993. Le Carnet rouge / L’Art de la faim, Babel no 133. Léviathan, 1993 (prix Médicis étranger) ; Babel no 106. Disparitions (en coédition avec les éditions Unes), 1994 ; Babel no 870. Mr Vertigo, 1994 ; Babel no 163. Smoke / Brooklyn Boogie, 1995 ; Babel no 255. Le Diable par la queue, 1996 ; Babel no 379. La Solitude du labyrinthe (entretien avec Gérard de Cortanze), 1997 ; Babel no 662, édition augmentée. Lulu on the bridge, 1998 ; Babel no 753. Le Noël d’Auggie Wren, Actes Sud Junior, 1998. Tombouctou, 1999 ; Babel no 460. Laurel et Hardy vont au paradis suivi de Black-Out et Cache-Cache, Actes Sud-Papiers, 2000. Je pensais que mon père était Dieu, 2001 ; Babel no 556. Le Livre des illusions, 2002 ; Babel no 591. Constat d’accident, 2003 ; Babel no 630. Histoire de ma machine à écrire (avec Sam Messer), 2003. La Nuit de l’oracle, 2004 ; Babel no 720. Brooklyn Follies, 2005 ; Babel no 785. Dans le scriptorium, 2007 ; Babel no 900. La Vie intérieure de Martin Frost, 2007 ; Babel no 935. Seul dans le noir, 2009 ; Babel no 1063. Invisible, 2010 ; Babel no 1114. Sunset Park, 2011 ; Babel no 1177. Chronique d’hiver, 2013 ; Babel no 1274. Ici & maintenant. Correspondance 2008-2011 (avec J. M. Coetzee), 2013. Excursions dans la zone intérieure, 2014 ; Babel no 1384. La Pipe d’Oppen, 2016 ; Babel no 1490. 4 3 2 1, 2018 (Prix du Livre Inter étranger) ; Babel no 1660. Une vie dans les mots. Conversations avec I. B. Siegumfeldt, 2020 ; Babel no 1774. Burning Boy. Vie et œuvre de Stephen Crane, 2021. Pays de sang. Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis (avec Spencer Ostrander), 2023. Baumgartner, 2024. Dans la collection “Thesaurus” : Œuvres romanesques, t. I, 1996. Œuvres romanesques et autres textes, t. II, 1999. Œuvres romanesques, t. III, 2011.
L’ancien directeur du Parc du Luberon, Jean Grégoire, est décédé
Après avoir longuement lutté contre la maladie, Jacques Brès, inlassable entrepreneur, ancien président de la Fédération du BTP et de l’Union Patronale-Medef de Vaucluse, vient de décéder ce samedi 10 février. Ses obsèques auront lieu ce vendredi.
A peine diplômé de l’Ecole supérieure d’électronique de Bordeaux, le jeune Jacques Brès installe le 1er système d’échographie à Orsay dans l’Essonne. A 25 ans, il crée son entreprise Brès SA électricité à Venasque. Petit à, petit, il prend en parallèle des responsabilités dans les instances professionnelles, comme en 1998, quand il devient administrateur de la Fédération du BTP 84. L’année d’après, il se retrouve président du GEIQ (Groupement des employeurs par l’insertion et la qualification) du bâtiment et des travaux publics, avec 150 emplois à la clé. Son intérêt pour les autres, son implication dans le monde professionnel se poursuit en 2003 quand il arrive à la tête du Centre de formation BTP des apprentis « Florentin Mouret » à Avignon, le plus important de France, avec 1 500 élèves par an. 2007 le voit accéder à la présidence de la Fédération du BTP 84. En 2011, il est vice-président délégué de la CCI 84 et 2014 ‘patron des patrons’ au Medef Vaucluse.
Prix Moniteur de la construction en 2010 Comme l’a déclaré le Colonel Michel Grange, président de la SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur) quand il a accroché le ruban rouge à sa boutonnière en 2021, « Jacques Brès a consacré 45 de sa vie à ses activités professionnelles et ses mandats électifs totalement bénévoles. Sensibilisé à la responsabilité sociale de son entreprise, il était très attentif au bien-être de ses 35 salariés,. Il avait d’ailleurs obtenu en 2010 « Le Prix Moniteur de la construction ». Il avait lancé en 2008 avec la Préfecture, la Région Sud, le Département et Pôle-Emploi « La plateforme Emploi – Formation – Recrutement BTP » à destination des plus précaires, les jeunes, les femmes, les bénéficiaires du RSA, les demandeurs d’emploi et les séniors, pour qu’ils retrouvent leur dignité en se réinsérant dans la vie active ». Impliqué dans le logement, l’emploi, l’aménagement du territoire, la protection de l’environnement, les économies d’énergie, il avait engagé la fédération du BTP dans un vaste programme de lutte contre le travail clandestin, la concurrence déloyale, les pratiques de dumping dangereuses pour la survie des entreprises. Un homme de caractère, droit, rigoureux qui ne jurait que par l’éthique et la loyauté.
Un engagement fort auprès des jeunes apprentis Jacques Brès avait également signé un partenariat avec le 2e REG de Saint-Christol (Régiment étranger du génie) pour assurer la reconversion et le reclassement des personnels militaires après le démantèlement des missiles du Plateau d’Albion. Il s’était aussi engagé avec la fédération du BTP aux côtés de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur pour parrainer de jeunes apprentis démunis et méritants. Il n’a compté ni son temps, ni son énergie, ni ses forces pour aider les autres, les faire profiter de son expérience et de sa bienveillance. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle. Mais au bout d’années et d’années de lutte, la maladie a fini par l’emporter ce samedi 10 février au matin. Il avait 71 ans. A son fils François-Xavier à qui il a transmis son entreprise, ses valeurs de respect des valeurs du travail et des salariés, à sa fille Charlotte avocate et à sa femme Sylvie, présidente du Conseil des Prud’hommes d’Avignon, la rédaction de l’Echo du Mardi, présente ses sincères condoléances. Les obsèques devraient avoir lieu le vendredi 16 février à 15h à l’église de Méthamis.