22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

Le chorégraphe et danseur Baye Sangou Seck et ses sept danseurs et musiciens nous font découvrir l’Afrique et ses mystères ce vendredi 15 décembre à l’auditorium Jean Moulin du Thor.

Au Sénégal, un jeu-spectacle dont l’origine remonte aux temps lointains raconte que l’esprit du chasseur qui avait survécu à l’attaque d’un lion était contrôlé par l’esprit du lion.  Pour le soigner, les hommes procédaient à des rituels de possession. Baye Sangou Seck a choisi d’axer son travail sur cette coutume. 

Rythmes et énergie positive 

Son travail interpelle, insuffle de l’énergie positive et fait voyager le public. Pour le spectacle, le simb ou faux lion paré d’un impressionnant costume, danse au rythme intense des percussions, envoûte et entraîne le public dans le partage de la cérémonie rituelle. Sur scène, sept danseurs et musiciens accompagnent Baye Sangou Seck. Pas besoin de prendre l’avion pour découvrir l’Afrique et ses mystères… L’artiste peintre Béatrice Foucher exposera ses œuvres autour de la culture africaine et du faux lion du Sénégal. 

En coréalisation avec Le Sonograf
Vendredi 15 décembre. 20h30. 11 à 19€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80.


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

Le Centre Chorégraphique National Ballet de Lorraine

Dirigé depuis 2011 par Petter Jacobsson, le Centre Chorégraphique National Ballet de Lorraine est dédié aux écritures chorégraphiques contemporaines. Avec 25 danseurs permanents, c’est l’une des compagnies des plus importantes d’Europe. Nous avons déjà eu la chance de les rencontrer lors des Hivernales 2018 avec «Murmurations» et «Record of ancient things» dans la salle de la FabricA. Ils nous avaient époustouflés par leur virtuosité et leur vitalité.

Air–Condition de Petter Jacobsson et Thomas Caley puise son inspiration chez Klein
Les chorégraphes Petter Jacobsson et Thomas Caley, en collaboration avec l’artiste Tomás Saraceno et sur une musique d’Eliane Radigue (L’îlReSonante), veulent rendre visibles les vibrations qui nous entourent quotidiennement. Comment interagissons nous avec notre environnement ? Comment peut-on rendre visible les courants, vibrations et couleurs de notre atmosphère dans notre recherche d’un monde «moins» matériel ?

Static Shot une création signée signé Maud Le Pladec
«Tout racontera les corps, comment ils inter-agissent, comment ils excédent, comment ils se meuvent, comment ils vivent ou survivent, comment ils s’abandonnent, comment ils s’attirent, comment ils se mêlent, comment ils s’entrechoquent, comment il se transforment, comment ils ne meurent pas… et le tout pensé comme un ‘bloc’ de corps.» Maud Le Pladec.
Vendredi 15 décembre. 20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

Static-Shot Copyright Laurent-Philippe


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

La fidélité de la Garance à une chorégraphe fascinante
Leïla Ka débute son parcours par les danses urbaines qu’elle croise rapidement avec d’autres influences. Interprète de Maguy Marin dans la célèbre pièce May B, elle tire de cette expérience une théâtralité dansée qu’elle intègre à sa recherche chorégraphique. Elle a été découverte par le public en 2018 dans un premier solo, Pode Ser, primé cinq fois à l’international et joué plus de 140 fois depuis sa création……et joué à La Garance, Scène nationale de Cavaillon en 2022 ainsi que «C’est toi qu’on adore» Leïla Ka est cette année en résidence à la Garance, artiste associée et complice. C’est ainsi qu’elle peut nous présenter en avant-première sa dernière création «Maldonne»

Cinq femmes rassemblées au plateau pour Maldonne
L’occasion unique de partager la vie intime d’une soirée quasiment entre copines faite de liberté et de partage.  Leïla Ka s’inspire des danses urbaines et des danses de salon pour créer une dramaturgie chaotique, montagne russe d’émotions.

Jeudi 16 novembre. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.

https://youtu.be/2nzNQgMdVzo

‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

On connaît Les Hivernales, magnifique festival de danse au cœur de l’hiver en février ; « On (y) danse aussi l’été ! » temps fort pendant le Festival d’Avignon. Mais le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) ne se contente pas de diffuser des spectacles, il a également pour mission de sensibiliser à l’art chorégraphique les publics de la maternelle à l’université (dans le temps scolaire) et au-delà pour le grand public avec des ateliers de pratique.

Des ateliers réguliers

Atelier hebdomadaire de Munz Floor avec Anaïs Lheureux.
La méthode Munz® Floor ? des mouvements sphériques qui ont des impacts immédiats sur tous les types de corps, ils sont durables sur les tissus profonds car il n’y a pas de manipulation externe. Doux et intense à la fois, Munz® Floor est une solution radicale contre les maux de dos.
Tous les mardis de 12h30 à 13h30. Infos & réservation : anaislheureux.com

Danse immersive électro avec Nans Pierson

Une fois par mois, venez danser sur de la musique techno/électro ! Laissez-vous porter par les fréquences et les variations rythmiques afin de vivre une expérience physique et sensorielle. Après un échauffement commun guidé à la voix, vous aurez ensuite libre cours à votre imagination ou de vous inspirer des mouvements des autres. Et pour redescendre en douceur, l’atelier se terminera par une
petite relaxation.
Jeudi 16 novembre 18 h 30 à 20 h. 10€. réservation nécessaire. 04 90 82 33 12. hivernales-avignon.com

Des résidences d’artistes avec des sorties de résidence mensuelle ouverte au public

La prochaine sortie de résidence permettra de rencontrer le chorégraphe Youness Aboulakoul avec sa création AYTA, un cri de protestation et un appel à la résistance, une manifestation chorégraphique destinée à six interprètes-femmes.
Vendredi 15 décembre. 19h à 20h. Entrée libre sur réservation. accueil@hivernales-avignon.com 04 90 82 33 12.


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

Ce samedi 23 septembre, la Compagnie Petitgrain proposera deux représentations de son spectacle jeune public ‘Ouvre la cage’ au Pôle culturel Camille Claudel à Sorgues.

Durant 30 minutes, le public découvrira le parcours d’une danseuse qui se retrouve enfermée dans une grande cage aux barreaux dorés dans laquelle elle va peu à peu se parer d’un plumage coloré pour se transformer en un oiseau pas tout à fait ordinaire.

Samedi 23 septembre. 11h et 15h. Entrée libre sur réservation à la médiathèque. Salle de spectacle. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.

V.A.


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

Qui ne n’est posé au moins une fois cette question sans trop avoir d’idée ? Où s’informer si on veut aller au spectacle ou voir une exposition ? Pas évident. On peut affirmer qu’il existe une dichotomie importante entre l’offre culturelle d’un territoire et ce que ses habitants en connaissent ou en savent. A l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle c’est tout à fait étonnant. La culture fait-elle de la résistance au numérique ?

La culture fait-elle de la résistance au numérique ?

Les Parisiens ont de la chance sur au moins un point, ils ont l’Officiel des Spectacles, un guide hebdomadaire papier et aujourd’hui numérique qui se veut exhaustif. Tous les films, concerts, spectacles, expositions, visites et activités pour les plus jeunes de la région parisienne y sont répertoriés avec toutes les informations pratiques nécessaires. Dans le Vaucluse, comme sur d’autres territoires, il n’existe malheureusement pas de support comparable. Si on cherche par exemple un spectacle vivant il faut partir dans des recherches longues et pas toujours fructueuses. Certes, il y a bien les sites de billetteries en ligne qui s’efforcent de répertorier le maximum d’événements. Mais les petits spectacles, les initiatives locales n’y sont pas proposés. On peut aussi s’abonner aux newsletter des salles que l’on aime. Mais comment avoir une vue d’ensemble ?

La place de la culture dans les médias n’est pas à la hauteur de la richesse et de la diversité de la création

Certes, il y a aussi les journaux qui réalisent des critiques et mettent en avant certains événements culturels. Mais pour un article combien sont-ils à ne pas avoir accès aux colonnes ou aux micros de la presse ? La place de la culture dans les médias n’est pas à la hauteur de la richesse et de la diversité de la création. C’est normal vous dirons les responsables de ces médias, la culture ne fait pas beaucoup d’audience. Ce n’est pas que la culture n’intéresse personne c’est que la thématique n’intéresse pas forcément tout le monde et au même moment. Une critique sur un spectacle de danse ne suscitera que l’intérêt qu’auprès des amateurs de cette discipline, qui ne sont sans doute pas majoritaire dans le lectorat d’un journal. A moins que ce soit un grand nom de la danse. On touche là le cœur du sujet. Comment sortir du mainstream et mettre en lumière la nouveauté et le différent ? C’est essentiel puisqu’il s’agit de l’avenir et du renouvellement. Si on ouvre pas d’avantage sur la nouveauté on risque de tourner en rond assez rapidement. C’est d’ailleurs un peu ce qui se passe aujourd’hui avec la création musicale actuelle qui n’offre malheureusement pas dans sa représentation média la richesse de ce qu’elle est réellement aujourd’hui.

Comment sortir du mainstream et mettre en lumière la nouveauté et le différent ?

A un moment où même votre compagnie d’assurance vous envoie un sms pour vous prévenir qu’il va faire très chaud et qu’il est important de s’hydrater, nous ne sommes pas en capacité de nous prévenir qu’autour de nous il y a peut-être un spectacle qui pourrait nous plaire. On recueille nos données personnelles de partout avec nos parcours numériques, mais étonnamment rien sur la culture. Serait-elle pas suffisamment marchande ? C’est certainement une bonne nouvelle, mais pour une fois que le numérique pourrait avoir une utilité culturelle…


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

Ayant été déclarés comme «non essentiels», le spectacle vivant et la culture en général ont été des victimes collatérales de la gestion de la crise sanitaire. Les mois ont passé et on peut dire aujourd’hui que la création artistique n’est pas morte, même si de nombreux artistes, entreprises et projets ont bu la tasse. Les premiers bilans des manifestations comme le festival d’Avignon montrent que le public a été au rendez-vous. Enfin une bonne nouvelle !

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records. 1491 spectacles dont 466 créations, 1270 compagnies, 2 millions de billets vendus et près de 27 millions de CA. Voilà pour les chiffres. Pour le In le bilan est également largement positif. Bref, nous pourrions y voir là une occasion de se réjouir et de faire la démonstration que la culture et le spectacle vivant sont en définitive essentiels à la vie. Et bien non. On va trouver quelques chose qui ne va pas.

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records.

En effet, l’année prochaine avec les JO qui se tiendront en France (pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire), le festival d’Avignon sera avancé d’une semaine. Catastrophe et que n’avons-nous pas entendu ? Comment ferons les comédiens pour faire garder leurs enfants ? Comment s’organiser pour la mise en place dans les lieux scolaires libérés le 28 juin ? Comment se loger fin juin ? On en appelle à la mise en place d’un fond de solidarité pour compenser le manque à gagner de la première semaine.

Demander des aides dans la perspective d’une éventuelle déconvenue dont on ne sait rien pourrait déjà être en soi critiquable. Pas sûr que les collectivités appelées à mettre la main à la poche puissent financer par anticipation des hypothétiques pertes de fréquentation et de CA.

Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent.

Même si les questions posées sont totalement légitimes et compréhensibles, ont-elles leur place ici et maintenant ? Ne pourrait-on pas avant tout savourer cette victoire de la culture ? Et battre en brèche tous ceux qui considéraient la culture comme non essentielle ? Pourquoi faut-il aller chercher systématiquement ce qui ne va pas comme si le bon fonctionnement n’était plus la norme. Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent. Ca en devient fatiguant. Peut-être que l’année prochaine nous pourrions voir dans l’un des spectacles du Off une pièce sur ce thème. Ce serait sans aucun doute le moyen d’en rire !


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

La dernière création de La Compagnie Déraïdenz est fascinante

Située depuis 2020 sur l’Ile de la Barthelasse à Avignon, la Compagnie Deraïdenz – ou plus précisément le Pôle Théâtre et Marionnette – définitivement implanté et connu sur Avignon, poursuit ses partenariats et ses recherches esthétiques en présentant un spectacle d’une grande beauté au Théâtre Golovine, lieu dédié à la danse.

Théâtre de l’étrange
Face au mur de pierre du théâtre, le rouge s’étale au sol, creux et bosses de dentelle et de tissus. On devine la vie sous ce fatras de couleur telle une matrice ou au contraire un champs de ruine et de guerre sanguinolent. L’arrivée d’une frêle danseuse (Marion Gassin) toute en joie de découverte et de mouvement sur une musique de Baptiste Zsilina achève de nous intriguer.

Une mise en scène sensible des émotions
Dans un cheminement étrange au ras du sol, la découverte de son double se fait peu à peu. Une étrange créature surgit, au visage de Joconde qui nous sourit et nous défie. La réalisation de cette marionnette est confondante de réalité mais aussi de mystère. La mise en scène de Léa Guillec privilégie la lenteur et la révélation, des actions et des émotions diverses qui affleurent : peur, joie, colère. Ce corps à corps féminin nous ravit. Il révèle une urgence de reconstruction, tout en douceur même si la route est semée d’embûches. On est ému mais on rit aussi des situations ou postures incongrues et des réactions de la danseuse face à son double. On a du mal ensuite à s’extraire de cette bulle protectrice dans laquelle on nous a enveloppés.

InKarnè. Jusqu’au 27 juillet. Relâche les 17 et 24 juillet. 20h15. 8 à 16€. Théâtre Golovine. 1Bis, Rue Sainte Catherine. Avignon. 04 90 86 01 25. www.theatre-golovine.com


‘Le faux lion de Saint Louis du Sénégal’, un voyage envoûtant en terre africaine à l’auditorium du Thor

Ce mercredi 28 juin, le Conservatoire de Carpentras organise une journée portes ouvertes. Cette journée ouverte au public sera rythmée par divers prestations artistiques données par les élèves du Conservatoire.

L’occasion de rencontrer les enseignants et le personnel, de visiter les bâtiments, mais aussi de découvrir l’ensemble des offres de formation et les modalités d’inscription. Pour rappel, la campagne de préinscription se terminer ce vendredi 30 juin.

Mercredi 28 juin. De 9h à 21h. La Charité. 77 rue Cottier. Carpentras.

V.A.

https://echodumardi.com/tag/danse/page/3/   1/1