22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Depuis sa création par la chorégraphe Xie Xin à Shanghai en 2014, Xiexin Dance Theater s’est progressivement affirmé comme partie prenante du développement de la danse contemporaine en Chine où elle joue un rôle majeur. 

La compagnie se concentre sur la recherche corporelle, la sensibilisation à la danse contemporaine et la création d’œuvres originales. C’est en s’imprégnant de la culture chinoise que l’on comprend toute la poésie que Xie Xin retranscrit dans la gestuelle d’une danse épurée.

From IN du chorégraphe XieXin

Avec From IN — dont l’idéogramme signifie humain — Xie Xin nous plonge dans un espace-temps sensible, où les strates de souvenirs ne cessent de se superposer les unes aux autres. Figures fantasmatiques, ses danseurs apparaissent et disparaissent dans une unité énigmatique et élégante, entre tradition et modernité.

Dimanche 17 mars. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Atys, une tragédie en musique composée par Jean-Baptiste Lully sur un livret de Philippe Quinault, créée en 1676 devant le roi Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye. À découvrir ce dimanche 10 mars à l’Opéra Grand Avignon

Cet opéra est aussi appelé « l’opéra du roi » car Louis XIV s’est impliqué dans le choix du thème et la création. Cet opéra est destiné à son divertissement. Atys est le premier opéra à mettre l’amour au centre de l’intrigue, et la première tragédie en musique où le héros meurt en scène : un sujet galant, un dénouement tragique. Le livret s’inspire des Fastes d’Ovide.

Musique lyrique, danses festives

Alexis Kossenko dirigera Les Ambassadeurs ~ La Grande Écurie, qui est un ensemble musical indépendant spécialisé dans les répertoires sur instruments anciens. Sur scène également autour de Mathias Vidal (Atys) et Véronique Gens (Cybèle), le chœur des Pages et des Chantres du Centre de musique baroque de Versailles qui s’inspire des effectifs vocaux de la Chapelle royale tels que l’on pouvait les entendre à la fin du règne de Louis XIV. 

Dimanche 10 mars. 14h30. 6 à 40€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Du mercredi 14 février au samedi 2 mars, le festival Les Hivernales permettra de découvrir avec plus de 20 compagnies invitées, de nouvelles esthétiques, de nouvelles écritures, des chorégraphes régionaux, nationaux, des artistes phares, mais aussi de jeunes auteurs.

Le fort partenariat noué avec plusieurs structures culturelles du territoire permet une multiplicité de propositions : séances scolaires à l’auditorium du Thor, installations et performances au Grenier à Sel, à la Maison Jean Vilar, projections à la Collection Lambert ou au Cinéma Utopia, stages au Conservatoire et à l’Université. Les spectacles du soir se déploieront à la salle Benoît XII, l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre des Halles, le Totem, le Tinel du Palais des Papes et le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) des Hivernales pour Avignon et il ne faudra pas hésiter également à « pousser » jusqu’à La Garance de Cavaillon, la salle Alpilium de Saint-Rémy-de-Provence ou L’Autre Scène à Vedène. 

Faire corps tous ensemble

Voilà une formule joliment trouvée par la directrice Isabelle Martin-Bridot pour conclure l’éditorial de la brochure des Hivernales mais aussi répétée lors de la présentation du programme devant la salle comble du CDCN. Le contexte du spectacle vivant est difficile et passée l’euphorie de la reprise après les « années covid », il est effectivement essentiel de faire corps. « Sensibles aux bruits du monde, les artistes nous invitent à nous interroger sur cette humanité en difficulté mais ils nous invitent aussi à ’empuissanter’ nos espérances et à garder le sourire », souligne Isabelle Martin-Bridot avec le sourire également !

Car ce « faire corps » qu’elle revendique et que l’équipe des Hivernales prouve par la forte implication des acteurs culturels du territoire cités auparavant se révèle aussi dans un véritable travail d’équipe tout au long de l’année. En témoignent les remerciements où personne n’est oublié (de la technique à la billetterie en passant par la production et les relations publiques, sans oublier les bénévoles) et la présentation collégiale sur le plateau du CDCN du programme de ces deux semaines consacrées à la création chorégraphique, jeune génération ou chorégraphes confirmés.

Les Hivermômes ouvrent la programmation de la 46ᵉ édition des Hivernales dès cette semaine

Un travail de proximité avec élèves, centres sociaux et associations — toute l’année — pour vivre la danse à travers la pratique ou en tant que spectateurs est une des missions du CDCN et permet ainsi de proposer une programmation Jeune Public cohérente en ouverture des Hivernales. Cela va concerner cette année plus de 2200 enfants ou adolescents, pour des séances en famille ou scolaires.

L’artiste associé du CDCN, Massimo Fusco, propose avec Corps sonores juniors une expérience immersive au Grenier à Sel. L’écorce des rêves s’adresse au plus de 3 ans autour de l’imaginaire du sommeil. Pour les plus grands, Le chemin du wombat au nez poilu de la chorégraphe Joanne Leighton les emmènera vers l’Australie tandis que Main dans la main de Shlomi Tuizer et Edmond Russo abordera le thème de l’altérité et des relations humaines. 

Dimanche 18 février. Séances Tout public Hivermômes.
Corps Sonores Juniors. Dimanche 18 février. 10h et 15h. 7 et 10€. Le Grenier à sel. 2 Rue des Remparts Saint Lazare. Avignon.
L’écorce des rêves. Dimanche 18 février. 10h30. 7 et 10€. Le Totem. Avenue Monclar. Avignon.

La danse se déploiera ensuite joyeusement et fièrement dans Avignon et au-delà

Le coup d’envoi de cette édition est donné au Grenier à Sel, avec le vernissage de l’installation Donnez-moi une minute — à la frontière entre arts visuels et danse — de Doria Bellanger qui nous propose de découvrir des portraits de danseurs rencontrés à travers le monde. Nous avions déjà découvert son travail l’année dernière avec Joule. Il sera beaucoup question de croisements entre danse et arts du cirque lors de cette édition.

Johan Bichot sera en quête de verticalité dans Glissement présenté en ouverture au CDCN. Avec Foreshadow, Alexander Vantournhout nous entraînera dans un univers rock où il soumettra, sur le plateau de la Garance, huit danseurs à des contraintes d’équilibre nécessitant de nouvelles solidarités. Il sera aussi question de verticalité avec Antoine Le Menestrel et le Pan d’Avignon pour escalader des rêves avec Bâtisseurs de rêves ATHOMiques !, et Sidéral nous invite aussi à un voyage en orbite dans la belle salle de l’Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence. Youness Aboulakoul signera Ayta, la verticalité retrouvée comme un appel à la résistance, avec six corps de femmes en lutte contre toutes les soumissions. 

Des esthétiques diverses, des solos sensibles et des curiosités à découvrir

Régine Chopinot sera au Top avec des interprètes incroyables et une musique énergique en clôture d’édition, clin d’œil aux Jeux Olympiques avec Olympiade sur le terrain de jeu de l’Opéra Grand Avignon qui devient une piste d’athlétisme pour le collectif espagnol Kor’sia, éloge de l’imperfection pour Silvia Gribaudi dans Graces.

Bintou Dembelé revient à Avignon et propose le solo de Michel Meech pour un Rite de passage I solo II entre danses africaines et hip hop. Joachim Maudet s’exerce à un one-woman show intime avec Gigi. Véronique Aubert nous invite à la poésie de Ses pas dans la neige, entre mémoire et oubli. On découvre la polka chinata dans Save the last dance for me, uniquement interprétée par des couples d’hommes. La chorégraphe Rafaële Giovanola, peu connue, a des chances de nous étonner en nous révélant une œuvre ciselée, Vis Motrix aux figures de break et de krump.

Une édition qui fait donc la part belle à la curiosité et à la transdisciplinarité à découvrir ces prochaines semaines au fil de nos articles. 

Du 14 février au 2 mars. 46ᵉ édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billetterie. 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Ce mercredi 7 février, le cinéma Capitole MyCinewest, situé au Pontet, va diffuser le ballet Manon, du Royal Ballet, depuis le Royal Opera House.

Ce ballet met en scène le personnage de Manon, qui est partagée entre son désir d’une vie de splendeur et de richesse et son dévouement à son véritable amour Des Grieux. Adapté du roman de l’abbé Prévost, le ballet de Kenneth MacMillan offre une chorégraphie empreinte de passion et de psychologie humaine.

De nombreux cadeaux seront à gagner en avant-programme. La place est au prix de 17€ (15€ pour les abonnés et 11€ pour les moins de 16 ans). Pour réserver vote billet, cliquez ici.

Mercredi 7 février. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Créée à l’origine en collaboration avec le Ballet de Bordeaux, Mythologies est reprise aujourd’hui avec 20 danseurs et danseuses du Ballet Preljocaj.

Les mythes et la mythologie ont toujours été des sources d’inspiration dans les créations d’Angelin Preljocal : la mythologie politique avec A nos Héros (1986) ou Hallali Roméé (1987), Suivront 1000 ans de calme (2010) qui cherchaient à dévoiler nos rituels d’aujourd’hui ou La Fresque (2016) sur les traces des figures guerrières et tribales. 

Mythologies explore nos rituels contemporains et les mythes fondateurs qui forment notre imaginaire collectif. 

20 danseurs et danseuses vont faire virevolter notre imaginaire sur une chorégraphie d’Angelin Preljocaj et une musique de Thomas Bangalter. Préparez-vous à une création de grande envergure sur la musique de Thomas Bangalter (ancien membre du duo Daft Punk) interprétée par l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine ! Le chorégraphe interroge ce qui nous lie, dans les recoins de nos âmes, les héros et héroïnes des grands récits antiques. En vingt tableaux puissants et émouvants, il questionne notre société pour un ambitieux voyage dans l’imaginaire, entre mythe et réalité. La danse, avec sa gestuelle lyrique, ses lignes déliées et ses ruptures anguleuses, sert au plus juste cette pièce qui revisite les fondements de notre humanité. Elle nous emporte et nous en met plein les yeux… Envoûtant et sublime. Attention, beauté à ne pas rater !

Spectacle proposé en co-réalisation avec la Garance, Scène Nationale de Cavaillon.

Jeudi 1ᵉʳ février. 20h. Vendredi 2 février. 20h. 5 à 25€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Le chorégraphe Edouard Hue présentera son œuvre Dive ce mardi 30 janvier à la Scala Provence à Avignon.

Un chorégraphe insatiable

Edouard Hue, c’est d’abord un danseur qui après avoir fait une carrière internationale, notamment pour les chorégraphes Hofeshhechter, Damien Jalet ou Olivier Dubois, crée en 2014 la compagnie de danse contemporaine franco-suisse Beaver Dam Company. Il enchaîne alors des solo (Forward), duo (Murk Depths, Shiver) et autres créations de groupe comme All I Need. En 2021, il se tourne aussi vers le jeune public avec Youmé, une manière de faire « ce que je n’ai pas le droit de faire dans mes autres créations : être plus narratif avec une dramaturgie, des histoires qui seront comprises. Rêver comme les enfants, créer des monstres, des forêts, revenir à un imaginaire très simple. »

Une page se tourne, pour cette nouvelle création Dive. Qu’est-ce qui vous fait avancer Edouard Hue ?

« Je m’interroge sur la provenance de l’instinct et les éléments qui le constituent. Qu’est-ce qui me fait avancer ? Je crée de plus en plus avec les Ballets, pour le collectif même si ma démarche a toujours été collective. La Compagnie évolue. Tous les ans, on est un peu plus renommé et c’est ça qui me donne envie de continuer. C’est une évolution passionnante avec des collaborations qui durent. Qu’est-ce qui m’inspire ? Tous les projets sont différents, chaque fois une nouvelle aventure et si elle est identique à une précédente le but c’est de le faire encore mieux. Je ne suis pas encore usé !

Avec Dive, il questionne l’instinct

« Depuis 10 ans, je crée à l’instinct, donc j’ai eu envie maintenant de me demander qu’est-ce que l’instinct ? D’où ça vient ? L’instinct vient du corps, donc je vais aller l’écouter ! C’est une vision d’artiste, inspirée de mon vécu : je suis allé écouter l’intérieur de mon corps à l’IRCAM (l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) dans une chambre sourde, ça coupe le son à 99 %. J’ai donc plongé dans mon corps d’où le titre anglais Dive – plonger, se plonger -. »

Le tâtonnement dans le processus de création

« Il y a des semaines de recherches, de tests, de propositions artistiques. Le spectacle est en deux parties : dans la première on est dans la réalité, on s’inspire des autres, on développe une gestuelle ancrée dans le réel avec des bruitages corporels proposé par le compositeur Jonathan Soucasse. La deuxième partie est plus abstraite, avec un son beaucoup plus brut, plus électro, beaucoup plus gras. C’est ma vision de l’instinct. »

Pour nous donner envie de venir…..

« C’est la pièce qui est la plus proche de ce que je suis, la plus honnête et la plus proche d’une qualité de corps qui m’est propre. »

Mardi 30 janvier. 19h30. De 12 à 30€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

« Mon physique est la pièce maîtresse de mon parcours » 

Ainsi parle le danseur et chorégraphe Sofiane Chalal. Sur scène, son corps hors norme défie les codes de la danse et les lois de la physique. Et il l’assume sans ambages : « On me rencontre deux fois, comme si mon corps prenait toute la place, même la mienne. » Cette dualité presque schizophrène entre sa vie sur scène et sa vie à la ville est le sujet de Ma part d’ombre, son premier spectacle en tant que chorégraphe et son premier solo.

Des sujets très personnels, donc universels 

Le corps comme allié et ennemi, et le paradoxe, parfois stimulant, parfois douloureux, entre ce que nous percevons de nous-mêmes et ce que voient les autres.

Vendredi 12 janvier. 20h. 6 à 12€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
Navette gratuite depuis Avignon. Plus d’informations sur orizo.fr


Le Xiexin Dance Theater à l’Opéra du Grand Avignon ce dimanche

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la ville du plus important festival de théâtre au monde ne disposait pas d’une salle de spectacle fermée de grande capacité. L’anomalie est aujourd’hui réparée. 4 investisseurs locaux qui ont repris l’ancien opéra temporaire du quartier Courtine, viennent d’annoncer le lancement de leur premier saison pour le 15 février prochain. Que le spectacle commence !

Cet édifice culturel fait de bois et installé à un saut de puce de la gare TGV, a joué les remplaçants pendant les travaux de l’opéra d’Avignon. Une fois que ce dernier ait repris du service la question de l’avenir de cette construction éphémère se posait. Allait-elle être démontée pour partir vers d’autres contrées, un peu comme le théâtre en bois conçu par l’Odéon aujourd’hui installé à Thionville ? Mais que nenni, cette salle restera à Avignon. Un quatuor de locaux passionnés ont racheté au Grand Avignon l’équipement et ont décidé d’en faire une salle de grands spectacles.

L’offre culturelle d’Avignon et de son bassin de vie va s’en trouver tout à coup élargie

En effet, jusqu’alors si vous souhaitiez voir des têtes d’affiches (essentiellement musicales) vous deviez vous rendre à Marseille, Montpellier, ou l’été aux arènes de Nîmes ou d’Arles. Cette salle, d’une capacité maximum de 1650 places, a pour ambition d’être multi genre. Les repreneurs y programmeront aussi du théâtre (plutôt de la comédie), du cirque, des spectacles de danse, de magie…. L’offre culturelle d’e la ville d’Avignon et de son bassin de vie va s’en trouve tout à coup élargie, et l’on se dit mais comment était-ce possible que le Vaucluse ne soit pas doté jusqu’alors d’un tel équipement ?

Ca ouvre les écoutilles…

Cette salle baptisée Confluence Spectacles n’aura pas grand-chose à voir avec la programmation de la scène de la cour d’honneur du palais des Papes, et c’est tant mieux ! Il y a encore de nombreux amateurs ou fans qui prendront plaisir à venir écouter Enrico Macias (le 14 avril), Frédéric François (le 12 mai), Sheila (le 23 novembre) ou Mireille Mathieu (les 5 et 6 décembre 2025). La culture doit aussi savoir prendre plusieurs formes et s’ouvrir au plus grand nombre. Quand la culture va, tout va. Souvent utilisé pour le bâtiment et le BTP cet adage est aussi vrai pour la culture. Un baromètre de la bonne santé mentale de note société en quelque sorte. On peut aimer à la fois Tchekhov et Christophe Willem (le 15 février), Carmen et un spectacle de cirque (le 21 février). C’est peut-être cela au fond la meilleure définition de la culture : l’éclectisme et la diversité… ça ouvre les écoutilles… Et aujourd’hui c’est plus qu’une nécessité !

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