22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Ace and co ? Derrière, il y a Dominique Lhotte, l’une des attachées de presse les plus connues et les plus reconnues de la sphère avignonnaise et… parisienne car oui, Dominique n’a que faire des distances. Gentille, agréable c’est aussi et surtout une frondeuse qui fait tout avec rondeur, avec le sourire et un accent ensoleillé qui reste gravé dans les mémoires.

Ce qui surprend le plus chez elle ?
Sa disponibilité alors qu’elle vit à 100 à l’heure, qu’elle ne dort pas ou peu, qu’elle est hyper-connectée et détient une mémoire aussi inépuisable que réactive. A la fois partout et avec chacun –personne ne sait comment elle fait pour être aussi disponible- elle remue ciel et terre pour défendre ses spectacles et ses compagnies. Alors que le soleil fait son retour, avril, mai et juin marquent les avant-premières.

Alors on file tous,
journalistes et amis de la culture pour découvrir avant tout le monde quelques pièces de ce festival d’Avignon qui ouvrira ses portes dès samedi 29 juin pour un final le dimanche 21 juillet. Vous l’aurez compris, pas question d’en perdre une miette. Alors retrouvons-nous là-bas et débriefons joyeusement après chaque spectacle, lors du verre de l’amitié.

Les dates en avril
– Les 17 à 16h à et 18 à 19h30, les Enfants du Diable de Clémence Baron mise en scène de Patrick Zard avec Clémence Baron et Antoine Cafaro à l’Oriflamme Théâtre. 
– Le 24 Avril à 19h15 Constellation Bobin Leprest avec Alain Klinger au Théâtre Le Verbe Fou.
– Le 25 Avril à 10h présentation de la programmation du Théâtre Le Verbe Fou 

Les dates en mai
– Le 17 et 18 Mai à 20h Stabilité Temporaire de et avec Grégoire Aubert et Pascale Tronche mise en scène de Dominique Fataccioli à l’Optimist Théâtre – Le 27 Mai à 19h30 présentation de la programmation au Théâtre l’Oriflamme 
– Le 28 Mai à 19h Cassandra de et avec Manon Balthazar au Pixel Théâtre 

Les dates en juin
– Les 8 à 19h et 9 à 15h Juin Filles d’Ariane de et mise en scène de Martin Kindermans avec Valentine Daruty et Thomas de Fouchecour  à l’Oriflamme Théâtre 
– Le 14 à 19h et 15 à 15h Juin Ita L d’Éric Zanettacci avec Françoise Nahon mise en scène de Patrick Zeff-Samet à l’Oriflamme Théâtre 
– Le 24 Juin à 19h30 Dansong avec Lionel Damei et un danseur à l’Atelier 44.
Toutes les informations sur ces spectacles et d’autres encore ici.

En savoir plus sur les spectacles à voir

Il y a le ‘Mardi à Monoprix’ où, chaque mardi, Marie-Pierre accompagne son papa, tout juste veuf, à faire ses courses. Sauf qu’avant de s’appeler Marie-Pierre, elle s’appelait Jean-Pierre. Une pièce contre l’immobilisme, le conservatisme et les préjugés de tous bords.

‘La danse des poissons’ relate l’histoire de François qui rend visite à un voisin hospitalisé. Au cours de celles-ci, il lui raconte l’extérieur, ses essais de création d’un costume de poisson à l’occasion de la pendaison de crémaillère d’une de ses ex-collègues. Une réflexion sur comment exorciser sa peur lors des visites à l’hôpital.

‘Dansong duo’ propose de la chanson à textes et des danses urbaine, contemporaine et entremêlées. Il y a aussi ‘Double Je Berger et moi’, un spectacle qui n’est aucunement un biopic de Michel Berger, mais un récit musical pour redécouvrir le poète qu’était ce musicien-chanteur.

‘Les enfants du diable’ évoquent ‘Bucarest 2009, 20 ans après la chute des Ceaușescu et la découverte des orphelinats-mouroirs, Niki et Veronica, un frère et une sœur que tout oppose, déchirés par leur passé commun, se retrouvent une nouvelle fois uni par un drame.

‘Jean Zay, l’homme complet’,1940. Après un simulacre de procès, Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire, radical de gauche, franc-maçon et cible des antisémites, est condamné par le gouvernement de Pétain à la déportation. Finalement incarcéré à la prison de Riom, il sera assassiné par la milice française, le 20 juin 1944. Le témoignage que Jean Zay écrit en prison, offre un éclairage précieux sur les années 1930, sur son action visionnaire et sur le tragique de son destin, celui d’un homme en lutte contre l’anéantissement moral.

Avec ‘Le radeau de la Méduse’ on découvre les secrets de ce gigantesque tableau du Louvre, qui marque tous ceux qui le rencontrent pour la 1re fois. C’est surtout l’histoire de ce navire du roi qui s’échoua –du fait de l’incompétence de son capitaine’ sur le banc de sable Darguin à 95 km des côtes de la Mauritanie avec 149 survivants à son bord –des marins, des sodats et dont une femme-. Le radeau, amarré à des chaloupes et des canots, menace de faire chavirer l’ensemble sous la forte houle. Les officiers décident alors de l’abandonner avec ceux à son bord. Lorsque la marine britannique retrouve la Méduse, quarante-deux jours plus tard, seuls trois des dix-sept marins restés à bord sont encore en vie.

‘Madame Bovary en plus drôle et moins long’, « Madame Bovary », c’est très drôle ! Nous jouons les personnages du roman tout en laissant de la place à notre regard de femmes d’aujourd’hui. Car la magie de « Madame Bovary » est bien là, cette œuvre est intemporelle, » remarquent Camille Broquet et Marion Pouvreau, les deux auteures de cette fabuleuse et livresque aventure.

‘Valkyrie’, Une tribu Amazone envahit le public. Les règles ont changé : c’est l’avènement du matriarcat. Nous sommes à l’aube de la guerre contre Athènes, à cet instant décisif où la bascule vers un monde nomade et matriarcal aurait été possible. « La première inégalité entre la femme et l’homme, c’est bien la force physique non ? Pourquoi on esquive le sujet plutôt que de se muscler ? »

‘Cassandra’, Théodora est une actrice parisienne qui a un don divinatoire. Elle ressent le malheur des autres, mais personne ne la croit. · Sa carrière bascule quand elle décroche enfin le rôle qui va changer sa vie. · Elle incarne Cassandra, l’héroïne de « Troys Corp », une série télévisée très populaire.

‘Zembla et les trois sœurs’. Suzon, professeur à la retraite, militante engagée, organise dans une petite camionnette des repas pour les migrants. Un soir, n’ayant pas respecté́ le règlement de la préfecture, Déclaration 48 heures au préalable de manifestation ou rassemblement sur la voie publique, elle est emmenée au poste, et sa camionnette à la fourrière.

Constellation Bobin Leprest. Je lis Christian Bobin et j’écoute Allain Leprest depuis trente ans. Deux alchimistes qui ont l’art de transformer la boue en or. Avec des mots simple, ils frappent en plein coeur de cette part qui demeure indemne en nous (du moins, je l’espère), cette part qui n’est pas pourrie par la corruption du marché, qui n’est pas encore totalement recouverte par l’obscurité qui semble poindre.

‘Méphisto Valse’ Sans prétendre à une quelconque réflexion philosophique, l’idée est de s’interroger sur la question de nos propres dénis ou de nos peurs, de nos réactions face à l’adversité, sur nos luttes pour notre survie et le sens qu’on peut vouloir donner à notre existence.

‘Les 3 petits vieux qui ne voulaient pas mourir’. Un jour comme les autres, Ernest, Stanislas et Désiré se réveillent plutôt de bonne humeur, mais arrive une lettre : «Aujourd’hui c’est le dernier jour. Toutes les journées ont été utilisées. » Ils décident de faire comme si de rien n’était. Et puis d’abord d’où vient cette lettre ? Qui décide ? Et pourquoi aujourd’hui ? Avec fougue, ils s’inventent de nouvelles vies, de nouvelles jeunesses et d’autres folies. Parviendront-ils à vaincre la grande faucheuse ? Qu’à cela ne tienne, ils n’ont pas dit leur dernier mot !

Le paradoxe du désir. Anton, auteur de succès, écrit une pièce catharsis qui est aussi une pièce hameçon pour raviver le désir d’lris, actrice sur le déclin, qui accepte ce cadeau dans l’espoir de renouer avec Robert, mais Robert vise déjà les faveurs d’une jeune critique de théâtre, qui serait parfaite pour l’assister à la mise-en-scène… Heureusement la jeune Alice, émoustillée par la rencontre avec Anton, l’auteur, acceptera à son tour de rentrer dans la danse. Dans la farandole du désir, qui trouvera le bon partenaire ? En résumé ? On ne se rencontre jamais pour les mêmes raisons.

‘Filles d’Ariane’. Au bout de combien de temps peut-on raisonnablement estimer que l’on n’entendra plus jamais parler d’une histoire ? Cinq ? Dix ? Quinze ans ? Quelle que soit la réponse que Leandro aurait voulu apporter à cette interrogation, ses certitudes se retrouvent fortement ébranlées quand Fleur, qu’il n’a connue que bébé, débarque dans son salon. La jeune fille, désormais adolescente et surtout armée de questions brûlantes et bien décidée à lui tirer les vers du nez, est prête à tout pour obtenir une réponse aux démons qui la tourmentent depuis qu’elle est née et enfin découvrir qui était sa mère, pourquoi elle ne l’a jamais connue, et pourquoi l’on a toujours refusé de lui en parler. Mais sous le le voile de ces secrets, se cache un dilemme autrement plus insolvable : au bout de combien de temps peut-on raisonnablement rompre un serment ?

‘Mademoiselle Gabrielle Chanel’ Chanel nous invite à un parcours dans son histoire, qui se confond à l’Histoire de la France du 20ème siècle, et en suscite une partie de son éclat international. Elle a tout inventé de la femme d’aujourd’hui : la liberté de mouvement, la simplicité dans l’élégance, l’insolence, l’art d’être soi-même.

‘Stabilité temporaire’. Un thriller, comme au cinéma. Un thriller dont on connaît tout de suite le coupable mais pas le crime. Amour, crime, culpabilité, résilience, destin… Chacun revisite les mêmes thèmes pour au final offrir une épopée de l’intime, dans laquelle trône la grande absente: Léa.

‘Edith Piaf Olympia 1961’. Nathalie Romier, considérée comme l’une des meilleures interprètes de la Môme reconstitue le concert mythique donné à l’Olympia en 1961 qui enregistra un record inédit de 20 minutes de Standing-Ovation, record jamais égalé à cette époque par un artiste français. Renouant avec le même univers visuel et les mêmes chansons, le spectacle raconte ce récital. L’artiste n’imite pas Piaf mais l’interprète avec émotion et sincérité créant une proximité avec son idole, vêtue de la fameuse petite robe noire et se drapant d’une intensité au plus proche de l’irremplaçable star.

‘Heureux les orphelins’. « Comme dans le mythe originel, Electre recherche la vérité et veut amener les coupables à leur vie de coupable. Mais c’est en affrontant verbiages et non-dits qu’elle s’y emploie, convaincue que, ainsi que le dit Albert Camus, mal nommer les choses revient à ajouter au malheur du monde. A travers cette création, je fais mienne cette réflexion de George Orwell écrivant dans La politique et la langue anglaise que « le chaos actuel n’est pas sans rapport avec la décadence de la langue, et il est sans doute possible d’améliorer la situation en commençant par le langage, » Sébastien Bizeau, auteur et metteur en scène de la pièce inspirée d’Electre de Jean Giraudoux.

‘Tout le monde écrit des chansons’. One-man show musical de Julien Joubert.

‘Ita L. née Goldfeld’. Paris, décembre 1942, la police française quitte à l’instant l’appartement d’Ita Laster. Les policiers viennent de lui laisser une heure pour se préparer avant de les suivre. Une heure entre la vie et la mort. Mais cela, Ita ne le sait pas. Tout ce qu’elle sait, c’est que l’un d’eux lui a conseillé « d’en profiter » et qu’elle est seule. Son fils emmené à Drancy il y a quelques jours, quels choix lui reste-t-il ? Fuir ou – peutêtre – espérer aller le retrouver…

‘Que faire des cons ?’  Le monde devient de plus en plus flou et on ne sait plus sur quelle valeur compter. Une seule reste un phare dans la nuit : la connerie. Mais comment repérer les cons ? Comment vivre avec ? Comment s’assurer qu’on en n’est pas un soi-même ? Alors Sandra Columbo a cogité pour mettre au point une méthode imparable, qu’elle dévoilera lors de ce spectacle drôle.

‘Aux femmes’. Spectacle musical. La chanson Ô femme de Michel Fugain a inspiré ce titre. Nous interprétons aussi Amélie les Crayons, Georges Brassens, Mannick, Agnès Bihl, Isabelle Aubret, Didier Blons, Diane Tell, etc. Histoires de femmes en forme d’hommage.

‘La petite histoire d’un homme trop grand’. Un coeur qui grince, un casque qui serre, une valisette de bois. Une lumière dans une maison abandonnée. Philibure rentre enfin chez lui. Ou plutôt, ce qu’il en reste. Chez lui, c’est chez sa maman. Où est-elle sa maman d’ailleurs ? Il a quelque chose d’important à lui dire…

‘Arletty, un cœur très occupé’. La scène se passe en Juillet I970. Quand un jeune journaliste (séduisant, trop sûr de lui) force Arletty (furieuse), après avoir forcé (malicieusement) sa porte, à relire son courrier échangé pendant la guerre avec son bel officier Allemand (de 10 ans de moins qu’elle). L’évolution de leurs rapports durant cette rencontre étonnera le spectateur par tous ses rebondissements, ses révélations et ses nouvelles émotions, mettant à jour ces instants historiques aussi intimes et particuliers que la légende et la presse ont trop souvent fâcheusement falsifiés. Le scoop final deviendra alors un coup de théâtre surprenant.

‘Cabaret canaille’. Pour son nouveau spectacle, la troupe du Cabaret Burlesque de Valentina Del Pearls a arrêté sa machine à voyager dans le temps dans les années 1920 à 1940, pour raconter avec fantaisie l’Âge d’Or du Burlesque américain et de ses effeuilleuses érigées au rang de star. Derrière les plumes et les paillettes, c’est aussi l’histoire d’une désobéissance féminine. Ou comment des lois de la Prohibition, la censure et surtout les moyens de la contourner, façonnèrent cet ancêtre du strip-tease élevé au rang d’art.

‘L’improbable histoire des passantes’. En 1944, une jeune-homme enrôlé de force décide de ne plus revenir en Allemagne au STO –Service de travail obligatoire-. Il trouve refuge impasse Florimond où il sera accueilli par Jeanne et l’Auvergnat. Ce jeune-homme de 23 ans, se baladant aux puces de la porte de Vanves, doit choisir entre sandwich ou bouquin, par manque d’argent. C’est en feuilletant le recueil d’Antoine Pol qu’il tombe sur le poème ‘Les passantes’, en songeant que ça pourrait faire une belle chanson. Ce jeune-homme s’appelle Georges Brassens.

‘Momentos’. Le corps et la puissance du geste. ‘Momentos’ livre un Flamenco traditionnel puissant où se mêlent intimement, le chant, la musique et la danse avec deux danseurs et quatre musiciens.

‘Nos histoires’. Vicky, une Québécoise vivant à Paris, fait la rencontre de Maxime. Sans le savoir, ils vivent tous les deux une relation d’emprise. Vicky avec son amoureux et Maxime avec sa mère qui est aussi sa patronne. Ils vont s’aider mutuellement dans leur quête de liberté.

‘Le fléau’. D’après mesure pour mesure de William Shakespeare. Mesure pour mesure est une tragicomédie de Shakespeare qui met en scène les contradictions du pouvoir et l’inégalité entre l’homme et la femme au sein de la société. Comme dans Game of Thrones ou Carnivale Row, la pièce entremêle plusieurs narrations qui plongent le spectateur dans les multiples strates d’une ville : noblesse, prostitution, clergé, justice… Plusieurs visions du monde et registres dramatiques s’entrechoquent. L’intrigue rebondit sans cesse, de la farce comique à la tragédie.

‘Colette, l’indomptable’. Pour Colette, la période qui va de 1908 à 1914 – de son divorce avec son mentor Willy à l’avènement de la guerre – est cruciale. Le récit est découpé en deux actes qui couvrent deux temps. D’abord la vie d’actrice : d’auteure anonyme écrivant dans l’ombre de son époux, Colette se fait scandaleuse vedette de music-hall, exposant ses amours lesbiennes à la ville comme à la scène, jouant demi-nue des mimodrames inventés par le grand Georges Wague (précurseur du mime Marceau). On suit la tournée de la troupe, ses personnages hauts en couleurs, qui seront source d’inspiration pour l’écrivain. Pour la première fois, Colette gagne sa vie, s’émancipe de ses tutelles. Mais elle se bat aussi pour se faire un nom et obliger Willy à reconnaître ses droits d’écrivain, malgré les menaces physiques.

‘Amor à mort’. Ce spectacle présente une série de tableaux humoristiques, féroces, grinçants et résolument transgressifs sur l’amour et la mort. Chaque histoire met en scène des couples animés par une liaison amoureuse intense qui finit toujours par une mort : d’elle, de lui ou des deux ! Mourir par passion, par accident ou par choix, tel est le destin de tous ces personnages touchants, sincères et pathétiques. Ils s’aiment ou se sont aimés, vraiment, profondément… jusqu’à en mourir. Dans leur folie ou leur désarroi, ils sont attachants, surprenants ou effrayants mais ils incarnent toujours les avatars diaboliques de nos propres personnalités.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Le chorégraphe Julien Lestel rend hommage à Giacomo Puccini dans un ballet pour 11 danseurs ce jeudi 11 avril au Thor. 

Sur les plus belles mélodies chantées, il met en scène les plus grandes héroïnes du compositeur italien Giacomo Puccini : Manon Lescaut, Madame Butterfly, Tosca,… Toutes ces femmes au destin tragique vont se succéder dans une scénographie empreinte d’émotion.

Le mariage des discours amoureux chantés par des sopranos, des ténors ou des basses et de la gestuelle néo-classique, précise et fluide, fonctionne à merveille et vient nous délivrer une partition d’une intense beauté.

Les danseurs du Ballet : Eva Bégué, Alexandra Cardinale, Roxane Katrun, Ingrid Lebreton, Inès Pagotto, Mara Whittington, Titouan Bongini, Florent Cazeneuve, Maxence Chippaux, Jean-Baptiste de Gimel, Gilles Porte…
Assistant chorégraphe : Gilles Porte
Musique : Puccini
Lumières : Lo Ammy Vaimatapako
Costumes : Patrick Murru

Jeudi 11 avril. 20h30. 13 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Un festival pour Publics Jeunes qui a pris de l’ampleur : 20 spectacles, 50 représentations, 27 partenaires, 16 communes du Vaucluse et du Gard impliquées du samedi 6 au mercredi 24 avril.

Ce festival, créé il y a 18 ans à l’initiative de quelques théâtres avignonnais qui voulaient promouvoir les spectacles jeune public et offrir un temps privilégié de diffusion, a pris de l’ampleur. Le collectif Festo Pitcho est désormais organisé et coordonné par Le Totem – Scène conventionnée Art, enfance, jeunesse — et réunit des structures culturelles ou éducatives et des collectivités territoriales. La programmation est réalisée indépendamment par chacune des structures partenaires ou membres du collectif. Les réservations et paiement s’effectuent également auprès de chaque structure. 

Mathieu Castelli, directeur du Totem confie que si le collectif remplit bien son rôle de diffusion de spectacles vivants, l’idée à moyen terme serait « d’aller vers des collaborations, des formations, des soutiens à la création, organisation de tournée mutualisée afin de travailler ensemble : c’est là la véritable plus-value d’un collectif. »

Une tournée territoriale du spectacle Ricochet(s), coordonnée par Le Totem dans huit villages

La mutualisation des moyens et de la logistique prend ici tout son sens avec la tournée d’un spectacle venu de Lille : Ricochets, par la compagnie Le Grand Bleu. Des communes qui ne participaient pas encore à Festo Pitcho comme Roquemaure, Gigondas, Rochefort-du-Gard, et d’autres, accueilleront ce spectacle en scolaire ou en représentations publiques grâce au réseau des bibliothèques.

Ce genre de tournée permet de proposer des spectacles jeunes publics de qualité, à moindre coût et d’apporter dans les écoles et les salles des fêtes une culture jeune public de proximité.  

Diversité des spectacles jeune public

Concerts, marionnettes, théâtre d’objets, lectures, musique pour les bébés, danse contemporaine, théâtre masqué, conte musical, concert dessiné et animé : il serait fastidieux de détailler le programme sur ces trois semaines, mais il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges. 

La grande Parade, ouverte à tous, préparée dans les Centres sociaux d’Avignon et encadrée par les bénévoles du Collectif Festo Pitcho, annonce le début du festival. Elle a pour thème cette année « Les Fables de la Fontaine » et des marionnettes géantes nous guideront du square Perdiguier jusqu’au Jardin des Doms.

Atelier gratuit pour fabriquer son accessoire sur le thème des animaux des fables de La Fontaine. Animé par l’association Les Petites Choses et le Totem. 14h. Square Agricol-Perdiguier.

Début de la parade avec les marionnettes géantes de la compagnie Archibald-Caramatran et la fanfare Haut les mains. 15h.

Première pause spectacle : Maître Marionnettiste exhibe avec fierté son grand bœuf qui semble lui plus intéressé par la petite grenouille. (théâtre de masque, marionnettes géantes et danse aérienne). 15h40. Parvis de la Fontaine, place du Palais des Papes.

Reprise de la parade, en direction du jardin des Doms. 16h10.

Deuxième pause spectacle : Maître Marionnettiste nous conte la romance de Monsieur Coq et Mademoiselle Cigogne sans se méfier de Monsieur Loup qui rôde dans les bois.  (théâtre de masque et marionnettes géantes). 16h30. Jardin des Doms.

Grand Goûter offert, partageons un sirop et une part de gâteau tous ensemble pour clore la parade ! 17h.

Pour découvrir le programme complet, cliquez ici.
Festo Pitcho. Du 6 au 24 avril. 04 90 85 59 55 / festopitcho@le-totem.com


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Depuis sa création par la chorégraphe Xie Xin à Shanghai en 2014, Xiexin Dance Theater s’est progressivement affirmé comme partie prenante du développement de la danse contemporaine en Chine où elle joue un rôle majeur. 

La compagnie se concentre sur la recherche corporelle, la sensibilisation à la danse contemporaine et la création d’œuvres originales. C’est en s’imprégnant de la culture chinoise que l’on comprend toute la poésie que Xie Xin retranscrit dans la gestuelle d’une danse épurée.

From IN du chorégraphe XieXin

Avec From IN — dont l’idéogramme signifie humain — Xie Xin nous plonge dans un espace-temps sensible, où les strates de souvenirs ne cessent de se superposer les unes aux autres. Figures fantasmatiques, ses danseurs apparaissent et disparaissent dans une unité énigmatique et élégante, entre tradition et modernité.

Dimanche 17 mars. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Atys, une tragédie en musique composée par Jean-Baptiste Lully sur un livret de Philippe Quinault, créée en 1676 devant le roi Louis XIV à Saint-Germain-en-Laye. À découvrir ce dimanche 10 mars à l’Opéra Grand Avignon

Cet opéra est aussi appelé « l’opéra du roi » car Louis XIV s’est impliqué dans le choix du thème et la création. Cet opéra est destiné à son divertissement. Atys est le premier opéra à mettre l’amour au centre de l’intrigue, et la première tragédie en musique où le héros meurt en scène : un sujet galant, un dénouement tragique. Le livret s’inspire des Fastes d’Ovide.

Musique lyrique, danses festives

Alexis Kossenko dirigera Les Ambassadeurs ~ La Grande Écurie, qui est un ensemble musical indépendant spécialisé dans les répertoires sur instruments anciens. Sur scène également autour de Mathias Vidal (Atys) et Véronique Gens (Cybèle), le chœur des Pages et des Chantres du Centre de musique baroque de Versailles qui s’inspire des effectifs vocaux de la Chapelle royale tels que l’on pouvait les entendre à la fin du règne de Louis XIV. 

Dimanche 10 mars. 14h30. 6 à 40€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Du mercredi 14 février au samedi 2 mars, le festival Les Hivernales permettra de découvrir avec plus de 20 compagnies invitées, de nouvelles esthétiques, de nouvelles écritures, des chorégraphes régionaux, nationaux, des artistes phares, mais aussi de jeunes auteurs.

Le fort partenariat noué avec plusieurs structures culturelles du territoire permet une multiplicité de propositions : séances scolaires à l’auditorium du Thor, installations et performances au Grenier à Sel, à la Maison Jean Vilar, projections à la Collection Lambert ou au Cinéma Utopia, stages au Conservatoire et à l’Université. Les spectacles du soir se déploieront à la salle Benoît XII, l’Opéra Grand Avignon, le Théâtre des Halles, le Totem, le Tinel du Palais des Papes et le Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) des Hivernales pour Avignon et il ne faudra pas hésiter également à « pousser » jusqu’à La Garance de Cavaillon, la salle Alpilium de Saint-Rémy-de-Provence ou L’Autre Scène à Vedène. 

Faire corps tous ensemble

Voilà une formule joliment trouvée par la directrice Isabelle Martin-Bridot pour conclure l’éditorial de la brochure des Hivernales mais aussi répétée lors de la présentation du programme devant la salle comble du CDCN. Le contexte du spectacle vivant est difficile et passée l’euphorie de la reprise après les « années covid », il est effectivement essentiel de faire corps. « Sensibles aux bruits du monde, les artistes nous invitent à nous interroger sur cette humanité en difficulté mais ils nous invitent aussi à ’empuissanter’ nos espérances et à garder le sourire », souligne Isabelle Martin-Bridot avec le sourire également !

Car ce « faire corps » qu’elle revendique et que l’équipe des Hivernales prouve par la forte implication des acteurs culturels du territoire cités auparavant se révèle aussi dans un véritable travail d’équipe tout au long de l’année. En témoignent les remerciements où personne n’est oublié (de la technique à la billetterie en passant par la production et les relations publiques, sans oublier les bénévoles) et la présentation collégiale sur le plateau du CDCN du programme de ces deux semaines consacrées à la création chorégraphique, jeune génération ou chorégraphes confirmés.

Les Hivermômes ouvrent la programmation de la 46ᵉ édition des Hivernales dès cette semaine

Un travail de proximité avec élèves, centres sociaux et associations — toute l’année — pour vivre la danse à travers la pratique ou en tant que spectateurs est une des missions du CDCN et permet ainsi de proposer une programmation Jeune Public cohérente en ouverture des Hivernales. Cela va concerner cette année plus de 2200 enfants ou adolescents, pour des séances en famille ou scolaires.

L’artiste associé du CDCN, Massimo Fusco, propose avec Corps sonores juniors une expérience immersive au Grenier à Sel. L’écorce des rêves s’adresse au plus de 3 ans autour de l’imaginaire du sommeil. Pour les plus grands, Le chemin du wombat au nez poilu de la chorégraphe Joanne Leighton les emmènera vers l’Australie tandis que Main dans la main de Shlomi Tuizer et Edmond Russo abordera le thème de l’altérité et des relations humaines. 

Dimanche 18 février. Séances Tout public Hivermômes.
Corps Sonores Juniors. Dimanche 18 février. 10h et 15h. 7 et 10€. Le Grenier à sel. 2 Rue des Remparts Saint Lazare. Avignon.
L’écorce des rêves. Dimanche 18 février. 10h30. 7 et 10€. Le Totem. Avenue Monclar. Avignon.

La danse se déploiera ensuite joyeusement et fièrement dans Avignon et au-delà

Le coup d’envoi de cette édition est donné au Grenier à Sel, avec le vernissage de l’installation Donnez-moi une minute — à la frontière entre arts visuels et danse — de Doria Bellanger qui nous propose de découvrir des portraits de danseurs rencontrés à travers le monde. Nous avions déjà découvert son travail l’année dernière avec Joule. Il sera beaucoup question de croisements entre danse et arts du cirque lors de cette édition.

Johan Bichot sera en quête de verticalité dans Glissement présenté en ouverture au CDCN. Avec Foreshadow, Alexander Vantournhout nous entraînera dans un univers rock où il soumettra, sur le plateau de la Garance, huit danseurs à des contraintes d’équilibre nécessitant de nouvelles solidarités. Il sera aussi question de verticalité avec Antoine Le Menestrel et le Pan d’Avignon pour escalader des rêves avec Bâtisseurs de rêves ATHOMiques !, et Sidéral nous invite aussi à un voyage en orbite dans la belle salle de l’Alpilium à Saint-Rémy-de-Provence. Youness Aboulakoul signera Ayta, la verticalité retrouvée comme un appel à la résistance, avec six corps de femmes en lutte contre toutes les soumissions. 

Des esthétiques diverses, des solos sensibles et des curiosités à découvrir

Régine Chopinot sera au Top avec des interprètes incroyables et une musique énergique en clôture d’édition, clin d’œil aux Jeux Olympiques avec Olympiade sur le terrain de jeu de l’Opéra Grand Avignon qui devient une piste d’athlétisme pour le collectif espagnol Kor’sia, éloge de l’imperfection pour Silvia Gribaudi dans Graces.

Bintou Dembelé revient à Avignon et propose le solo de Michel Meech pour un Rite de passage I solo II entre danses africaines et hip hop. Joachim Maudet s’exerce à un one-woman show intime avec Gigi. Véronique Aubert nous invite à la poésie de Ses pas dans la neige, entre mémoire et oubli. On découvre la polka chinata dans Save the last dance for me, uniquement interprétée par des couples d’hommes. La chorégraphe Rafaële Giovanola, peu connue, a des chances de nous étonner en nous révélant une œuvre ciselée, Vis Motrix aux figures de break et de krump.

Une édition qui fait donc la part belle à la curiosité et à la transdisciplinarité à découvrir ces prochaines semaines au fil de nos articles. 

Du 14 février au 2 mars. 46ᵉ édition des Hivernales. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 11 46 45. Billetterie. 3-5 rue Portail Matheron. Avignon.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Ce mercredi 7 février, le cinéma Capitole MyCinewest, situé au Pontet, va diffuser le ballet Manon, du Royal Ballet, depuis le Royal Opera House.

Ce ballet met en scène le personnage de Manon, qui est partagée entre son désir d’une vie de splendeur et de richesse et son dévouement à son véritable amour Des Grieux. Adapté du roman de l’abbé Prévost, le ballet de Kenneth MacMillan offre une chorégraphie empreinte de passion et de psychologie humaine.

De nombreux cadeaux seront à gagner en avant-programme. La place est au prix de 17€ (15€ pour les abonnés et 11€ pour les moins de 16 ans). Pour réserver vote billet, cliquez ici.

Mercredi 7 février. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

V.A.


Festival d’Avignon, top départ pour les avant-premières

Créée à l’origine en collaboration avec le Ballet de Bordeaux, Mythologies est reprise aujourd’hui avec 20 danseurs et danseuses du Ballet Preljocaj.

Les mythes et la mythologie ont toujours été des sources d’inspiration dans les créations d’Angelin Preljocal : la mythologie politique avec A nos Héros (1986) ou Hallali Roméé (1987), Suivront 1000 ans de calme (2010) qui cherchaient à dévoiler nos rituels d’aujourd’hui ou La Fresque (2016) sur les traces des figures guerrières et tribales. 

Mythologies explore nos rituels contemporains et les mythes fondateurs qui forment notre imaginaire collectif. 

20 danseurs et danseuses vont faire virevolter notre imaginaire sur une chorégraphie d’Angelin Preljocaj et une musique de Thomas Bangalter. Préparez-vous à une création de grande envergure sur la musique de Thomas Bangalter (ancien membre du duo Daft Punk) interprétée par l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine ! Le chorégraphe interroge ce qui nous lie, dans les recoins de nos âmes, les héros et héroïnes des grands récits antiques. En vingt tableaux puissants et émouvants, il questionne notre société pour un ambitieux voyage dans l’imaginaire, entre mythe et réalité. La danse, avec sa gestuelle lyrique, ses lignes déliées et ses ruptures anguleuses, sert au plus juste cette pièce qui revisite les fondements de notre humanité. Elle nous emporte et nous en met plein les yeux… Envoûtant et sublime. Attention, beauté à ne pas rater !

Spectacle proposé en co-réalisation avec la Garance, Scène Nationale de Cavaillon.

Jeudi 1ᵉʳ février. 20h. Vendredi 2 février. 20h. 5 à 25€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.

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