Orange Vélodrome : 5 clubs vauclusiens sensibilisés au handisport et au cyberharcèlement
Le mercredi 15 mai 2024, le groupe Orange a réunit plus de 300 jeunes de la région PACA à l’Orange Vélodrome dans le cadre de son évènement « Good connections » dont l’objectif était de sensibiliser 2.000 jeunes partout sur le territoire français aux bons usages du numérique et à la découverte de l’handisport. A cette occasion, cinq clubs vauclusiens ont pu participer aux différentes activités proposées tout au long de la journée.
En cette année de Jeux Olympiques et Paralympiques, les évènements de sensibilisations sportifs continuent de fleurir un peu partout sur le territoire national afin de faire adopter les bonnes habitudes et pratiques aux plus jeunes. C’est dans cet esprit que le groupe Orange a organisé l’évènement « Good Connections » le mercredi 15 mai 2024 à l’Orange Vélodrome, à Marseille. L’idée était de réunir 12 clubs ou associations sportives de la région PACA avec leurs plus jeunes adhérents autour de trois ateliers ludiques et sportifs afin de les sensibiliser au cyberharcèlement et à la découverte de l’handisport.
5 clubs vauclusiens présents
Ces trois ateliers avaient chacun un rôle prédéfini. Le premier était un atelier de sensibilisation au cyberharcèlement et à l’enseignement des bonnes pratiques du numérique dans le milieu sportif. Le second était une exploration des pratiques handivalide avec une activité de volleyball assis ainsi que football/basketball et rugby en fauteuil avec l’idée de mettre les jeunes valides dans une situation d’handisport. Le dernier atelier s’est articulé sous la forme d’un quizz d’appropriation sur le cyberharcèlement et le handicap qui a donné lieu à un temps de questions et d’échanges autour de ces problématiques avec des ambassadeurs de la team Orange.
Parmi les 12 clubs et associations sportives présentes en ce mercredi 15 mai ensoleillé, 5 étaient issues du département du Vaucluse. On compte notamment le FC Carpentras,le Ventoux Sud FC Mazan Bédoin, Les minots du Vasio, le SO Velleronnais et le Sporting Couthézon Jonquières. Les jeunes vauclusiens ont ainsi pu profiter de cette journée dans un lieu sportif mythique et partager avec l’ensemble des acteurs présents les valeurs des Jeux Olympiques et Paralympiques que sont l’excellence, le respect et l’amitié, et celles du sport paralympique, de courage, détermination, inspiration et égalité, où la parité fille/garçon, la diversité, l’inclusion sont célébrées et où le sport devient une puissante expression d’unité et de solidarité.
Orange Vélodrome : 5 clubs vauclusiens sensibilisés au handisport et au cyberharcèlement
Le harcèlement via internet (mails, réseaux sociaux…) est appelé cyberharcèlement. Il s’agit d’ un délit: Acte interdit par la loi et puni d’une amende et/ou d’une peine d’emprisonnement inférieure à 10 ans.Si vous êtes victime de ce type de harcèlement, vous pouvez demander le retrait des publications à leur auteur ou au responsable du support électronique. Vous pouvez aussi faire un signalement en ligne à la police ou à la gendarmerie ou porter plainte. Ce délit est sanctionné par des peines d’amendes et/ou de prison. Les sanctions sont plus graves si la victime a moins de 15 ans.
De quoi s’agit–il ? Le harcèlement est le fait de tenir des propos ou d’avoir des comportements répétés ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par une dégradation de la santé physique ou mentale de la personne harcelée (anxiété, maux de ventre….) C’est la fréquence des propos et leur teneur insultante, obscène ou menaçante qui constitue le harcèlement. Les propos en cause peuvent être des commentaires d’internautes, des vidéos, des montages d’images, des messages sur des forums… Le harcèlement en ligne est puni que les échanges soient publics (sur un forum par exemple) ou privés (entre amis sur un réseau social). À savoir, le harcèlement scolaire fait l’objet d’une répression spécifique.
Qui est responsable ? Les premiers responsables en cas de harcèlement en ligne sont les auteurs des propos en cause. La responsabilité des intermédiaires relèvent de règles spécifiques. Ces intermédiaires techniques peuvent être les hébergeurs qui stockent des contenus rédigés et réalisés par des tiers (hébergeurs d’un réseau social, d’un forum, d’un jeu en ligne, d’un blog) ou les fournisseurs d’accès offrant une simple connexion au réseau internet.
Un intermédiaire ne sera responsable que : s’il a eu connaissance des messages publiés, et s’il n’a pas agi rapidement pour faire retirer ces messages dès qu’il en a eu connaissance.
Demander le retrait des contenus La victime peut agir directement auprès des intermédiaires en cas de cyberharcèlement. Cette démarche n’est pas une plainte officielle. Par exemple, auprès des responsables d’un forum ou d’un réseau social.
Les réseaux sociaux ou les hébergeurs de vidéos permettent également de demander le retrait de tel ou tel contenu au nom du respect des personnes. Cependant, leurs conditions de retrait dépendent de leurs propres critères et non des lois françaises. Sur les forums, les messages jugés obscènes ou menaçants peuvent être signalés aux responsables. Les réseaux sociaux permettent également de bloquer une personne, c’est-à-dire d’empêcher toute mise en contact.
Vous pouvez alerter les directement les responsables des réseaux sociaux : Signaler un comportement inapproprié sur Twitter, un comportement abusif sur Facebook,également sur Instagram, un abus ou un problème de sécurité sur Snapchat, un comportement abusif sur TikTok.
Que faire en cas d’urgence ? Si vous êtes victime de cyberharcèlement et que votre situation nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie.
Signaler les contenus à la police ou à la gendarmerie Le site PHAROS: PHAROS : Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements, géré par des policiers et gendarmes spécialisés, permet de signaler les contenus illicites se trouvant sur internet. Vous pouvez faire un signalement même si vous êtes mineur.
Les réseaux sociaux ont souvent leurs propres dispositifs de signalement. Ils évoluent en fonction des conditions générales de vente de la société-mère et non en fonction des lois françaises. Vous pouvez néanmoins demander le retrait des contenus illégaux à leur auteur ou à l’hébergeur du site. Contacter la police ou gendarmerie par messagerie instantanée
Si vous êtes victime ou témoin d’une situation de cyber harcèlement, vous pouvez contacter la police ou gendarmerie par messagerie instantanée. Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un fonctionnaire de police ou un militaire de la gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette. Signaler un cyber harcèlement (harcèlement sur internet)
Sans attendre l’enquête de police ou de gendarmerie, la victime peut collecter elle-même les preuves de son harcèlement notamment par le biais de captures d’écran. Il est possible de faire appel à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour réaliser ces captures. Ces pièces pourront être utilisées lors du procès.
Où s’adresser ? Commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire). La victime peut porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement. Un mineur peut se rendre seul au commissariat ou à la gendarmerie et signaler les faits. Mais il ne peut pas se constituer partie civile lui-même en vue de demander des dommages et intérêts, ses parents doivent le faire en son nom. Si la victime ne connaît pas les véritables identités du ou des auteurs, elle peut porter plainte contre X. Les intermédiaires techniques doivent permettre à la justice d’identifier le ou les auteurs des contenus en cause.
À savoir La plainte électronique pour harcèlement moral et sexuel à caractère discriminatoire sur internet doit être déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, lorsque les faits ont été commis sur l’ensemble du territoire.
Les peines encourues Si la victime a plus de 15 ans, 2 ans de prison et 30 000€ d’amende. Si la victime a moins de 15 ans, la peine maximale est porté à 3 ans de prison et 45 000€ d’amende. Textes de loi et références ici. Sources InfoDroits.
Orange Vélodrome : 5 clubs vauclusiens sensibilisés au handisport et au cyberharcèlement
Le harcèlement en ligne a explosé lors des confinements. De mal être à malveillant certains ont franchi le pas profitant de l’anonymat d’Internet –ou pas- pour harceler en ligne et jusque dans la rue –présence et regards intimidants- leur ‘poupée vaudou’.Ainsi la persécution à portée de clic continue de faire des ravages et pas seulement chez les jeunes car certains adultes se plient volontiers à la sadique manœuvre. Vous êtes victime de ces hommes et femmes de l’ombre, ou autres ‘vengeurs masqués’ ? Alors ce qui suit pourrait bien changer votre vie.
Au départ une diffusion massive et instantanée En France en 2019, plus de 40% des moins de 50 ans ont subi des attaques répétées sur les plateformes sociales en ligne, dont 22% des 18-24 ans. Pendant le confinement le cyber harcèlement a remplacé le harcèlement scolaire. Tout commence par du dénigrement, des insultes, pour conduire peu à peu à l’exclusion sociale, via la diffusion de rumeurs, de critiques, de photos désavantageuses sans permission, puis il y a aussi du harcèlement verbal, des présences insistantes et silencieuses qui laissent pleinement l’intimidation physique s’installer, ces comportements sont intentionnels, persistants, délibérés et inacceptables.
Effet de meute Le cyber harcèlement est orchestré pour se repaitre des réactions de souffrance de la victime, pour court-circuiter toute tentative de compassion et d’empathie, pour dépersonnaliser la victime, pour l’humilier. Cette dépersonnalisation atteint non seulement la victime, mais ses persécuteurs, qui ont tôt fait de se déresponsabiliser de leurs actes virtuels ou physique. Cette dépersonnalisation engendre une forme de paranoïa chez la victime, qui ne sait pas et ne peut savoir qui conspire dans l’anonymat des voies numériques. La victime se sent coupable, est blessée durablement avec une image d’elle puissamment dégradée.
Définition Le harcèlement est le fait de tenir des propos ou d’avoir des comportements répétés ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par une dégradation de la santé physique ou mentale de la personne harcelée (anxiété, maux de ventre…).
Fréquence des propos et teneur insultante C’est la fréquence des propos et leur teneur insultante, obscène ou menaçante qui constitue le harcèlement. Le harcèlement en ligne est un harcèlement s’effectuant via internet : sur un réseau social, un forum, un jeu vidéo multi-joueurs, un blog…. On parle aussi de cyber-harcèlement.
Quels genres de propos ? Les propos en cause peuvent être des commentaires d’internautes, des vidéos, des montages d’images, des messages sur des forums… Le harcèlement en ligne est puni que les échanges soient publics (sur un forum par exemple) ou privés (entre amis sur un réseau social).
Qui est responsable ? Les premiers responsables en cas de harcèlement en ligne sont les auteurs des propos en cause. La responsabilité des intermédiaires relèvent de règles spécifiques. Ces intermédiaires techniques peuvent être les hébergeurs qui stockent des contenus rédigés et réalisés par des tiers (hébergeurs d’un réseau social, d’un forum, d’un jeu en ligne, d’un blog) ou les fournisseurs d’accès offrant une simple connexion au réseau internet.
Un intermédiaire ne sera responsable que : S’il a eu connaissance des messages publiés, et s’il n’a pas agi rapidement pour faire retirer ces messages dès qu’il en a eu connaissance.
Demander le retrait des contenus La victime peut agir directement auprès des intermédiaires en cas de cyber-harcèlement. Cette démarche n’est pas une plainte officielle. Par exemple, auprès des responsables d’un forum ou d’un réseau social.
Les réseaux sociaux ou les hébergeursde vidéos permettent également de demander le retrait de tel ou tel contenu au nom du respect des personnes. Cependant, leurs conditions de retrait dépendent de leurs propres critères et non des lois françaises. Sur les forums, les messages jugés obscènes ou menaçants peuvent être signalés aux responsables. Les réseaux sociaux permettent également de bloquer une personne, c’est-à-dire d’empêcher toute mise en contact.
Vous pouvez alerter les directement les responsables des réseaux sociaux : Signaler un comportement inapproprié sur Twitter Signaler un comportement abusif sur Facebook Signaler un comportement abusif sur Instagram Signaler un abus ou un problème de sécurité sur Snapchat Signaler un comportement abusif sur TikTok
Que faire en cas d’urgence ? Si vous êtes victime de cyber-harcèlement et que votre situation nécessite une intervention urgente des forces de l’ordre, vous pouvez alerter la police ou la gendarmerie. En cas d’urgence, et uniquement dans cette situation, il est possible d’alerter la police ou la gendarmerie par appel téléphonique, ou par SMS, si vous êtes dans l’incapacité de parler.
Signaler les contenus à la Police ou à la gendarmerie. Le site Pharos Pharos : Plateforme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements, géré par des policiers et gendarmes spécialisés, permet de signaler les contenus illicites se trouvant sur internet.
Contacter la police ou la Gendarmerie par messagerie instantanée Si vous êtes victime ou témoin d’une situation de cyber harcèlement, vous pouvez contacter la police ou gendarmerie par messagerie instantanée. Une messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un agent de police. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.
Plainte et enquête Sans attendre l’enquête de police ou de gendarmerie, la victime peut collecter elle-même les preuves de son harcèlement notamment par le biais de captures d’écran. Il est possible de faire appel à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) pour réaliser ces captures. Ces pièces pourront être utilisées lors du procès.
Dépôt de plainte La victime peut porter plainte contre le ou les auteurs du harcèlement. Un mineur peut se rendre seul au commissariat ou à la gendarmerie et signaler les faits. Mais il ne peut pas se constituer partie civile lui-même en vue de demander des dommages et intérêts, ses parents doivent le faire en son nom. Si la victime ne connaît pas les véritables identités du ou des auteurs, elle peut porter plainte contre X. Les intermédiaires techniques doivent permettre à la justice d’identifier le ou les auteurs des contenus en cause.
À savoir La plainte électronique pour harcèlement moral et sexuel à caractère discriminatoire sur internet doit être déposée devant le tribunal judiciaire de Paris, lorsque les faits ont été commises sur l’ensemble du territoire.