23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

(Vidéo) Pink Lady, tout savoir sur la pomme la première à fleurir et la dernière à être cueillie

C’est toute la spécificité de la Pink Lady qui est la première pomme à fleurir et la dernière à être cueillie. Pensez donc, 7 mois à cohabiter avec son arbre. Mais derrière cette belle charnue à la couleur chatoyante, quel business se cache ? On vous dit tout.

La Pink Lady est connue pour être ronde, rouge et sucrée à souhait. C’est une pomme à croquer, une pomme à déguster au couteau ou à faire des desserts. Au départ ? Elle est originaire d’Australie. Pour être proposée à la vente elle doit présenter une intensité de la couleur rouge, un taux de sucre et une fermeté parfaits. Elle est vendue selon deux calibres, le calibre courant grand public -70-75 mm et 75-80 mm- et le Pinkids -58/65mm –354 tonnes de PinKids ont été vendues en 2021-22 soit +1,5% par rapport à 2019-2020 – conçu pour la main et la bouche des enfants. La récolte se fait à partir de novembre et la pomme se conserve toute l’année.

Plus précisemment
Lors de la saison 2020-2021, 90 000 tonnes ont été collectées en France dont 47 000 tonnes dans les Sud-est, soit 43% de la récolte globale. Le Vaucluse est un des principaux départements de production avec 432 hectares et près de 80 exploitations qui produisent de la Pink Lady, aujourd’hui, c’est près d’1/3 de la région Sud-Est, soit environ 15 000 tonnes. Le prix de la Pink Lady au kilo est compris entre 3,29 et 3,49€.

Aujourd’hui ?
La marque est très sensibilisée aux bonnes pratiques de culture, notamment parce que dans le passé la variété Pink Lady doit lutter contre la tavelure (affection fongique)- et le puceron cendré du pommier.

Bourgeons de pommiers

Des pommes à croquer, en compote, en jus…
70 à 75% des pommes récoltées sont vendues. Les pommes Pink Lady qui n’entrent pas dans les critères très précis du cahier des charges de la marque -les moins colorées ou abîmées, soit environ 20 à 25% du tonnage, sont transformées en compotes, en jus, ou bien, c’est le cas pour 5%, dévolues à l’alimentation animale ou encore à la fabrication du compost, engrais vert, méthaniseur… Ses partenaires industriels sont Tropicana, pour le jus de pomme, sous la marque Jardins de l’Orbrie, Cœur de Pom et un hard cider de la marque Segora. Les producteurs eux-mêmes mènent également des projets de produits dérivés au niveau local.

Suppression du plastique
Pink Lady Europe a supprimé le plastique au profit d’emballages en carton et de barquettes et travaille sur des stickers et étiquettes compostables.  

L’Opération adopte un arbre

Adopte un arbre
Depuis 2018, 1 200 personnes, en France, ont adopté un pommier Pink Lady dans un des trois vergers se trouvant dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Val-de-Loire ; 6 000 ont même été adoptés en Europe. L’objet de ce lien ? Rapprocher les agriculteurs et la marque Pink Lady des consommateurs en proposant des parrainages propices à créer du lien au gré de photos des arbres, des informations sur le cycle de vie, les méthodes de production. Les parrains ont également été invités à venir cueillir les pommes sur leur arbre. L’occasion de se rencontrer, à l’automne, période de récolte de la Pink Lady. La 5e édition d’Adopte un arbre aura lieu en mars prochain. L’adoption est gratuite.

Préservation de l’environnement et des pollinisateurs
Pour participer à la sauvegarde des abeilles, décimées par les produits phytosanitaires – et notamment les néonicotinoïdes, insecticides neurotoxiques – Pink Lady s’est engagé dans le programme ‘Bee pink’ pour la préservation des insectes pollinisateurs et les bonnes pratiques arboricoles. Dans cet esprit Pink Lady propose aux consommateurs français de sponsoriser une ruche et d’être informés, tout au long de l’année, de la vie de la ruche. 1 247 consommateurs français ont parrainé, gratuitement, une ruche.

L’abeille pollinisateur du verger

Ligue pour la protection des oiseaux
La Ligue de protection des oiseaux est l’association la plus importante de France et membre de la BirdLife International -2,8 millions d’adhérents- qui collecte et analyse des données du monde entier afin d’œuvrer à la conservation des oiseaux et autres espèces. En étant partenaire de la LPO et de la BirdLife international, Pink Lady continue à valoriser la petite faune des vergers, les oiseaux, les chauves-souris, les hérissons, renards, mustélidés, véritables auxiliaires des cultures et contribue aux recherches menées par les scientifiques de l’association -dont des ornithologues- sur la biodiversité dans les vergers dans les pays européens.

PinkLab
Pink Lady soutient via Pinklab favorise les projets de recherche et développement en arboriculture durable souvent portés par de jeunes agriculteurs. Les projets soutenus ont pour sujet la protection des cultures, la gestion de l’eau, de la qualité des sols, l’intelligence artificielle et la longue conservation.

Des solutions météorologiques avec Weather force
Pink Lady Europe s’est associé en 2022 à Weather force pour des solutions météorologiques intelligentes. Mission ? Transformer les données brutes en indicateurs prédictifs pour accompagner la prise de décision via la digitalisation. Les deux marques Pink Lady et Weather force ont développé un indice de coloration, un indicateur de gel et d’hydrométrie pour mieux piloter les exploitations, prévenir les accidents climatiques et gérer les ressources.

5 ramassages de pommes sont nécessaires à la récolte ‘à point’ de la Pink Lady

Watershift
Pink Lady avec Vertigolab a développé un outil d’optimisation de la ressource en eau via un indicateur d’irrigation spécifique à la variété. Le concept ? En étudiant le stress hydrique des arbres et le taux d’humidité du sol de chaque rang et en se référant aux besoins de l’arbre et des fruits, l’agriculteur peut anticiper les ressources en eau. Les tests de l’expérience viennent juste d’arriver.

Verger du futur
Pink Lady Europe a lancé, au niveau européen, 10 vergers expérimentaux intégrant trois modes de conduites différents : ‘simple, double et multi-guyot et multileader’ (Architecture donnée par la taille des branches de l’arbre). Au regard des résultats, ces trois programmes, permettront de développer des modèles de productions : rendement, économie, qualité, impact social, intrants (produits appliqués aux cultures qui ne sont pas naturellement dans le sol)…

En chiffres
La Pink Lady est la 3e pomme la plus consommée en France derrière la Gala et la Golden. Elle est présente dans 98% des magasins français. Elle a réalisé une croissance de 21% ces 5 dernières années. Son taux de pénétration, sur le marché de la pomme, est de 30% en 2021 contre 23,5% il y a 5 ans. Son taux de notoriété en 2022 est de 87%. Sa production s’étend sur 2 700 hectares en France, dans le Sud-est, le Sud-ouest et dans le Val de Loire auprès de 632 producteurs et 60 stations de conditionnements proches des vergers. La filière soutient 5 920 emplois dont 2 275 emplois directs -1 000 emplois directs dans le Sud-Est, 800 dans le Sud-Ouest et 400 dans le Val de Loire. La production en Italie se fait dans le Sud Tyrol et Emilie Romagne auprès de 2 545 producteurs et en Espagne dans les régions Lleida et Girona auprès de 73 producteurs. La saison 2022-2023 devrait mettre sur le marché européen 200 000 tonnes de Pink Lady, soit + 13,5% par rapport à la saison 2021-2022. Toujours en Europe, la filière a créé 10 000 emplois directs et indirects dont 3 910 emplois directs et dont 59% sont des producteurs.

DR

En savoir plus
La pomme Pink Lady se développe sur l’arbre durant 7 mois. Sa culture représente 700 heures de travail par hectare soit +20% de temps de travail supplémentaire par rapport aux autres variétés. 3 à 5 passages sont nécessaires, en verger, pour récolter les fruits murs à point. Tous les producteurs sont certifiés en production responsable, PFI ou Bio+ Global Gap/Grasp et HVE en France 2022. 94% des agriculteurs maintiennent l’enherbement naturel des parcelles, 90% utilisent la confusion sexuelle pour éradiquer les ravageurs et 78% ont mis en place des initiatives propices à favoriser la biodiversité comme la plantation de haies, l’installation de nichoirs.

Pour la petite histoire
La première Pink lady a vu le jour en 1973, en Australie. Le 1er verger a été planté dans le Sud-Est en 1994 et 1995, La filière de production et sa structure ont vu le jour en 1997. En 2020, la filière Pink Lady représentait 3 000 producteurs, 10 pépiniéristes et 13 distributeurs agréés.


(Vidéo) Pink Lady, tout savoir sur la pomme la première à fleurir et la dernière à être cueillie

2022 a été superbe : plus de 30 000 spectateurs pour « Le 5ème Concerto pour piano » de Beethoven dirigé par Myung-Whun Chung, pour « L’Elixir d’amour » de Donizetti, « la Messe Solennnelle » du même Ludwig le 14 juillet, avec en amont, « La Marseillaise » reprise par les milliers de spectateurs et des centaines de choristes debout dans les gradins de pierre le jour de la Fête Nationale, puis « Giselle », le ballet romantique-type d’Adolphe Adam chorégraphié par Kader Belarbi, l’inoubliable « Nuit italienne » avec les magnifiques musiciens et chanteurs de la Scala de Milan et les ouvertures les plus fameuses de Verdi avec Riccardo Chailly à la baguette, sans oublier « La symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak et « La Gioconda » de Ponchielli. Voilà pour les souvenirs gravés à jamais dans notre mémoire!

Mais 2023 sera à coup sûr sublime ! Avec dès l’ouverture, le 2 juillet, une icône, une véritable rock-star du piano, Khatia Buniatishvili qui a donné son 1er concert à l’âge de 6 ans. Elle a remporté le Grand Prix Horowitz à Kiev en 2033 puis le Prix du Public au Concours Arthur Rubinstein en 2008. Depuis, elle parcourt la planète pour une carrière internationale et elle viendra pour la 1ère fois aux Chorégies interpréter l’émouvant Concerto pour piano n° 23 de Mozart.

Khatia Buniatishvili. © DR/Chorégies

Le 8 juillet, l’opéra le plus joué au monde « Carmen » de Bizet avec dans le rôle-tire Marie-Nicole Lemieux (la contralto que l’on avait applaudie dans « Samson et Dalila » aux côtés de Roberto Alagna il y a 2 ans au Théâtre Antique). Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies, qui l’a mise en scène au Capitole de Toulouse l’an dernier, la trouve tout simplement « Exceptionnelle, explosive de sensualité dans ce rôle. Les Chorégies étaient son rêve, elle va le réaliser avec le ténor Jean-François Borras qui interprètera Don José ».

Marie-Nicole Lemieux. © DR/Chorégies

Autre star du piano le 11 juillet, le prodige russe Evgeny Kissin qui était déjà venu en 2001 à Orange et avait essuyé un terrible orage…L’été prochain, il jouera des partitions pour piano de Bäch, Mozart et Debussy en 1ère partie puis Rachmninov en seconde.

Le pianiste russe Evgeny Kissin.© DR/Chorégies

Comme les Chorégies sont éclectiques et souhaitent chaque année élargir leur audience, elles proposent aussi de la danse le 16 juillet avec le Ballet de la Scale de Milan dont le programme n’est pas encore défini. Du jazz, le 18 avec Eastwood fils, Kyle qui rendra hommage à son papa en interprétant avec son quintet des versions revisitées des bandes originales de films avec saxophone, trompette, contrebasse, guitare basse et batterie.

Kyle Eastwood.© DR/Chorégies

Le 24 juillet, pour la cloture de l’édition 2023 des Chorégies, un duo de feu, un couple à la ville comme à la scène : la plus grande soprano actuelle Anna Netrebko et son époux le ténor Yusif Eyvazov. Ce sera là aussi une 1ère pour Orange. Jean-Louis Grinda ne cache pas son plaisir : « C’est la plus belle voix de la planète, elle a une couleur unique, un timbre splendide, une technique de folie, elle chante ‘Aïda’ et ‘Turandot’ sans forcer, vous vous rendez compte! Nous avons beaucoup de chance de les avoir tous les deux, ce sont des artistes avant tout, passionnés par leur art, ils adorent chanter sur scène, ils sont transcendés par le public, , enivrés comme Robert Alagna quand il vient à Orange, ils donnent tout, c’est absolument magique ». Au programme Verdi, mais il n’est pas encore défini !

Anna Netrebko et son époux le ténor Yusif Eyvazov.© DR/Chorégies

Enfin les Chorégies souhaitent accueillir des jeunes, c’est la raison pour laquelle, le directeur avec le conseil d’administration soutient des musiciens émergents, ce sera le cas le 13 juillet au Théâtre des Princes. « Allez les voir, les découvrir, ils sont formidables. En ce moment avec la crise tout court et la pandémie, les engagement sont rares, donnez-leur un coup de main ».

Jean-Louis Grinda.

Aux côtés de Jean-Louis Grinda, lors de la conférence de presse étaient présents les partenaires habituels des Chorégies, la ville d’Orange, le département, la région représentée par Michel Bissière. Il est vrai qu’elles ont failli disparaître en 2018 ,alors que c’est le plus vieux festival du monde (elles datent de 1869) et que Renaud Muselier les a carrément sauvées. Elles s’autofinancent à hauteur de 70%, le reste ce sont des subventions. Pour 2023, la durée des Chorégies sera raccourcie (4 semaines au lieu de 6 ou 7), mais l’équipe qui la tient à bout de bras à longueur d’année est réduite, seulement 7 personnes pour un théâtre antique de 8 313 places sur les gradins de pierre. Des efforts sont faits aussi pour accueillir encore mieux le public, des bus de la Région Sud entre Orange et Avignon et Carpentras pour que les aînés n’aient pas à prendre leur voiture, des navettes avec les parkings autour d’Orange, -10% sur les tarifs pour ceux qui réservent avant le 31 janvier, un « Tarif familles » avec pour un couple, 2 places gratuites pour 2 enfants de moins de 18 ans.

Alors, dépêchez-vous…mais vous ne pouvez pas aller plus vite que la musique puisque les réservations se feront à partir du 19 décembre.

billetterie@choregies.com
www.choregies.fr
04 90 34 24 24


(Vidéo) Pink Lady, tout savoir sur la pomme la première à fleurir et la dernière à être cueillie

Mettre de l’extra dans son ordinaire, re-enchanter le présent, telles sont les propositions de la Garance à Cavaillon pour ces fêtes de fin d’année.

On parle de la Magie de Noël qui se résume souvent à l’émerveillement face aux lumières et aux paillettes. Cloé Tournier et son équipe de la Garance ont choisi de mettre en lumière la diversité des esthétiques liées à la magie nouvelle : Mentalisme, illusion, manipulation d’objets, cartomancie et close-up. Ce courant esthétique est encore mal identifié, à la croisée des arts et des sciences, du palpable et de l’impalpable. Sous des dehors factices, il interroge en fait notre rapport au réel et participe à l’éloge du doute.

Un projet conçu en lien avec l’ artiste complice de la Garance,Thierry Collet.
Chercheur dans le domaine de la magie, diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Thierry Collet travaille depuis plus de 25 ans au renouvellement des codes, des styles, de l’esthétique et de l’écriture de la prestidigitation pour en faire un art en prise avec des problématiques de notre époque. Depuis 2017, il pilote, avec l’équipe du Parc de La Villette à Paris, le Magic Wip, un lieu fabrique et « agitateur de magie » qui croise production et diffusion de spectacles, résidences d’artistes et compagnonnages, formations pour les publics et master class pour la communauté magique.

Avec Le Festival Manip, spectacles, atelier d’initiation, fablab magic et cabaret holographique sont au programme
L’événement rassemble tous les spectres de la magie nouvelle : mentalisme (avec le spectacle Doublon de Marc Rigaud), manipulation d’objets ou de cartes (avec Je suis 52 de Claire Chastel), ombromagie (dans le cadre de la Magic Night avec Philippe Beau – ombromane), arts de l’illusion et arts numériques (avec le cabaret d’hologrammes de la Compagnie 14:20).

Doublon © Julien Helaine

« Que du bonheur»en Nomade(s)
Pendant une heure, nos sens, sont en prise avec une réalité numérique qui nous dépasse et dont Thierry Collet sait user avec habileté. Il nous trompe et nous confond : un programme informatique capte à travers un bracelet connecté les souvenirs d’un spectateur, notre téléphone se met à nous parler, à voix haute…Le mentaliste interroge notre perception du réel à l’heure du numérique, des algorithmes et des machines. Le temps du spectacle, nous oscillons entre le vrai et le faux, la technologie et l’illusion.
Lundi 5 décembre.20h30. 3 et 10€. Salle de L’Arbousière. Châteauneuf-de-Gadagne. Mardi 6 décembre.20h30.3 et 10€. Salle Roger Orlando. Caumont-sur-Durance

Déambulation magique dans la salle de la Garance
La Magic Night nous invite à découvrir la magie moderne : la cartomancie avec Antoine Terrieux, l’ombromancie avec Philippe Beau, le mentalisme avec Thierry ColletVous pourrez même vous initier à la prestidigitation avec des kits magiques, fabriquer vos tours de magie ou vous faire duper par des machines qui lisent dans vos pensées
Mercredi 7 décembre. 19h. Jeudi 8 décembre. 20h30. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Duo Goupil et Kosma pour le Jeune Public
Nous voyagerons dans l’univers de la magie, du cabaret et du film d’animation avec un magicien et son assistant rebelle
Vendredi 9 décembre. 19h. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Je suis 52, , une rêverie poético-amoureuse sur la vie des cartes et des humains.
Je suis 52 est un spectacle de 52 minutes, pour 52 spectateurs, autour d’un jeu de 52 cartes. ? Dans ce spectacle de magie, Claire Chastel et Camille Joviado tissent plusieurs histoires à travers un dialogue poétique: celle d’une passion amoureuse, celle d’une vie, et celle, bien sûr, des 52 figures d’un jeu.
Vendredi 9 décembre. 20h30. Samedi 10 décembre. 19h. Dimanche 11 décembre. 16h. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

« Doublon » un spectacle-conférence magique sur les mystères de la gémellité
Existe-t-il une connexion unique entre deux frères jumeaux ? Avec ce spectacle-conférence délicieusement étourdissant Marc Rigaud se joue de nous : magie de scène, magie de salon ou mentalisme. Le trouble de la dualité s’installe dans nos esprits.
Samedi 10 décembre. 14h et 16h. Dimanche 11 décembre. 14h. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Un concert de magie mentale
Une performance au carrefour de la magie, du mentalisme et de la musique. Avec beaucoup d’humour et de légèreté, Raoul Lambert, personnage crooner et un peu looser, nous invite à penser les phénomènes de manipulation et de télépathie, avec en toile de fond le monde du show-business. Tous nos sens seront aiguisés, pas seulement celui du sens critique.
Samedi 10 décembre. 20h30. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Atelier mentalisme
Initiation au mentalisme avec Thierry Collet, pour découvrir les fondements de cet art qui repose sur le détournement d’attention et la manipulation.
Samedi 10 décembre. 10h30 à 12h30. 5€. A partir de 16 ans. Maison du livre et de la culture. Bonnieux.

Festival Manip’. Jusqu’au 11décembre. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


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Une mise en scène sobre pour un homme prolixe
Deux hommes sur le grand plateau de la FabricA: L’animateur et blogueur culturel Michel Flandrin et Tiago Rodrigues, directeur du festival d’Avignon depuis septembre 2022. Une table basse, 2 verres d’eau. Le décor est posé, la salle de 600 places est pleine à craquer. Les avignonnais sont venus en nombre pour rencontrer le nouveau directeur du Festival d’Avignon qui a occupé la scène pendant près de 2h avec humour ,décontraction ,générosité….et diplomatie.

Inventer et interpréter le Festival d’Avignon comme une partition
Il l’a dit à plusieurs reprises auparavant et le répète ce soir : le festival d’Avignon a déjà été écrit – brillamment – par ses prédécesseurs. Il s’agit maintenant de continuer à interpréter cette partition en mettant en relief, en soulignant , variant, révélant…et quelquefois ajouter des notes ?
Il résume son projet comme l’improbable mariage entre pluralité artistique et accès le plus simple au plus grand nombre : « rendre facile l’accès à ce qui est complexe »

A questions pertinentes, réponses flamboyantes
Michel Flandrin a posé les bonnes questions , celles que tout le monde attendait…mais le suspense reste entier. Pourquoi avoir postulé à la direction du festival ? Une idée de la programmation ? De nouveaux lieux ? Des artistes associés ? Un pays invité ? Des clefs d’interprétation ?
Celles et ceux qui étaient venus pour commencer à « étudier » leur programmation en seront pour leurs frais. Les seules indiscrétions – maîtrisées- sont : les artistes ne seront pas associés mais complices, pas de pays mais une langue invitée ( l’anglais), de nouveaux lieux apparemment végétaux ( forêt, parc?) un festival de poche itinérant confié à un artiste qui se prolongerait au delà du festival.

Merci Tiago Rodrigues pour tout ce mystère
Merci de ne pas nous avoir placés en consommateurs effrénés de culture, de spectacles,. Nous sommes venus pour rencontrer l’homme, l’artiste pas pour avoir déjà un catalogue de propositions.
Merci de nous avoir cependant dévoilé l’indicible : le plaisir de la rencontre, de l’inattendu, de l’imprévu, qu’il y aura « des histoires formidables en juillet 2023 » et que chaque édition aura des déçus différents !
Diplomate quand on lui demande sa position vis à vis des propos du Ministre de l’Intérieur quant à la difficulté de maintenir certains festivals au nom de la sécurité en 2024 ( Jeux Olympiques,) botteur en touche ( à juste titre car solution difficile) quand à l’accès difficile aux spectacles gratuits, clairvoyant quand à la réduction rapide de l’impact carbone. La dramaturgie de la partition reste intacte.

Au service des angoisses collectives et non pas de mes inquiétudes individuelles
Voilà tout est dit ! pendant son mandat- 4 ans – nous ne verrons pas de spectacles de Tiago Rodrigues au festival. Dommage ? On a eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois au Festival d’ Avignon : Dès 2015 avec Antoine et Cléopâtre ( révélation et choc artistique) puis Sopro pour ce qui est de ses créations, Iphigénie ou la Cerisaie pour la mise en scène. Pas plus tard que la veille de cette rencontre et même le jour même , une de ses pièces «  Le Choeur des Amants » était jouée à la Garance de Cavaillon, le lendemain au théâtre d’Arles. On espère donc voir ses créations ou reprise tout au long de l’année programmée dans notre région.
Car le théâtre, c’est toute l’année ! Et l’univers de Tiago Rodrigues nous est maintenant indispensable.

Possibilité de visionner l’entretien en entier du Mardi 8 novembre 2022 à la FabricA sur le site : festival-avignon.com


(Vidéo) Pink Lady, tout savoir sur la pomme la première à fleurir et la dernière à être cueillie

Dodo est un spectacle pour les tout-petits à partir de 2 ans
Sur la thématique de la nuit, 12 musiciens et le chef d’orchestre Victor Jacob , la chanteuse Maïté Cronier et le narrateur Roland Leloi de la Compagnie Maïrol vont esquisser cet univers nocturne, siège de nos peurs et de nos rêves. Une immersion sonore et douillette dans le monde de la nuit.

Dimanche 13 novembre. 16h. 6 à 12€. Pôle Culturel Jean Ferrat.157 rue des écoles et du stade . Sauveterre. 04 66 33 20 12. polecultureljeanferrat.com


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Le 12 octobre dernier, Rima Abdul-Malak, ministre de la culture, a officialisé l’attribution de l’appellation ‘Scène conventionnée d’intérêt national : art en territoire’ au Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse (CDDV-V). Cette validation, pour trois ans renouvelables, vient confirmer le travail entrepris par ce Centre implanté à Valréas et qui a pour mission en donnant accès à l’Art Théâtral à tous les publics et en soutenant la création artistique et les artistes. Cette attribution vient appuyer le développement du projet mis en route depuis 2019 après la fusion d’Eclats de Scènes et des Nuits de l’enclave.

« Elle affirme la volonté de l’Etat de poursuivre le travail entrepris depuis 3 ans, elle inscrit le Centre dramatique des villages dans la lignée directe de la décentralisation théâtrale et donne aux collectivités territoriales les moyens d’avoir une structure à rayonnement national, se félicite la structure présidée par Béatrice Soulier. Cet outil au service des publics dans un milieu rural ne se séparera pas de sa philosophie de départ : aller à la rencontre des territoires et de ses habitants pour porter un projet artistique et culturel au plus près de la population. C’est aussi l’occasion pour le territoire de s’ouvrir à la diversité artistique et de continuer à accueillir des artistes de qualité et de réputations qui dépassent nos frontières. Nous avons confié la direction de la scène conventionnée (SCIN) à Frédéric Richaud pour une période de trois ans. »

L.G.


(Vidéo) Pink Lady, tout savoir sur la pomme la première à fleurir et la dernière à être cueillie

Dans la rubrique « ça pourrait aller mieux », particulièrement chargée en ce moment, on pourrait également y ajouter le secteur de la culture. Déjà sérieusement secoué avec la gestion de la crise sanitaire, la culture est aujourd’hui aussi victime du retour de l’inflation, qui impacte sérieusement le pouvoir d’achat. On ne peut que réfléchir à deux fois avant d’aller au cinéma ou au spectacle. Surtout si, pour moins cher, on peut le faire de chez soi. Faut-il s’y résigner ?

Le 3 aout dernier, conférence de presse de clôture du festival d’Avignon. Présentation du bilan de l’année 2022. Côté Off, les responsables annoncent un recul de la fréquentation de 10 %. Ce qui en soit n’est pas dramatique. Côté salles obscures la potion est plus amère. Les entrées accusent une baisse de 34%. Un mauvais film.

Pour le spectacle vivant, la situation est plus contrastée avec d’un côté les têtes d’affiches, les stars, qui continuent à faire le plein de spectateurs. De l’autre, les artistes moins en vue qui peinent à remplir leurs salles. C’est un peu comme pour le cinéma il n’y a que les blockbuster qui marchent, laissant ainsi peu ou pas de place à l’ambitieux, au différent, à l’alternatif. Une négation même de ce que devrait être la culture : ouvrir de nouveaux horizons, élargir le champs des possibles, casser les codes… L’expérience culturelle doit savoir s’enrichir de différences, de nouveaux talents. Elle doit surprendre, interroger et nous aider à grandir. Que deviendra-t-elle si elle se standardise, s’homogénéise, se globalise ? On ne peut se résoudre à voir la culture n’être plus qu’un simple bien de consommation.

Lire également : “56e édition du festival Off d’Avignon, tout sur le bilan“

Osons nous faire du bien
Je fais partie de ces gens qui pensent que la culture et l’éducation devraient, plus que jamais, conduire le destin de ce monde devenu fou. Alors donnons-nous toutes les chances et chacun de notre côté faisons l’effort de retrouver le chemin des salles. Et ici en Provence, l’offre est plus qu’abondante, mais jusqu’à quand ? Les théâtres sont nombreux, les initiatives plurielles, chacun peut y trouver ce qui le fera vibrer. Osons nous faire du bien. C’est un acte limitant. La culture doit être à notre image : diverse et originale avec une bonne dose de folie et d’irrévérence.

Je fais tout à la maison
Si avec la crise sanitaire les restrictions de circulation ont incité à la pratique du « je fais tout à la maison », la flambée actuelle des coûts de la vie pourrait aujourd’hui en généraliser l’utilisation. Soyons vigilent et ne laissons pas le numérique s’accaparer de tout, car en définitive il s’agit de nous, de notre liberté.

Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


(Vidéo) Pink Lady, tout savoir sur la pomme la première à fleurir et la dernière à être cueillie

C’est Gérard Gélas qui a créé cette équipe en 1967 et métamorphosé l’ancienne Chapelle Ste Catherine en lieu de création et de bouillonnement permanent dès 1971.
Depuis 2020, son fils Julien Gélas, auteur, metteur en scène, compositeur et pianiste a pris la suite et il vient de présenter la prochaine saison avec une thématique : la femme. « Elle, cette oubliée de l’histoire, qui depuis des siècles subit injustices et carcan social » annonce-t-il en préambule.

Et c’est par un symbole que s’ouvre la saison, avec l’auteure Tristane Banon, qui a osé brisé le silence, 10 ans avant « #me-too » avec l’affaire D.S.K. Au cours d’une conférence jeudi prochain à 19h, intitulée La paix des sexes. En amont elle tient à préciser : « Je suis une femme, pas une victime. Héroïser la victime c’est tuer la guerrière, assassiner la créatrice. La guerre des genres est un tango funeste. Désormais les lois de l’égalité existent, c’est à nous de réfléchir aux moyens de la faire appliquer. Bien des batailles féministes restent à mener. S’aliéner la moitié de l’humanité pour y parvenir est une hérésie ».

Le 6 octobre, « Amoreamaro », dans le cadre de la Semaine italienne d’Avignon avec Maria Mazzotta, qui a travaillé avec les compositeurs Ludovico Einaudi et Goran Bregovic. Elle vient des Pouilles et sera accompagnée à l’accordéon par Bruno Galeone pour des chants méditerranéens. Le 8, place à Pirandello avec une comédie : « La fuite ». Suivra « Hedda Gabler », du dramaturge Henrik Ibsen. Le 21 octobre, retour au Chêne d’une habituée, l’inoubliable interprète de « Jeux interdits » en 1952 avec Georges Poujouly ou de la série TV « Le Château des oliviers » tournée dans les Alpilles. Elle proposera une soirée « Humour, poésie, musique » avec des textes de Prévert, Hugo, La Fontaine, Desnos ou Michaux avec Nicolas Celoro au piano.

Le samedi 5 novembre, reprise d’ « Asia », une pièce bouleversante sur l’intolérance, le fanatisme. L’histoire vraie d’une Pakistanaise chrétienne, mère de trois enfants, accusée de blasphème et condamnée à mort. Elle sera interprétée par la lumineuse Pauline Dumas. Le 19, Denis Lavant et Samuel Mercer exploreront les mille pages des « Carnets en marge » de Roland Dubillard pour en extraire les pensées les plus drôles, absurdes, burlesques qui dynamitent le langage. Le 25, « George Sand » avec Céline Dupas-Hutin qui nous plonge dans l’intimité de l’écrivain(e), son coeur, son enfance, sa vie d’artiste avec Frédéric Chopin.

Le public lors de la présentation.

En décembre, le 2, une autre figure de la femme : « Euridice », les 25, 28 et 29 janvier , une création de Julien Gélas destinée aussi aux enfants « La belle et la bête ». Un spectacle total avec 7 comédiens sur scène, de la danse, de l’escrime, de la magie, de la video, des costumes et du numérique.

Robin Renucci, désormais directeur du Théâtre National de la Criée, sur le Vieux-Port à Marseille mettra en scène deux figures tragiques de femmes : « Bérénice » le 18 mars et « Andromaque » le 19. En avril, place à la musique avec d’abord le 21, un jeune prodige pianiste, François Moschetta, seul en scène. Il parlera de Mozart et de sa musique avec partitions et anecdotes. Et le week-end des 22-23 « Piano et tuto » avec André Manoukian qui aura sélectionné plusieurs dizaines de pianistes autodidactes qui ne seront pas pas passés par les cours de solfège et le conservatoire mais qui se sont laissé guider par les tutos d’internet. Ces solistes amateurs se succèderont sur scène et le jury, aidé du public, élira les meilleurs qui pourront ultérieurement se produire dans les Carrières des Baux de Provence.

Enfin le 12 mai, Liane Foly dans « La folle repart en scène ». Une voix, un talent, des imitations, de l’humour, bref un grain de « Foly » pour conclure cette 55ème Saison du Chêne Noir.

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La fantaisie est le genre littéraire le plus populaire en Europe. Selon une étude publiée par Studying in Switzerland, le fait que la plupart des récits célèbres de fantaisie se concentrent, d’un point de vue historique, sur des lieux d’inspiration européenne est probablement l’une des raisons pour lesquels ce genre est plébiscité sur le Vieux-Continent. Parmi les plus populaires, on pense bien sûr à la saga Harry Potter et aux œuvres de J. R. R. Tolkien (Le Seigneur des anneaux, Le Hobbit). En deuxième position, on retrouve les romans, qui sont notamment le genre littéraire le plus populaire en France et dans la péninsule Ibérique.

Comme le montre notre carte, les préférences de lecture varient selon les pays et les cultures. Les anglophones du Royaume-Uni et d’Irlande, très attachés à leur patrimoine littéraire, préfèrent les livres de littérature classique, tandis que les néerlandophones des Pays-Bas et de Belgique ont une préférence pour la noirceur, avec les thrillers. Les Norvégiens sont aussi plutôt friands d’histoires sombres, puisque le genre le plus populaire dans le pays est le polar.

De Claire Villiers pour Statista

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