Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Vauclusienne d’adoption, l’anti-star Alice Dona vient de fêter ses 78 ans le 17 février
Elle vit en toute discrétion à Vaison-la-Romaine, celle qui a écrit les chansons les plus connues de Serge Lama. Elève du Petit Conservatoire de Mireille dès 16 ans, elle chante en première partie de Lenny Escudéro à l’Olympia ou de Claude Nougaro à Bobino, elle compose ses premières chansons alors qu’elle n’a même pas 20 ans. Johnny Halliday, Joe Dassin, Régine, Dalida, Serge Reggiani (« Le barbier de Belleville »), Claude François (« C’est de l’eau, c’est du vent ») seront ses interprètes.
‘Je suis malade’ Mais c’est avec Serge Lama que sa complicité sera la plus fructueuse. Près de 50 chansons dont les tubes que tout le monde a fredonnés. ‘L’enfant d’un autre’, ‘La vie lilas’, ‘Chez moi’, ‘Tous les Auf Wiedersehen’, ‘L’Algérie’, ‘La chanteuse a vingt ans’, ‘Femme, femme, femme’ et surtout ‘Je suis malade’.
En 1985, sur des paroles de Claude Lemesle, elle écrit la partition de ‘La chanson de la vie’ pour l’association de la maman de Yannick Noah, CARE, Marie-Claire Noah. Un maxi-45 tours hors-norme sur lequel on entendra uniquement des voix de femmes. Et pas n’importe lesquelles, jugez plutôt : Barbara, Isabelle Aubret, Marie-Paule Belle, Jane Birkin, Nicole Croisille, Nicoletta, Sheila, Michèle Torr et Rika Zaraï.
Serge Lama, l’ami de toujours En 2004, elle revisite ’40 ans de chansons » dans la salle mythique de l’Olympia avec Liane Foly et Michel Fugain. Dans les années 2010, elle se joint à la tournée ‘Age tendre’ avec Michel Delpech, Demis Roussos et Hervé Vilard, Richard Antony, Catherine Lara.
Et Serge Lama qui, justement fêtait ses 81 ans il y a juste une semaine sur le canapé en velours rouge de ‘Vivement dimanche’ a rendu hommage à son amie de toujours, Alice Dona qui lui a écrit « Des chansons magnifiques, intemporelles, universelles ».
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Du grand rien dans du grand nulle-part. Un tout, d’où surgit « La grâce » d‘Ilya Povolotsky, cinéaste russe. Dur et magistral.
C’est une histoire dure. Alors elle se raconte en silence, car elle est habitée par l’indicible chagrin de la fille, l’éblouissante Maria Lukyanova. Et de son père – le valeureux Gela Chitava – qui l’accompagne de la rivière à la mer. On ne sait rien d’autre. La seule chose qui aille, c’est leur van qui brinqueballe. Dans un néant inouï. Vivre, c’est persister. Tout est tragique, rien ne nous sauve. On baigne dans la Russie éternelle de Dostoïevsky, écrasée par un quotidien d’airain. Le réel est le signe de son au-delà. Il faut apprendre à distinguer, faute de savoir lire. Voyons ça.
Le van est rouge. Comme le sang de la fille. Elle se lave dans la rivière, en rapporte un bidon d’eau qu’elle réussit à peine à porter, comme tous ceux qui en ont fait la nécessaire expérience : l’eau, c’est la vie. Mais c’est aussi un fardeau que nos forces ne peuvent jamais excéder malgré notre volonté. Il faut bien voir de quel bois nous sommes faits. Le ton est donné.
Le van porte un logo a trois branches. La fille fait face à un soleil pâle, en route pour le Nord. L’éolienne géante la masque, à chaque rotation de ses trois pales qui semblent la décapiter sans fin. C’est périlleux un voyage à deux, quand on ne sera plus jamais trois.
La mère est morte. Le père n’a pas de plan, comme le souligne cruellement la fille qui s’inquiète de savoir ce qu’il pourra bien faire quand « tout le monde aura Internet ». C’est-à-dire quand il n’y aura plus la moindre poésie possible. Déjà, tout accable, rien ne sourit : le paysage atroce, le vide des âmes, les personnages aux boussoles fantomatiques – prodigues de paroles rares et énigmatiques – sous un ciel plombé.
Enfin, la station météo usée au-delà de la corde, laminée sans fin par la mer de Barents. Elle survit dans un froid glacial grâce à une femme étrange et pénétrante comme dans un rêve. La clé des songes. Elle pourrait faire redémarrer le van, au pare-brise fendu mais pas brisé, en route vers la grâce…
Comme disait Dostoïevsky, vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.
Mon conseil : payez votre place pour embarquer dans ce « Road movie » d’une toute autre trempe de ceux que vous avez déjà vu. Partez si c’est trop dur. Vous aurez aidé un jeune cinéaste rempli de talent, maniant le symbole en orfèvre. Restez, si vous entrevoyez que la Grâce pourrait se rencontrer dans l’abîme du courage, la vie renaissant de l’abnégation de son cycle.
La grâce. Long métrage/119 minutes/Vostf. Jusqu’au mardi 13 février au cinéma Utopia d’Avignon La Manutention.
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Les Chorégies d’Orange, le plus vieux festival d’art lyrique au monde, risquent-elles de se fracasser sur le Mur d’Auguste à cause de leur fragilité financière ? C’est la question que l’on se pose quand on lit les 55 pages du rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur sur lequel nous allons y revenir en détails.
Et pourtant, depuis 2 000 ans, ce Théâtre Antique Romain de 8 313 places s’impose avec majesté au coeur de la Cité des Princes. Classé au Patrimoine de l’Unesco, il abrite les Chorégies, le plus ancien festival lyrique du monde puisqu’il date de 1869, quand Bayreuth est né en Allemagne sept ans plus tard, en 1876, Vérone en 1913, Salzbourg en 1920 et Aix-en- Provence 1948.
Que d’émotions avec Verdi, Puccini, Donizetti, Bizet, Rachmaninov, Chopin ou Paganini. Que de divas nous ont enchantés : Montserrat Caballé, Teresa Berganza, Barbara Hendricks, Béatrice Uria-Monzon, Angela Gheorghiu, Viorica Cortes, Inva Mula, Patrizia Ciofi, Renée Fleming, Hasmik Papian, Norah Amsellem, Leonie Rysanek, Cecilia Bartoli ou Anna Netrebko.
Que de tenors et baryton ont mis le feu aux gradins : Luciano Pavarotti, Placido Domingo, José Carreras, Leo Nucci, José Van Dam, Ruggero Raimondi, Roberto Alagna, Rolando Villazon, Alain Fondary, Gabriel Bacquier, Vittorio Grigolo, Juan-Diego Flores, Giaccomo Aragall, Jonas Kaufmann.
Que de musiciens magnifiques, pianistes et violonistes ont fait vibrer les spectateurs : Martha Argerich, Lang Lang, François-René Duchâble, Evgeny Kissin, Nicolas Lugansky ou encore Vadim Repin, Maxim Vengerov et Nemanja Radulovic.
Que de chefs d’orchestres prestigieux sont venus du monde entier : Karl Böhm, Lorin Maazel, Daniel Barenboim, John-Eliot Gardiner, Jean-Claude Casadesus, Michelangelo Veltri, Pinchas Steinberg, Georges Prêtre, Michel Plasson Tugan Sokhiev, Riccardo Chailly, Myung Whun Chung, Jesus Lopez-Coboz.
Voilà pour toutes les émotions que nous ont offertes les Chorégies. Mais quand on lit le Rapport d’observations (à consulter en fin d’article) de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur sur les exercices comptables de 2013 à 2021 on ne peut que s’inquiéter. 9 ans passés au crible et « Un modèle économique fragile identifié de longue date qui remonte à 2013 ».
« A Orange, la structure est dépendante de la réussite commerciale de sa programmation artistique. »
« Comme pour chaque contrôle, nous avons travaillé en binôme, explique Didier Gory, vice-président de la CRC et co-auteur du rapport avec un magistrat. Nous avons d’abord remarqué que ces Chorégies ont un taux d’autofinancement de près de 80%, fondé sur la billetterie. Dans les autres festivals, c’est le contraire, elle ne représente que 20% du budget ». Du coup, à Orange, la structure est dépendante de la réussite commerciale de sa programmation artistique. Et le déséquilibre majeur débute en 2013 avec l’annonce de deux représentations du ‘Vaisseau Fantôme’ de Wagner et d’un concert du chanteur-fétiche des Chorégies, Roberto Alagna. Pas de chance, faute de fréquentation, le Vaisseau Fantôme torpille le budget puisque la seconde représentation est retirée et l’annulation du récital du ténor pour raison de santé aggrave la situation (500 000€), le déficit s’élève alors à 1,6M€.
En 2016, après 35 ans de direction générale des Chorégies, Raymond Duffaut démissionne et le nouveau directeur, Jean-Louis Grinda, venu de l’opéra de Monte-Carlo annonce « Tourner la page » en élargissant la programmation à la danse, au ciné-concert, à des musiques actuelles pour attirer les jeunes générations. « Stop aux tubes. Sortons des sentiers battus, de Carmen, Tosca, Turandot, Traviata, Lucia du Lammermoor qu’on voit de longue. Innovons, surprenons le public, faisons venir des artistes qu’on n’a jamais vus ici ».
Un premier coup de semonce en 2017 En 2017, stupeur et tremblements. On apprend que « Les Chorégies pourraient mettre la clé sous la porte, la Société Générale refuse un prêt à court terme et les autres banques mettent leur veto pour faire face au déficit cumulé de 1,5M€ » explique Jean-Louis Grinda. Et il s’étonne que « Le Festival d’Aix-en-Provence reçoive 8,5M€ de subventions quand nous n’en avons que 900 000€ ». Autre constat, dans la série deux poids deux mesures, Aix touche 16% de ses recettes sous forme de mécénat quand à Orange elles n’ont droit qu’à 5,3%.
« Le Festival d’Aix-en-Provence reçoit 8,5M€ de subventions quand nous n’en avons que 900 000€ ».
Jean-Louis Grinda, directeur général des Chorégies
Les collectivités à la rescousse Branle-bas de combat : à la veille du 150e anniversaire des Chorégies et d’un risque imminent de cessation de paiement, une réunion de crise est organisée au Conseil Départemental de Vaucluse à Avignon avec le président Maurice Chabert, le président de la Région Sud, Renaud Muselier venu ‘fissa’ de Marseille, des représentants du préfet, de la Direction des affaires culturelles et de la ministre de la culture qui n’est autre que Françoise Nyssen, la patronne des Editions Actes-Sud à Arles qui se ‘décarcasse’ pour sauver ce festival hors norme.
« On passe de la gestion associative à la gestion par une SPL (société publique locale) est-il écrit dans le rapport de la CRC »Mais le choix de ce statut présente des limites puisque, notamment, l’Etat est exclu de facto de la gouvernance ». Et face au risque imminent de liquidation, la collectivité régionale s’engage dans un plan de sauvetage-express : il apporte une enveloppe de 2,6M€ et triple son financement annuel. Sauf que, de fait la Région paraît porter seule les Chorégies » alors que Renaud Muselier, lors de la réunion de crise avait vigoureusement martelé « Il n’est pas question que les collectivités locales soient le tiroir-caisse des Chorégies ».
« Il n’est pas question que les collectivités locales soient le tiroir-caisse des Chorégies ».
Renaud Muselier, président de la Région Sud
La CRC ajoute « Ce changement de mode de gestion n’a pas éloigné définitivement le spectre des difficultés financières. Il s’est opéré de façon précipitée et sans réflexion préalable. Du coup la SPL se retrouve avec une légitimité particulière, au détriment d’une logique plus collective avec davantage de financeurs publics ». Ce que le rapporteur traduit verbalement en disant « La faiblesse de cette solution, c’est qu’il est difficile de bâtir un projet artistique partagé, de convaincre et de trouver des mécènes et donc d’optimiser les retombées économiques ».
Accalmie en 2019, puis une rechute à partir de 2020 à cause du Covid Pour l’anniversaire des 150 ans (1869-2019), un ange passe, on respire avec Don Giovanni, Guillaume Tell, Roméo & Juliette, Jeff Mills et la Symphonie n°8 de Mahler. Plus de 40 000 fans ravis. En 2020, rechute. Covid oblige, l’édition est annulée, en 2021, la fréquentation est divisée par deux (pass sanitaires, masques, éloignement des spectateurs). Et c’est dommage puisque sont à l’affiche la vibrante mezzo-soprano Cecilia Bartoli, le flamboyant violoniste Nemanja Radulovic et le duo Marie-Nicole Lemieux – Roberto Alagna dans un éblouissant « Samson et Dalila » de Saint-Saëns dans des gradins à moitié vides et des recettes forcément en chute libre. « Un équilibre économique pulvérisé » commente avec tristesse Jean-Louis Grinda.
Parmi les constats de la CRC : « Une fréquentation atone et sans aucune mesure avec la capacité d’accueil du Théâtre Antique, une absence de projet stratégique partagé, une surestimation chronique et systématique des recettes, des procédures de passation des marchés entachées d’importantes irrégularités puis’aucune dépense n’a fait l’objet d’une procédure de marché public ».
Un site presque trop grand ? D’autres réalités locales sautent aux yeux : au pied du Mur d’Auguste la scène mesure 61m, alors qu’à Paris, celle de l’opéra Garnier est de 51m, ce qui implique des décors plus grands, davantage de figurants, des masses de choristes supplémentaires, donc des productions plus chères. L’âge moyen des spectateurs 64 ans, avec une majorité de retraités, donc pour élargir la fréquentation, il faut attirer des jeunes, l’hôtellerie propose seulement 837 chambres à Orange, l’Office de Tourisme ne renseigne pas sur le programme mis à part quelques flyers.
Solutions en vue ? Heureusement, des solutions sont préconisées, des recommandations mises en avant pour pérenniser les Chorégies. Notamment le passage du statut de SPL en EPCC (Etablissement public de coopération culturelle, comme Le Pont du Gard), qui associera plusieurs partenaires dont l’Etat, mobilisera des fonds, proposera une offre culturelle plus large. Elles ont fait leurs preuves depuis 1869, l’excellence est leur ADN. « Fini le chacun pour soi, il faut absolument jouer collectif » insiste le rapporteur. « Elles doivent absolument garder leur place parmi les plus grands festivals de la planète avec un projet stratégique, une traçabilité des opérations comptables et des procédures de mises en concurrence des achats ».
Rappelons que seulement 7 salariés portent ce festival sur leurs épaules, ils travaillent d’arrache-pied à l’année au Théâtre Antique, aidés pendant la saison haute des décorateurs, costumiers, maquilleurs, ingénieurs du son, électriciens… pour des fréquentations qui font du yoyo, 38 900 spectateurs en 2010, 35 000 en 2011, 59 000 en 2015, 54 000 en 2017 (quand elles ont failli mettre la clé sous la porte…) et 34 000 cet été. C’est dire si l’épée de Damoclès est toujours là…
Cliquez sur les 3 visuels ci-dessus pour consulter le rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur et également les réponses de messieurs Renaud Muselier et Christian Estrosi.
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
A la rencontre d’un artiste discret mais populaire : André Dussolier
Grand acteur, grand lecteur, amoureux des mots, André Dussolier a conçu ce spectacle de bout en bout. Il nous fait le plaisir de s’arrêter à l’auditorium du Thor avant les Bouffes Parisiens. A 77 ans , cet acteur révélé au cinéma – 3 hommes et un couffin, On connaît la chanson ou Une belle fille comme moi de Truffaut – a toujours su nous séduire aussi bien dans des rôles comiques que tragiques ( Mélo). Sa voix inimitable et son sourire malicieux nous ont toujours accompagnés au fil d’une carrière exigeante de plus de 50 ans.
« Sens dessus dessous » convoque une pléiade d’auteurs Le titre de ce spectacle « Sens dessus dessous » est assurément un titre à la Devos et pour cause puisque c’est un texte de cet auteur. Il symbolise aussi un grand téléscopage de textes légers, drôles ou graves choisis par Anfré Dussolier. Baudelaire, Aragon ou Hugo, cotoient ainsi Guitry, Dubillard et Devos servi par le délicat talent d’André Dussolier et illustré çà et là d’images et de touches musicales.
Une soirée sous le signe du partage et du plaisir Et sous le charme d’un acteur malicieux, qui au delà de la performance – mémoire, phrasé, rythme – sait nous captiver dans une mise en scène sobre. Car au delà du plaisir et de la gourmandise qu’il éprouve à nous faire découvrir sa bibliothèque intime, c’est à la littérature française qu’ il veut rendre ici hommage.
Jeudi 18 janvier. 20h30. 15 à 40€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Le mardi des Epicuriens ? Une scène ouverte mensuelle animée par Romain Cas Venez vous faire écouter et écouter les autres ! Un mardi par mois, la maison de la Poésie propose une soirée conviviale, Les Mardis des épicuriens, animé par Romain Cas, poète, musicien et slameur. La soirée commence à 19h et se finit à 21h et . . . des plus ou moins grandes broutilles selon les séances. Elle se déroule en deux parties coupées par un entracte autour du bar associatif, où sont proposés boissons et grignotages.
Un espace offert à tous par la Maison de la Poésie d’Avignon Ces soirées ont pour but la convivialité et l’échange entre les participants. Chacun peut y dire ses textes, que ce soit du slam, de la poésie, de la chanson ou de la prose. Mais si vous n’êtes pas auteur vous-même, vous pouvez lire des textes que vous aimez et souhaitez partager, ou vous pouvez aussi simplement écouter. Vous êtes là pour vous exprimer, quel que soit votre âge, sans distinction de genres, sans à priori professionnel ou amateur, il n’y a aucun jugement de valeur, juste un espace d’expression libre ou chacun peut trouver sa place et se faire entendre. Mardi 16 janvier. 19h. 3€ avec un verre offert.
Soul A Sanza, Conte poétique et musical Soul A Sanza est un conte poétique et musical, issu de l’adaptation du recueil de poèmes du même nom. Ce conte met en scène un voyage initiatique à travers la poésie, la puissance des mots et le chant. Les rythmes de l’instrument de musique sanza nous accompagnent tout au long de la narration du conte. Shabaaz Mystik est poète, griot, rappeur, auteur, interprète, et metteur en scène. Vendredi 19 janvier. 20h30. Participation libre.
De la chanson avec Almée Almée, compose au piano des mélodies qui accompagnent son écoute des autres. Depuis son premier clip Préliminaires sorti en avril 2020, et le single Plonger, réalisé par ALB (Clément Daquin) Almée poursuit son expérience de musique électronique au service de l’inconscient collectif dans ce nouvel EP de 6 titres, La Source Vive sorti le 12 mai. De l’intime au collectif, Almée touche à l’universel. Entre électronique et synthés analogiques, elle sort des clichés de la pop électro, pour parler vrai. Les choix du parlé ou du chanté, de l’inspiration musicale, sont pesés, ils doivent avant tout servir un propos, une idée, un témoignage. Sur scène au piano, Almée nous emmène à la source de sa poésie vive. Samedi 20 janvier. 20h30. Participation libre.
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Dans un mois pile, le jeudi 15 février, ouvre la nouvelle scène Confluence Spectacles en Courtine.
En face de la gare TGV d’Avignon, ils se démènent les artisans d’une vingtaine d’entreprises artisanales, toutes locales, sauf le charpentier venu de Savoie qui s’occupe des poutres de l’ombrière. Christian Dupré, l’un des 4 mousquetaires engagés dans cette aventure artistique et humaine (avec René Kraus, Patrice Fabre et Grégory Cometti) gère le chantier.
Entre les artisans, la maîtrise d’ouvrage, l’architecte du cabinet De-So, sensible à la valorisation des matériaux biosourcés, aux circuits courts et aux savoir-faire locaux et le bureau d’études et d’ingénierie technique ER Concept de Châteaurenard, qui a réalisé un multiplexe de cinéma à Cannes, participé à la rénovation de l’opéra du Grand Avignon et qui va s’occuper du nouveau Campus des métiers de l’audiovisuel sur 12 000 m2 à Agroparc.
Christian Dupré est donc chargé de l’exploitation de la salle et il est plutôt confiant. « Il nous reste un mois, c’est court, mais ensemble, on met les bouchées doubles. Dans les 4 loges, il ne manque plus que les miroirs, la fosse est terminée, la forêt de poutres en fer qui supporteront les poursuites lumière est posée, la régie-son est prête à accueillir le matériel high-tech. Il reste encore à poser 2 grands écran de 4m de haut et 2,5m de large de part et d’autre de la scène de 450m2, à installer les systèmes de chauffage et de climatisation, le hall d’accueil du public, l’ombrière est en cours de construction. L’espace bar-snacking, lui est fini. La veille de l’ouverture, une séance de ménage XXL du sol au plafond est prévue avec dépoussiérage des sièges rouges en velours qui accueilleront les premiers spectateurs le 15 février pour Christophe Willem. »
« Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche. »
Christian Dupré
Christian Dupré, futur chargé d’exploitation, sui gère le chantier de Confluence spectacles en Courtine.
Côté réservations, tout va bien « Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche, » précise Christian Dupré. « Des spectacles sont déjà complets, comme les 3 soirées de Gad Elmaleh en juin ou Ahmed Sylla en octobre ». D’autres marchent bien dans ce futur ‘Olympia’ d’Avignon, comme Vincent Dedienne, ancien chroniqueur de l’émission Quotidien chez Yann Barthès, la niçoise Noëlle Perna, les Celtic Legends, Anne Roumanoff, les chanteurs inoxydables comme Enrico Macias ou Frédéric François, les icônes des années 60 comme Sheila, les gitans Chico et les Gypsies qui viendront en voisins d’Arles le 16 novembre. Sans oublier ‘notre’ plus célèbre avignonnaise, Mireille Mathieu qui chantera les 5 et 6 décembre 2025, et 2 ans avant, déjà 400 places se sont arrachées dès l’annonce de ce double concert. »
Des prémices encourageantes. Une campagne de presse va s’orchestrer dans les jours qui viennent, avec des panneaux de 4×3 à Cavaillon, Salon, Carpentras, Villeneuve et au cœur d’Avignon, des interviewes et des spots à la radio, de la pub dans la presse écrite pour inciter le plus grand nombre d’amateurs de chansons, humour, théâtre, magie, cirque, danse à venir à Confluence dès le 15 février avec tarifs accessibles à tous et un parking gratuit attenant de 450 places.
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Du jeudi 23 au lundi 27 novembre, le salon Provence Prestige revient pour une 30ᵉ édition au Palais des congrès d’Arles. Les univers de la gastronomie, la mode, la maison & décoration, ainsi que la culture & les loisirs seront à l’honneur pendant cinq jours.
Le salon Provence Prestige a accueilli 15 000 visiteurs en 2022. Initié par la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles en 1994, cet événement met en lumière les fabricants, artisans et commerçants du territoire afin de faire rayonner les savoir-faire et les traditions du pays camarguais et plus largement de la Provence.
Ce salon, devenu un incontournable, réunit chaque année près de 150 exposants, choisis scrupuleusement par un comité de sélection, dans un décor féerique et une ambiance chaleureuse. Au programme : des dégustations culinaires, des ateliers créatifs, des séances de dédicaces, des concerts et bien d’autres animations.
De nombreux espaces de restauration seront installés sur place. Des navettes Hippomobiles gratuites seront mises en place le samedi après-midi et le dimanche toute la journée pour relier le centre-ville (place de la république) au Palais des congrès.
Du 23 au 27 novembre. De 10h à 20h les jeudi, samedi et dimanche, de 10h à 23h le vendredi, et de 10h à 17h le lundi. 7€ (gratuit pour les moins de 12 ans,5€ pour les 12-18 ans, 3€ pour les groupes de minimum 20 personnes). Palais des congrès. 22 Avenue 1ʳᵉ division France Libre. Arles.
V.A.
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Le spectacle de L’Odyssée sonore du Théâtre antique d’Orange vient de remporter un Award de l’innovation 2024 dans le cadre du CES (Consumer electronic show) de Las Vegas. Conçu par Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, ainsi que par la startup alsacienne Imki, experte en intelligence artificielle générative, L’Odyssée sonore a été récompensée dans la catégorie ‘Innovation award product- Content & entertainement’ (contenu & divertissement). Et c’est tout particulièrement le système d’intelligence artificielle AI Xperience de Imki, qui a été mis à l’honneur par les organisateurs du plus grand salon de l’innovation mondiale.
« Quand l’intelligence artificielle se met au service de la culture et du patrimoine. »
Olivier Galzy, vice-président chez Edeis
« AI Xperience d’Imki est un système d’expérience audiovisuelle immersive et interactive offrant un son 3D dynamique (binaural) utilisant un suivi de tête précis et à faible latence en translation et en rotation pour les salles à grande échelle, explique le CES de Las Vegas. Les visuels de l’expérience de mapping vidéo sont entièrement conçus par une intelligence artificielle générative permettant la création rapide d’univers et de contenus précis avec une créativité et une interactivité inégalées. Le mapping vidéo est également alimenté par un moteur de jeu permettant au visiteur d’être immergé collectivement dans un monde virtuel sans les contraintes et les limitations des casques VR. »
Succès pour cette première mondiale Ayant succédé à Culturespaces pour la gestion du Théâtre antique, la société Edeis avait fait part en 2022 de son intention de développer un projet d’innovation sonore immersif afin de renouveler l’offre de visite du monument romain. Un projet qui va prendre corps en 2023 avec la programmation de 58 soirées, de mai à décembre. Pour cette première mondiale 25 vidéoprojecteurs projettent des videomappings réalisés par intelligence artificielle sous la direction artistique du designer Etienne Mineur. Le visiteur est quant à lui est équipé d’un casque audio spatialisé et géolocalisé permettant la diffusion d’un son binaural, en trois dimensions. Un pari réussi pour Edeis qui a ainsi attiré plus de 5 000 visiteurs rien que sur la période estivale. Ou « quand l’intelligence artificielle se met au service de la culture et du patrimoine », se félicite Olivier Galzy, vice-président d’Edeis.
Alice Dona, qui vit à Vaison-la-Romaine, a fêté son 78e anniversaire
Alors que l’on vient de fêter Halloween, les contenus d’horreur et d’épouvante se multiplient sur les plateformes de streaming. Et, d’après les données compilées dans le cadre des Consumer Insights de Statista, ceux-ci sont particulièrement populaires dans certains pays. C’est par exemple le cas du Mexique, pays du réalisateur Guillermo del Toro, dont l’œuvre compte des classiques du genre : 57 % des personnes interrogées dans le pays déclaraient aimer regarder des films et séries d’horreur. Le genre est également assez populaire en Espagne, où la part des répondants disant apprécier ces films et séries était de 46 %.
Si les Français étaient en général moins enthousiastes vis-à-vis de l’horreur, près d’un tiers (32 %) des personnes interrogées en France disaient tout de même regarder des films et séries d’épouvante.