L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Sophie Divry, l’écrivaine de romans et d’essai, sera présente à la librairie Les Mots Clés, à Roquemaure le samedi 25 mai 2024, pour présenter son dernier roman « Fantastique histoire d’amour ».
L’écrivaine française participera à une rencontre dédicace dès 16h30, toujours à la librairie Les Mots Clés, en amont de la présentation de son œuvre. Une lecture d’extraits par la comédienne Marie Béatrice Perrodin illustrera la rencontre.
Infos pratiques : Rencontre avec Sophie Divry. Samedi 25 mai 2024, dès 16h30 à la librairie Les Mots Clés, 8 rue de la liberté, à Roquemaure. Rencontre gratuite sans réservation. Parking à proximité.
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Le Ballet Julien Lestel présente la Misatango et le Bolero au pôle culturel Camille Claudel à Sorgues le samedi 25 mai à 20h30. Julien Lestel, ancien danseur à l’Opéra de Paris puis au Ballet national de Marseille fait partie de la nouvelle vague de chorégraphes français qui jouissent d’une reconnaissance internationale.
Le Ballet Julien Lestel, soutenu par la Ville de Marseille et le Département des Bouches-du-Rhône, qu’il dirige depuis 2007 est formé d’une douzaine de danseurs. Avec cette compagnie, il a proposé plus d’une vingtaine de représentations qui se sont joués en France et à l’étranger.
Pour cette représentation sur le territoire vauclusien, l’artiste français proposera un spectacle qui se déroulera en deux parties suivantes :
Misatango Musique : Martín Palmeri Durée : 45 min Cette Misatango est composée sur les mêmes mouvements qu’une messe en latin classique, à laquelle se mêlent les harmoniques et les rythmes syncopés du tango. Créée en 1996, la Misatango (« Messe à Buenos Aires ») connaît un succès planétaire : jouée en 2013 au Vatican en l’honneur du pape François, au Carnegie Hall de New York en avril 2016, et enregistrée en France par Michel Piquemal.
Boléro Sur la célèbre partition de Maurice Ravel, composée pour un ballet en 1928, la chorégraphie fait écho à cette œuvre constituée d’un thème et d’un contre-thème soutenus par un crescendo orchestral ininterrompu. La mélodie caresse la danse et la transporte dans un univers intemporel où les danseurs se laissent emporter dans la rythmique hypnotisante. Musique : Maurice Ravel 15 min
Infos pratiques : « Le ballet Julien Lestel présente Misantago et Boléro ». Samedi 25 mai 2024. 20 h 30. Pôle culturel Camille Claudel. 285 avenue d’Avignon. Sorgues. Tarif : 15€/12€. Pass famille : 25€. Étudiants : 5€. Réservation : 04 86 19 90 90
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Ce vendredi 24 mai à 19h45, le cinéma vauclusien Capitole MyCinewest qui se trouve au Pontet, diffusera en avant-première le film d’horreur « Abigail » de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gilett avec l’actrice Mélissa Barrera et le regretté Angus Cloud qui sortira dans tous les salles le mercredi 29 mai 2024.
Ce film d’horreur est en partie un remake de La Fille de Dracula. Il suit les aventures de plusieurs personnes qui sont recrutées pour kidnapper une petite fille nommée Abigail. Ils doivent attendre durant 24 heures une rançon de 50 millions d’euros dans un manoir isolé où ils vont découvrir la vraie nature de leur captive… Le film a une durée totale d’1h50.
Dans la cadre de cette avant-première, le cinéma MyCinewest proposera une véritable soirée de l’horreur puisque de nombreuses animations en salles suivront avec une rencontre avec la danseuse vampire de Born2dance, un stand de réalité virtuelle avec Ready Games et un lancer de crucifix avec Bifrost. De nombreux cadeaux seront à gagner avant la séance. Pour réserver votre place, cliquez ici
Infos pratiques : Vendredi 24 mai 2024. 19h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
A l’occasion de la vingtième édition de La Nuit Européenne des Musées qui se déroulera ce samedi 18 mai un peu partout sur le territoire français, de nombreux musées ouvriront leurs portes gratuitement durant toute la soirée. Ça sera notamment le cas à Vaison-la-Romaine où Le musée archéologique Théo Desplans accueillera un programme inédit en cette nocturne exceptionnelle.
Les visiteurs auront l’occasion de venir découvrir ou redécouvrir les collections dans une atmosphère culturelle et conviviale à la tombée de la nuit. Pour cette nouvelle édition, la programmation mettra l’accent sur la sculpture monumentale avec des interventions proposées par une classe de première du lycée Stéphane Hessel dans le cadre du dispositif «La classe, l’œuvre !».
Le musée accueillera également Cyril Bienfait, tailleur de pierre spécialisé en restauration des monuments historiques et Elsa Roux, archéologue spécialiste des revêtements en pierre décorative d’époque romaine. L’entrée au musée sera gratuite toute la soirée.
Programme complet « De la pierre à l’œuvre » à Vaison-la-Romaine 2024 :
À partir de 19h : – Rencontre avec Cyril Bienfait, tailleur de pierre, spécialisé dans la restauration des monuments historiques.
– « La classe, l’œuvre ! » : Présentation d’œuvres choisies du musée par les élèves de première du lycée Stéphane Hessel.
20h30 : « Le coup de cœur de l’archéologue », présentation d’un objet par Elsa Roux, docteure en archéologie, spécialiste des revêtements en pierre décorative d’époque romaine
21h : Déambulation muséale à 3 voix par les guides-conférenciers du musée Théo Desplans.
Infos pratiques : Nuit européenne des Musées « De la pierre à l’œuvre ». Samedi 18 mai 2024 à partir de 19h. Musée archéologique Théo Desplans, site Antique de Puymin, 14 rue Burrus, 84110 Vaison-la-Romaine. Entrée gratuite.
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Aux côtés des grandes manifestations culturelles de la région, et elles sont nombreuses, il existe tout un tissus de lieux et d’évènements d’une richesse et d’une variété insoupçonnées. Bien qu’ils n’occupent pas le devant de la scène, ils sont essentiels à la vie et à l’animation des territoires. Petits festivals, salles de spectacles, café culturels, lieux d’exposition, rencontres artistiques… les initiatives sont très nombreuses. Il suffit de chercher un peu…
La France qui est championne du monde pour son nombre d’associations, n’est pas loin de monter aussi sur les premières marches du podium pour ses initiatives en matière culturelle. Il n’y a pas un territoire qui bénéficie d’un événement ou d’un lieu qui proposent des événements ou des activités culturelles. L’importance du milieu associatif et le soutien financier des collectivités ne sont pas étrangers à l’importance de cette offre. Le propos n’est pas ici de vouloir tous les référencer, et rien que dans le Vaucluse, la tâche serait gigantesque. Mais il s’agit de mettre un petit coup de projecteur sur certains d’entre eux histoire de sortir des sentiers battus.
De nombreux lieux gérés par des associations Si vous êtes fans de musique live et que votre répertoire de prédilection se situe dans l’univers du rock et du blues, vous avez le Sonograf’ au Thor. Incontournable. Récemment on a pu y voir et entendre quelques pointures, comme Otis Taylor ou Sari Schorr ou plus récemment Greg Zlap ou Whisbone Ashe. Gérée par une association comptant une soixantaine de bénévoles cette salle propose aussi des ateliers de danse et des soirées musicales à thème. Autre salle autre lieu. Les passagers à Chateaurenard avec une programmation éclectique et qui ouvre aussi sa scène aux talents locaux. L’association qui gère le lieu est aussi l’organisatrice d’événements extérieurs comme le festival de Noves qui en juillet dernier a accueilli Popa Chubby. Cette année se sera Sanseverino et les Fatals Picards (19 et 20 juillet).
Associer les nourritures culturelles à celles de la table Associer les nourritures culturelles à celles de la table c’est aussi la vocation des cafés artistiques comme « l’Art Brock Café » à Velleron, « Les cigales dans la fourmilière » à Avignon, le « Café villageois de Lauris », « le drôle d’oiseau » à Carpentras, « La Gare » à Coustellet, ou encore « L’essentiel » à Cucuron. Là on fait dans le multi genre avec des spectacles, des expositions, des conférences, des soirées à thème…
Une palanquée de festivals Aux côtés des grandes machines comme le festival d’Avignon (évidemment), les Chorégies d’Orange (du 14 juin au 22 juillet), ou encore le récent Insame festival à Apt (du 8 au 11 mai) l’offre alternative est également pléthore. Le salon du livres à Gordes (sa deuxième édition s’est tenue les 27 et 28 avril dernier), le festival du rire de Cavaillon, organisée par la MJC (du 20 au 25 mai) , les rencontres cinématographique de Cavaillon, qui cette année ont reçu Leo Carax. Le festival de Big Band de jazz à pertuis (à partir du 5 aout), Les guinguettes de l’Auzon à Carpentras avec les 5 et 6 juillet prochain les Négresses vertes et Ky Mani Marley (le fils de Bob). Vous l’aurez compris il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Certains de ces événements sont même gratuits. Alors osons la proximité !
Pour connaître tous les festivals du Vaucluse : cliquez ici des Bouches-du-Rhône : cliquez ici
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Encouragée par le succès de la Dizaine palestinienne de l’année dernière (du 13 au 22mai 2023), l’association avignonnaise Présences palestiniennes renouvelle cette annéel’expérience et organise pendant huit jours, du mardi 7 au mardi 14 mai, une série d’événementsautour de la culture palestinienne.
Devenue ainsi une Huitaine palestinienne, cette semaine culturelle, manifestation inspirée par les semaines italienne, provençale et libanaise qui se tiennent régulièrement depuis plusieurs années à Avignon, prend cette année, en 2024, une résonance particulière. La guerre qui sévit depuis plus de six mois, outre les massacres des populations civiles, détruit aussi des richesses culturelles et tout ce qui constitue le patrimoine national d’un peuple, du peuple palestinien en l’occurrence.
Mieux connaître la culture palestinienne, à la fois ancienne et ouverte sur le monde contemporain, riche, mais souvent occultée
Mieux la faire connaître, tel est le but de cette Huitaine palestinienne proposée par l’association Présences palestiniennes créée en 2014. En partenariat avec des lieux culturels d’Avignon, cette huitaine veut témoigner de la vitalité résistante de la culture palestinienne, et mettre en valeur l’image positive d’une société et d’un peuple qui vit, aime, travaille, qui a le sens de la fête et de l’hospitalité, un peuple dynamique et cultivé qui réussit à vivre malgré les difficultés.
Conférence à la Maison Jean Vilar : François Abou Salem, faire théâtre pour faire nation
Homme de théâtre français installé en Palestine, François Gaspar, dit Abou Salem, a consacré toute sa vie à l’émergence du courant théâtre palestinien et à sa pérennisation. Najla Nakhlé-Cerruti, agrégée d’arabe et chercheuse au CNRS présentera sa trajectoire singulière à partir des archives qu’il a laissées à sa mort et hébergées au Théâtre National Palestinien/El-Hakawati, actuellement l’unique théâtre palestinien en activité à Jérusalem. Mardi 7 mai. 18h. Entrée libre. Maison Jean Vilar. Rue de Mons. Avignon.
La traditionnelle exposition du Pont de l’Ascension qui a lieu à Avignon depuis 2016
Après les artistes plasticiens de 2022, la broderie palestinienne de 2023, ce sera l’exposition de photographies intitulée « Gaza avant, Gaza maintenant », qui sera présentée au Temple Saint Martial.
L’exposition est accompagnée par une sélection de Gaza Stories (1h) projetées en boucle. Le dernier jour de l’exposition – dimanche 12 mai à 15h — rencontre en visio avec le réalisateur Iyad Alasttal suivie d’un goûter palestinien. Du Jeudi 9 au dimanche 12 mai de 12h à 17h. Temple Saint Martial. 2 Rue Jean Henri Fabre. Avignon.
Une projection-débat au Cinéma Utopia
À Battir, en Cisjordanie, village-musée à ciel ouvert pour ses cultures en terrasse, François Ducat, documentariste qui organise des ateliers vidéo avec les lycéens, y revient suivre leur évolution. Il interroge alors trois jeunes, deux garçons et une fille : comment voyez-vous votre avenir à Battir ? Quitter ou servir son pays ?..
La projection sera suivie d’un débat avec les réalisateurs François Ducat et, sous réserve, SalahAbunima. Vendredi 10 mai. 20h30. Tarif Utopia.
Mélodies et chants du Levant au Château Saint Chamand
Le duo Ya Loz Akhdar (Oh, l’amande verte), composé de Basela Abou Hamed et Kader Denednia, interprète des mélodies traditionnelles comme des chansons plus récentes qui évoquent la culture et la vie des Palestiniens et inspirent l’amour et l’espérance.
Le concert sera suivi de la projection du documentaire de Basela Abou Hamed, L’Odeur perdue. Ce documentaire de 8min30 évoque les odeurs de cuisine et des denrées dans des échoppes et sur leurs éventaires dans le camp palestinien de Yarmouk à Damas. L’Odeur perdue, un monde perdu, après la guerre, le siège et la destruction du camp pendant les années 2012-2018. Samedi 11 mai. 19h. Participation libre. Château St-Chamand. 3 avenue François Mauriac. Avignon.
Contes de Palestine
Avec le conteur Jihad Darwiche et les conteuses Aïni Iften et Kala Neza. Pour ce spectacle unique, les trois artistes avignonnais ont sélectionné dans le patrimoine du conte palestinien quelques morceaux savoureux ou drôles, pleins de sagesse ou de fantaisie… et surtout de poésie. Lundi 13 mai .19h. 10€. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Chapelle des Italiens. 33 Rue Paul Saïn. Avignon.
Une rencontre débat : L’agriculture palestinienne sous occupation israélienne : quelle place pour une économie de résistance ?
La colonisation de la Cisjordanie occupée s’accélère : à la spoliation des terres et des ressources en eau, aux restrictions sur les échanges avec l’extérieur, s’ajoutent la construction du mur, l’extension des colonies et la violence des colons. Que peuvent les agriculteurs palestiniens pour tenir tête à cette stratégie de destruction systématique de leur raison d’être ? Que pouvons-nous pour les aider à vivre ? Rencontre-débat avec Jacques Neno, en dialogue avec Ahmed Dahmani, économiste Mardi 14 mai. 19h. Entrée libre. Fenouil à vapeur. 145 Rue Carreterie. Avignon.
Deux librairies avignonnaises, la Mémoire du monde et La Comédie humaine, mettront en valeur, pendant la huitaine, la littérature de et sur la Palestine.
Du mardi 7 au mardi 14 mai dans divers lieux d’Avignon. presences.palestiniennes@laposte.net
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Les habitants de Provence Alpes Côte d’Azur doivent parcourir près 8km en moyenne pour accéder à un lieu culturel. C’est ce qui ressort du baromètre que vient de dévoiler Spliiit, la plateforme de co-abonnements digitaux leader en Europe.
En Provence Alpes Côte d’Azur, 8km de trajet en moyenne sont nécessaires pour atteindre les premiers équipements culturels. C’est autant qu’en Auvergne-Rhône-Alpes et moins qu’en Occitanie (10km). Selon le dernier baromètre de la plateforme de co-abonnements digitaux Spliiit, cet éloignement des Français des établissements culturels varient entre 5 et 30km pour 50% d’entre eux selon que ces derniers vivent dans des zones plus moins rurales. Parmi eux, plus de 20% vivent dans des communes éloignées de plus de 15km d’un lieu culturel. En tout, on dénombre 72 826 lieux et équipements culturels dans l’Hexagone dont 4 088 en Paca et 799 dans le Vaucluse.
Eloignement géographique = fracture numérique ? Un éloignement qui conditionne grandement les pratiques culturelles dans les territoires. Sans surprise, ‘Loisirs des villes, loisirs des champs’, une étude du ministère de la Culture ‘publiée l’an dernier, confirme que les habitants des villes sont avantagés par rapport à ceux des campagnes grâce à des temps d’accès réduits aux équipements culturels selon les différents espaces d’habitation. « Qu’il s’agisse de films, de musique, de livres ou de jeux vidéo, l’accès à la culture dans la région passe donc désormais majoritairement par l’abonnement à des plateformes de streaming, constate aussi le baromètre de Spliiit. Des services cependant toujours plus chers, donc eux-mêmes sources de nouvelles inégalités. »
Vidéo à la demande et jeux vidéo Dans une région où l’on dénombre en moyenne 3 abonnements par foyer, les abonnés de Paca estiment à 73% que ce type de services est trop cher (contre 77% en Auvergne-Rhône-Alpes, 72% en Occitanie et 74% pour la moyenne nationale). Par ailleurs, les types d’abonnements diffèrent toutefois d’une région à l’autre. En Provence Alpes Côte d’Azur la musique, la SVOD (Subscription video on demand ou Vada – Vidéo à la demande par abonnement) et le e-commerce sont les catégories les plus plébiscitées. La fréquence d’utilisation des services d’abonnement varie également selon les lieux. Au sein des foyers de Provence Alpes Côte d’Azur les abonnements musicaux et SVOD sont utilisés environ 5 jours par semaine, contre 2 jours pour les jeux vidéo.
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
Situé au cœur de Lourmarin, certains le surnomment « la petite Villa Médicis de Provence. » Le Château de Lourmarin, racheté dans les années 1920 par Robert Laurent-Vibert, est géré par la Fondation qui porte son nom. Aujourd’hui, en plus d’être un édifice classé au titre des Monuments historiques, le Château livre un accès à la culture à travers ses expositions, ses œuvres exposées depuis des décennies, et les concerts qu’il accueille.
À peine le panneau d’entrée de la commune de Lourmarin franchi, il est impossible de le rater. Le Château de Lourmarin, beau et imposant, domine le village. Dès lors qu’on franchit ses portes, on se situe dans la cours basse, qui offre une vue imprenable sur le Luberon, les toits de Lourmarin et ses trois clochers. « Autrefois, Lourmarin faisait office de gardien de la route, qui était à l’époque mal fréquentée et qu’on appelait ‘la route des brigands’ », explique Caroline Pettavino, directrice de la Fondation Laurent-Vibert.
Aujourd’hui, le Château de Lourmarin est le quatrième Monument historique le plus visité de Vaucluse après le Palais des Papes, le Pont d’Avignon et le Théâtre antique d’Orange. En 2023, l’édifice a accueilli près de 60 000 visiteurs, une fréquentation en constante augmentation depuis une dizaine d’années (hors période covid). « Ce qui est intéressant, et nos offices de tourisme travaillent énormément dessus, c’est de voir que les visiteurs n’affluent pas forcément en juillet et août mais plutôt pendant les ailes de saison », ajoute Caroline Pettavino.
En débutant la visite du Château, dans une cour face aux balcons, appelés loggias, on en apprend plus sur l’histoire de l’édifice, notamment son abandon. Après sa construction, le Château a été déserté par la famille d’Agoult, qui est partie de Lourmarin pour aller vivre à La Tour-d’Aigues. Le Château a été légué de familles en familles qui se sont davantage intéressées aux terres à cultiver aux alentours.
« Le château était complètement dévasté lorsque Robert Laurent-Vibert l’a racheté. »
Caroline Pettavino
Quand l’industriel amoureux de la culture Robert Laurent-Vibert visite la Provence en 1920, il tombe amoureux du village de Lourmarin, mais aussi de son château qui est alors envahi par la végétation et destiné à être vendu au prix de la pierre de récupération. Il a donc décidé d’acheter le Château et de le restaurer complètement. Les loggias ont donc été reproduites à l’identique, comme beaucoup d’autres coins de l’édifice. Telle était l’ambition de son nouveau propriétaire.
« L’architecture, même si elle a été refaite, a été bien préservée », insiste Caroline Pettavino. Les visiteurs observent donc une architecture de la Renaissance, qui a été inspirée des voyages de Robert Laurent-Vibert en Italie. Tout au long de la visite, ils attestent d’une architecture exceptionnelle, notamment l’escalier à vis à double torsade, conservé en l’état.
Si l’on observe le Château en prenant du recul, on remarque deux parties de l’édifice : une avec une architecture médiévale, tel un château défensif, et l’autre avec une architecture de la Renaissance, qui représente davantage un château de plaisance. « C’est une vraie caractéristique du Château de Lourmarin, d’avoir une partie médiévale du XVe siècle, et d’avoir une autre partie plus esthétique, qui a davantage la fonction de montrer à quel point on savait faire de beaux châteaux à l’époque pour accueillir de belles réceptions », développe la directrice de la Fondation Laurent-Vibert.
Robert Laurent-Vibert est décédé seulement quelques années après avoir acheté et restauré le Château de Lourmarin. Dans son testament, il a indiqué qu’il léguait le monument à l’Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettre d’Aix, dont il était membre associé régional, et qu’il souhaitait que le Château devienne un lieu de résidence pour artistes.
Au cours de sa visite, le public peut admirer de nombreuses œuvres, dont certaines n’ont pas bougé depuis plus de 40 ans. Chaque année, une douzaine d’artistes posent leurs valises au sein du château. Les visiteurs peuvent donc attester de la vie du Château, qui accueille une belle programmation culturelle toute l’année, mais qui garde aussi certaines pièces meublées telles que la cuisine et les chambres.
Lorsque le Château a été légué à l’Académie d’Aix, est née la Fondation Laurent-Vibert, qui est chargée de l’entretien et de la gestion de l’édifice et de ses collections, qui est aujourd’hui dirigée par Caroline Pettavino. La Lourmarinoise de naissance, après une formation de logisticienne et transport de fret, a commencé à travailler au Château les étés en tant que guide.
« C’est un pur bonheur de pouvoir ouvrir la grille d’entrée tous les matins depuis 22 ans, je ne me lasse pas de la vue sur le village, de la tour du Château… »
Caroline Pettavino
De fil en anguille, elle a commencé à s’occuper de l’animation culturelle de l’édifice, puis la direction artistique des concerts et des résidences, jusqu’à devenir la directrice de la Fondation. « C’est une chance de gérer un tel monument, surtout quand on est native de Lourmarin », s’enthousiasme Caroline. La Fondation s’auto-finance à plus de 90%, l’entretien du Château et la charge de personnel sont complètement à la charge de la Fondation. « Les visiteurs, en payant l’entrée, contribuent au fonctionnement et à la restauration de l’édifice, à la sauvegarde du patrimoine français », affirme la directrice. Seules les grosses campagnes des travaux vont bénéficier d’aides (à hauteur de 60% maximum de manière générale) de la Région Sud, de la Direction régionale des Affaires culturelles (Drac), ou encore du Département de Vaucluse
Un lieu d’expositions et de concerts
Au cours de sa visite du Château, non seulement le public peut s’imprégner de l’histoire de l’édifice, mais il a aussi accès à une exposition. En ce moment, c’est l’exposition ‘L’Océan’ qui est en place jusqu’au vendredi 31 mai prochain. L’exposition présente le travail de quatre artistes (Rachael Talibart, Henley Spiers, Hélène Baumel et Jean Chièze) qui, à travers photographies et gravures, contribuent à une réflexion et une prise de conscience autour de l’environnement, de l’océan et ses écosysèmes, affectés par le changement climatique. Après le 31 mai, ce sera au tour d’une nouvelle exposition de prendre place durant un an.
Tout au long de l’année, particulièrement l’été et aux ailes de saison, le Château accueille des concerts et des récitals. Le prochain étant le samedi 11 mai. La pianiste Irina Chkourindina fera redécouvrir au public les classiques de Mozart, Beethoven, Rachmaninoff et Chopin. Pour réserver votre place, cliquez ici.
Informations pratiques
Le Château est ouvert de 10h30 à 18h45 de mai à septembre. De 10h30 à 12h45 et de 14h30 à 17h15 de novembre à mars. Il est également ouvert de 10h30 à 13h15 et de 14h30 à 17h45 aux mois d’avril et d’octobre. La billetterie à l’accueil ferme 45 minutes avant la fermeture du Château.
L’entrée est au prix de 8€ pour un adulte, 6,50€ pour les groupes de +12 personnes, les étudiants, les demandeurs d’emploi et Provence Escapade. Pour les enfants de 6 à 12 ans, l’entrée est à 3,50€ et est gratuite pour les moins de 6 ans. L’exposition est comprise dans le prix de la visite.
L’écrivaine Sophie Divry présente son dernier roman à Roquemaure
C’est ce samedi 27 avril 2024 à partir de 12h sur l’application Shotgun.fr que les premières places pour le concert gratuit de Bob Sinclar, à Avignon seront disponibles. C’est une première vague de plus de 3 300 billets qui sera offerte pour cet évènement qui se déroulera le 19 juin, le long des remparts de l’Oulle à l’occasion du passage de la flamme olympique dans le département du Vaucluse.
« On veut que les vauclusiens puissent dire avec cet évènement, j’y étais ! ». C’est par ces mots très enthousiastes que Dominique Santoni, présidente du Département du Vaucluse a officiellement lancé le concert de Bob Sinclar à Avignon. Accompagnée de la maire d’Avignon, Cécile Helle, la présidente du Conseil départemental a ainsi annoncé l’ouverture de la billetterie pour le concert gratuit de Bob Sinclar qui se tiendra le mercredi 19 juin 2024, dès 20h30 sur le parking des allées de l’Oulle.
Un évènement par et pour les vauclusiens Cet évènement est le fruit d’une véritable collaboration entre le Département du Vaucluse et la Ville d’Avignon qui en plus d’avoir organisé ce concert conjointement, ont partagé de manière équitable le cout total de cette opération « Avec Cécile, on joue en équipe, il était donc normal dans notre objectif de faire rayonner notre territoire que l’on partage à part égale le coût de cet évènement qui s’élève à 190 000€ » tient à souligner Dominique Santoni qui rappelle également que le DJ français mondialement connu avait très envie de venir à Avignon. « Il a dit oui tout de suite et a fait un effort sur son tarif pour que nous puissions offrir cet événement aux Vauclusiens ».
3 333 places gratuites seront d’ores et déjà disponibles dès ce samedi 27 avril à 12h sur l’application shotgun.fr. Il ne sera possible de réserver que 2 places par adresse mail. L’âge minimum pour réserver une place est de 12 ans et les mineurs de 12 à 17 ans doivent impérativement être accompagnés d’un adulte.
C’est seulement la première vague de billets qui sera mise à disposition sur les 10 000 places prévues à l’occasion de ce concert évènement qui viendra célébrer le passage de la flamme olympique au sein du territoire vauclusien « on avait réellement à cœur de proposer à notre large public un concert qui rassemble, festif, qualitatif tout en restant en libre accès, donc en gratuité » a insisté Cécile Helle. Deux autres vagues de 3 333 places, dont les dates n’ont pas été encore dévoilées, seront mises en ligne d’ici l’événement.
Les allées de l’Oulle en scène principale C’est sur le parking de l’Oulle, point de stationnement bien connu des avignonnais, que le célèbre DJ français Bob Sinclar donnera son concert avec une prise des platines dès 21h30. La première partie qui commencera dès 20h30 sera assurée par le DJ local Meloko, (Guillaume Heredia de son vrai nom) originaire de Bédoin qui proposera un mix entre sonorités techno et deep house.
Originaire de Bédoin, c’est le DJ Meloko (alias Guillaume Heredia) qui assurera la première partie du concert de Bob Sinclar.
D’abord imaginé devant le Palais des Papes où la jauge n’est que de 6 000 places, ce concert se tiendra finalement sur le terre-plein qui longe les remparts de l’Oulle, face au Rhône « c’est le lieu idéal pour accueillir les 10 000 personnes en toute sécurité et avec un accès plus simple qui se fera par l’esplanade des Lavandes, là où le chaudron olympique sera embrasé après le passage de la flamme » précise Cécile Helle.
Des transports gratuits et un dispositif de adapté La partie logistique et organisationnel de ce concert sera assurée par l’agence avignonnaise Effervescence spécialisée dans l’événementiel et les concerts en plein air qui déploiera plus d’une centaine de personnes dans différents corps de métiers (accueil, sécurité, techniciens etc). Pour accueillir les 10 000 spectateurs de la meilleure façon possible, certains accès seront modifiés notamment ceux qui seront aux alentours des allées de l’Oulle afin de permettre la mise en place de la scène. Le parking sera donc fermé dès le dimanche 16 juin tout comme le pont Daladier qui sera interdit à la circulation des véhicules (les vélos et les piétons auront un laisser passer) le mercredi à partir de 14h.
A noter que la circulation sera également modifiée avec un passage aux bords des allées de l’oulle fermé dès 9h du matin dans le sens le Pontet/Courtine puis dans les deux sens à partir de 14h. Le pont de l’Europe ne subira aucun changement et demeurera empruntable toute la journée.
Pour ce qui est de l’accessibilité qui sera offerte aux participants du concert, la Ville et le Département ont souhaité mettre en place des mesures claires qui seront précisées dans le détail à partir du 13 juin prochain. Ce qui est néanmoins acquis, c’est que plusieurs points de stationnements seront toujours disponibles et les transports en commun devraient être gratuit « les accès au parking des Italiens et de l’Ile Piot sont maintenus et l’ensemble des transports seront effectivement gratuits ce jour-là » précise Dominique Santoni. Par ailleurs, la SNCF devrait également programmer des trains plus tard le soir du concert, sur le modèle de ce qui va être mis en place à l’occasion du prochain festival, afin que les usagers du TER puissent rentrer plus tardivement.
Infos pratiques : Concert Bob Sinclar. Mercredi 19 juin 2024, à parti de 20h30. Parking des allées de l’Oulle, Boulevard de l’Oulle. 1ère vague de billets gratuits disponibles dès le samedi 27 avril, 12h sur l’application Shotgun.fr