23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Et aussi 67% de remplissage pour Tosca et un millier de billets pour la « Buniatishvili », rock-star du piano.

Les réservations vont bon train après les années chaotiques de soucis financiers, de crise sanitaire et de jauge divisée par deux. L’an dernier à la même époque, seulement 9 500 festivaliers avaient réservé leur place dans les gradins de pierre du Théâtre Antique, soit 3 500 en moins.

Mais l’affiche 2024 des Chorégies d’Orange est alléchante avec pour commencer, Mika ‘philharmonique’ le 23 juin. De son vrai nom Michael Holbroock Penniman, l’auteur-compositeur-interprète mais aussi juré et coach de The voice est né à Beyrouth en août 1983. Disque de diamant dès sa 1ère publication en 2007, ‘Life in Cartoon Motion’ vendu à 5,6 millions d’exemplaires, il enchaîne les tubes, albums de platine et récompenses comme le Music Award en 2019 à Londres. A Orange, Mika interprètera ses chansons accompagné par l’Orchestre National Avignon Provence et le Choeur Région Sud dirigés par le chef québécois Simon Leclerc qui les a arrangées.

Une diva au pied du mur d’Auguste
Samedi 29 juin, une diva du piano pour la 1ère fois au pied du Mur d’Auguste, Khatia Buniatishvili qui avait annulé l’an dernier pour « baby blues » après la naissance de sa petite fille mais qui vient cet été avec le célébrissime concerto n°1 de Tchaïkovski qui va à coup sûr embraser ses milliers de fans. Suivra une soirée Ciné-concert le 5 juillet avec « La ruée vers l’or » de Charlie Chaplin et Débora Waldman à la baguette de l’Orchestre National Avignon Provence.

L’année 2024 s’annonce être un bon crû en termes de fréquentation pour les Chorégies.

Pour les amateurs de danse, la dernière création du chorégraphe Thierry Malandain ‘Les saisons’ le 12 juillet. Celles que tout le monde connaît par coeur, signées Antonio Vivaldi, mais aussi celles à découvrir du compositeur Giovanni Antonio Guido. Elles seront précédées de ‘L’oiseau de feu’ de Stravinsky. Le 16, place aux Black Legends, gospel, soul, jazz, blues, funk, disco… Un siècle de musiques afro-américaines en 37 tableaux mythiques, de Nina Simone à Prince, de Ray Charles à Michael Jackson, de Billie Holiday à Beyonce, de Marvin Gaye à James Brown, une plongée de près de 2 heures dans la légende d’Outre-Atlantique avec chanteurs, danseurs et musiciens. Déjà 2 000 places ont été vendues.

Suivra le jeune violoncelliste Edgar Moreau pour la soirée du 18 juillet : avec l’Intégrale des fameuses ‘Suites pour violoncelles’ de Bach… 2h 30 de bonheur pour les inconditionnels du maître de chapelle du Duc de Saxe-Weimar.

Roberto Alagna devant le théâtre antique d’Orange.

Le retour du chouchou des Chorégies
Et enfin, le 22 juillet, retour à Orange de l’enfant chéri des Chorégies, le chouchou, le ténor Roberto Alagna dans une version concert de ‘Tosca’ dirigée par la chef Clelia Cafiero à l’occasion du centenaire de la mort de Giacomo Puccini. Déjà 67% des 8313 places du Théâtre antique se sont arrachées, 3 mois avant cette unique représentation qui va sûrement provoquer une longue, très longue standing ovation des festivaliers devant leur idole.

Réservations : www.choregies.fr
04 90 34 24 24
Guichet : 18 Place Sylvain – 84 100 Orange


Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

La ville d’Avignon et le plus grand musée du monde relancent un partenariat initié depuis près de 50 ans. Car qui le sait ? Le musée du Petit Palais abrite depuis 1976 le plus important dépôt de peinture du Louvre sur l’ensemble du territoire français. Un modèle de décentralisation que les deux partenaires entendent redynamiser dans la perspective d’Avignon Terre de culture 2025 ainsi que du cinquantenaire du musée avignonnais consacré à la peinture et à la sculpture médiévales.

En chantier depuis le début du mois de mars, le musée du Petit Palais fait actuellement l’objet de travaux de modernisation et de sécurisation des œuvres, soutenus financièrement par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour un montant total de 500 000€. Le site, qui abrite l’une des plus importantes collections de primitifs italiens (période allant du monde Moyen-Âge à la première Renaissance) devrait rouvrir le 2 mai prochain.
En attendant, Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre, et Cécile Helle, maire d’Avignon, viennent de signer une convention de partenariat visant à renforcer la collaboration entre le musée du Louvre et la Ville.
En chantier depuis le début du mois de mars, le musée du Petit Palais fait actuellement l’objet de travaux de modernisation et de sécurisation des œuvres, soutenus financièrement par la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, pour un montant total de 500 000€. Le site, qui abrite l’une des plus importantes collections de primitifs italiens (période allant du monde Moyen-Âge à la première Renaissance) devrait rouvrir le 2 mai prochain.

Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre (à gauche), et Cécile Helle, maire d’Avignon.

En attendant, Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre, et Cécile Helle, maire d’Avignon, viennent de signer une convention de partenariat visant à renforcer la collaboration entre le musée du Louvre et la Ville.
Cet accord vise notamment à œuvrer à la restauration du parcours muséographique de l’ancien palais des archevêques situé à quelques encablures du Palais des Papes, à l’accessibilité du musée et à la visibilité de ce dépôt exceptionnel constituant un ensemble unique, sans équivalent en France.

Une collaboration oubliée ?
Avant le Louvre 2 ou le Louvre Abu Dhabi, c’est bien à Avignon que le plus grand musée du monde a essaimé une partie de ses collections. En effet, c’est depuis 1976 que le Petit Palais accueille plus de 300 œuvres réunies par le marquis Campana au XIXe siècle.
Ce dernier, collectionneur passionné d’art italien, va constituer cette collection unique avant sa faillite en 1857 et la dispersion de ses biens. Si une grande partie des œuvres sont acquises par Napoléon III, une réflexion est engagée dès cette époque sur la manière de réunir ces chefs-d’œuvre disséminés.
Il faudra cependant attendre les années 1950 pour que, sous l’impulsion de Jean Vergnet Ruiz, inspecteur général des musées de province et de Michel Laclotte, l’un des plus éminents spécialistes des primitifs italiens et futur directeur du département des peintures du Louvre, pour que se mette en place un projet de rassemblement de ces œuvres.

Bien avant de devenir président-directeur du musée du Louvre, Michel Laclotte va organiser en 1956 l’exposition ‘De Giotto à Bellini’ au musée de l’Orangerie. C’est là que celui qui est alors l’un des plus éminents spécialistes des primitifs italiens, futur directeur du département des peintures du Louvre, met en lumière la riche collection des musées de province et amorce le projet de rassembler la collection Campana en un seul lieu. Ce projet se concrétise en 1976 par l’inauguration de la collection Campana au Petit Palais d’Avignon. ©Le Louvre-Gérard Rondeau-Agence Vu

Avignon comme une évidence
Si ce principe de regroupement est alors d’ores et déjà acquis, le choix du musée reste ouvert. La ville d’Avignon, ancienne cité des papes et foyer artistique majeur au XIVe siècle, s’impose rapidement mais il faudra tout de même 20 ans pour que le projet aboutisse sous l’impulsion d’Henri Duffaut, maire d’Avignon de 1958 à 1987, et Michel Laclotte, qui deviendra ensuite président-directeur du musée du Louvre.
C’est d’ailleurs à ce dernier, ainsi que l’architecte-muséographe André Hermant et le décorateur Alain Richard, que l’on doit la présentation de la collection selon un parcours chronologique séquencé en fonction des différentes écoles régionales proposé depuis l’inauguration du musée du Petit Palais il y a presque 50 ans maintenant.

Le site avignonnais, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’Unesco accueille ainsi plus de 300 tableaux italiens provenant majoritairement de la collection Campana mais aussi plusieurs œuvres importantes acquises sous l’Empire. On y retrouve des grands noms de l’art, tels que Lorenzo Monaco, Bartolomeo della Gatta, Carlo Crivelli, Sandro Botticelli ou encore Vittore Carpaccio. Il s’agit du dépôt de peintures le plus exceptionnel du Louvre, par sa nature et son volume, sur le territoire français.

Depuis 1976, le musée du Petit Palais à Avignon abrite le plus important dépôt de peintures du Louvre, par sa nature et son volume, sur le territoire français. © Musée du Petit Palais-Empreintes d’Ailleurs-Frédéric Dahm

Cet ensemble, sous la responsabilité du Louvre et géré au quotidien par l’équipe du Petit Palais dirigée depuis février dernier par une nouvelle conservatrice, Fiona Lüddecke, dont le recrutement a été adoubé par le Louvre. La collection est complétée par le dépôt d’une partie des collections médiévales du musée Calvet.

« C’est une histoire que peu d’Avignonnaises et d’Avignonnais connaissent. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Une nouvelle marque pour renforcer l’attractivité du Petit palais
« C’est une histoire que peu d’Avignonnaises et d’Avignonnais connaissent, rappelle Cécile Helle, maire d’Avignon. Associer le musée du Petit Palais et Avignon au Louvre devrait susciter en nous de la fierté. Et notamment la fierté d’avoir été les premiers d’une expérience de décentralisation culturelle réussie au milieu des années 1970. Notre volonté aujourd’hui, c’est de redonner de la visibilité à cette histoire qui est exceptionnelle. De redonner une impulsion à notre partenariat. »
Pour cela, les deux partenaires ont décidé de créer un nouveau label ‘Musée du Petit Palais – Louvre en Avignon’. Cette nouvelle identité visuelle, qui devrait voir le jour d’ici le 1er semestre 2025, entend s’attacher à valoriser les liens historiques entre le musée de Louvre et celui du Petit Palais.

Le Petit Palais abrite l’une des plus importantes collections de primitifs italiens (période allant du monde Moyen-Âge à la première Renaissance), positionnant Avignon au cœur d’un chapitre fondamental de la naissance de la peinture occidentale. © DR-Mairie d’Avignon

L’objectif de capitaliser sur l’attractivité de la ‘marque’ du plus grand musée du monde est de clairement permettre à un maximum des 770 000 visiteurs du Palais des Papes en 2023 de rejoindre les 45 000 qui ont découvert le Petit Palais à seulement 300 mètres de là.
« Ce lien naturel entre le Palais des Papes et le musée du Petit Palais doit être une évidence pour tous les visiteurs du Palais mais aussi pour les Avignonnais, insiste Cécile Helle. On veut vraiment faire comprendre, notamment aux visiteurs du Palais des Papes, qu’ils loupent quelque chose à ne pas prolonger la visite jusqu’au Petit Palais, dont l’accès est gratuit je le rappelle. »
« Il y a une dynamique à trouver avec le palais des Papes, confirme pour sa part la présidente-directrice du musée du Louvre. Il faut rendre ce lien plus évident. »

« Il s’agit de donner un élan donner un élan moderne à un lieu qui rassemble des collections anciennes. »

Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre

Bénéficier de l’expérience du Louvre
Par ailleurs, toujours dans le cadre de cette convention, le musée du Louvre met à disposition du Petit Palais son expertise scientifique afin de définir de nouvelles orientations et repenser le parcours permanent. Outre l’élaboration d’expositions communes et la conduite d’une politique de prêts et de dépôts, le Louvre poursuivra ses missions de conseil en matière de restauration, d’acquisition et s’efforcera d’accompagner l’insertion du musée du Petit Palais dans un réseau densifié de partenaires à l’échelle nationale et internationale.
Des expositions temporaires devraient être aussi proposées, mais il ne faut pas espérer la Joconde ou la Victoire de Samothrace. Le but étant de respecter la philosophie de l’endroit.
Les équipes du Louvre et celles du Petit Palais entendent aussi respecter l’ADN du lieu en restant fidèle à la scénographie épurée du musée avignonnais.
L’initiative devrait bénéficier d’un accompagnement fort de l’Etat, tant technique que financier, afin de redessiner le parcours des collections. Une mission, conduite par la Drac Paca, sera lancée dans les prochaines semaines afin de mettre à l’étude la réorganisation des espaces, la refonte du parcours muséographique, ainsi que les possibilités de rénovation du bâtiment, classé Monument Historique.
« Il s’agit de donner un élan donner un élan moderne à un lieu qui rassemble des collections anciennes », poursuit Laurence des Cars.

Le groupe mk2 qui organise un festival de cinéma en plein air dans carrée du Louvre, étudie actuellement une déclinaison de ce programme à Avignon.

Dans ce cadre, le groupe mk2, partenaire fidèle du Louvre autour du festival de cinéma en plein air Cinéma Paradiso qui se tient chaque été dans la cour carrée du Louvre (voir vidéo ci-dessus), étudie actuellement une déclinaison de ce programme en Avignon.
Au final, la relance de ce partenariat s’inscrit dans la perspective des célébrations d’Avignon Terre de culture 2025 et des 50 ans du musée du Petit Palais en 2026.

« A travers ce partenariat, le Petit Palais prend pleinement place au sein de la ‘famille Louvre’. »

Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre

Un exemple de décentralisation culturelle
« Le Louvre est profondément attaché au musée du Petit Palais, a insisté Laurence des Cars lors de la signature de la convention. Par son engagement fondateur en faveur de la création du musée du Petit Palais il y a près de 50 ans, le musée du Louvre affirmait avec force sa mission au service de tous les Français : il posait une première de la décentralisation culturelle avec ce projet pilote, explique Laurence des Cars. A travers ce partenariat, le Petit Palais prend pleinement place au sein de la ‘famille Louvre’, pour faire découvrir ou redécouvrir au plus grand nombre ce musée unique en son genre et son exemplaire et extraordinaire collection. »
« C’est une grande aventure dans laquelle le Louvre est particulièrement impliqué par le l’importance des dépôts permanents, poursuit la directrice. Avignon est là au cœur d’un chapitre fondamental de la naissance de la peinture occidentale. Au Louvre, nous croyons au Petit Palais, nous sommes sûrs que ce musée va retrouver un public plus nombreux grâce à cette nouvelle dynamique. »


Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Vauclusienne d’adoption, l’anti-star Alice Dona vient de fêter ses 78 ans le 17 février

Elle vit en toute discrétion à Vaison-la-Romaine, celle qui a écrit les chansons les plus connues de Serge Lama. Elève du Petit Conservatoire de Mireille dès 16 ans, elle chante en première partie de Lenny Escudéro à l’Olympia ou de Claude Nougaro à Bobino, elle compose ses premières chansons alors qu’elle n’a même pas 20 ans. Johnny Halliday, Joe Dassin, Régine, Dalida, Serge Reggiani (« Le barbier de Belleville »), Claude François (« C’est de l’eau, c’est du vent ») seront ses interprètes.

Alice Dona en duo avec Claude François. © Ina

‘Je suis malade’
Mais c’est avec Serge Lama que sa complicité sera la plus fructueuse. Près de 50 chansons dont les tubes que tout le monde a fredonnés. ‘L’enfant d’un autre’, ‘La vie lilas’, ‘Chez moi’, ‘Tous les Auf Wiedersehen’, ‘L’Algérie’, ‘La chanteuse a vingt ans’, ‘Femme, femme, femme’ et surtout ‘Je suis malade’.

En 1985, sur des paroles de Claude Lemesle, elle écrit la partition de ‘La chanson de la vie’ pour l’association de la maman de Yannick Noah, CARE, Marie-Claire Noah. Un maxi-45 tours hors-norme sur lequel on entendra uniquement des voix de femmes. Et pas n’importe lesquelles, jugez plutôt : Barbara, Isabelle Aubret, Marie-Paule Belle, Jane Birkin, Nicole Croisille, Nicoletta, Sheila, Michèle Torr et Rika Zaraï.

Serge Lama, l’ami de toujours
En 2004, elle revisite ’40 ans de chansons » dans la salle mythique de l’Olympia avec Liane Foly et Michel Fugain. Dans les années 2010, elle se joint à la tournée ‘Age tendre’ avec Michel Delpech, Demis Roussos et Hervé Vilard, Richard Antony, Catherine Lara.

Et Serge Lama qui, justement fêtait ses 81 ans il y a juste une semaine sur le canapé en velours rouge de ‘Vivement dimanche’ a rendu hommage à son amie de toujours, Alice Dona qui lui a écrit « Des chansons magnifiques, intemporelles, universelles ».

© France 2

Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Du grand rien dans du grand nulle-part. Un tout, d’où surgit « La grâce » d‘Ilya Povolotsky, cinéaste russe. Dur et magistral.

C’est une histoire dure. Alors elle se raconte en silence, car elle est habitée par l’indicible chagrin de la fille, l’éblouissante Maria Lukyanova. Et de son père – le valeureux Gela Chitava – qui l’accompagne de la rivière à la mer. On ne sait rien d’autre.
La seule chose qui aille, c’est leur van qui brinqueballe. Dans un néant inouï.
Vivre, c’est persister. Tout est tragique, rien ne nous sauve. On baigne dans la Russie éternelle de Dostoïevsky, écrasée par un quotidien d’airain. Le réel est le signe de son au-delà. Il faut apprendre à distinguer, faute de savoir lire. Voyons ça.

Le van est rouge.
Comme le sang de la fille. Elle se lave dans la rivière, en rapporte un bidon d’eau qu’elle réussit à peine à porter, comme tous ceux qui en ont fait la nécessaire expérience : l’eau, c’est la vie. Mais c’est aussi un fardeau que nos forces ne peuvent jamais excéder malgré notre volonté. Il faut bien voir de quel bois nous sommes faits. Le ton est donné.

©DR

Le van porte un logo a trois branches.
La fille fait face à un soleil pâle, en route pour le Nord. L’éolienne géante la masque, à chaque rotation de ses trois pales qui semblent la décapiter sans fin.
C’est périlleux un voyage à deux, quand on ne sera plus jamais trois.

La mère est morte. Le père n’a pas de plan, comme le souligne cruellement la fille qui s’inquiète de savoir ce qu’il pourra bien faire quand « tout le monde aura Internet ». C’est-à-dire quand il n’y aura plus la moindre poésie possible.
Déjà, tout accable, rien ne sourit : le paysage atroce, le vide des âmes, les personnages aux boussoles fantomatiques – prodigues de paroles rares et énigmatiques – sous un ciel plombé.

Enfin, la station météo usée au-delà de la corde, laminée sans fin par la mer de Barents. Elle survit dans un froid glacial grâce à une femme étrange et pénétrante comme dans un rêve. La clé des songes. Elle pourrait faire redémarrer le van, au pare-brise fendu mais pas brisé, en route vers la grâce…

Comme disait Dostoïevsky, vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.

©DR

Mon conseil : payez votre place pour embarquer dans ce « Road movie » d’une toute autre trempe de ceux que vous avez déjà vu. Partez si c’est trop dur. Vous aurez aidé un jeune cinéaste rempli de talent, maniant le symbole en orfèvre. Restez, si vous entrevoyez que la Grâce pourrait se rencontrer dans l’abîme du courage, la vie renaissant de l’abnégation de son cycle.

La grâce. Long métrage/119 minutes/Vostf. Jusqu’au mardi 13 février au cinéma Utopia d’Avignon La Manutention.


Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Les Chorégies d’Orange, le plus vieux festival d’art lyrique au monde, risquent-elles de se fracasser sur le Mur d’Auguste à cause de leur fragilité financière ? C’est la question que l’on se pose quand on lit les 55 pages du rapport de la Chambre Régionale des Comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur sur lequel nous allons y revenir en détails.

Et pourtant, depuis 2 000 ans, ce Théâtre Antique Romain de 8 313 places s’impose avec majesté au coeur de la Cité des Princes. Classé au Patrimoine de l’Unesco, il abrite les Chorégies, le plus ancien festival lyrique du monde puisqu’il date de 1869, quand Bayreuth est né en Allemagne sept ans plus tard, en 1876, Vérone en 1913, Salzbourg en 1920 et Aix-en- Provence 1948.

Que d’émotions avec Verdi, Puccini, Donizetti, Bizet, Rachmaninov, Chopin ou Paganini. Que de divas nous ont enchantés : Montserrat Caballé, Teresa Berganza, Barbara Hendricks, Béatrice Uria-Monzon, Angela Gheorghiu, Viorica Cortes, Inva Mula, Patrizia Ciofi, Renée Fleming, Hasmik Papian, Norah Amsellem, Leonie Rysanek, Cecilia Bartoli ou Anna Netrebko.

Que de tenors et baryton ont mis le feu aux gradins : Luciano Pavarotti, Placido Domingo, José Carreras, Leo Nucci, José Van Dam, Ruggero Raimondi, Roberto Alagna, Rolando Villazon, Alain Fondary, Gabriel Bacquier, Vittorio Grigolo, Juan-Diego Flores, Giaccomo Aragall, Jonas Kaufmann.

Roberto Alagna dans Tosca. © DR-Chorégies

Que de musiciens magnifiques, pianistes et violonistes ont fait vibrer les spectateurs : Martha Argerich, Lang Lang, François-René Duchâble, Evgeny Kissin, Nicolas Lugansky ou encore Vadim Repin, Maxim Vengerov et Nemanja Radulovic.

Que de chefs d’orchestres prestigieux sont venus du monde entier : Karl Böhm, Lorin Maazel, Daniel Barenboim, John-Eliot Gardiner, Jean-Claude Casadesus, Michelangelo Veltri, Pinchas Steinberg, Georges Prêtre, Michel Plasson Tugan Sokhiev, Riccardo Chailly, Myung Whun Chung, Jesus Lopez-Coboz.

Voilà pour toutes les émotions que nous ont offertes les Chorégies. Mais quand on lit le Rapport d’observations (à consulter en fin d’article) de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur sur les exercices comptables de 2013 à 2021 on ne peut que s’inquiéter. 9 ans passés au crible et « Un modèle économique fragile identifié de longue date qui remonte à 2013 ».

« A Orange, la structure est dépendante de la réussite commerciale de sa programmation artistique. »

« Comme pour chaque contrôle, nous avons travaillé en binôme, explique Didier Gory, vice-président de la CRC et co-auteur du rapport avec un magistrat. Nous avons d’abord remarqué que ces Chorégies ont un taux d’autofinancement de près de 80%, fondé sur la billetterie. Dans les autres festivals, c’est le contraire, elle ne représente que 20% du budget ». Du coup, à Orange, la structure est dépendante de la réussite commerciale de sa programmation artistique. Et le déséquilibre majeur débute en 2013 avec l’annonce de deux représentations du ‘Vaisseau Fantôme’ de Wagner et d’un concert du chanteur-fétiche des Chorégies, Roberto Alagna. Pas de chance, faute de fréquentation, le Vaisseau Fantôme torpille le budget puisque la seconde représentation est retirée et l’annulation du récital du ténor pour raison de santé aggrave la situation (500 000€), le déficit s’élève alors à 1,6M€.

En 2016, après 35 ans de direction générale des Chorégies, Raymond Duffaut démissionne et le nouveau directeur, Jean-Louis Grinda, venu de l’opéra de Monte-Carlo annonce « Tourner la page » en élargissant la programmation à la danse, au ciné-concert, à des musiques actuelles pour attirer les jeunes générations. « Stop aux tubes. Sortons des sentiers battus, de Carmen, Tosca, Turandot, Traviata, Lucia du Lammermoor qu’on voit de longue. Innovons, surprenons le public, faisons venir des artistes qu’on n’a jamais vus ici ».

Le 150e anniversaire des Chorégies d’Orange. © Colas Declerq

Un premier coup de semonce en 2017
En 2017, stupeur et tremblements. On apprend que « Les Chorégies pourraient mettre la clé sous la porte, la Société Générale refuse un prêt à court terme et les autres banques mettent leur veto pour faire face au déficit cumulé de 1,5M€ » explique Jean-Louis Grinda. Et il s’étonne que « Le Festival d’Aix-en-Provence reçoive 8,5M€ de subventions quand nous n’en avons que 900 000€ ». Autre constat, dans la série deux poids deux mesures, Aix touche 16% de ses recettes sous forme de mécénat quand à Orange elles n’ont droit qu’à 5,3%.

« Le Festival d’Aix-en-Provence reçoit 8,5M€ de subventions quand nous n’en avons que 900 000€ ».

Jean-Louis Grinda, directeur général des Chorégies

Les collectivités à la rescousse
Branle-bas de combat : à la veille du 150e anniversaire des Chorégies et d’un risque imminent de cessation de paiement, une réunion de crise est organisée au Conseil Départemental de Vaucluse à Avignon avec le président Maurice Chabert, le président de la Région Sud, Renaud Muselier venu ‘fissa’ de Marseille, des représentants du préfet, de la Direction des affaires culturelles et de la ministre de la culture qui n’est autre que Françoise Nyssen, la patronne des Editions Actes-Sud à Arles qui se ‘décarcasse’ pour sauver ce festival hors norme.

« On passe de la gestion associative à la gestion par une SPL (société publique locale) est-il écrit dans le rapport de la CRC »Mais le choix de ce statut présente des limites puisque, notamment, l’Etat est exclu de facto de la gouvernance ». Et face au risque imminent de liquidation, la collectivité régionale s’engage dans un plan de sauvetage-express : il apporte une enveloppe de 2,6M€ et triple son financement annuel. Sauf que, de fait la Région paraît porter seule les Chorégies » alors que Renaud Muselier, lors de la réunion de crise avait vigoureusement martelé « Il n’est pas question que les collectivités locales soient le tiroir-caisse des Chorégies ».

« Il n’est pas question que les collectivités locales soient le tiroir-caisse des Chorégies ».

Renaud Muselier, président de la Région Sud

La CRC ajoute « Ce changement de mode de gestion n’a pas éloigné définitivement le spectre des difficultés financières. Il s’est opéré de façon précipitée et sans réflexion préalable. Du coup la SPL se retrouve avec une légitimité particulière, au détriment d’une logique plus collective avec davantage de financeurs publics ». Ce que le rapporteur traduit verbalement en disant « La faiblesse de cette solution, c’est qu’il est difficile de bâtir un projet artistique partagé, de convaincre et de trouver des mécènes et donc d’optimiser les retombées économiques ».

Accalmie en 2019, puis une rechute à partir de 2020 à cause du Covid
Pour l’anniversaire des 150 ans (1869-2019), un ange passe, on respire avec Don Giovanni, Guillaume Tell, Roméo & Juliette, Jeff Mills et la Symphonie n°8 de Mahler. Plus de 40 000 fans ravis.
En 2020, rechute. Covid oblige, l’édition est annulée, en 2021, la fréquentation est divisée par deux (pass sanitaires, masques, éloignement des spectateurs). Et c’est dommage puisque sont à l’affiche la vibrante mezzo-soprano Cecilia Bartoli, le flamboyant violoniste Nemanja Radulovic et le duo Marie-Nicole Lemieux – Roberto Alagna dans un éblouissant « Samson et Dalila » de Saint-Saëns dans des gradins à moitié vides et des recettes forcément en chute libre. « Un équilibre économique pulvérisé » commente avec tristesse Jean-Louis Grinda.

Parmi les constats de la CRC : « Une fréquentation atone et sans aucune mesure avec la capacité d’accueil du Théâtre Antique, une absence de projet stratégique partagé, une surestimation chronique et systématique des recettes, des procédures de passation des marchés entachées d’importantes irrégularités puis’aucune dépense n’a fait l’objet d’une procédure de marché public ».

Les spectateurs de la Traviata en 2019. © DR-Chorégies

Un site presque trop grand ?
D’autres réalités locales sautent aux yeux : au pied du Mur d’Auguste la scène mesure 61m, alors qu’à Paris, celle de l’opéra Garnier est de 51m, ce qui implique des décors plus grands, davantage de figurants, des masses de choristes supplémentaires, donc des productions plus chères. L’âge moyen des spectateurs 64 ans, avec une majorité de retraités, donc pour élargir la fréquentation, il faut attirer des jeunes, l’hôtellerie propose seulement 837 chambres à Orange, l’Office de Tourisme ne renseigne pas sur le programme mis à part quelques flyers.

Solutions en vue ?
Heureusement, des solutions sont préconisées, des recommandations mises en avant pour pérenniser les Chorégies. Notamment le passage du statut de SPL en EPCC (Etablissement public de coopération culturelle, comme Le Pont du Gard), qui associera plusieurs partenaires dont l’Etat, mobilisera des fonds, proposera une offre culturelle plus large. Elles ont fait leurs preuves depuis 1869, l’excellence est leur ADN. « Fini le chacun pour soi, il faut absolument jouer collectif » insiste le rapporteur. « Elles doivent absolument garder leur place parmi les plus grands festivals de la planète avec un projet stratégique, une traçabilité des opérations comptables et des procédures de mises en concurrence des achats ».

Rappelons que seulement 7 salariés portent ce festival sur leurs épaules, ils travaillent d’arrache-pied à l’année au Théâtre Antique, aidés pendant la saison haute des décorateurs, costumiers, maquilleurs, ingénieurs du son, électriciens… pour des fréquentations qui font du yoyo, 38 900 spectateurs en 2010, 35 000 en 2011, 59 000 en 2015, 54 000 en 2017 (quand elles ont failli mettre la clé sous la porte…) et 34 000 cet été. C’est dire si l’épée de Damoclès est toujours là…

Cliquez sur les 3 visuels ci-dessus pour consulter
le rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur
et également
les réponses de messieurs Renaud Muselier et Christian Estrosi.

Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

A la rencontre d’un artiste discret mais populaire : André Dussolier

Grand acteur, grand lecteur, amoureux des mots, André Dussolier a conçu ce spectacle de bout en bout. Il nous fait le plaisir de s’arrêter à l’auditorium du Thor avant les Bouffes Parisiens. A 77 ans , cet acteur révélé au cinéma – 3 hommes et un couffin, On connaît la chanson ou Une belle fille comme moi de Truffaut – a toujours su nous séduire aussi bien dans des rôles comiques que tragiques ( Mélo). Sa voix inimitable et son sourire malicieux nous ont toujours accompagnés au fil d’une carrière exigeante de plus de 50 ans. 

« Sens dessus dessous » convoque une pléiade d’auteurs
Le titre de ce spectacle «  Sens dessus dessous » est assurément un titre à la Devos et pour cause puisque c’est un texte de cet auteur. Il symbolise aussi  un grand téléscopage de textes légers, drôles ou graves choisis par Anfré Dussolier. Baudelaire, Aragon ou Hugo, cotoient ainsi Guitry, Dubillard et Devos servi par le délicat talent d’André Dussolier et illustré çà et là d’images et de touches musicales.

Une soirée sous le signe du partage et du plaisir
Et sous le charme d’un acteur malicieux, qui au delà de la performance – mémoire, phrasé, rythme – sait nous captiver dans une mise en scène sobre.  Car au delà du plaisir et de la gourmandise qu’il éprouve à nous faire découvrir sa bibliothèque intime, c’est à la littérature française qu’ il veut rendre ici hommage.

Jeudi 18 janvier. 20h30. 15 à 40€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Le mardi des Epicuriens ? Une scène ouverte mensuelle  animée par Romain Cas
Venez vous faire écouter et écouter les autres ! Un mardi par mois,  la maison de la Poésie propose une soirée conviviale, Les Mardis des épicuriens, animé par Romain Cas, poète, musicien et slameur. La soirée commence à 19h et se finit à 21h et . . . des plus ou moins grandes broutilles selon les séances. Elle se déroule en deux parties coupées par un entracte autour du bar associatif, où sont proposés boissons et grignotages.

Un espace offert à tous par la Maison de la Poésie d’Avignon
Ces soirées ont pour but la convivialité et l’échange entre les participants. Chacun peut y dire ses textes, que ce soit du slam, de la poésie, de la chanson ou de la prose. Mais si vous n’êtes pas auteur vous-même, vous pouvez lire des textes que vous aimez et souhaitez partager, ou vous pouvez aussi simplement écouter. Vous êtes là pour vous exprimer, quel que soit votre âge, sans distinction de genres, sans à priori professionnel ou amateur, il n’y a aucun jugement de valeur, juste un espace d’expression libre ou chacun peut trouver sa place et se faire entendre.
Mardi 16 janvier. 19h. 3€ avec un verre offert.

Soul A Sanza, Conte poétique et musical
Soul A Sanza est un conte poétique et musical, issu de l’adaptation du recueil de poèmes du même nom. Ce conte met en scène un voyage initiatique à travers la poésie, la puissance des mots et le chant. Les rythmes de l’instrument de musique sanza nous accompagnent tout au long de la narration du conte. Shabaaz Mystik est poète, griot, rappeur, auteur, interprète, et metteur en scène.
Vendredi 19 janvier. 20h30. Participation libre.

De la chanson avec Almée
Almée, compose au piano des mélodies qui accompagnent son écoute des autres.
Depuis son premier clip Préliminaires sorti en avril 2020, et le single Plonger, réalisé par ALB (Clément Daquin) Almée poursuit son expérience de musique électronique au service de l’inconscient collectif dans ce nouvel EP de 6 titres, La Source Vive sorti le 12 mai.
De l’intime au collectif, Almée touche à l’universel. Entre électronique et synthés analogiques, elle sort des clichés de la pop électro, pour parler vrai. Les choix du parlé ou du chanté, de l’inspiration musicale, sont pesés, ils doivent avant tout servir un propos, une idée, un témoignage. Sur scène au piano, Almée nous emmène à la source de sa poésie vive.
Samedi 20 janvier. 20h30. Participation libre.

Figuier pourpre. 6 rue Figuière. Avignon. 04 90 82 90 66.  www.poesieavignon.eu


Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Dans un mois pile, le jeudi 15 février, ouvre la nouvelle scène Confluence Spectacles en Courtine.

En face de la gare TGV d’Avignon, ils se démènent les artisans d’une vingtaine d’entreprises artisanales, toutes locales, sauf le charpentier venu de Savoie qui s’occupe des poutres de l’ombrière. Christian Dupré, l’un des 4 mousquetaires engagés dans cette aventure artistique et humaine (avec René Kraus, Patrice Fabre et Grégory Cometti) gère le chantier.

Entre les artisans, la maîtrise d’ouvrage, l’architecte du cabinet De-So, sensible à la valorisation des matériaux biosourcés, aux circuits courts et aux savoir-faire locaux et le bureau d’études et d’ingénierie technique ER Concept de Châteaurenard, qui a réalisé un multiplexe de cinéma à Cannes, participé à la rénovation de l’opéra du Grand Avignon et qui va s’occuper du nouveau Campus des métiers de l’audiovisuel sur 12 000 m2 à Agroparc.

Christian Dupré est donc chargé de l’exploitation de la salle et il est plutôt confiant. « Il nous reste un mois, c’est court, mais ensemble, on met les bouchées doubles. Dans les 4 loges, il ne manque plus que les miroirs, la fosse est terminée, la forêt de poutres en fer qui supporteront les poursuites lumière est posée, la régie-son est prête à accueillir le matériel high-tech. Il reste encore à poser 2 grands écran de 4m de haut et 2,5m de large de part et d’autre de la scène de 450m2, à installer les systèmes de chauffage et de climatisation, le hall d’accueil du public, l’ombrière est en cours de construction. L’espace bar-snacking, lui est fini. La veille de l’ouverture, une séance de ménage XXL du sol au plafond est prévue avec dépoussiérage des sièges rouges en velours qui accueilleront les premiers spectateurs le 15 février pour Christophe Willem. »

« Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche. »

Christian Dupré

Christian Dupré, futur chargé d’exploitation, sui gère le chantier de Confluence spectacles en Courtine.

Côté réservations, tout va bien « Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche, » précise Christian Dupré. « Des spectacles sont déjà complets, comme les 3 soirées de Gad Elmaleh en juin ou Ahmed Sylla en octobre ». D’autres marchent bien dans ce futur ‘Olympia’ d’Avignon, comme Vincent Dedienne, ancien chroniqueur de l’émission Quotidien chez Yann Barthès, la niçoise Noëlle Perna, les Celtic Legends, Anne Roumanoff, les chanteurs inoxydables comme Enrico Macias ou Frédéric François, les icônes des années 60 comme Sheila, les gitans Chico et les Gypsies qui viendront en voisins d’Arles le 16 novembre. Sans oublier ‘notre’ plus célèbre avignonnaise, Mireille Mathieu qui chantera les 5 et 6 décembre 2025, et 2 ans avant, déjà 400 places se sont arrachées dès l’annonce de ce double concert. »

Des prémices encourageantes. Une campagne de presse va s’orchestrer dans les jours qui viennent, avec des panneaux de 4×3 à Cavaillon, Salon, Carpentras, Villeneuve et au cœur d’Avignon, des interviewes et des spots à la radio, de la pub dans la presse écrite pour inciter le plus grand nombre d’amateurs de chansons, humour, théâtre, magie, cirque, danse à venir à Confluence dès le 15 février avec tarifs accessibles à tous et un parking gratuit attenant de 450 places.

Contact : www.confluencespectacles.frcontact@confluencespectacles.fr04 86 84 22 04


Chorégies d’Orange 2024 : déjà 13000 places vendues

Du jeudi 23 au lundi 27 novembre, le salon Provence Prestige revient pour une 30ᵉ édition au Palais des congrès d’Arles. Les univers de la gastronomie, la mode, la maison & décoration, ainsi que la culture & les loisirs seront à l’honneur pendant cinq jours.

Le salon Provence Prestige a accueilli 15 000 visiteurs en 2022. Initié par la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles en 1994, cet événement met en lumière les fabricants, artisans et commerçants du territoire afin de faire rayonner les savoir-faire et les traditions du pays camarguais et plus largement de la Provence.

Ce salon, devenu un incontournable, réunit chaque année près de 150 exposants, choisis scrupuleusement par un comité de sélection, dans un décor féerique et une ambiance chaleureuse. Au programme : des dégustations culinaires, des ateliers créatifs, des séances de dédicaces, des concerts et bien d’autres animations.

De nombreux espaces de restauration seront installés sur place. Des navettes Hippomobiles gratuites seront mises en place le samedi après-midi et le dimanche toute la journée pour relier le centre-ville (place de la république) au Palais des congrès.

Pour découvrir tous les exposants, cliquez ici.

Du 23 au 27 novembre. De 10h à 20h les jeudi, samedi et dimanche, de 10h à 23h le vendredi, et de 10h à 17h le lundi. 7€ (gratuit pour les moins de 12 ans,5€ pour les 12-18 ans, 3€ pour les groupes de minimum 20 personnes).
Palais des congrès. 22 Avenue 1ʳᵉ division France Libre. Arles.

V.A.

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