22 janvier 2025 |

Ecrit par le 22 janvier 2025

Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Rendez-vous sur la chaîne de l’Orchestre National Avignon-Provence jusqu’au 21 février pour découvrir  «La Femme Samouraï ». Une création du compositeur Pierre Thilloy,  initialement prévue à l’Opéra Grand Avignon en mars 2020. Les productions déjà prévues et abouties méritaient de trouver un public même restreint.

Pour la 4e fois depuis la fermeture des lieux culturels, l’Opéra d’Avignon – encore installé dans la structure de l’Opéra Confluence/gare TGV –  a décidé de faire une captation du spectacle prévu le 5 février dernier devant une dizaine de journalistes. L’émotion déjà dès le parking à retrouver les gestes pas seulement barrières : vérifier l’heure, éteindre son portable, regagner sa place dans une semi-obscurité, échanger avec quelques connaissances (ici professionnelles) mais avoir accès aux coulisses immédiatement puisque le lever de rideau n’a pas lieu.

Sur scène
Sur scène, les musiciens de l’Orchestre National Avignon-Provence sous la direction de Gast Waltzing masquent leur impatience dans la bonne humeur avec force accordage et nous sommes encore dans un univers occidental malgré la place vide du tambour taïkos et plus près de nous, en devant de scène,  les étirements et échauffements du danseur Yon Costes. Une heure et quelques minutes plus tard, l’évidence est là : nous, professionnels avons fait partie des privilégiés ! La partition musicale de Pierre Thilloy est sensible et somptueuse, l’ostinato entêtant magnifie «La Femme», samouraï des temps modernes. La chorégraphie de Yon Costes est fluide, et intense.

La captation d’une très belle création
Certes cette captation n’a pas la puissance et la sensualité ressentie en salle,  certes ce son différé peine à  restituer les nuances d’une force sobre et l’intensité des silences. Le montage également peut imposer un point de vue que le spectacle en salle nous laisse libre. Mais la captation permet  également de découvrir ou de s’attarder sur des détails que la vue d’ensemble ne permet pas toujours : expression lisse de Fabien Kanou aux tambours Kaïnos, concentré, mobilisé telle la pratique d’un art martial. De même les gros plans sur le danseur Yon Costes atténue la fragilité du personnage mais restitue l’émotion intacte de son jeu simple et complexe à la fois.

Rendez-vous sur le youtube de l’Orchestre National Avignon-Provence, pour une soirée au pays du soleil-levant 
S’habituer à des captations ? Défendre à tout prix l’art à distance ?  En ces temps si distendus et curieux il est bon d’apprécier aussi ce qu’on peut nous apporter même si c’est à domicile. Il en va également du respect dû à tous les artistes engagés dans la création d’un spectacle qui ne demande qu’à être vu et partagé.

N’hésitez pas, surmontez vos possibles réticences ;

Jusqu’au 21 février 2021. www.orchestre-avignon.com

Michèle Périn


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Suite aux concours qui se sont tenu les 18 et 25 janvier derniers, deux musiciens rejoindront l’Orchestre National Avignon-Provence le 1er septembre 2021.

Le trompettiste
Brayahan Césin a remporté le concours de trompette solo. Ce jeune vénézuélien a un parcours impressionnant. Il intègre l’orchestre révolutionnaire El Sistema de Gustavo Dudamel à 13 ans, rejoint ensuite l’Orchestre symphonique de Miami, poursuit ses études musicales aux côtés du grand trompettiste Pacho Flores à l’Académie Latino-Américaine et se perfectionne auprès d’Eric Aubier pendant 1 an avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon dans la classe de Christian Léger et David Guerrier.

Le contrebassiste
Matthias Courbaud a débuté la contrebasse en 2012 avec Catherine Guillemot à Nîmes. Il entre dans la classe jazz du conservatoire d’Avignon et dans celle de Musiques Actuelles de Nîmes en 2015. Puis tout s’enchaîne avec la rencontre en 2017 du contrebassiste Thierry Barbé puis en 2018 avec Nicolas Crosse. Il se consacre également à la médiation musicale pour les enfants des écoles de Nîmes ou ceux hospitalisés avec l’association Musique et Santé.

D’un orchestre de province à une labellisation et reconnaissance nationale
Fondé à la fin du 18e siècle, l’Orchestre National Avignon-Provence structure la vie musicale française et y accomplit des missions de service public telles que la création, la diffusion et l’accompagnement des publics dans la découverte de programmes musicaux classiques et contemporains de qualité. Il compte, à ce jour, 39 musiciens dirigés depuis septembre 2020 par la cheffe Debora Waldman. Le recrutement de deux musiciens témoigne du dynamisme de cet ensemble qui continue à travailler et à s’inventer malgré le confinement.

Orchestre National Avignon-Provence.  258, route des Rémouleurs. Avignon. 04 90 85 22 39

Michèle Périn


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Suite aux dernières annonces gouvernementales, confirmées par la préfecture de Vaucluse, les guides-conférenciers indépendants peuvent reprendre leurs visites avec des groupes de 5 personnes maximum sur la voie publique.

Reflet d’histoires
Fondatrice de l’entreprise Médiation Intergénérationnelle et Culturelle (Mic), créée à Avignon en 2020, la guide-conférencière Coline Robert propose une visite commentée : «Rue des Teinturiers : reflet d’histoires…».

Secrets, énigmes et légendes
Plus qu’une visite  il s’agit d’un moment culturel précieux, fait d’échanges, de partage et de transmission. Classée en 1932 parmi les «monuments naturels, sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque», la rue des Teinturiers abrite de multiples secrets, énigmes et légendes.

Des temps et des hommes
Ainsi il sera question de l’eau avec la Sorgue et les roues à aube, de l’industrie en Provence, de l’artisanat local (indienneurs, tanneurs et teinturiers). La « rue des roues » abrite également la mémoire d’illustres personnages tels que l’entomologiste Jean-Henri Fabre, l’industriel Jean-François Pernod, le peintre Jean-Baptiste Brunel, le poète Pétrarque et sa chère Laure.

Promenade-conférence mode d’emploi
Les visites ont lieu tous les samedis à 10h et tous les premiers dimanches du mois à 10h. La réservation est  obligatoire (jusqu’à la veille) au 06 45 16 32 07 ou  la-mic@outlook.fr. Le Rendez-vous est fixé au 77, rue des Teinturiers (devant le théâtre du Chien qui fume, au n°79. Tarifs : 12€ normal / 8€ réduit / 20€ duo / gratuit < 12 ans.

Retrouvez ici le site Médiation Intergénérationnelle et Culturelle   

Michèle Périn


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Le concert Ônami de l’ensemble Kin aura lieu depuis le Château de Fargues en live, samedi 6 février à 18h sur Facebook et Youtube. Pour y assister  voici le lien. Le concert est en accès libre.

Création originale
L’ensemble Kin propose de s’immerger dans une ambiance contemplative propre à l’esthétique japonaise. Selon une idée originale, le récit de cette histoire se fera sous le pinceau de Jero Cejudo (dessinateur du manga Lil’Berry édité chez Delcourt Tonkam) et la musique de David Lozano.

Alliance de la musique et du pinceau
En accord avec les notes de l’ensemble, les dessins de l’artiste seront directement retransmis sur grand écran et seront au cœur du récit de la légende. L’ambiance musicale et l’agilité du pinceau seront les seuls éléments nécessaires à la compréhension de cette légende. Par cette approche, le public est invité à participer à ce voyage, à ressentir pleinement l’émotion sans laisser la place aux mots pour la traduire.


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Le Conseil départemental de Vaucluse lance un hors-série de ‘84 Le Mag’ baptisé ‘Visages du Vaucluse’ et entièrement consacré au patrimoine, à la mémoire et à la création.

Au sommaire de ce numéro spécial, on retrouve deux longs récits qui invitent à revisiter l’histoire du Vaucluse avec les splendeurs du patrimoine juif comtadin et l’Antiquité grâce aux découvertes du Service d’archéologie du Département, une enquête sur les femmes dans la Résistance, un retour sur les trente ans du Musée d’Histoire 39-45 de Fontaine-de-Vaucluse, une bande dessinée inédite de Jacques Ferrandez sur Albert Camus et Lourmarin, une grande interview d’Olivier Py, le directeur du Festival In d’Avignon, un article sur les musiques actuelles avec Suzanne, David Lafore et Pi Ja Ma, un texte inédit de Claudie Gallay, un reportage sur le succès des petits génies de l’Ecole de nouvelles images d’Avignon ou encore des portraits de créateurs qui font rayonner le Vaucluse bien au-delà de ses frontières.

Ce hors-série est disponible gratuitement dans tous les accueils du Conseil départemental, les bibliothèques du réseau du ‘Service Livre et Lecture’, les musées du Département, l’Auditorium Jean Moulin au Thor, les lieux culturels, les Espaces départementaux des solidarités (EDeS) ainsi que les offices de tourisme. Il est également consultable en ligne sur www.vaucluse.fr.


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

On connaît le samouraï, valeureux chevalier symbole d’une culture qui véhicule sagesse et valeurs chevaleresques,  guerrier possédant une maîtrise absolue du corps comme de l’âme. La femme samouraï est tout aussi complexe : guerrière ou geisha, déesse ou matrice, mère ou femme, elle défie la raison et devient elle-même allégorie. Une occasion d’aller à la rencontre de ces 2 figures de la culture japonaise. Mythes? Symboles? Réalité ou fantasmes?

Une commande de l’Orchestre National Avignon-Provence
Depuis plus de quinze ans, Pierre Thilloy parcourt le monde  principalement l’ Inde – avec qui  l’Orchestre était parti en tournée  en 2013 – l’Asie Centrale, l’Amérique latine ou le Moyen-Orient. L’occasion de ‘mondialiser’ son art avec des thèmes chers comme le  drame de la migration, de l’exil, les guerres occidentales en Orient.  L’œuvre musicale de Pierre Thilloy est une fresque musicale tellurique où la transe sonore et visuelle compose une danse initiatique et tribale, une symphonie des sens, un opéra de la sensualité. Le luxembourgeois Gast Waltzing sera à la direction de l’Orchestre.

Une captation vidéo nécessaire
Outre la retransmission sonore de l’Orchestre National Avignon-Provence, la captation vidéo permettra de découvrir la danse initiatique et tribale du danseur Yon Costes et les tambours taïkos de Fabien Kanou.

Création mondiale à découvrir Vendredi 5 février 2021 sur la chaîne Youtube de l’Orchestre National Avignon-Provence. 04 90 85 22 39 www.orchestre-avignon.com

Michèle Périn


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Cinéma contre théâtre ? Marche de la Croisette contre celles du palais des Papes ? Le plus grand festival de cinéma du monde a décidé de décaler sa 74e édition. Prévu initialement du 11 au 21 mai, il se déroulera finalement à la même période que le festival d’Avignon.

Deux des plus grands festivals français vont donc se tenir au même moment cet été. En choisissant de décaler sa manifestation en plein mois de juillet, du 6 au 17 juillet, le festival de Cannes va ainsi directement concurrencer le festival d’Avignon qui se tiendra, lui, du 5 au 25 juillet. Un choix et une superposition qui peuvent surprendre alors que le président Pierre Lescure évoque avant tout une décision « d’équilibre », le mois de mai étant très proche et la situation sanitaire bien trop incertaine.


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

Trois journées d’art et de culture avec les collégiens de Sault, ou comment recréer des liens entre un collège et une compagnie artistique, en temps de crise sanitaire. L’association Le Phare à Lucioles organise 3 journées artistiques et culturelles à destination des élèves du Collège de Sault les 1e, 2 et 3 février prochains.

Le Phare à Lucioles
Créé en 2005, le phare à Lucioles réunit un collectif d’artistes autour du compositeur et musicien Loïc Guénin. Ses axes de travail se répartissent entre la création, la production, la diffusion et les actions d’éducation artistique et culturelle.

La culture ça se partage
Dans ce contexte particulier de crise sanitaire où le lien social est distendu, les artistes ont choisi de tout mettre en œuvre pour accueillir, accompagner et proposer des actions culturelles de partage. Ces journées seront l’occasion de maintenir et renforcer le lien entre les élèves du Collège de Sault, les acteurs de la vie culturelle locale, de faire découvrir une compagnie artistique et un lieu culturel du territoire, Le M![lieu], ses activités et ses métiers.

 Un programme alléchant et complet
Les 1, 2 et 3 février prochains, quatre classes de 6e, 4e et 3e passeront chacune une demi-journée de découverte et de pratique artistique avec l’équipe du Phare à Lucioles et les artistes en résidence. Au total, plus d’une centaine d’élèves bénéficieront de ces journées.

Au programme ?
Découverte des métiers de la culture, d’un projet de réhabilitation architectural, rencontre avec une compagnie et un lieu culturel, ateliers d’écriture avec le poète Dominique Quélen, atelier de pratique musicale avec le duo électroacoustique Noorg, rencontre avec les artistes du spectacle musical ‘Odile et Jacques’ actuellement en résidence.

Ces journées seront lancées par Claude Labro, maire de Sault, le principal du Collège José Lallement et Loïc Guénin Directeur artistique du Phare à Lucioles, le lundi 1er février à 8h45, dans la cour du M![lieu].

Michèle Périn


Femme Samouraï, le spectacle vivant existe encore… Je l’ai rencontré !

L’artiste avignonnais Pablito Zago vient de réaliser les fresques de la gare routière d’Orléans. Commandé par le Conseil régional Centre-Val de Loire, cette œuvre s’inscrit dans le cadre de la rénovation complète de ce lieu fréquentée par plus de 5 000 voyageurs par jour.

Le travail de Pablito Zago, retenu parmi les 20 candidatures reçues suite à un appel à projet, s’inspire de différents éléments historiques, architecturaux, géographiques de la région : les méandres de la Loire, les constructions en colombages, Jeanne d’Arc, la Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans…

Le plasticien vauclusien est un habitué de ce type d’œuvres puisqu’il est déjà notamment intervenu sur la devanture de ‘l’Autre Scène’ à Vedène, sur le bâtiment du Crous d’Aix-en-Provence, la façade de l’immeuble du siège hexagonal de Microsoft à Issy-les-Moulineaux mais aussi sur plusieurs murs à travers le monde en Norvège, en Allemagne, au Mexique, au Maroc, au Myanmar on bien encore aux Etats-Unis à l’occasion des 300 ans de la Nouvelle-Orléans.

L’artiste, qui ouvre régulièrement aux visiteurs son atelier de la cité des papes, a également collaboré avec l’entreprise avignonnaise Win’ovatio et la société bretonne Quali-Cité à la conception et au design d’une nouvelle gamme d’aire de jeux pour enfant dont un premier site a été installé l’été dernier à Morières-lès-Avignon.

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https://echodumardi.com/tag/culture/page/18/   1/1