25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

Cinéma contre théâtre ? Marche de la Croisette contre celles du palais des Papes ? Le plus grand festival de cinéma du monde a décidé de décaler sa 74e édition. Prévu initialement du 11 au 21 mai, il se déroulera finalement à la même période que le festival d’Avignon.

Deux des plus grands festivals français vont donc se tenir au même moment cet été. En choisissant de décaler sa manifestation en plein mois de juillet, du 6 au 17 juillet, le festival de Cannes va ainsi directement concurrencer le festival d’Avignon qui se tiendra, lui, du 5 au 25 juillet. Un choix et une superposition qui peuvent surprendre alors que le président Pierre Lescure évoque avant tout une décision « d’équilibre », le mois de mai étant très proche et la situation sanitaire bien trop incertaine.


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

Trois journées d’art et de culture avec les collégiens de Sault, ou comment recréer des liens entre un collège et une compagnie artistique, en temps de crise sanitaire. L’association Le Phare à Lucioles organise 3 journées artistiques et culturelles à destination des élèves du Collège de Sault les 1e, 2 et 3 février prochains.

Le Phare à Lucioles
Créé en 2005, le phare à Lucioles réunit un collectif d’artistes autour du compositeur et musicien Loïc Guénin. Ses axes de travail se répartissent entre la création, la production, la diffusion et les actions d’éducation artistique et culturelle.

La culture ça se partage
Dans ce contexte particulier de crise sanitaire où le lien social est distendu, les artistes ont choisi de tout mettre en œuvre pour accueillir, accompagner et proposer des actions culturelles de partage. Ces journées seront l’occasion de maintenir et renforcer le lien entre les élèves du Collège de Sault, les acteurs de la vie culturelle locale, de faire découvrir une compagnie artistique et un lieu culturel du territoire, Le M![lieu], ses activités et ses métiers.

 Un programme alléchant et complet
Les 1, 2 et 3 février prochains, quatre classes de 6e, 4e et 3e passeront chacune une demi-journée de découverte et de pratique artistique avec l’équipe du Phare à Lucioles et les artistes en résidence. Au total, plus d’une centaine d’élèves bénéficieront de ces journées.

Au programme ?
Découverte des métiers de la culture, d’un projet de réhabilitation architectural, rencontre avec une compagnie et un lieu culturel, ateliers d’écriture avec le poète Dominique Quélen, atelier de pratique musicale avec le duo électroacoustique Noorg, rencontre avec les artistes du spectacle musical ‘Odile et Jacques’ actuellement en résidence.

Ces journées seront lancées par Claude Labro, maire de Sault, le principal du Collège José Lallement et Loïc Guénin Directeur artistique du Phare à Lucioles, le lundi 1er février à 8h45, dans la cour du M![lieu].

Michèle Périn


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

L’artiste avignonnais Pablito Zago vient de réaliser les fresques de la gare routière d’Orléans. Commandé par le Conseil régional Centre-Val de Loire, cette œuvre s’inscrit dans le cadre de la rénovation complète de ce lieu fréquentée par plus de 5 000 voyageurs par jour.

Le travail de Pablito Zago, retenu parmi les 20 candidatures reçues suite à un appel à projet, s’inspire de différents éléments historiques, architecturaux, géographiques de la région : les méandres de la Loire, les constructions en colombages, Jeanne d’Arc, la Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans…

Le plasticien vauclusien est un habitué de ce type d’œuvres puisqu’il est déjà notamment intervenu sur la devanture de ‘l’Autre Scène’ à Vedène, sur le bâtiment du Crous d’Aix-en-Provence, la façade de l’immeuble du siège hexagonal de Microsoft à Issy-les-Moulineaux mais aussi sur plusieurs murs à travers le monde en Norvège, en Allemagne, au Mexique, au Maroc, au Myanmar on bien encore aux Etats-Unis à l’occasion des 300 ans de la Nouvelle-Orléans.

L’artiste, qui ouvre régulièrement aux visiteurs son atelier de la cité des papes, a également collaboré avec l’entreprise avignonnaise Win’ovatio et la société bretonne Quali-Cité à la conception et au design d’une nouvelle gamme d’aire de jeux pour enfant dont un premier site a été installé l’été dernier à Morières-lès-Avignon.

POUR LIRE LA VIDÉO, CLIQUEZ SUR CETTE IMAGE

Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

Dans le cadre de l’édition 2022 du festival, ¡Viva Villa! lance un appel à candidatures pour une résidence curatoriale à destination des commissaires d’exposition francophones, sans limite d’âge ni critère de nationalité. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 janvier à 13h (Heure France métropolitaine).

La résidence curatoriale (Conservation et exposition des œuvres d’art) s’inscrit dans le cadre d’un programme d’accueil inédit entre les trois institutions organisatrices, l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, la Casa de Velázquez à Madrid, la Villa Kujoyama à Kyoto, en collaboration avec la Collection Lambert en Avignon, partenaire associé de cette édition-pilote de la biennale des résidences d’artistes.

La ou le commissaire en résidence se verra confier le co-commissariat de l’édition 2022 du festival ¡Viva Villa! qui se tiendra à l’automne 2022 à la Collection Lambert à Avignon, conjointement avec le directeur artistique délégué de la Collection Lambert.

Pendant deux saisons culturelles, le ou la co-commissaire effectuera une série de séjours d’un mois à Rome, Madrid, Kyoto et Avignon afin de concevoir le projet curatorial avec les artistes, créateurs et chercheurs accueillis au sein des trois résidences d’artistes à l’étranger.

La ou le co-commissaire assurera la conception et la réalisation d’une exposition, le développement d’actions artistiques auprès des publics et le suivi éditorial du catalogue.

Appel à candidatures

Accéder au portail de candidatures

 


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

« Résiste » chantait France Gall… « Résistons » lui ont répondu, samedi après-midi, les acteurs culturels, les élus et le public d’Avignon par une manifestation d’environ 300 personnes sur l’emblématique place du palais des papes, à quelques mètres de la fameuse cour d’honneur où ont résonné les voix de Maria Casarès, Jeanne Moreau, Philippe Noiret ou Gérard Philipe.

« La peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Citant l’auteur antillais Edouard Glissant, Greg Germain, ancien président du festival Off, martèle : « ‘La culture est de haute nécessité dans la vie des hommes’. Avignon a été en 2000 et reste aujourd’hui la capitale de la culture. Je suis là pour transmettre le message à tous mes frères créateurs d’Outre-Mer, les artistes, les intermittents. » Et d’ajouter : « Partout ailleurs qu’en France, les théâtres sont ouverts et il n’y a eu aucun cluster. En Espagne, au Portugal, au Monténégro, en Serbie, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Ici la peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Le tout nouveau président du Off, Sébastien Benedetto enchaîne : « Ici, on n’a pas peur, notre destin d’artiste c’est de jouer. On n’est ni aveugle, ni inconscient, ni irresponsable. On prend notre mal en patience malgré l’arbitraire. J’espère juste qu’avec notre ministre, Roselyne Bachelot, qui se bat comme une lionne, nous obtiendrons satisfaction pour que l’édition 2021 du festival d’Avignon ait lieu en respectant rigoureusement les gestes barrières, l’aération des salles et surtout le sens de circulation du public. »

Gérard Gélas, le patriarche du Théâtre du Chêne Noir insiste « La peur est le pire des poisons, elle est destructrice. Ici, à Avignon, le cœur de la culture bat toute l’année, pas seulement l’été, pendant le festival. Avec ce confinement nous sommes séparés, sinistrés alors que les trains et les métros sont bondés, allez comprendre… Le théâtre est un lieu de vie, d’échanges indispensables. »

« Nous demandons, comme ailleurs en Europe, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas… »

« Nous voulons réaffirmer que la culture est vitale, essentielle à nos vies, à notre équilibre. Elle ouvre nos esprits, elle nourrit nos pensées, elle favorise les rencontres et les découvertes. Sans culture, il n’y a ni liberté ni émancipation » ajoute Cécile Helle. La maire d’Avignon poursuit : « pendant que les supermarchés et lieux de culte sont ouverts, les cinémas, théâtres, salles de spectacle et musées sont toujours fermés. Quelle est cette France à deux vitesses ? La ville d’Avignon se doit d’incarner cette résistance. Nous vous appelons pour que la culture rayonne pleinement et que tous, créateurs, auteurs, musiciens, danseurs, techniciens, producteurs et diffuseurs puissent à nouveau exprimer leurs talents. » Elle conclut : « nous demandons, comme ailleurs en Europe, solennellement, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas dans le respect absolu des préconisations sanitaires… »

Pour traduire cette volonté farouche de jouer malgré tout, la 13e édition de ‘Fest’Hiver’ le festival de théâtre des scènes permanentes d’Avignon (Balcon, Carmes, Chêne Noir, Chien qui fume, Halles, Transversal) se déroulera du 22 janvier au 3 février chez vous, sur You Tube.


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

Ainsi la Mamie du Chaperon Rouge (créée  par Julien Gelas en 2019) vient dans nos foyers, sous forme d’épisodes pour nous faire une sorte de ‘conférence gesticulée’ sur les spectacles programmés que nous n’avons pu voir du fait de la crise sanitaire.

Hilarantes minutes
Ce ne sont pas des captations vidéo de spectacles ni des extraits. En quelques minutes hilarantes, Mamie et ses comparses réinventent ce que nous aurions dû voir ou entendre. Une manière fort plaisante de valoriser le travail accompli des artistes, de garder le lien avec les spectateurs tout en leur faisant plaisir.
Episode 1 : Racin.es de la Compagnie A Divinis, de, par et avec  Hélène July et Enzo Verdet  prévu les 7 et 8 novembre.
Episode 2 : L’écho des riffs initialement prévu le 14 novembre
Episode 3 : La magie lente de Denis Lachaud sur une mise en scène de Pierre Notte initialement prévue  le 21 novembre.
Lien pour les épisodes, cliquez ici

Des conseils de lecture
«Guantanamour» de Gérard Gelas. 10€. Base de Guantanamo. Cuba. La confrontation entre un G.I et un prisonnier, membre présumé Al Qaïda.
«Les Impatientes» de Djaïli Amadou Amal. 17€. Sahel. 3 femmes 3 destins. Un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.  

Une exposition virtuelle avec un cliché par semaine
L’artiste marseillais Claude Almodovar a installé ses cimaises au mois d’octobre. La pandémie de Covid 19 lui avait donné l’idée de faire poser dans un cadre dramatique des personnages ordinaires issus de ce qu’il baptise «Covid ordure». Pour permettre de découvrir ses œuvres photographiques malgré le confinement, un cliché de son exposition « Un absolu de vérité» sera dévoilé chaque semaine.

Michèle Périn


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

l’AJMI-Jazz club propose un concert de Shan Trio réservé aux professionnels ce vendredi 4 décembre à 15h. 

Eau, végétal, pierre, mémoire
Le trio Shan propose un parcours poétique fort. Leur musique est une méditation à trois sur le thème de la montagne et de la relation entre les hommes et les forces de la nature. Shan (Montagne) c’est aussi la rencontre inédite entre trois voix aériennes et marquantes des scènes jazz et musique d’improvisation actuelles : Pascal Charrier à la guitare folk ; Julien Pontvianne au saxophone ténor et clarinette et Ariel Tessier à la batterie. Leurs voix se rejoignent dans une musique à la fois poétique et tangible qui explore les textures, les matières et le rapport au temps, parfois bouleversé.

Un album
Tous trois ont enregistré un 1er album au cours de l’hiver 2020 collaborant avec la plasticienne Ursula Carue pour la réalisation de la pochette du disque. Des disques vinyles en série limitée avec des dessins signés Ursula Caruel qui seront proposés à la vente à partir de février 2021. Une tournée de sortie de disque est prévue au printemps.

Le Shan trio
Pascal Charrier est compositeur et guitariste. Sa musique évoque les musiques méditerranéennes et se rapproche d’un blues archaïque. Dans ce trio, il utilise une guitare folk à l’accordage modifié, qui met en valeur le timbre naturel et les résonances de l’instrument. Les réflexes harmoniques sont perturbés, laissant une grande place à un jeu mémoriel, un rapport primitif au son.

Un espace-temps où trouver refuge
Le saxophoniste et clarinettiste Julien Pontvianne est fondateur du grand ensemble Aum et des groupes Oxyd, Watt, Kepler et membre du Onze heures Onze orchestra. La musique pour lui est faite de silence, de résonances, d’accords non tempérés, de matières continues, de timbres en fusion. Il est passé maître dans l’art d’ouvrir des espaces-temps où trouver refuge.

Aérien, fluide et fort à la fois

Le batteur Ariel Tessier est un autre musicien très actif de la scène actuelle. Son jeu de cymbale très aérien, alliant extrême fluidité et précision en fait une grande force, transcendant les rythmes dont il s’empare. Elève puis collaborateur de Riccardo Del Fra et Dré Pallemaerts, il est aussi le batteur du PJ5 (quintet du guitariste Paul Jarret) et de House of Echo, récent lauréat de jazz migration. Il a également joué avec Dave Liebman, Wynton Marsalis, François Théberge, Hervé Sellin, Glenn Ferris.

Ajmi jazz club. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne à Avignon. Réservation obligatoire à communication@nainoprod.com www.jazzalajmi.com


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

Suite aux nouvelles directives du gouvernement, l’équipe du Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse annule la programmation tout public prévue au mois de novembre. Sont concernés :  

‘Hamlet Requiem’, vendredi 30 octobre à 19h00 à La Salle de Valaurie.

‘Opéra minuscule’, samedi 7 novembre à 10h30 à la salle Sautel de Visan.

‘À plein gaz’, mardi 10 novembre à 20h30 à la salle des fêtes de Montségur-sur-Lauzon.

Lecture de Joséphine Chaffin, jeudi 12 novembre à 19h00 à la médiathèque de Visan.

‘Jean-Pierre, lui, moi’, vendredi 20 novembre à 20h30 à la salle des fêtes de Mornas et dimanche 22 novembre à la Maison Garcia de Villedieu.


Le Festival de Cannes marche sur les pieds de celui d’Avignon

Délivrant une pop acidulée au carrefour des genres, Pakalo est la nouvelle sensation née dans la cité des papes. Formé par deux amis d’enfance, Marie et Léo, le duo a sorti son premier album éponyme début octobre.

Originaire d’Avignon, Pakalo est un duo composé des voix de deux amis d’enfance, Marie et Léo. Complice et fraternelle, leur musique mélange les notes sucrées d’une pop très actuelle aux codes d’un rap moderne et épuré, mêlé de fraîcheur et d’amertume. Amour, amitié, joie de vivre et mélancolie, autant de thèmes que les deux amis scandent sur des rythmes dansants et des refrains fédérateurs. Des chansons qui exorcisent les espoirs et les déceptions, les questionnements universels de deux jeunes adultes dans la spirale du monde qui tourne. Après avoir mis en ligne 3 clips et singles durant le mois de Juillet, le duo présente son premier opus éponyme au style hybride composé de 7 titres qu’il est possible de se procurer sur les plateformes musicales depuis le 2 octobre.

Lien vers les plateformes : https://linktr.ee/pakalo

https://echodumardi.com/tag/culture/page/17/   1/1