26 novembre 2024 |

Ecrit par le 26 novembre 2024

Le Département veut investir, investir et encore investir

S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.

« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. »
Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur.
« C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans !
Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement).
« Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.

Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens
« Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni.
Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.

Le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas (ici une esquisse non-définitive) prévoit l’aménagement d’une liaison directe entre la RN7 (Avignon) et la RD 900 (route d’Apt), associée à la création de nouvelles bretelles et de deux giratoires pour accéder à l’autoroute A7 (Avignon Sud), ainsi qu’au pont de Bonpas (direction Bouches-du-Rhône). Le giratoire et le carrefour à feux actuels, qui concentrent les embouteillages déplorés aujourd’hui, seront supprimés. Le tout en facilitant l’accès à un pôle d’échange intermodal bus/covoiturage et permettant de sécuriser les liaisons cyclables le long de la Durance et vers les Bouches-du-Rhône.

Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. »
L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans.
De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.

Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO
Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet.
« Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. »
Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet.
« Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.

« Il faut réaliser la 2e tranche de la LEO. »

Thierry Lagneau

Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône.
« La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. »
« Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.

Les autres chantiers
Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.

Le chantier de réhabilitation du collège Saint-Exupéry à Bédarrides débute pour un montant de 6,6M€. Fin des travaux prévus pour la rentrée 2023/2024.

Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025.
Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.

Repenser le rapport avec les autres collectivités
« Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente.
Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements.
Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité.
Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.

Culture, sécurité, santé…
En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé.
« C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. »
Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département.
Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ».
Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.
« Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »

Un département connecté
« Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. »
Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ».
Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.

Grâce notamment aux financements européens, le Département va mettre en place des bornes d’accès gratuit au wifi dans 172 sites touristiques de Vaucluse.

« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. »
Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà  le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud.
Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…).
« L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »

« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse »

Dominique Santoni.

« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni.
Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale.
« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.


Le Département veut investir, investir et encore investir

Et c’est la 22e présentée par son président, Robert Dewulf à La Mirande aux côtés de Raymond Duffaut, conseiller artistique qui se félicite : « Enfin nous allons pouvoir assister à des concerts live, en présentiel, près des musiciens, en temps réel après un an et demi de pandémie et de restrictions drastiques des relations humaines ».

L’an dernier seulement 3 concerts sur 9 avaient pu avoir lieu, Raymond Duffaut espère que cette année, le programme pourra se dérouler normalement. A commencer par l’hommage à Jean-Claude Malgoire, avignonnais, précurseur du retour du baroque et président de l’Association du Festival de Musique Ancienne entre 1988 et 1998, le 19 octobre au Conservatoire du Grand Avignon à 20h 30. Et c’est sa fille, Florence Malgoire, violoniste, qui proposera une soirée autour du violon au XVIIème siècle avec des partitions de Fescobaldi et Bertali.

Le 14 novembre à 17h, même adresse, l’Ensemble Sébastien de Brossard se concentrera autour de Georg-Philipp Telemann « Du profane au sacré ». Une date à retenir également, celle du mardi 7 décembre à l’Opéra (rénové) : Renaud Capuçon au violon, David Fray au piano pour des sonates de Bäch, Schubert et Schumann à 20h 30.

Une semaine avant Noël, le 19 décembre 17h à la Collégiale St-Didier d’Avignon, les Petits Chanteurs de Saint Joseph, venus de Carcassonne, feront résonner les plus beaux chants de la Nativité (Lully, Daquin, Mendelssohn).

Pour les fans de Bäch, d’abord l’intégrale des Suites pour violoncelle, de la BWV 2007 à 2012 réparties en 2 concerts, les 29 et 30 janvier 17h, à la Collection Lambert. Ce sera Emmanuelle Bertrand, Victoire de la Musique 2002 et Lauréate du Concours International Rostropovitch qui maniera l’archet. Toujours pour les ‘Bächophiles’, les fameuses ‘Variations Goldberg’ composées en 1740, interprétées par le claveciniste Jean Rondeau le 20 avril chez Gérard Gelas, au théâtre du Chêne Noir, ce qui sera une première.

Pour conclure la saison, un final en beauté le 28 juin dans les magnifiques jardins du musée Calvet à 21h 45, Jordi Savall pour un programme ‘Folias et Romanescas’. L’inoubliable interprète de la musique du film ‘Tous les matins du monde’ d’Alain Corneau jouera de son instrument de prédilection, la viole de gambe, entouré de théorbe et percussions pour des musiques anciennes et catalanes.

Contact : www.musiquebaroqueenavignon.com

Robert Dewulf, président, et Raymond Duffaut, conseiller artistique de Musique Baroque en Avignon.


Le Département veut investir, investir et encore investir

Le centre départemental Rasteau dévoile sa nouvelle programmation. La saison 2021/2022 sera marquée par la variété de son offre faite de musiques actuelles ou du monde, de chanson, de théâtre, de danse.

A Rasteau, la saison proposée est une invitation à la découverte, elle permet à la diversité artistique de s’exprimer, avec une programmation à dominante musicale – chanson française, musique du monde, jazz et slam, jazz et BD, danse contemporaine, flamenco – qui a pour ambition de vous emmener à la rencontre d’artistes, d’univers, de styles variés. C’est une invitation au voyage, certes immobile, mais qui ouvre des horizons proches ou lointains, de quoi aiguiser les esprits, satisfaire les curiosités et parfois déclencher de délicieux chocs émotionnels ou esthétiques

Parmi les artistes : Ballet Preljocaj – Pavillon Noir, Maxime Atger Trio et Dizzylez, Marion Rampal, Archimède, Gainsbourg Confidentiel, In vino delyr, Cie Propos, TAC. Theatre, Luis de la Carrasca , Festival Andaloul, Zenzika, Cie 2 Temps 3 Mouvements – Nabil Hemaïzia, Cie NINE SPIRIT

Tarifs de 3€ à 12€. Centre départemental – Rasteau 746 Route du stade, 84110 Rasteau. Retrouvez la programmation : http://urlr.me/2mJgL. Réservation : 04.32.40.33.33.

L.M.


Le Département veut investir, investir et encore investir

L’association des maires de Vaucluse (AMV) contre une règlementation du ‘Pacte vert’ européen qui menace directement la production de lavande et lavandin. En cause ? Leurs molécules naturelles auxquelles l’Europe préfèrerait l’industrie chimique de synthèse.

L’AMV avec, à sa tête Jean-François Lovisolo, maire de La Tour d’Aigues et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue ont voté une mention de soutien à la filière lavandicole et à l’Union des professionnels des plantes à parfums, aromatiques et médicinales. Objectif ? Contrer la décision de la Commission européenne du ‘Pacte vert’.

Soutien à la filière

L’AMV soutient la Filière lavandicole et l’Union des professionnels des plantes à parfums, aromatiques et médicinales. En effet, si vous avez visité la région cet été, vous aurez probablement aperçu des panneaux ‘Lavande en danger’ devant les champs aux couleurs violettes. Et pour cause : l’huile essentielle de lavande et lavandin pourrait entrer dans la catégorie des produits chimiques et toxiques dixit la Commission européenne.

Contrer la décision

Alors pour contrer la décision, l’AMV a décidé de s’opposer avec détermination à ce diktat de la Commission Européenne en signant dans un premier temps la pétition contre la disparition des huiles essentielles et des produits naturels, sur change.org et invite chacun à faire de même ici. 143 698 personnes ont déjà signé la pétition.

Bruxelles veut supprimer des molécules présentes dans les huiles essentielles pour cause d’allergènes et de possible toxicité

Explications

«En signant cette pétition, exigeons ensemble de la Commission européenne une approche spécifique adaptée aux produits naturels et aux huiles essentielles, car si nous n’intervenons pas dès maintenant, ce sont des produits de consommation de tous les jours (comme le savon à la lavande), des exploitations agricoles et de nombreux savoir-faire authentiques qui pourraient venir à disparaître, soulignent les agriculteurs et distillateurs de la filière Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM). Ainsi, seule la prise en compte de la complexité des matières premières végétales permettra de garantir la sécurité du consommateur, de l’environnement et la poursuite de ces cultures telles que nous les connaissons aujourd’hui.» 

La lavande considérée comme un produit toxique ?

«Star de l’aromathérapie depuis I’Antiquité -les Romains l’utilisaient déjà pour leurs ablutions-, elle est en effet dans le viseur de la Commission Européenne qui, au vu d’une nouvelle législation dénommée ‘Le pacte vert »’, la rentrerait, d’ici 2025, dans la catégorie des chimiques et toxiques à cause des molécules qui la composent », rappelle Jean-François Lovisolo.

Ses molécules mises en cause

«Si cette nouvelle réglementation ne prévoit pas directement d’interdire la lavande, mais plutôt ses molécules, ce sera pour la filière lavandicole une véritable catastrophe. Des produits naturels vont se retrouver ainsi sur une liste noire et, même si légalement il n’y a pas d’interdiction à les utiliser, aucun fabricant de cosmétique, de parfumerie ou de produits alimentaires ne les mettra dans ses recettes. Ce qui ouvrira, de facto, la porte à l’utilisation des produits et parfums de synthèse… », précise Pierre Gonzalvès.

Un impact certain sur l’emploi local 

«Agriculteurs, négociants, entrepreneurs, la filière lavande réunit les forces vives du territoire provençal, continue Jean-François Lovisolo. En effet, outre les exploitations agricoles, plusieurs négociants, coopératives en huile essentielle ont aussi implanté leur entreprise dans les zones de production ou à proximité, favorisant ainsi l’emploi local.»

Le risque ? Que les huiles essentielles changent de classification entraînant des obligations règlementaires

Un coup d’arrêt sur l’or bleu

«Les projets de l’Union européenne porteraient un funeste coup au tissu économique local. En effet, il en découle toute une économie, et plus particulièrement pour le Pays de Sault, apicale, touristique et commerciale. Que serait notre département de Vaucluse sans ses emblématiques champs de Lavande, d’Or Bleu ?» s’étonne Pierre Gonzalvès. La Commission Européenne précise qu’il n’y aura pas de proposition législatives avant fin 2022 mais une possible entrée en vigueur avant 2025.

Repères

5 000 hectares de lavandes et 20 000 hectares de lavandin sont cultivés en France, une culture croissante qui a augmenté de 47% en 10 ans. Deux variétés de lavande existent : la lavande fine –avec un rendement de 15Kg à l’hectare- et la lavande aspic –aussi cultivée en Espagne-. Le terroir originel de la lavande est la Drôme, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. Le changement climatique permet d’en étendre la culture à l’Ardèche, le Quercy, la région parisienne et les Hauts-de-France. La culture de la lavande représente 26 000 emplois en Provence. La récolte est réalisée entre mi-juin et août. L’huile essentielle de lavande est employée dans les secteurs du luxe et du bien-être. Le 1er producteur mondial est la Bulgarie. La Chine et l’Ukraine sont également producteurs.


Le Département veut investir, investir et encore investir

La ville d’Apt vous invite les 10 et 11 Septembre à célébrer un week-end de culture gratuit et pour tous dans les quartiers de la Marguerite et Saint-Joseph, place du Docteur Appy (Saint-Joseph).

Un programme haut en couleurs. « Les bâtisseurs de rêves de Saint-Joseph » (Lézards bleus) est un film d’Olivier Meissel autour du stage de danse escalade du mois d’août 2020, en présence d’Antoine Le Ménestrel, chorégraphe et danseur de façades. « Cendrillon 2020 » (Centre Académique de danse) est extrait de la captation du spectacle du Centre Académique de danse d’Apt aux carrières de Lacoste en Juillet 2021. « Marathon », le festival des cinémas d’Afrique présente 6 courts-métrages réalisés par les cinéastes amateurs du pays d’Apt dans le cadre du marathon vidéo annuel. « Ormona », les aventures d’Ormona, une fille de bonne famille mais de mauvais Karma. Unr production burlesque et fantasque sur les traces de la très malchanceuse héroïne aux nerfs à vif.

Plus d’informations, cliquez ici.

L.M.


Le Département veut investir, investir et encore investir

Le Tipi fête ses 1 an ce samedi 4 septembre. Pour l’occasion, une programmation musicale aura lieu au sein de la ferme urbaine, avec la venue exceptionnelle de JabberwockyMacadam Crocodile et Anoraak.

« Nous mettons tout en place pour retrouver la belle ambiance présente à l’inauguration l’année dernière. On invite donc tous les Avignonnais à venir découvrir l’évolution de la ferme et à profiter du lieu ! », se réjouit Paul-Arthur Klein, fondateur de l’association Les jeunes pousses. Au programme : marché d’artisans et de producteurs, visite de la ferme urbaine de 16h30 à 17h30, concerts, bar et foodtrucks.

Informations pratiques : de 16h à 00h. Tarif adhérent 8€, non-adhérent 13€. Entrée gratuite pour toute arrivée avant 18h (Gratuit pour les moins de 12 ans toute la soirée). Plus d’informations : cliquez ici.

Lire aussi : Paul-Arthur Klein : « le Tipi est la 1ère ferme urbaine du Vaucluse »

Avant/après.
Programmation du Tipi

Le Département veut investir, investir et encore investir

Fondé en 2013, le Kabarouf crée des passerelles entre le spectacle vivant, les musiques actuelles et les arts numériques à travers la production d’événements culturels. Ce lieu insolite est situé à deux pas du centre-ville, sur l’île de la Barthelasse.

Découvrez le programme de la semaine :

  • jeudi 19 août : ‘food trucks market’ et DJ sets
  • vendredi 20 août : sélection musicale par ‘The rolling wines’
  • samedi 21 août : sélection musicale par Mouton Noir et cuisine par Myriam : La cantine Du Sud

Le Kabarouf est ouvert du jeudi au samedi, de 17h à minuit.

Par ailleurs, l’apéro gourmet s’installe au Kabarouf tous les jeudis. Pour toutes les faims, régalez-vous auprès des différents food trucks présents. En collaboration avec ‘The Rolling wines’. Le pass sanitaire sera demandé. Plus d’informations, cliquez ici.

162, chemin des Canotiers, Île de la Barthelasse, 84000 Avignon.

Photo: le Kabarouf

Le Département veut investir, investir et encore investir

D’abord principalement utilisés par les adolescents dans les années 2000, les émojis font maintenant partie de la majorité de nos échanges et sont même de plus en plus courants dans le cadre professionnel. Ces petits pictogrammes utilisés dans nos messages électroniques pour exprimer une émotion ne sortent pas de nulle part : ils sont coordonnés par le Consortium Unicode depuis 1995, date à laquelle les 76 premiers pictogrammes ont été adaptés par l’organisation à but non lucratif. Comme le montre notre graphique, leur nombre a considérablement augmenté depuis et devrait atteindre 3 460 l’année prochaine, soit 45 fois plus qu’il y a 25 ans, aux débuts de l’ère Internet.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Le Département veut investir, investir et encore investir

ElectrOrgue’, c’est le mélange détonnant de la musique mécanique et de la musique électronique. Batteur, multi-instrumentiste, sonorisateur, noteur de musique mécanique, dj, bidouilleur de sons… dans ce projet, Brice Dudouet exploite toutes ses compétences.
Avec une furieuse envie de renouveler le genre et de sortir l’orgue de barbarie de son carcan de musique has-been, il dépoussière et modernise cet instrument qui s’accorde à la perfection avec des sons électros… Entre compositions originales, morceaux revisités et improvisations live, ce set surprenant est une véritable performance.

Mercredi 21 et samedi 31 juillet. 20h. La Cour du spectateur. 5, place Louis-Gastin. Avignon. Réservation : 04 75 42 78 33 vocal26@wanadoo.fr

https://echodumardi.com/tag/culture/page/15/   1/1