20 avril 2025 |

Ecrit par le 20 avril 2025

Galerie Artophage : ‘la rue est vers l’art’ à Pernes-les-Fontaines

La galerie Artophage (Pernes-les-Fontaines) inaugure son exposition ‘King Size Reva’, début juillet, dans les jardins de la mairie de Pernes. 

La galerie Artophage inaugure son exposition ‘King Size Reva’, le 3 juillet à partir de 17h, dans les jardins de la mairie de Pernes-les-Fontaines. A travers un parcours de 70 œuvres d’art urbain en taille king sice, les visiteurs peuvent découvrir la ville, ses monuments et son centre historique.
L’association ‘l’œil qui écoute’, partenaires de l’exposition, propose une découverte de l’exposition en audiodescription pour les mal ou non-voyants, ainsi qu’une découverte audio-guidée pour les personnes atteintes de handicap mental.
L’association ‘les amis de Théodore’, qui permet à des enfants porteurs de handicaps ou d’autisme d’accéder à l’art, est également partenaires de l’exposition.

‘Tous différents, tous uniques, tous amoureux de l’Art’
Tous les jeudis des mois de juillet et août, une scène ouverte sera mise à disposition des artistes pour des démonstrations et des performances artistiques en direct (musique, danse, théâtre…), de 19h à 22h sur la Place du Cormoran.
Un marché ‘découverte des saveurs du terroir’, avec des dégustations de spécialités pour découvrir les saveurs de la Provence, sera également présent sur la même place aux mêmes horaires.
Enfin, à 22h sous les halles, une animation son et lumière présentera le travail des 60 artistes exposés à la galerie en 2020 et 2021.

Exposition ‘King Size Reva’ du 3 juillet au 31 août à la galerie Artophage, ouverte tous les jours durant l’été, de 10h à 13h et de 16h à 19h – 11 avenue Font de Luna, Pernes-les-Fontaines.

J.R.

La galerie Artophage inaugure son exposition ‘King Size Reva’, le 3 juillet à partir de 17h, dans les jardins de la mairie de Pernes-les-Fontaines. © DR

Galerie Artophage : ‘la rue est vers l’art’ à Pernes-les-Fontaines

Des avant-premières sont proposées depuis un mois dans plusieurs théâtres de la ville.

Sorties de résidence pour certains, répétition générales pour d’autres, visites logistiques: c’est sûr le 56ième festival Off aura bien lieu dans une forme olympique ( plus de 1500 spectacles dans 137 lieux) après 2 années tronquées dues à la crise sanitaire. Il commencera le 7 juillet, en même temps que le festival d’Avignon. A noter que le village du Off déménage non loin de la Scala ( ex Pandora, ex Capitole!).

Vu et apprécié en avant-première…
L’intérêt des avant-premières est le plaisir de découvrir sans avoir forcément choisi, de se laisser séduire sans à priori, de pouvoir plus tranquillement rencontrer les artistes…Bref de se préparer acteurs comme spectateurs dans la sérénité.

C’est ainsi que :
J’ai été sous le charme de «Mon petit cabaret» un spectacle musical qui met en scène pour la première fois ensemble, l’excellente comédienne Béatrice Agenin -Molière de la meilleure comédienne pour « Marie des Poules, gouvernante chez George Sand » – et sa musicienne de fille Émilie Bouchereau. C’est tendre et léger. Proust et Rimbaud ne sont jamais très loin et le spectacle se joue des conventions du cabaret pour nous offrir 1h15 de poésie. Ce spectacle se jouera au Théâtre Au coin de la Lune. Rue Buffon. Du 7 au 30 juillet.15h.

Dans un tout autre genre «Aimer tue», un spectacle écrit par Myriam Grelard et formidablement interprété par François Cracovy, nous plonge dans les méandres judiciaires d’un féminicide. Dès le début nous connaissons les faits mais pas la sentence, qui nous appartiendra à nous, spectateurs de décider à la fin du spectacle. La force de ce texte est de nous tenir en haleine,malgré la tragédie et de nous bousculer dans nos jugements. Le théâtre du Chapeau Rouge devient un prétoire oppressant où amour, justice et folie se bousculent. Belle découverte. «Aimer tue » . Théâtre du Chapeau Rouge. Rue du Chapeau Rouge.17h20.

Mon petit cabaret.

Les esprits chagrins diront qu’un spectacle de mentalisme tel « L’effet papillon » n’a pas sa place dans un festival de théâtre. Je m’y suis moi-même rendue par curiosité avec quelques a-priori. Et là, le choc ! Taha Mansour ne possède peut-être pas de pouvoirs para-normaux ( et encore le doute peut subsister) mais il est assurément un extraordinaire comédien doué de réparties, de bienveillance et de présence. Pendant plus d’une heure nous allons vivre des expériences qui nous interrogent encore, dont le fil rouge est le questionnement en 1972 du scientifique Edward Lorenz « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ». Soyez confiants, soyez curieux. Sham’s bar théâtre. Place Pie. D7 au 30 juillet. 11H30. Relâche le mardi.

A 13h, dans la chaude lumière des gradins extérieurs du Théâtre des Doms, la prestation sans artifice de Lylybeth Merle appelle émotion et respect. Il faut en effet du courage et du talent pour accompagner les spectateurs dans les méandres des transidentités. Lilith(s) , c’est une seule en scène qui nous renvoie codes et injonctions, mélange les genres et nous propose quand elle nous perd un moment d’échanges après la représentation. Lilith(s). Du 7 au 28 juillet. Relâche les 12, 18, 19 et 24 juillet. 13h. Les Doms/Garden Party.1 bis, Rue des Escaliers Saint-Anne. 04 90 14 07 99. www.lesdoms.eu

Les directeurs des scènes permanentes avignonnaises nous offrent également de belles créations que nous avons eu la chance de découvrir en exclusivité.

Il y a en effet quelques pépites à ne pas rater et à promouvoir auprès de nos amis festivaliers de passage. Le magistral « Jeu du président » de Julien Gelas,directeur du théâtre du Chêne Noir rejoint non sans humour la réalité du pouvoir et des crises politiques que nous traversons. Au théâtre des Doms, Salim Djaferi s’empare des mots et de la « Koulounisation » en enquêtant surnotre proche histoire coloniale. La création d’Alain Timar au Théâtre des Halles « L’installation de la peur » saura nous réjouir-malgré le titre- et nous entraîner dans un huis clos grinçant. Le « Petit boulot pour vieux clown » joué au Théâtre du Balcon, dernière création de Matei Visniec sur une mise en scène de Virginie Lemoine, consacre trois formidables comédiens : Pierre Forest (Molière 2017 – Edmond), Serge Barbuscia et Richard Martin. Il y aura aussi la reprise de « Le parfum de femme » de Gérard Vantaggioli au théâtre du Chien qui Fume, truculente comédie italienne.

La parade d’ouverture du festival Off Avignon fait son grand retour pour cette 56e édition ! Elle se tiendra le mercredi 6 juillet à 17h à la place des Carmes pour un départ à 17h30 et une arrivée à 19h00 au Village du festival Off .

Festival Avignon Off. du 7 au 30 juillet. Village du Off. 6 rue Pourquery Boisserin. Avignon.


Galerie Artophage : ‘la rue est vers l’art’ à Pernes-les-Fontaines

Après deux années sans possibilité de se produire en public, les élèves de l’école intercommunale de danse vont retrouver la scène.
L’école organise son spectacle de fin d’année samedi 25 juin à 21h45 au Théâtre Antique de Vaison-la-Romaine. La soirée mêlera danse classique et contemporaine avec des chorégraphies interprétées par tous les élèves de l’école, âgés de 4 à 18 ans.

L’entrée est gratuite, mais il est indispensable de retirer ses places à l’Office de tourisme de Vaison-la-Romaine.

J.R.


Galerie Artophage : ‘la rue est vers l’art’ à Pernes-les-Fontaines

Une 76e édition ‘normale’ bien que la dernière pour Olivier Py en tant que directeur.

Le festival durera 20 jours, offrira 46 spectacles, 180 propositions artistiques, 270 levers de rideau , 2 expositions, 30 lectures, 70 débats et rencontres, 32 projections. Il s’installera dans 40 lieux du Vaucluse, Bouches du Rhône et Gard. On retrouvera avec plaisir l’Opéra du Grand Avignon rénové. On se surprendra à déambuler dans le Cloître du cimetière de la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon pour la ‘Mastication des Morts’ de Patrick Kermann. On regrette cependant l’absence du grand feuilleton populaire dans la cour de la Bibliothèque Ceccano.

Des œuvres et des artistes venues d’ailleurs
L’iranien Amir Reza Koohestani approche les déplacements de population et de migration ‘En Transit’. Le projet ‘Shaeirat’ nous fera découvrir des voix féminines de la poésie arabe contemporaine , l’italien Alessandro Serra s’attaque à la Tempête de Shakespeare. Après La Maison de thé ( 2019) le chinois Meng Jinghui chemine parmi les morts pour ‘Le septième jour’ et le libanais Ali Chahrour nous fait un portrait de famille ‘Du temps où ma mère racontait’ tout en musique et en mouvement.
Il était une fois, un fil rouge autour des thématiques des femmes, des contes, de l’identité et de la résilience.
Le choix de l’affiche officielle témoigne d’un hommage à la réfugiée afghane Kubra Khademi à l’heure où l’école est interdite aux filles par les talibans. Elle nous propose également une exposition à la collection Lambert ‘First but not last time in America’.

Anne Thérond et Tiago Rodrigues explorent le ‘Cri intérieur’ d’Iphigénie, le palestinien Bashar Murkus questionne les corps des femmes marqués par nos tragédies contemporaines. La chorégraphe sud-africaine Dada Masilo questionne la danse rituelle tswana avec ‘Le Sacrifice’. Avec ‘Jogging’ la libanaise Hanane Hajj Ali osera un seul en scène non dénué d’humour malgré la gravité de ses propos. Des femmes hors du commun telles Angélique Kidjo et les ukrainiennes Dakh Daughers s’inviteront au cabaret de Miss Knife, double d’Olivier Py.

Dans la Cour d’Honneur
Pas de surprise avec un choix assumé depuis quelques années de 3 spectacles : une grande pièce du répertoire, de la danse et une soirée unique. Le russe dissident Kirill Serebrennikov nous propose une pièce chorale méconnue de Tchekhov ‘Le Moine Noir’. Le chorégraphe flamand Jan Martens revient en habitué avec un ‘Futur proche’ bouleversé par un clavecin. La poétesse Kae Tempest aura l’honneur de clôturer ce festival en invitant la multi-instrumentiste Hinako Omori pour un récital poétique.

Toujours un spectacle en itinérance
A l’Orée du Bois de Pierre-Yves Chapalain questionne le retour à la terre, le dialogue et l’adaption à la nature, la difficulté à s’installer pour des citadins. Au cours de sa tournée dans 15 communes l’auteur souhaite inviter les habitants à constituer un ‘choeur’ pour intégrer brièvement le spectacle.

Iphigénie.

Deux spectacles fleuves
‘La jeunesse exaltée’ d’Olivier Py (10h) renouera avec le spectacle épique en réunissant les anciens collaborateurs de la ‘Servante’ crée en 1995 dans ce même lieu du gymnase Aubanel. Un parti pris assumé de continuer l’aventure théâtrale tout en partant de la direction d’Avignon.
Simon Falguières est un jeune homme qui depuis plus de 6 ans travaille à l’écriture du «Nid de cendres» qu’il nous proposera à la Fabrika (13h). L’histoire en 7 parties croise 2 niveaux narratifs, l’univers des contes et l’univers contemporain avec un héros nommé Gabriel et 16 comédiens.
Et toujours des débats, des entretiens, des rencontres, colloques, Ateliers de la pensée, lectures à la Maison Jean Vilar, fictions de France Culture dans la Cour du Musée Calvet , et des Vive le sujet!que nous annoncerons et rendrons compte dans les prochaines éditions.

Côté pratique
Après les rushs plus ou moins heureux sur internet , les billets peuvent désormais s’acheter au guichet du Cloître Saint-Louis et bien sûr toujours par téléphone au 04 90 14 14 14. Renseignement aussi sur le site internet du festival.

Une politique tarifaire attractive : on peut multiplier les commandes et conserver le tarif réduit tout au long du festival grâce à la carte festival des 3 clés. Après avoir acheté la carte lors de la 1re commande, si on ne trouve pas de billets pour certains spectacles, on peut revenir régulièrement sur le site, et bénéficier du tarif réduit au fur et à mesure des achats .

Vous venez à plusieurs ?
Vous pouvez acheter plusieurs cartes et vos billets dans la même commande pour être placés côte à côte.

Prix de la carte sans réduction: 20€. Demandeur d’emploi : 1€ .Moins de 26 ans, étudiant ou minimas sociaux . 1€. Une nouveauté pour les professionnels Carte. 15€.

Festival d’Avignon du 7 au 26 juillet 2022.
Jusqu’au 30 juin. Du mardi au samedi de 11h à 19h. 04 90 14 14 14. et de 14h à 19h au guichet du cloître Saint-Louis. Avignon.
Du 1er au 26 juillet, tous les jours de 10h à 19h. 04 90 14 14 14 et au guichet du cloître Saint-Louis. Avignon.


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Avec ‘Faune’ du chorégraphe Pontus Lidberg et ‘Who dreams us’ de Carolyn Carlson, l’Opéra nous offre sur un plateau 2 créations spécialement conçues pour le corps de Ballet du Grand Avignon.

En septembre 2021, Emilio Calcagno a pris la direction du corps de ballet de l’opéra du grand Avignon afin d’insuffler une ligne plus contemporaine tout en s’appuyant sur le style néo-classique du ballet. Durant la saison 2021/22, des chorégraphes à la renommée internationale ont été invités à créer des pièces inédites pour les danseurs : Carolyn Carlson, Pontus Lidberg, Kaori Ito, Martin Harriague.

Who dreams us ? Est ce que quelqu’un rêve pour nous ?
Après ‘The Tree’, telle est l’interrogation posée par la chorégraphe Carolyn Carson qui, fidèle à sa manière de travailler n’a pas de réponse mais lance librement sa proposition aux 10 danseurs ( 5 hommes/5 femmes) du corps de Ballet. A eux d’improviser durant 5 semaines de résidence autour du thème du rêve, universel et intime, inspiré de ‘L’Analyse des rêves’ de Carl Jung.

Pontus Lidberg et Carolyn Carlson.

‘Faune’ de Pontus Lidberg, un hommage à Nijinski
Celui par qui le scandale arriva lors de la représentation ‘L’Après-midi d’un faune’, en 1912 ne pouvait que passionner le chorégraphe Pontus Lidberg qui propose à 5 danseurs du Corps de Ballet ( 3 hommes et 2 femmes) de jouer et d’ improviser autour de la personnalité de Nijinsky sur Prélude à l’après-midi d’un faune de Claude Debussy.

Au delà de la danse…
Si on se demande ce qui peut bien réunir sur un même plateau la légende vivante Carolyn Carson, le mythique Nijinsky et le chorégraphe suédois Pontus Lidberg, nous aurons assurément la réponse lors de ces 2 représentations exceptionnelles. Le public avignonnais en a eu un avant-goût avec la répétition publique mardi dernier où une séance de travail de Faune a été présentée.

Samedi 11 juin. 20h30. Dimanche 12 juin. 16h. 6€ à 40€. Opéra Grand Avignon. 4, Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


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Pour la grande finale du 22e Festival de la chanson française qui aura lieu ce week-end, 12 artistes, auteurs, compositeurs, interprètes seront présents sur scène pour défendre leur place. Chacun des artistes est originaire du Vaucluse et de la région Paca.
La marraine du festival est Nicole Rieu, auteure, compositrice, interprète. Elle a notamment collaboré avec Charles Aznavour et Serge Lama.Le jury est composé de personnalités locales du monde de la culture et du spectacle avec comme coprésident Michel Bissière, délégué à la création artistique et à la culture de la région Sud, Martine Lovera ex-directrice de la culture, Pascal Delatour, chanteur professionnel, auteur, compositeur, Steve Young, producteur de spectacles et Robert Lovera, musicien, auteur, compositeur et interprète.
L’objectif du festival est de valoriser et de faire la promotion d’artistes émergents, en leur offrant la possibilité de se produire sur scène, dans des conditions de logistiques professionnelles.Plusieurs prix seront décernés, comme celui du Talent d’Or. Les lauréats pourront, entre autres, participer au Festival d’Avignon lors d’une semaine de concerts du 13 au 20 juillet 2022.

Informations pratiques
Samedi 11 juin à 20h30 au théâtre Atelier Florentin. Rue Guillaume-Puy Avignon. Tarif : 10€ l’entrée.
Renseignements concernant les candidatures pour 2023 auprès de planetebleue84@orange.fr

Les lauréats de l’édition précédente en compagnie de Yasmina Lanthier (au centre), organisatrice du Festival de la chanson française d’Avignon.

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Une sortie de résidence ouverte au public en avant-première.

En ce début juin, l’équipe du Balcon, sensible au bon accueil des compagnies durant le Festival Off 2022 a initié une semaine de résidence pour offrir un temps de création avant les premières représentations. C’est ainsi qu’un représentation est offerte au public ce vendredi 10 juin. Le spectacle se jouera ensuite au Théâtre du Balcon à 18h du 7 au 30 juillet.

‘Le Navire Night-Un cri dans la nuit’, un texte de Marguerite Duras sur une mise en scène de Frédérique Fage

Dans Paris, au crépuscule, une voix s’élève, racontant l’histoire d’un homme qui, par désœuvrement, compose des numéros de téléphone non attribués dans l’espoir d’entendre enfin une voix de femme. C’est le début d’une histoire d’amour qui s’étale sur 3 ans. Au fil des conversations, la personnalité de la femme s’esquisse. Elle a 26 ans, elle est leucémique. Elle donne rendez-vous à son correspondant, mais ne s’y rend pas…

Vendredi 10 juin. 20h. 10€. Théâtre du Balcon. 38, rue Guillaume Puy. Avignon.
04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org


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Dans une optique de redonner aux adolescents une certaine appétence pour la littérature et pour la culture de manière générale, la Région Sud a créé le Prix littéraire des lycéens et apprentis en collaboration avec le ministère de la Culture et l’Agence Régionale du Livre.

« La Région Sud est là pour aider les jeunes au quotidien, explique Renaud Muselier, président de la Région. Notre rôle est de diffuser et de partager la culture avec le plus grand nombre. Pour tous les besoins des jeunes, une aide ou un dispositif existe. » Ce sont 650 lycéens et apprentis de la région Sud qui se sont retrouvés pour le 18e Prix littéraire, au palais du Pharo à Marseille.

Au cours de la cérémonie, Marie-Florence Bulteau-Rambaud, vice-présidente de la Région en charge de l’éducation, des lycées, de l’orientation et de l’apprentissage, a remis 6 prix au total. Pour ce concours, il y a 2 catégories professionnelles : une pour le roman et une autre pour la bande dessinée. Mais il y a également 4 catégories jeunes : concours d’écriture, exposition, vidéo et scène.

Les lauréats

  • Julia Kerninon a remporté la catégorie ‘roman’ avec son livre Liv Maria, publié aux éditions L’Iconoclaste, qui dresse le portrait d’une femme marquée à vif par un secret inavouable.
  • Pour ce qui est de la catégorie ‘bande dessinée’, c’est Nicolas Juncker qui l’emporte avec Seules à Berlin, publié aux éditions Casterman, qui relate l’histoire d’une amitié entre une Allemande et une Russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Océane Santanocita-Gastaldi, du Lycée Paul Cézanne à Aix-en-Provence est arrivée en première place de la catégorie ‘concours d’écriture’, dont le thème était ‘Sur un air de révolte’, pour sa nouvelle Interlude imaginaire.
  • Le lycée La Forbine à Marseille a remporté la catégorie ‘exposition’ avec ‘Sur un air de révolte’.
  • Le lycée Les Palmiers à Nice est arrivé premier dans la catégorie ‘vidéo’ avec ‘Noé’.
  • Le lycée International de Valbonne a remporté la catégorie ‘scène’ avec ‘Limites’.

Des actions toute l’année pour donner l’accès à la culture

La Région n’organise pas seulement des évènements annuels pour les jeunes, ses actions sont quotidiennes. Tout au long de l’année, les lycéens peuvent rencontrer des auteurs grâce à des rendez-vous qui sont organisés régulièrement. L’objectif est de les sensibiliser à la création écrite et graphique contemporaine, mais aussi d’éveiller leur créativité tout en leur donnant des clés sur les métiers du livre.

Si la culture représente une partie importante du travail qu’effectue la Région Sud pour les jeunes, ce n’est pas le seule domaine pour lequel elle propose des dispositifs. Le transport, la santé, les études et bien d’autres catégories sont au cœur de ses actions. Pour découvrir tous les dispositifs mis en place pour les jeunes, cliquez ici.

V.A.


Galerie Artophage : ‘la rue est vers l’art’ à Pernes-les-Fontaines

Cette semaine, Didier Bailleux* nous propose un retour en Vaucluse et plus précisément à Avignon afin d’évoquer les enjeux économique vitaux que représente le Festival.

Le 7 juillet prochain débutera la 76e édition du festival d’Avignon. Après, une annulation pure et simple en 2020,  et  une dernière semaine torpillée avec la mise en œuvre du passe sanitaire en 2021… on croise les doigts pour 2022. Qualifié de la plus grande scène francophone du monde, le festival d’Avignon est aussi un grand marché du théâtre et un important booster économique pour la ville.

L’héritage de Jean Vilar
Si tout va bien, la cité papale s’attend à vivre dans les prochaines semaines sa période la plus importante de l’année. Plus de 100 000 festivaliers sont attendus sur 3 semaines (plus que la population de la ville) avec des retombées économiques estimées à plus de 50M€. Il s’agit donc cette année de ne pas se rater.
Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020, la fréquentation des hébergements a reculé de plus de 50% et celle des sites culturels et patrimoniaux de 60% (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi).
Sachant que 81% des dépenses des festivaliers sont effectuées dans les commerces, la ville pourrait difficilement encaisser (ou plutôt pour le coup ne pas encaisser) une nouvelle déconvenue. Une étude de la CCI de Vaucluse enfonce un peu plus le clou en montrant que « 93 % des festivaliers extérieurs ne seraient pas venus sans le festival ». On voit ici tout le caractère vital de cet événement pour la ville.
Avoir su capitaliser et développer l’œuvre de Jean Vilar était plus que pertinent, mais n’avoir qu’un seul atout dans sa manche, n’est-ce pas un peu trop risqué ? Ne pourrait-on pas profiter de cette renommée et de cette image pour aller plus loin ?

Pour un festival élargi ?
Sur les 139 lieux de spectacles du festival Off, une quinzaine accueille du public à un autre moment. Et seulement cinq sont ouverts de manière permanente. En 2015, la CCI du département par la voix de son président, lançait un appel à tous les institutionnels et acteurs culturels et économiques pour que soit défini « un vrai projet avec une durée plus longue », estimant que les retombées économiques n’étaient pas à la hauteur de la notoriété mondiale de l’événement. Mais calmons-nous sur la vocation internationale de l’événement. A la différence d’un festival musical, il faut pour assister à celui d’Avignon maitriser à minima la langue de Molière. Ce qui limite un tant soit peu le caractère mondial et universel du festival.
S’ouvrir à d’autres disciplines artistiques et à d’autres moments de l’année pourrait également apporter ce surplus d’activité attendu. Cela permettrait d’utiliser toutes les infrastructures existantes qui pour la plus part du temps sont fermées 11 mois sur 12. Certains y travaillent et c’est une bonne chose.
La culture peut être un puissant facteur d’attractivité pour un territoire, bien au-delà d’un événement éphémère fût-il emblématique et le plus connu de tous…

La culture victime d’un Covid long ?
Les lieux culturels ont particulièrement souffert pendant la crise sanitaire. Dans le Vaucluse, entre 2019 et 2020 la fréquentation des salles de cinéma a chuté de 65% et celles des spectacles vivants de 45 % (Source Le Vaucluse en chiffres 2021– L’Echo du Mardi). Si de nombreuses secteurs marchands ont retrouvé aujourd’hui leurs niveaux d’activité d’avant Covid ce n’est malheureusement pas le cas pour nombre de lieux culturels. Entre le passe sanitaire, la peur d’être contaminé, encore très présente, et aujourd’hui le recul du pouvoir d’achat, la culture (en tout cas dans ses pratiques extérieures) est mise à rude épreuve. Mais au-delà de ces phénomènes qui pourraient n’être que conjoncturels la crise pourrait avoir modifié de manière durable les usages. Une étude commandée par le Ministère de la Culture fin 2021 montrait que parmi les personnes déclarant aller moins dans les lieux culturels 26% d’entre elles disent s’être habituées à la consommation numérique. Ce n’est pas un hasard si les grandes plateformes d’e-commerce se lancent également dans le divertissement et la culture. Si elles permettent d’accéder à des œuvres culturelles plus facilement pourquoi pas, mais quelle place réserveront ces géants mondiaux aux créations émergeantes, plus ambitieuses ou moins connues ? Il y a sans aucun doute  un risque de se voir imposer une culture ‘mainstream’, comme c’est un peu le cas aujourd’hui avec la musique. Et où sera le plaisir de se rencontrer et de partager ? C’est pour cela qu’Avignon et son festival doivent, plus que jamais, être défendus et soutenus. Et rêvons même à une cité papale qui devienne aussi celle de tous les arts vivants… Versus les numériques.   

Didier Bailleux

*Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.

https://echodumardi.com/tag/culture/page/13/   1/1