19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

Créé en 2006 à l’initiative de quelques théâtres permanents d’Avignon, il s’agissait d’affirmer que le théâtre à Avignon, c’est toute l’année !

Jusqu’au 9 février, le Théâtre des Carmes, du Balcon, du Chêne Noir, du Chien qui Fume, des Halles ainsi que Artéphile, Transversal et L’Entrepot ouvrent leurs plateaux à des Compagnies qui n’ont pas forcément de lieux dédiés. Ils nous proposent aussi des spectacles dont ils ont organisé ou suivi les résidences.

Un midi-sandwichs attendu avec des textes de Tiago Rodrigues
Il faudra sûrement arriver tôt à la bibliothèque Ceccano ce mardi pour assister à la lecture de textes de Tiago Rodrigues par les directeurs des Scènes d’Avignon : Serge Barbuscia, Sébastien Benedetto, Julien Gelas, Laetitia Mazzoleni, Alain Timar et Gérard Vantaggioli.
Pour eux, c’est une manière d’accueillir le nouveau directeur du Festival d’Avignon qui souhaite «transformer cette ville-théâtre en un un café lumineux pour l’Europe. »
Mardi 7 février. 12h30. Entrée libre. Bibliotheque Ceccano.

Des auteurs contemporains, des histoires singulières et/ou engagées, des marionnettes mystérieuses
Une programmation éclectique pour tous
Jeudi 02 février.20h . 15 et 20€. The Requiem of Sophie Witman . Artéphile. 5 bis Rue du Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. artephile.com
Vendredi 03 février.20h.10 à 23€. Samedi 4 février. 20h. Les Souffrances de Job.Compagnie Deraïdenz.Théâtre du Chêne Noir. 8 bis Rue Sainte Catherine. 04 90 86 74 87. chenenoir.fr
Samedi 04 février.17h et 18h. 3 et 8€. Speak white . L’entrepôt.Cie Mises en Scène. 1 ter boulevard Chamfleury. 04 90 86 30 37. reservations@miseenscene.com
Dimanche 05 février. 16h. 5 à 23€. Les Blouses Blanches – Compagnie L’Egregore Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. 04 90 85 00 80. theatredubalcon.org
18h. 5 à 14€. Grand Pays. Théâtre des Carmes André Benedetto. 6 Place des Carmes. 04 90 82 20 47. theatredescarmes.fr
Jeudi 09 février. 20h. 15 et 20€. Frigide. Artéphile. 5 bis Rue du Bourg Neuf. 04 90 03 01 90. artephile.com

Les soufrances de Job. (crédit : Serge Gutwirth)

Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

Le Théâtre du Balcon accueille ‘Les Blouses Blanches’. Ce spectacle est proposé dans le cadre de Fest’hiver 2023 le dimanche 5 février à 16h. L’infirmier et auteur Jean-Philippe Chabrilangeas nous fait pénétrer dans l’univers des Ehpad. Il brise l’omerta qui pèse sur les ­professionnels de santé, les familles des patients ainsi que sur les conditions de vie de nos aînés dans les Ehpad. Il décrit les mécanismes avec précision d’un système de santé aux abois qui conduisent une soignante à basculer dans la maltraitance. Derrière sa blouse blanche, celle-ci nous interroge sur notre rapport à la solitude, à la vieillesse et à la mort dans un texte qui oscille entre violence, humour et tendresse. Entraînée par deux collègues, les pressions exercées par la hiérarchie et une vie qu’elle rêvait meilleure, elle va explorer les confins de la folie.
Une plongée au cœur de l’intimité d’une femme désabusée qui cherche la lumière dans un univers bordé d’ombres, de cris et de rires déments. Cette pièce est interprétée par Marie-Line Rossetti et Ivan Romeuf.

L’auteur sera aussi présent à ‘L’autre festival’
Cette représentation se fera sur les mêmes dates qu’un autre évènement avignonnais : L’Autre Festival. Celui-ci se déroulera du 3 au 5 février, et promulguera l’écriture et la lecture en mettant en avant des auteurs de différents horizons. L’auteur de la pièce, Jean-Philippe Chabrillangeas, se rendra le samedi au salon du livre et fera un bord de scène après la représentation du dimanche 5 février.

                                                                                                  Nadège Salas

Dimanche 5 février . 16h. Théâtre du Balcon. Avignon. 38, rue Guillaume Puy . De 11,50€ à 23,50€. 04 90 85 00 80


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

La scène nationale de Cavaillon La Garance accueille les jongleurs de la compagnie Gandini Juggling. Ce spectacle est proposé dans le cadre de la biennale des arts du cirque 2023 organisé jusqu’au 12 février.
Inspirés par le chorégraphe Merce Cunningham, la compagnie créée en 1992 par les jongleurs Sean Gandini et Kati Ylä Hokkala nous transporte durant un peu plus d’une heure dans un spectacle qui mêle jonglage, danse et musique.
« Depuis 30 ans, le travail de Merce Cunningham inspire toutes nos créations, et au fil du temps une question s’est imposée dans notre esprit : et si Cunningham avait chorégraphié un spectacle de jonglage ? », s’interroge Sean Gandini, le metteur en scène de ce spectacle intitulé ‘Life’.
Sur scène, une dizaine de jongleurs-danseurs tentent de répondre à cette question dans une œuvre fermement ancrée dans l’univers de Cunningham mais qui serait aussi un vecteur vers un autre monde.
« Notre recherche sera un dialogue avec l’héritage chorégraphique de Merce Cunningham, poursuit le metteur en scène. Une de nos obsessions est de décentraliser l’espace dans lequel nous jouons. La géométrie de Cunningham est très particulière : bien qu’elle semble être le fruit d’un heureux hasard, il y a en elle une cohésion esthétique qui nous intrigue. »

Réinventer et vivifier l’art du jonglage
« Gandini Juggling ne cesse de réinventer et de vivifier l’art du jonglage, en écrivant les nouvelles formes d’un cirque toujours contemporain, explique la scène nationale de la Garance. Allant toujours plus loin dans leur recherche esthétique sans renoncer à la générosité d’un spectacle partagé avec tous, introduisant le langage dansé dans son approche narrative sans renoncer à l’espièglerie des arts du cirque, Gandini Juggling continue inlassablement de créer sans se fixer de limites. Ils se produisent dans de nombreux festivals et lieux prestigieux à travers le monde. Leur art dépasse les barrières culturelles : regarder des personnes évoluer tout en maintenant des objets dans les airs est un spectacle en soi dont le plaisir qu’il procure est partagé dans le monde entier. »

Nadège Salas

Mardi 7 février. 20h30. Durée : 1h05. De 3€ à 20€. A partir de 8 ans. La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

L’Université d’Avignon et son laboratoire Culture et communication viennent d’accueillir les rencontres des industries culturelles et créatrices (ICC). L’événement a été l’occasion pour des professionnels du milieu et chercheurs de débattre et présenter aux participants les enjeux et défis que rencontrent actuellement ces industries. Les sujets des différents métiers de ces industries, des publics, du spectacle vivant, du cinéma et séries, de la photographie et des nouveaux usages de consommation audiovisuelle ont été abordés à travers différentes formes, de la table ronde aux masterclass.

Un projet porté par les étudiants de master information et communication
« C’est un projet auquel Virginie Spies et Judith Caceres pensaient depuis un moment » explique Auriane José, étudiante en master et chargée des relations presse lors de ces rencontres. Cette idée de projet sur deux jours a donc été proposée par l’enseignante-chercheuse en sciences de l’information et de la communication Virginie Spies et la doctorante Judith Caceres aux étudiants de première année de master en début d’année. Ces derniers ont su saisir le projet et ont réussi à le mener à bien en s’associant avec les étudiants de deuxième année de master. Ensemble, ils ont donc pu devenir, le temps de quelques mois, organisateurs d’événementiel, et prendre contact avec un grand nombre d’acteurs de ces industries avec l’accompagnement de leurs enseignants.

Le déroulé des rencontres de l’ICC
La première journée était articulée autour de trois tables rondes et un gala le soir. Les tables rondes avaient pour sujet les métiers des industries culturelles et créatrices, la relation avec les publics et le spectacle vivant et les lieux culturels.

La matinée suivante était dédiée à l’industrie du cinéma et des séries avec une table ronde d’une heure et demie sur les cinématographies à l’export. L’après-midi était d’abord occupée par une table ronde sur la photographie d’événements et de célébrités menée par plusieurs photographes reconnus. S’en est suivie une suite de trois prises de paroles par différents intervenants et sous différentes formes, une masterclass, une table ronde et un entretien. Ces trois conférences ont, avec différents prismes, questionné l’évolution de l’information, des médias et des industries concernées depuis plusieurs années avec les nouveaux usages et nouvelles habitudes du numérique.

« De la télévision à l’utilisation quasi-constante des téléphones portables. »

Nouveaux usages du numérique et consommation de contenus audiovisuels
Le premier sujet abordé a été celui des nouveaux usages de consommation des écrans qui sont passés de celui de la télévision à l’utilisation quasi-constante des téléphones portables. Cette question a été analysée par Virginie Spies et Gilles Freissinier, directeur du développement numérique et adjoint au directeur éditorial chez Arte France. Les deux conférenciers sont revenus sur la façon dont les médias de la télévision d’adaptent aux nouvelles consommations de contenu audio-visuel. La télévision est aujourd’hui complétée par la consommation sur smartphone. Il y a, en réalité, en majorité une consommation de programmes qui sont dédiés aux nouveaux usages et non de programmes pensés pour la télévision qui sont consommés autrement que sur la télévision.

Gilles Freissiner, directeur du développement numérique, adjoint au directeur éditorial chez Arte France © Arte

L’idée pour les chaînes de télévision comme Arte est donc de se développer en dehors de la télévision avec différents programmes pour capter une diversité de public important. Cela est d’autant plus vrai pour la chaîne franco-allemande, Gilles Freissinier explique que « l’identité de la chaîne Arte, c’est d’être une plateforme culturelle européenne avec une mission politique qui est de rapprocher les peuples européens à travers la culture », et, pour mener à bien cette mission, il faut répondre à la question que le directeur du développement numérique se pose « Comment en tant que médias, on peut me trouver sans me chercher ? ».

« Ne pas se laisser enfermer dans les algorithmes. »

Les conférenciers viennent donc à la question des réseaux sociaux, acteurs phares de ces nouveaux usages, le nouveau défi pour les médias aujourd’hui, c’est de ne pas se laisser enfermer dans les algorithmes qui laissent les utilisateurs dans de petites communautés sans nécessairement proposer une diversité de contenus, un système qui laisse moins d’occasions pour se confronter à différents points de vue.
« Comment en tant que médias, on peut me trouver sans me chercher ? » demande, pour se développer sur le numérique, Gilles Freissinier, directeur du développement numérique et adjoint au directeur éditorial chez Arte France.

Les questions du direct et des chaînes d’information en continu
Virginie Spies et Gilles Freissinier ont poursuivi cette réflexion avec une table ronde où Thomas Hercouët, auteur chez Brut et streamer sur Twitch, et Thibaud Meurice, doctorant en sciences de l’information et de la communication se sont ajoutés. C’est le sujet du direct qui a alors été évoqué, et notamment ses nouvelles pratiques sur Twitch, service de streaming interactif. Le direct reste donc un rendez-vous avec d’autres auditeurs pour vivre ensemble un événement, cette idée est restée la même de la télévision aux écrans plus petits et portables.

Enfin, un entretien a été mené par Virginie Spies avec Bruce Toussaint, journaliste et présentateur de BFM TV dans lequel la discussion tournait autour du fonctionnement d’une chaîne d’information en continu. L’identité de BFM TV a pu être abordée et décortiquée mais aussi la façon dont s’organise une journée au sein des équipes d’une chaîne d’information. La question de la difficulté de faire de l’information non-stop est ressortie, l’audience a pu apprendre qu’en l’absence d’information nouvelle, les chaînes avaient trois façons de «’créer l’information’ avec la diffusion de débat, de longs formats rediffusés ou encore avec des interviews.

Bruce Toussaint, journaliste et présentateur chez BFM TV © Nathalie Guyon

« La première chose qui fait l’audience c’est la concurrence »

Bruce Toussaint, journaliste-présentateur à BFMTV

Pour revenir au sujet des nouveaux usages de la consommation de l’information, Virginie Spies rapporte que les réseaux sociaux numériques ont changé le rapport à l’information qui est constamment accessible via les écrans qui nous accompagnent la journée. L’occasion pour Bruce Toussaint de parler du rôle des réseaux sociaux qui sont aussi devenus des sources d’information notamment du côté de la politique. De nombreuses questions ont pu être posées par les participants des rencontres, un vrai moment d’échanges entre professionnels, chercheurs, étudiants et passionnés.

Vers la création d’un observatoire des industries créatrices et culturelles ?
En conclusion de ces rencontres, Virginie Spies a affiché sa volonté de voir émerger prochainement un observatoire des industries créatrices et culturelles dont l’objectif est de devenir un lieu où les regards de différents acteurs et analystes pourront se croiser avec, pourquoi pas, de nouvelles rencontres dans les prochaines années.

Maylis Clément


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

Nyons, ville d’origine de l’auteur René Barjavel, organise à son honneur, ‘Les rencontres Barjavel’. Cette manifestation qui aura lieu le vendredi 20 et samedi 21 janvier propose plusieurs temps forts.

Le pionnier de la science-fiction française sera le sujet des prochains événements organisés à Nyons durant deux jours afin de faire découvrir son univers fictionnel mais aussi celui dans lequel il a évolué dans sa jeunesse. Cet événement qui a lieu tous les deux ans, est habituellement organisé en été, il le sera dorénavant en fin janvier afin d’avoir lieu aux alentours de la date de naissance de l’écrivain.

Une manifestation qui existe grâce à la collaboration entre la ville de Nyons et l’association des Amis de René Barjavel, fondé par Pierre Creveuil, un des conférenciers présents à l’événement.

Les deux jours de la manifestation réservent de nombreux moments. La journée du vendredi est prévue avec des rencontres et animations pour les scolaires, dont une conférence qui leur est réservée. Le soir même, à 18h, aura lieu une soirée lectures vivantes autour de la dystopie. Plusieurs extraits des romans de Barjavel seront lus ainsi que d’autres issus de romans dystopiques comme 1984 de Georges Orwell.

Le samedi, une promenade à vélo et l’inauguration des « Rencontres Barjavel » attendent les visiteurs qui pourront ensuite assister à deux conférences. Chacune sera menées par trois conférenciers invités, Pierre Creveuil, qui a fondé l’association des Amis de René Barjavel, Ugo Bellagamba maître de conférences à l’Université de Nice-Sophia-Antipolis et Natacha Vas-Deyres, professeure agrégée de Lettres en classes préparatoires à Bordeaux, spécialiste de la science-fiction française.

La première conférence ‘René Barjavel dans la tempête de l’histoire’ commencera à 11h et sera suivie plus tard dans la journée, à 16h, par la seconde ‘Au cœur de la science-fiction française avec René Barjavel’ qui sera composé de trois points avec chacun des intervenant et complété par des lectures et un extrait du téléfilm Le Voyageur imprudent. La journée sera clôturée par la projection du film Les Chemins de Katmandou d’après le scénario de René Barjavel.

Enfin, de nombreuses installations et expositions seront présentes sur la durée des deux jours.

Vendredi 20 et samedi 21 janvier 2023, gratuit à l’exception de la projection du film Les Chemins de Katmandou, 3,5 euros. Plus d’infos sur le site de la ville de Nyons et sur le programme.

M.C.


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

C’est toute la spécificité de la Pink Lady qui est la première pomme à fleurir et la dernière à être cueillie. Pensez donc, 7 mois à cohabiter avec son arbre. Mais derrière cette belle charnue à la couleur chatoyante, quel business se cache ? On vous dit tout.

La Pink Lady est connue pour être ronde, rouge et sucrée à souhait. C’est une pomme à croquer, une pomme à déguster au couteau ou à faire des desserts. Au départ ? Elle est originaire d’Australie. Pour être proposée à la vente elle doit présenter une intensité de la couleur rouge, un taux de sucre et une fermeté parfaits. Elle est vendue selon deux calibres, le calibre courant grand public -70-75 mm et 75-80 mm- et le Pinkids -58/65mm –354 tonnes de PinKids ont été vendues en 2021-22 soit +1,5% par rapport à 2019-2020 – conçu pour la main et la bouche des enfants. La récolte se fait à partir de novembre et la pomme se conserve toute l’année.

Plus précisemment
Lors de la saison 2020-2021, 90 000 tonnes ont été collectées en France dont 47 000 tonnes dans les Sud-est, soit 43% de la récolte globale. Le Vaucluse est un des principaux départements de production avec 432 hectares et près de 80 exploitations qui produisent de la Pink Lady, aujourd’hui, c’est près d’1/3 de la région Sud-Est, soit environ 15 000 tonnes. Le prix de la Pink Lady au kilo est compris entre 3,29 et 3,49€.

Aujourd’hui ?
La marque est très sensibilisée aux bonnes pratiques de culture, notamment parce que dans le passé la variété Pink Lady doit lutter contre la tavelure (affection fongique)- et le puceron cendré du pommier.

Bourgeons de pommiers

Des pommes à croquer, en compote, en jus…
70 à 75% des pommes récoltées sont vendues. Les pommes Pink Lady qui n’entrent pas dans les critères très précis du cahier des charges de la marque -les moins colorées ou abîmées, soit environ 20 à 25% du tonnage, sont transformées en compotes, en jus, ou bien, c’est le cas pour 5%, dévolues à l’alimentation animale ou encore à la fabrication du compost, engrais vert, méthaniseur… Ses partenaires industriels sont Tropicana, pour le jus de pomme, sous la marque Jardins de l’Orbrie, Cœur de Pom et un hard cider de la marque Segora. Les producteurs eux-mêmes mènent également des projets de produits dérivés au niveau local.

Suppression du plastique
Pink Lady Europe a supprimé le plastique au profit d’emballages en carton et de barquettes et travaille sur des stickers et étiquettes compostables.  

L’Opération adopte un arbre

Adopte un arbre
Depuis 2018, 1 200 personnes, en France, ont adopté un pommier Pink Lady dans un des trois vergers se trouvant dans le Sud-Est, le Sud-Ouest et le Val-de-Loire ; 6 000 ont même été adoptés en Europe. L’objet de ce lien ? Rapprocher les agriculteurs et la marque Pink Lady des consommateurs en proposant des parrainages propices à créer du lien au gré de photos des arbres, des informations sur le cycle de vie, les méthodes de production. Les parrains ont également été invités à venir cueillir les pommes sur leur arbre. L’occasion de se rencontrer, à l’automne, période de récolte de la Pink Lady. La 5e édition d’Adopte un arbre aura lieu en mars prochain. L’adoption est gratuite.

Préservation de l’environnement et des pollinisateurs
Pour participer à la sauvegarde des abeilles, décimées par les produits phytosanitaires – et notamment les néonicotinoïdes, insecticides neurotoxiques – Pink Lady s’est engagé dans le programme ‘Bee pink’ pour la préservation des insectes pollinisateurs et les bonnes pratiques arboricoles. Dans cet esprit Pink Lady propose aux consommateurs français de sponsoriser une ruche et d’être informés, tout au long de l’année, de la vie de la ruche. 1 247 consommateurs français ont parrainé, gratuitement, une ruche.

L’abeille pollinisateur du verger

Ligue pour la protection des oiseaux
La Ligue de protection des oiseaux est l’association la plus importante de France et membre de la BirdLife International -2,8 millions d’adhérents- qui collecte et analyse des données du monde entier afin d’œuvrer à la conservation des oiseaux et autres espèces. En étant partenaire de la LPO et de la BirdLife international, Pink Lady continue à valoriser la petite faune des vergers, les oiseaux, les chauves-souris, les hérissons, renards, mustélidés, véritables auxiliaires des cultures et contribue aux recherches menées par les scientifiques de l’association -dont des ornithologues- sur la biodiversité dans les vergers dans les pays européens.

PinkLab
Pink Lady soutient via Pinklab favorise les projets de recherche et développement en arboriculture durable souvent portés par de jeunes agriculteurs. Les projets soutenus ont pour sujet la protection des cultures, la gestion de l’eau, de la qualité des sols, l’intelligence artificielle et la longue conservation.

Des solutions météorologiques avec Weather force
Pink Lady Europe s’est associé en 2022 à Weather force pour des solutions météorologiques intelligentes. Mission ? Transformer les données brutes en indicateurs prédictifs pour accompagner la prise de décision via la digitalisation. Les deux marques Pink Lady et Weather force ont développé un indice de coloration, un indicateur de gel et d’hydrométrie pour mieux piloter les exploitations, prévenir les accidents climatiques et gérer les ressources.

5 ramassages de pommes sont nécessaires à la récolte ‘à point’ de la Pink Lady

Watershift
Pink Lady avec Vertigolab a développé un outil d’optimisation de la ressource en eau via un indicateur d’irrigation spécifique à la variété. Le concept ? En étudiant le stress hydrique des arbres et le taux d’humidité du sol de chaque rang et en se référant aux besoins de l’arbre et des fruits, l’agriculteur peut anticiper les ressources en eau. Les tests de l’expérience viennent juste d’arriver.

Verger du futur
Pink Lady Europe a lancé, au niveau européen, 10 vergers expérimentaux intégrant trois modes de conduites différents : ‘simple, double et multi-guyot et multileader’ (Architecture donnée par la taille des branches de l’arbre). Au regard des résultats, ces trois programmes, permettront de développer des modèles de productions : rendement, économie, qualité, impact social, intrants (produits appliqués aux cultures qui ne sont pas naturellement dans le sol)…

En chiffres
La Pink Lady est la 3e pomme la plus consommée en France derrière la Gala et la Golden. Elle est présente dans 98% des magasins français. Elle a réalisé une croissance de 21% ces 5 dernières années. Son taux de pénétration, sur le marché de la pomme, est de 30% en 2021 contre 23,5% il y a 5 ans. Son taux de notoriété en 2022 est de 87%. Sa production s’étend sur 2 700 hectares en France, dans le Sud-est, le Sud-ouest et dans le Val de Loire auprès de 632 producteurs et 60 stations de conditionnements proches des vergers. La filière soutient 5 920 emplois dont 2 275 emplois directs -1 000 emplois directs dans le Sud-Est, 800 dans le Sud-Ouest et 400 dans le Val de Loire. La production en Italie se fait dans le Sud Tyrol et Emilie Romagne auprès de 2 545 producteurs et en Espagne dans les régions Lleida et Girona auprès de 73 producteurs. La saison 2022-2023 devrait mettre sur le marché européen 200 000 tonnes de Pink Lady, soit + 13,5% par rapport à la saison 2021-2022. Toujours en Europe, la filière a créé 10 000 emplois directs et indirects dont 3 910 emplois directs et dont 59% sont des producteurs.

DR

En savoir plus
La pomme Pink Lady se développe sur l’arbre durant 7 mois. Sa culture représente 700 heures de travail par hectare soit +20% de temps de travail supplémentaire par rapport aux autres variétés. 3 à 5 passages sont nécessaires, en verger, pour récolter les fruits murs à point. Tous les producteurs sont certifiés en production responsable, PFI ou Bio+ Global Gap/Grasp et HVE en France 2022. 94% des agriculteurs maintiennent l’enherbement naturel des parcelles, 90% utilisent la confusion sexuelle pour éradiquer les ravageurs et 78% ont mis en place des initiatives propices à favoriser la biodiversité comme la plantation de haies, l’installation de nichoirs.

Pour la petite histoire
La première Pink lady a vu le jour en 1973, en Australie. Le 1er verger a été planté dans le Sud-Est en 1994 et 1995, La filière de production et sa structure ont vu le jour en 1997. En 2020, la filière Pink Lady représentait 3 000 producteurs, 10 pépiniéristes et 13 distributeurs agréés.


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

2022 a été superbe : plus de 30 000 spectateurs pour « Le 5ème Concerto pour piano » de Beethoven dirigé par Myung-Whun Chung, pour « L’Elixir d’amour » de Donizetti, « la Messe Solennnelle » du même Ludwig le 14 juillet, avec en amont, « La Marseillaise » reprise par les milliers de spectateurs et des centaines de choristes debout dans les gradins de pierre le jour de la Fête Nationale, puis « Giselle », le ballet romantique-type d’Adolphe Adam chorégraphié par Kader Belarbi, l’inoubliable « Nuit italienne » avec les magnifiques musiciens et chanteurs de la Scala de Milan et les ouvertures les plus fameuses de Verdi avec Riccardo Chailly à la baguette, sans oublier « La symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak et « La Gioconda » de Ponchielli. Voilà pour les souvenirs gravés à jamais dans notre mémoire!

Mais 2023 sera à coup sûr sublime ! Avec dès l’ouverture, le 2 juillet, une icône, une véritable rock-star du piano, Khatia Buniatishvili qui a donné son 1er concert à l’âge de 6 ans. Elle a remporté le Grand Prix Horowitz à Kiev en 2033 puis le Prix du Public au Concours Arthur Rubinstein en 2008. Depuis, elle parcourt la planète pour une carrière internationale et elle viendra pour la 1ère fois aux Chorégies interpréter l’émouvant Concerto pour piano n° 23 de Mozart.

Khatia Buniatishvili. © DR/Chorégies

Le 8 juillet, l’opéra le plus joué au monde « Carmen » de Bizet avec dans le rôle-tire Marie-Nicole Lemieux (la contralto que l’on avait applaudie dans « Samson et Dalila » aux côtés de Roberto Alagna il y a 2 ans au Théâtre Antique). Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies, qui l’a mise en scène au Capitole de Toulouse l’an dernier, la trouve tout simplement « Exceptionnelle, explosive de sensualité dans ce rôle. Les Chorégies étaient son rêve, elle va le réaliser avec le ténor Jean-François Borras qui interprètera Don José ».

Marie-Nicole Lemieux. © DR/Chorégies

Autre star du piano le 11 juillet, le prodige russe Evgeny Kissin qui était déjà venu en 2001 à Orange et avait essuyé un terrible orage…L’été prochain, il jouera des partitions pour piano de Bäch, Mozart et Debussy en 1ère partie puis Rachmninov en seconde.

Le pianiste russe Evgeny Kissin.© DR/Chorégies

Comme les Chorégies sont éclectiques et souhaitent chaque année élargir leur audience, elles proposent aussi de la danse le 16 juillet avec le Ballet de la Scale de Milan dont le programme n’est pas encore défini. Du jazz, le 18 avec Eastwood fils, Kyle qui rendra hommage à son papa en interprétant avec son quintet des versions revisitées des bandes originales de films avec saxophone, trompette, contrebasse, guitare basse et batterie.

Kyle Eastwood.© DR/Chorégies

Le 24 juillet, pour la cloture de l’édition 2023 des Chorégies, un duo de feu, un couple à la ville comme à la scène : la plus grande soprano actuelle Anna Netrebko et son époux le ténor Yusif Eyvazov. Ce sera là aussi une 1ère pour Orange. Jean-Louis Grinda ne cache pas son plaisir : « C’est la plus belle voix de la planète, elle a une couleur unique, un timbre splendide, une technique de folie, elle chante ‘Aïda’ et ‘Turandot’ sans forcer, vous vous rendez compte! Nous avons beaucoup de chance de les avoir tous les deux, ce sont des artistes avant tout, passionnés par leur art, ils adorent chanter sur scène, ils sont transcendés par le public, , enivrés comme Robert Alagna quand il vient à Orange, ils donnent tout, c’est absolument magique ». Au programme Verdi, mais il n’est pas encore défini !

Anna Netrebko et son époux le ténor Yusif Eyvazov.© DR/Chorégies

Enfin les Chorégies souhaitent accueillir des jeunes, c’est la raison pour laquelle, le directeur avec le conseil d’administration soutient des musiciens émergents, ce sera le cas le 13 juillet au Théâtre des Princes. « Allez les voir, les découvrir, ils sont formidables. En ce moment avec la crise tout court et la pandémie, les engagement sont rares, donnez-leur un coup de main ».

Jean-Louis Grinda.

Aux côtés de Jean-Louis Grinda, lors de la conférence de presse étaient présents les partenaires habituels des Chorégies, la ville d’Orange, le département, la région représentée par Michel Bissière. Il est vrai qu’elles ont failli disparaître en 2018 ,alors que c’est le plus vieux festival du monde (elles datent de 1869) et que Renaud Muselier les a carrément sauvées. Elles s’autofinancent à hauteur de 70%, le reste ce sont des subventions. Pour 2023, la durée des Chorégies sera raccourcie (4 semaines au lieu de 6 ou 7), mais l’équipe qui la tient à bout de bras à longueur d’année est réduite, seulement 7 personnes pour un théâtre antique de 8 313 places sur les gradins de pierre. Des efforts sont faits aussi pour accueillir encore mieux le public, des bus de la Région Sud entre Orange et Avignon et Carpentras pour que les aînés n’aient pas à prendre leur voiture, des navettes avec les parkings autour d’Orange, -10% sur les tarifs pour ceux qui réservent avant le 31 janvier, un « Tarif familles » avec pour un couple, 2 places gratuites pour 2 enfants de moins de 18 ans.

Alors, dépêchez-vous…mais vous ne pouvez pas aller plus vite que la musique puisque les réservations se feront à partir du 19 décembre.

billetterie@choregies.com
www.choregies.fr
04 90 34 24 24


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

Mettre de l’extra dans son ordinaire, re-enchanter le présent, telles sont les propositions de la Garance à Cavaillon pour ces fêtes de fin d’année.

On parle de la Magie de Noël qui se résume souvent à l’émerveillement face aux lumières et aux paillettes. Cloé Tournier et son équipe de la Garance ont choisi de mettre en lumière la diversité des esthétiques liées à la magie nouvelle : Mentalisme, illusion, manipulation d’objets, cartomancie et close-up. Ce courant esthétique est encore mal identifié, à la croisée des arts et des sciences, du palpable et de l’impalpable. Sous des dehors factices, il interroge en fait notre rapport au réel et participe à l’éloge du doute.

Un projet conçu en lien avec l’ artiste complice de la Garance,Thierry Collet.
Chercheur dans le domaine de la magie, diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, Thierry Collet travaille depuis plus de 25 ans au renouvellement des codes, des styles, de l’esthétique et de l’écriture de la prestidigitation pour en faire un art en prise avec des problématiques de notre époque. Depuis 2017, il pilote, avec l’équipe du Parc de La Villette à Paris, le Magic Wip, un lieu fabrique et « agitateur de magie » qui croise production et diffusion de spectacles, résidences d’artistes et compagnonnages, formations pour les publics et master class pour la communauté magique.

Avec Le Festival Manip, spectacles, atelier d’initiation, fablab magic et cabaret holographique sont au programme
L’événement rassemble tous les spectres de la magie nouvelle : mentalisme (avec le spectacle Doublon de Marc Rigaud), manipulation d’objets ou de cartes (avec Je suis 52 de Claire Chastel), ombromagie (dans le cadre de la Magic Night avec Philippe Beau – ombromane), arts de l’illusion et arts numériques (avec le cabaret d’hologrammes de la Compagnie 14:20).

Doublon © Julien Helaine

« Que du bonheur»en Nomade(s)
Pendant une heure, nos sens, sont en prise avec une réalité numérique qui nous dépasse et dont Thierry Collet sait user avec habileté. Il nous trompe et nous confond : un programme informatique capte à travers un bracelet connecté les souvenirs d’un spectateur, notre téléphone se met à nous parler, à voix haute…Le mentaliste interroge notre perception du réel à l’heure du numérique, des algorithmes et des machines. Le temps du spectacle, nous oscillons entre le vrai et le faux, la technologie et l’illusion.
Lundi 5 décembre.20h30. 3 et 10€. Salle de L’Arbousière. Châteauneuf-de-Gadagne. Mardi 6 décembre.20h30.3 et 10€. Salle Roger Orlando. Caumont-sur-Durance

Déambulation magique dans la salle de la Garance
La Magic Night nous invite à découvrir la magie moderne : la cartomancie avec Antoine Terrieux, l’ombromancie avec Philippe Beau, le mentalisme avec Thierry ColletVous pourrez même vous initier à la prestidigitation avec des kits magiques, fabriquer vos tours de magie ou vous faire duper par des machines qui lisent dans vos pensées
Mercredi 7 décembre. 19h. Jeudi 8 décembre. 20h30. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Duo Goupil et Kosma pour le Jeune Public
Nous voyagerons dans l’univers de la magie, du cabaret et du film d’animation avec un magicien et son assistant rebelle
Vendredi 9 décembre. 19h. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Je suis 52, , une rêverie poético-amoureuse sur la vie des cartes et des humains.
Je suis 52 est un spectacle de 52 minutes, pour 52 spectateurs, autour d’un jeu de 52 cartes. ? Dans ce spectacle de magie, Claire Chastel et Camille Joviado tissent plusieurs histoires à travers un dialogue poétique: celle d’une passion amoureuse, celle d’une vie, et celle, bien sûr, des 52 figures d’un jeu.
Vendredi 9 décembre. 20h30. Samedi 10 décembre. 19h. Dimanche 11 décembre. 16h. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

« Doublon » un spectacle-conférence magique sur les mystères de la gémellité
Existe-t-il une connexion unique entre deux frères jumeaux ? Avec ce spectacle-conférence délicieusement étourdissant Marc Rigaud se joue de nous : magie de scène, magie de salon ou mentalisme. Le trouble de la dualité s’installe dans nos esprits.
Samedi 10 décembre. 14h et 16h. Dimanche 11 décembre. 14h. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Un concert de magie mentale
Une performance au carrefour de la magie, du mentalisme et de la musique. Avec beaucoup d’humour et de légèreté, Raoul Lambert, personnage crooner et un peu looser, nous invite à penser les phénomènes de manipulation et de télépathie, avec en toile de fond le monde du show-business. Tous nos sens seront aiguisés, pas seulement celui du sens critique.
Samedi 10 décembre. 20h30. 3 et 10€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

Atelier mentalisme
Initiation au mentalisme avec Thierry Collet, pour découvrir les fondements de cet art qui repose sur le détournement d’attention et la manipulation.
Samedi 10 décembre. 10h30 à 12h30. 5€. A partir de 16 ans. Maison du livre et de la culture. Bonnieux.

Festival Manip’. Jusqu’au 11décembre. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


Le festival de théâtre Fest’hiver continue jusqu’au 9 février

Une mise en scène sobre pour un homme prolixe
Deux hommes sur le grand plateau de la FabricA: L’animateur et blogueur culturel Michel Flandrin et Tiago Rodrigues, directeur du festival d’Avignon depuis septembre 2022. Une table basse, 2 verres d’eau. Le décor est posé, la salle de 600 places est pleine à craquer. Les avignonnais sont venus en nombre pour rencontrer le nouveau directeur du Festival d’Avignon qui a occupé la scène pendant près de 2h avec humour ,décontraction ,générosité….et diplomatie.

Inventer et interpréter le Festival d’Avignon comme une partition
Il l’a dit à plusieurs reprises auparavant et le répète ce soir : le festival d’Avignon a déjà été écrit – brillamment – par ses prédécesseurs. Il s’agit maintenant de continuer à interpréter cette partition en mettant en relief, en soulignant , variant, révélant…et quelquefois ajouter des notes ?
Il résume son projet comme l’improbable mariage entre pluralité artistique et accès le plus simple au plus grand nombre : « rendre facile l’accès à ce qui est complexe »

A questions pertinentes, réponses flamboyantes
Michel Flandrin a posé les bonnes questions , celles que tout le monde attendait…mais le suspense reste entier. Pourquoi avoir postulé à la direction du festival ? Une idée de la programmation ? De nouveaux lieux ? Des artistes associés ? Un pays invité ? Des clefs d’interprétation ?
Celles et ceux qui étaient venus pour commencer à « étudier » leur programmation en seront pour leurs frais. Les seules indiscrétions – maîtrisées- sont : les artistes ne seront pas associés mais complices, pas de pays mais une langue invitée ( l’anglais), de nouveaux lieux apparemment végétaux ( forêt, parc?) un festival de poche itinérant confié à un artiste qui se prolongerait au delà du festival.

Merci Tiago Rodrigues pour tout ce mystère
Merci de ne pas nous avoir placés en consommateurs effrénés de culture, de spectacles,. Nous sommes venus pour rencontrer l’homme, l’artiste pas pour avoir déjà un catalogue de propositions.
Merci de nous avoir cependant dévoilé l’indicible : le plaisir de la rencontre, de l’inattendu, de l’imprévu, qu’il y aura « des histoires formidables en juillet 2023 » et que chaque édition aura des déçus différents !
Diplomate quand on lui demande sa position vis à vis des propos du Ministre de l’Intérieur quant à la difficulté de maintenir certains festivals au nom de la sécurité en 2024 ( Jeux Olympiques,) botteur en touche ( à juste titre car solution difficile) quand à l’accès difficile aux spectacles gratuits, clairvoyant quand à la réduction rapide de l’impact carbone. La dramaturgie de la partition reste intacte.

Au service des angoisses collectives et non pas de mes inquiétudes individuelles
Voilà tout est dit ! pendant son mandat- 4 ans – nous ne verrons pas de spectacles de Tiago Rodrigues au festival. Dommage ? On a eu l’occasion de le rencontrer plusieurs fois au Festival d’ Avignon : Dès 2015 avec Antoine et Cléopâtre ( révélation et choc artistique) puis Sopro pour ce qui est de ses créations, Iphigénie ou la Cerisaie pour la mise en scène. Pas plus tard que la veille de cette rencontre et même le jour même , une de ses pièces «  Le Choeur des Amants » était jouée à la Garance de Cavaillon, le lendemain au théâtre d’Arles. On espère donc voir ses créations ou reprise tout au long de l’année programmée dans notre région.
Car le théâtre, c’est toute l’année ! Et l’univers de Tiago Rodrigues nous est maintenant indispensable.

Possibilité de visionner l’entretien en entier du Mardi 8 novembre 2022 à la FabricA sur le site : festival-avignon.com

https://echodumardi.com/tag/culture/page/11/   1/1