Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
Dans son récent rapport sur les perspectives économiques de ses États membres, l’OCDE indique que si l’économie mondiale a progressé à un rythme annualisé solide de 3,2 % au second semestre 2024, les récent indicateurs d’activité pointent vers un ralentissement de la croissance en 2025 et 2026. L’OCDE indique en effet que l’inflation, l’augmentation des barrières commerciales dans plusieurs économies du G20 et l’incertitude politique pourraient affaiblir les économies de nombreux pays. La croissance du PIB mondial devrait ainsi ralentir, passant de 3,2 % en 2024 à 3,1 % en 2025 et 3,0 % en 2026. Cependant, certains pays devraient être plus fortement touchés que d’autres – et d’autres pays ne devraient pas être affectés.
La croissance annuelle du PIB réel aux États-Unis devrait ralentir par rapport au rythme très soutenu qu’elle a connu, pour s’établir à 2,2 % en 2025 et à 1,6 % en 2026. Dans la zone euro, la croissance du PIB réel devrait être modérée mais soutenue, passant à 1,0 % en 2025 et 1,2 % en 2026. La France, qui a connu une croissance de 1,1 % l’année dernière, devrait la voir ralentir pour s’établir à 0,8 % cette année, puis remonter à 1,0 % en 2026.
La croissance en Chine devrait également ralentir, passant de 4,8 % cette année à 4,4 % en 2026. L’Inde fait quant à elle figure d’exception : d’après les prévisions de l’OCDE, son économie devrait croître de 6,4 % cette année et 6,6 % l’année prochaine. L’Italie devrait également connaitre une croissance soutenue, de 0,7 % en 2025 et 0,9 % en 2026.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
La startup avignonnaise Tut Tut, spécialisée dans la livraison collaborative du dernier kilomètre, accueille Pierre-Etienne Montenot, ex-directeur Europe d’Amazon, au sein de son équipe en tant que directeur général.
Diplômé de deux masters à l’École Polytechnique Supérieure de l’Université de Saragosse et à l’Institut National des Sciences Appliquées Centre Val de Loire, Pierre-Etienne Montenot a évolué dans le groupe Airbus en tant que Production Manager avant d’intégrer le groupe PSA Peugeot Citroën en tant que Responsable de Groupe Logistique. Avant d’intégrer Tut Tut, le nouveau directeur général de la startup avignonnaise a évolué au sein de l’entreprise Amazon, de responsable de site à Montélimar à directeur Europe. « Après 11 ans chez Amazon, je comprends les challenges environnementaux, économiques de la livraison du dernier kilomètre ainsi que les enjeux sociétaux du e-commerce, déclare-t-il. Je crois que Tut Tut France grâce à son positionnement et au talent de ses équipes est idéalement positionnée pour relever tous ces défis. »
De son côté, le fondateur de la startup, Vincent Chabbert, voit cette arrivée comme un tournant pour Tut Tut. « Attirer un leader de cette envergure est une véritable fierté, affirme-t-il. Son expertise et son énergie vont nous permettre d’aller encore plus loin. » En moins de quatre ans d’existence, Tut Tut s’est imposée comme une référence incontournable. L’entreprise, qui a enregistré un chiffre d’affaires de 600 000€ en 2022 et 2,5M€ en 2023, a atteint près de 10M€ l’année dernière. Une croissance fulgurante que son dirigeant ainsi que le nouveau directeur général comptent bien poursuivre.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
L’entreprise Ateliers Bio de Provence, située à Carpentras, vient d’annoncer l’entrée au capital de Bio Filières Durables,1er fonds français de capital-investissement 100% dédié à l’agriculture biologique. Ce changement devrait permettre à la société carpentrassienne de se développer.
Après avoir été accompagnée par Léa Nature, entreprise fabricante de produits naturels et biologiques, pendant plusieurs années, Ateliers Bio Provence annonce l’entrée au capital de Bio Filières Durables, un fonds de capital-investissement engagé dans la transition écologique et alimentaire géré par Esfin Gestion.
Cette prise de participation minoritaire devrait permettre à l’entreprise carpentrassienne, d’accélérer son développement, tout en restant fidèle à ses valeurs de durabilité et d’innovation. « Avec le soutien stratégique de Bio Filières Durables, nous entendons poursuivre notre double objectif de croissance et de contribution à la préservation de l’environnement », déclare l’entreprise.
Depuis sa création en 1985, Ateliers Bio de Provence s’est imposée comme un acteur incontournable des réseaux spécialisés bio et de la restauration hors foyer. « L’entreprise incarne parfaitement les valeurs d’excellence et d’engagement social et environnemental que nous défendons avec Bio Filières Durables, explique Walid Kenaissi, directeur de participations chez Esfin Gestion. Notre partenariat vise à soutenir la croissance de l’entreprise, tout en continuant à promouvoir une alimentation saine et responsable. »
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
Le Conseil d’Administration du groupe Delta Plus, acteur majeur sur le marché des Equipements de Protection Individuelle (EPI) dont le siège est basé à Apt, a arrêté le 2 avril 2024 les comptes consolidés du Groupe pour l’exercice 2023. Le groupe a enregistré une chiffre d’affaires de 420,6M€ en 2023 (+0,1% par rapport à 2022).
Le groupe affiche des chiffres prometteurs puisque le résultat opérationnel courant (ndlr : résultat obtenu obtenu avant déduction des intérêts et des taxes) a augmenté de façon significative par rapport à 2022 (+10,4%) et a atteint 13,8% du chiffre d’affaires. Le résultat net affiche également une progression, et ce, dans des proportions similaires, puisqu’il s’élève à 38M€ (+12,3% par rapport à 2022).
La structure bilancielle de DeltaPplus s’est donc renforcée en 2023 avec des capitaux propres qui atteignent un niveau record, des ratios d’endettement qui s’améliorent fortement grâce à la génération de trésorerie de l’exercice écoulé, et un besoin en fonds de roulement qui atteint un niveau historiquement bas en raison d’une optimisation des niveaux de stocks.
Les perspectives 2024
Cette année, le groupe aptésien compte bien maintenir une croissance organique positive du chiffre d’affaires, confirmer le retour sur le niveau de rentabilité opérationnelle pré-Covid, mais aussi renforcer la structure financière du Groupe pendant cette période qui reste incertaine.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
Le groupe Serpe, dont le siège social est basé au Thor, se classe en 82ᵉ position du palmarès des Champions de la croissance 2024, élaboré par Les Echos et Statista. Rachetée en 2009 par le couple Bénédicte et Armand Wiedemann-Goiran, la société existe depuis 1988. D’une PME à une ETI, en seulement 35 ans, Serpe s’est élevée au rang de leader de l’élagage en France et elle est le 4ᵉ acteur national en gestion du paysage.
Lui a un diplôme d’études approfondies (DEA) d’économie, elle a un doctorat en biologie. Parents de sept enfants, Armand et Bénédicte Wiedemann-Goiran ne veulent pas voir grandir ces derniers en ville. Ainsi, dans leur projet de reprise d’entreprise, ils s’éloignent de la capitale et posent leurs valises en Vaucluse, et font l’achat de l’entreprise Serpe, basée au Thor, en janvier 2009. « On cherchait à se rapprocher d’Aix-en-Provence, où Bénédicte a fait sa thèse et où elle a vécu étant petite », explique Armand.
Après avoir été responsable de la communication de Serpe puis vice-présidente, Bénédicte copréside aujourd’hui l’entreprise avec Armand. « On travaille en couple et c’est assez enrichissant d’avoir des points de vue différents, d’avoir chacun ses points forts et des sensibilités différentes, développe Armand. Ça permet d’enrichir les discussions et les points de vue. »
Une entreprise créée il y a 35 ans
Serpe a été fondée en juin 1988 par Paul Rensch, qui l’a développée pour essayer de donner du travail aux jeunes, et de travailler sur tout ce qui gravite autour de l’environnement et de la nature. C’était, à l’époque, une société d’entretien, de restauration du patrimoine et de l’environnement. Jusqu’en 2009, elle était axée sur l’entretien des rivières, le débroussaillage et l’élagage.
Après le rachat il y a 15 ans, de nouveaux métiers se sont ajoutés à ceux déjà existants tels que la phytoépuration et l’entretien d’infrastructures. « On a essayé de développer le bois énergie pendant plusieurs années et finalement, on a arrêté de revaloriser nous-mêmes le bois, ce sont des prestataires qui le font », ajoute Armand.
Lorsque Armand et Bénédicte rachètent l’entreprise thoroise, c’est une PME (petite ou moyenne entreprise) de 35 personnes. Aujourd’hui, Serpe compte plus de 1 000 salariés dispersés dans 35 agences un peu partout en France. « On ne travaille pas encore dans le Nord-Est, précise le coprésident. On se laisse 12 à 18 mois pour stabiliser l’entreprise, pour l’instant, on digère les différentes acquisitions, on digère la croissance, on structure l’entreprise, et ensuite, on continuera de se développer. »
« Pour gérer une telle croissance, il faut accepter de prendre des risques et il faut investir. Tout ne marchera pas, mais si on ne le fait pas, on est sûr que ça ne fonctionnera pas. »
Armand Wiedemann-Goiran
Si aujourd’hui le groupe Serpe fait partie des entreprises françaises avec la plus forte croissance, c’est notamment grâce au rachat du groupe CMEVE (Compagnie Méditerranéenne d’Espaces Verts Exploitation) qui a été annoncé en 2020. L’entreprise a également racheté deux sociétés de débroussaillage en rail-route. En tout, Serpe a effectué le rachat de sept entreprises en une dizaine d’années, ce qui l’a propulsée au rang d’ETI (entreprise de taille intermédiaire).
L’entreprise aux cinq valeurs
L’année dernière, le groupe Serpe a célébré ses 35 ans. L’occasion de redéfinir les valeurs de la société. « On les a redéfinies tous ensemble lors d’un séminaire qui a réuni 400 collaborateurs à la Grande-Motte », affirme Armand. Ainsi, les valeurs de l’entreprise sont au nombre de cinq : •S’engager avec passion en sécurité •Être soi-même •Rêver et agir pour demain •Partager la mission d’excellence •Travailler en équipe avec la force du groupe
« Aujourd’hui, c’est une chance d’avoir 35 responsables qui portent les valeurs de Serpe, qui défendent le drapeau sur les territoires. »
Armand Wiedemann-Goiran
Serpe se veut une entreprise à l’écoute de ses salariés et qui prône la tolérance. « Il faut que les gens puissent assumer ce qu’ils sont et être bien au travail, explique Armand. Il y a des schémas structurés, notamment le comité social et économique (CSE), ou encore les référents harcèlement. » Du côté des deux coprésidents, il y a aussi l’envie d’être proche des agences, de partager, d’aller au contact des équipes, du terrain, pour être à l’écoute et pouvoir entendre ce dont elles ont besoin. Régulièrement, Bénédicte et Armand se déplacent au sein des différentes agences. « Ça permet de challenger les équipes, d’avoir des retours complémentaires, d’avoir une vue transverse sur l’ensemble de l’entreprise », ajoute le coprésident.
« En même temps qu’on a redéfini les valeurs, on a écrit la vision 2033 », déclare Armand. Après s’être concentrée sur le développement, la structuration et l’investissement, l’entreprise est prête à vivre une aventure d’une autre nature : l’aventure écologique. « Il y a plein de sujets sur la transition énergétique, sur la sensibilisation à l’écologie que l’on porte et sur lesquels on a envie d’agir », ajoute Armand.
« On ne peut pas tout faire, mais on ne peut pas rien faire non plus. »
Armand Wiedemann-Goiran
Le groupe veut prendre sa part au niveau écologique, en essayant de concilier les contraintes environnementales avec la capacité à travailler au quotidien durant certaines périodes de l’année. « Je pense notamment à la période de nidification, durant laquelle il y a des sensibilités qui font qu’on pourrait être empêchés de travailler, développe le coprésident de Serpe. Et donc la question est : comment réussir à concilier la réalité, la sensibilité, et les contraintes économiques de travailler tout au long de l’année ? Il a des cadres de travaux à créer pour entamer une réflexion sur ces aspects-là. »
Des difficultés de recrutement
Aujourd’hui, les métiers autour de la création et de l’entretien d’espaces naturels sont très concurrentiels. Ce sont des métiers qui ont commencé à se financiariser il y a quelques années avec l’arrivée d’investisseurs qui ont changé la dynamique et l’approche de ces métiers. Même si le groupe Serpe, malgré sa taille, garde un côté familial, de proximité avec ses collaborateurs, il rencontre des difficultés à recruter.
Aujourd’hui, l’entreprise a 130 postes ouverts pour environ 1 000 salariés, ce qui fait 13% de postes à pourvoir. « On rencontre une vraie difficulté à recruter, affirme Armand. On a une équipe de six ou sept personnes qui gèrent tout ce qui entoure le recrutement et la formation, donc on a des choses à travailler sur ce point-là. »
Un nouveau centre de formation interne
Afin de pallier ce problème de recrutement, le groupe Serpe a créé son propre centre de formation interne, Serpe Formation, en 2023. Basé à Bouillargues, dans le Gard, ce centre a formé dix personnes l’année dernière, dont huit ont intégré l’entreprise à l’issue de leur formation, et en forme une trentaine cette année. « Ce centre de formation a pour objectif de proposer un métier, et non pas une formation », explique Armand.
Ainsi, les formations sont axées sur les besoins des agences, pour que les formés apprennent tout en étant dans les conditions de l’entreprise. Trois formations sont proposées : une Prépa-apprentissage pour ceux qui sont loin de l’emploi pour les remettre et les sensibiliser au métier, un Titre professionnel d’Ouvrier du paysage et le Certificat de spécialisation Élagage. Deux nouveaux titres devraient s’ajouter l’année prochaine : Technico-commercial du paysage et le Brevet professionnel en espace vert.
Serpe en Vaucluse
Si le groupe Serpe a de nombreux chantiers dans presque toute la France, dont des contrats avec la SNCF et Enedis, ainsi qu’avec de grandes collectivités comme les Métropoles de Lyon et Montpellier, l’entreprise thoroise agit également au niveau local. En Vaucluse, elle travaille notamment pour le Département, ou encore les mairies de Châteauneuf-de-Gadagne, de Pujaut et de Roquemaure.
En ce moment, plusieurs postes sont à pourvoir dans le département. « On cherche des élagueurs, des ouvriers espaces verts, ou encore des personnes pour le marketing », développe Armand. Si l’entreprise embauche généralement des profils jeunes, elle est ouverte à tout type de profils. Le groupe Serpe est par ailleurs ouvert à l’apprentissage, puisque 10% de ses effectifs sont des alternants. « Premièrement, c’est notre responsabilité sociale de participer à former les jeunes, affirme le coprésident. Deuxièmement, c’est notre goût de former les jeunes. Troisièmement, c’est utile à l’entreprise parce que ce sont les pépites de demain. »
La société Serpe s’est donc bien développée les 35 dernières années, et continue de chercher et de former « les pépites de demain », pour consolider et poursuivre sa croissance, et ainsi garder sa place de leader de l’élagage en France et rester parmi les principaux acteurs nationaux en gestion du paysage.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
La carte ci-dessous, basée sur les dernières perspectives économiques du Fonds monétaire international (en date d’avril 2023), donne un aperçu des économies dont les prévisions des taux de croissance du PIB sont près de deux fois supérieures, voire plus, à la moyenne mondiale cette année (prévision à 2,8 %).
Comme l’année dernière, c’est le Guyana qui devrait signer la plus forte croissance de la planète en 2023, avec une hausse du PIB attendue à plus de 37 %. Ce pays d’Amérique du Sud peuplé d’à peine 800 000 habitants connaît actuellement un boom économique grâce au démarrage de nouveaux projets d’exploitation pétrolière.
En excluant les pays (ou territoires) avec des PIB inférieurs à 2 milliards de dollars en 2022, deux pays africains complètent le podium mondial attendu pour 2023. La Libye, avec une croissance du PIB prévue à plus de 17 % (du fait d’une amélioration de la stabilité politique et d’une hausse des exportations de pétrole), ainsi que le Sénégal, avec une hausse du PIB attendue à plus de 8 %.
Deux pays asiatiques du bloc BRICS figurent également parmi les économies à forte croissance, l’Inde et la Chine, avec des taux de croissance du PIB pour 2023 qui étaient estimés à respectivement 5,9 % et 5,2 % au mois d’avril dernier.
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Tristan Gaudiaut, Statista.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
La société Blanelec, spécialisée dans l’installation électrique de commerces, TPE, pharmacie, et cabinets médicaux, mais aussi dans la rénovation énergétique et les bornes de recharges pour véhicules électriques, souhaite se développer. C’est pourquoi elle lève des fonds afin de créer un réseau de franchises.
L’entreprise vient d’annoncer son nouveau projet : elle se lance dans une levée de fonds afin de créer un réseau de franchises. « Blanelec souhaite mettre ses connaissances et son expérience au services des électriciens confirmés qui se tournent vers l’IRVE (Infrastructure de Recharge de Véhicule Électrique) mais aussi le néopro qui se lance dans l’aventure IRVE via une franchise coopérative », a affirmé Jérôme Blanc, président de l’entreprise.
L’entreprise gardoise appelle donc ses partenaires, clients, fournisseurs, et tout autre personne souhaitant participer au développement de Blanelec à contacter la société pour obtenir plus de détails concernant la marche à suivre. Pour réaliser ce projet de levée de fonds, Blanelec a notamment fait appel à la fintech Ayomi, qui devrait permettre de consolider l’objectif de croissance de l’entreprise.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
Après avoir enregistré un chiffre d’affaires record en 2022, la société aptésienne Delta plus, spécialisée dans les équipements de protection individuelle (EPI), poursuit sa croissance et est sur la bonne voie pour battre de nouveaux records.
Au premier trimestre, le chiffre d’affaires du groupe Delta plus a atteint 107,3 millions d’euros, contre 105,7 millions d’euros au deuxième trimestre. Ainsi, la société basée à Apt enregistre un chiffre d’affaires de 213 millions d’euros au premier semestre 2023, ce qui représente une croissance de +4,0% (+8,1M€) par rapport à la même période l’année dernière.
Cette croissance est notamment due à l’intégration de l’entreprise mexicaine Drypro en juillet 2022, qui a généré un effet de périmètre positif (+1,8%) qui représente un impact de +3,6M€ sur le chiffre d’affaires. Si en Europe, le chiffre d’affaires du premier semestre 2023 (105,3M€) est en repli de -1,9% par rapport aux six premiers mois de 2022 (-2,1M€), le chiffre d’affaires réalisé hors Europe au premier semestre 2023 (107,7M€) est en augmentation de +10,2M€ (+10,4%) par rapport à 2022.
Cette hausse hors Europe se traduit par la forte inflation dont a été témoin l’Argentine. La filiale du groupe dans ce pays d’Amérique du Sud a connu une forte croissance de son chiffre d’affaires au premier semestre, qui a augmenté de +18,6M€ (+304%). En dehors de l’Argentine, la croissance organique du chiffre d’affaires Hors Europe s’élève à +2,1% au premier semestre 2023. La dynamique dans les zones Moyen-Orient et Asie-Pacifique est quant à elle restée positive tout au long des six premiers mois de l’année.
V.A.
Vers un ralentissement de la croissance mondiale ?
Après avoir enregistré un chiffre d’affaires record en 2022, la société aptésienne Delta plus, spécialisée dans les équipements de protection individuelle (EPI) poursuit sa croissance. Au premier trimestre, son chiffre d’affaires a atteint 107,3 millions d’euros. Les ventes de l’entreprise ont donc progressé de +8,2% par rapport à 2022.
Le groupe a entamé cette année sur un rythme de croissance organique soutenu, notamment grâce à un niveau d’activité élevé en Argentine au premier trimestre. Cette croissance est également due à l’intégration de l’entreprise mexicaine Drypro au groupe en juillet dernier. La croissance du chiffre d’affaires au premier trimestre a donc surtout évolué hors Europe. En Europe, le chiffre d’affaires du premier trimestre (54,3M€) est stable par rapport aux trois premiers mois de 2022.
Pour les mois à venir, le groupe souhaite confirmer une croissance organique positive du chiffre d’affaires, finaliser l’intégration des sociétés Maspica, Safety Link et Drypro, acquises en 2022, amorcer un retour sur le niveau de rentabilité opérationnelle pré-Covid, mais aussi confirmer la solidité de sa structure financière pendant cette période d’incertitude.