24 juillet 2024 |

Ecrit par le 24 juillet 2024

Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Afin de faire face à l’afflux des patients en milieu hospitalier, le président de la Région Sud Renaud Muselier a annoncé offrir une prime ‘spéciale Covid’ à tous les stagiaires des formations paramédicales qui viendront en renfort dans les hôpitaux en Paca.

Déjà mise en place lors de la première vague par la Région Sud, la prime ‘spéciale Covid’, d’un montant total de 4,4 millions d’euros, avait bénéficié aux 4 289 stagiaires des filières médicales et paramédicales qui en avaient fait la demande. « Afin de récompenser cet effort, tous les stagiaires qui s’engagent pour lutter contre l’épidémie sur notre territoire régional pendant cette deuxième vague seront de nouveau éligibles à une prime spéciale, dans les mêmes conditions que lors de la première vague » a annoncé la Région Sud dans un communiqué. Un budget de 2 millions d’euros sera consacré par la Région, avec le soutien de l’Etat.


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Le Tribunal administratif de Nîmes vient de suspendre l’arrêté du maire de Camaret-sur-Aigues autorisant l’ouverture des commerces non alimentaires de vente au détail de sa commune durant le confinement.

Le juge a en effet estimé qu’un doute sérieux sur la légalité de l’arrêté du maire Philippe de Beauregard existait du fait de sa méconnaissance de l’article 37 du décret du 29 octobre 2020. Le Tribunal statuera ultérieurement sur le fond. Un verdict similaire avait été rendu début novembre suite à l’arrêté pris par le maire de Mazan Louis Bonnet, qui souhaitait également voir ouverts les commerces non alimentaires. Un arrêté qui n’aura pas eu le temps d’entrer en application puisque le préfet l’avait fait immédiatement invalider.


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Par solidarité envers le personnel soignant, le Groupement des artisans boulangers pâtissiers du Vaucluse a procédé ce vendredi 13 novembre à une distribution gratuite de 1 000 croissants à l’Hôpital Henri Duffaut d’Avignon.

« C’est une action que nous avions déjà mené au mois de mars et nous avions à cœur de la réitérer, explique Thierry Despeisse, président du Groupement des artisans boulangers pâtissiers du Vaucluse. La situation sanitaire actuelle dans le département étant bien pire qu’au printemps dernier, il nous est apparu comme une évidence de pouvoir soutenir à notre façon le personnel qui se retrouve en première ligne pour soigner les malades. »

Une initiative solidaire pour laquelle 20 jeunes du Centre de formation des apprentis d’Avignon ont contribué aux côtés d’artisans boulangers. Jean-Philippe Dupré (Avignon), David Poirmeur (Avignon), ainsi que les boulangeries Kandoussi (Avignon), Asou (Morières-Lès-Avignon) et Portigliatti (Sorgues) se sont donc attelés à la préparation de 1 000 croissants à destination du personnel soignant de l’Hôpital Henri Duffaut d’Avignon, qui s’est montré très touché par ce geste de solidarité lors de la distribution.


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Depuis le début du deuxième confinement le 30 octobre, La Poste ouvre la totalité de ses 74 bureaux de Poste sur le Vaucluse. Les horaires d’ouverture et les services assurés sont adaptés en fonction de la situation sanitaire locale et indiqués sur www.la-poste.fr. La Poste rappelle que de nombreuses opérations peuvent être faites à distance, les clients pouvant être accompagnés par téléphone (au 3631 pour La Poste et au 3639 pour La Banque Postale) ou via les sites et applications numériques de La Poste et de La Banque Postale depuis leur domicile (laposte.fr et labanquepostale.fr).  Par ailleurs La Poste de Camaret a fermé ses portes mardi 10 novembre au soir pour des travaux de modernisation. Sa réouverture est prévue mardi 1er décembre à 8h30.


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

A compter du lundi 16 novembre, Orizo, le réseau de transports du Grand Avignon, propose de nouveaux horaires en soirée.

Les derniers départs du lundi au vendredi :

T 1 : Saint Chamand 20h10 St Roch 20h31

C 2 : Archicote 20h00 Hôpital 20h15

C 3 : Agroparc 20h17 St Lazare 20h13

4 : Agroparc 19h45 Avignon Poste 20h20

5 : Cigalières 20h05 Palais de Justice 19h40

6 : P+R Amandier 20h Avignon Poste 20h

9 : Agricola 19h51 Avignon Poste 20h08

10 : Avignon Poste 20h13 Avignon TGV 19h54

16 : Grand Angles 19h57 Avignon Poste 19h55

20 : P+R Piot 20h35 Avignon TGV 20h54

Citizen Italiens : P+R Les Italiens 20h00

Citizen République : Cité Administrative 19h09

Navette parking : P+R Piot 20h01

Allo Bus Courtine : depuis l’arrêt Courtine 19h33 vers l’arrêt Courtine 19h55

A noter également pour la ligne 4 : départ d’Agroparc de 15h56 retardé à 16h ; la ligne 11 : départ d’Avignon Poste à 12h09 prolongé jusqu’à Jonquerettes.

Orizo met en place un service Allo Bus en soirée, notamment pour le personnel soignant et les salariés, de 20h à 22h du lundi au samedi. Réservation par téléphone au 0800 456 456 du lundi au vendredi de 7h30 à 18h et le samedi matin de 9h à 12h.


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

A l’heure du reconfinement, la Ville d’Avignon réactive sa cellule ‘Solidarité seniors’ pour venir en aide aux personnes âgées mais aussi aux étudiants et aux personnes en grande précarité.

Créée le 17 mars dernier lors du premier confinement, la cellule ‘Solidarité seniors’ a pour objectif de renforcer l’information auprès des personnes âgées, de recenser leurs besoins tout en entretenant un lien avec elles. La cellule permet notamment la distribution de masques et d’attestations de déplacement préremplies (345 personnes avaient été livrées sur le 1er confinement) ainsi que la distribution de corbeilles solidaires.

Des corbeilles solidaires pour les plus démunis
Mis en place début avril, le dispositif des corbeilles solidaires répond au double objectif de favoriser l’approvisionnement tout en tenant compte des moyens modestes de bon nombre de seniors. La Ville d’Avignon finance une partie des corbeilles qui sont élaborées avec les produits du supermarché solidaire. Il existe deux types de corbeilles : celles qui sont alimentaires au prix de 10,5 € (coût pour la collectivité 15 € / coût en grande surface 48 €) et de 14 € (coût pour la collectivité 20 € / coût en grande surface 70 €) ; celles dédiées à l’hygiène au prix de 5 €. La réservation des corbeilles s’effectue via la cellule ‘Solidarité seniors’ tandis que la livraison est assurée par les agents municipaux. Un dispositif qui s’étend au-delà des séniors et qui concerne également les étudiants qui ne peuvent pas travailler en cette période de confinement ainsi que les personnes en situation de grande précarité.

Durant le premier confinement, la cellule a reçu 650 appels quotidiens. Depuis le deuxième confinement, 757 appels ont été passés permettant de traiter 607 demandes qui concernent principalement les corbeilles solidaires et les attestations de déplacement. La Ville d’Avignon a en outre indiqué qu’elle allait contacter 17 000 personnes de plus de 65 ans afin de leur proposer une aide.

Le standard téléphonique de la cellule comprend 10 lignes actives non-stop de 9 h à 18 h. Deux numéros : 04 13 60 51 45 ou 04 13 60 51 46.


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Partout dans le monde, des équipes de recherche travaillent à la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19. À l’heure actuelle, une dizaine de projets ont atteint la phase III des essais cliniques, nourrissant les espoirs d’une disponibilité pour le début de l’année 2021. En Chine, une campagne expérimentale pour l’un des quatre candidats chinois les plus avancés permet même depuis peu au grand public de se faire vacciner. Les inscriptions pour ce traitement expérimental, qui coûte 54 euros, ont été ouvertes à destination des volontaires dans trois grandes villes du pays et le programme d’injection pourrait débuter prochainement comme le rapporte France Inter.

D’après une étude réalisée cet été par Ipsos MORI, les Chinois sont de loin les plus enclins à se faire vacciner contre le coronavirus. En effet, 97 % de la population accepterait de prendre le vaccin s’il était disponible, soit un taux d’acceptation quasi-unanime dans le pays. Mais le niveau de confiance vis-à-vis du futur vaccin varie énormément à travers le monde et les populations de certains pays se montrent plutôt prudentes à l’idée de le prendre s’il était commercialisé. La grande majorité des personnes réticentes citent les potentiels effets secondaires comme principale raison.

Comme le montre le graphique de Statista, les niveaux d’acceptation les plus faibles sont observés en France et en Russie, où respectivement 59 % et 54 % des répondants accepteraient de se faire vacciner contre le Covid-19. En comparaison, un peu plus de deux tiers de la population se dit prête à le faire en Allemagne et aux États-Unis et le taux grimpe même au-delà de 80 % au Royaume-Uni, en Inde et au Brésil.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Un vaccin contre la Covid-19 en 2021 ? Cette hypothèse semble de plus en plus réaliste depuis l’annonce du géant pharmaceutique américain Pfizer et la biotech allemande BioNTech cette semaine : ils viennent en effet d’annoncer des résultats préliminaires positifs dans leur essai clinique de phase III. Selon leurs premières données, analysées après que 94 participants sur les 43.500 de la cohorte ont été contaminés par la Covid-19, leur candidat vaccin serait « efficace à 90% ». Sur cette base, les deux laboratoires comptent demander d’ici deux semaines probablement une autorisation temporaire d’utilisation à la FDA, l’agence sanitaire américaine.

Comme l’indique cette infographie de Statista basée sur le recensement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) analysé par The Guardian, ce sont près de 200 équipes de recherche à travers le monde qui planchent actuellement sur l’élaboration d’un vaccin contre le SARS-CoV-2. Selon les dernières données disponibles en date du 9 novembre, 18 laboratoires étaient engagés dans la deuxième phase des essais cliniques et 11 projets avaient atteint la troisième phase, c’est à dire les essais à grande échelle.

La fabrication d’un nouveau vaccin est un processus long et complexe qui nécessite plusieurs phases de recherche et de tests afin de garantir son efficacité et son innocuité. En temps normal, il faut compter plusieurs années, de dix à quinze ans, entre le début des études et la commercialisation d’un vaccin. Mais face à une situation d’urgence, telle que le contexte actuel de pandémie, les différentes phases de développement sont menées en parallèle afin d’accélérer au maximum la mise à disposition du vaccin.

La première phase de développement correspond aux essais précliniques, étape à laquelle le vaccin est d’abord étudié en laboratoire puis généralement testé chez l’animal. Cette étape permet d’évaluer la capacité de l’antigène à produire des anticorps dans un organisme vivant, mais ne préjuge pas des résultats chez l’homme. Viennent ensuite les essais cliniques, c’est à dire les tests sur l’homme, organisés en trois phases successives. La phase I a principalement pour objectif de déterminer l’innocuité du vaccin et d’observer la réponse immunitaire induite, tandis que la phase II cherche à établir le dosage optimal et à prouver la durabilité de la protection. Lors de la phase III, les essais portent sur des groupes de centaines voire milliers de personnes et ont pour but de définir le rapport bénéfices/risques du vaccin afin d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché.

De Claire Jenik pour Statista


Région Sud : une prime régionale Covid pour les renforts paramédicaux

Le professeur Justin Michel, chef de service, et les docteurs Thomas Radulesco et Djamel Hazbri, du service ORL (Oto-rhino-laryngologie) du département de rhinologie de l’AP-HM (Assistance publique – hôpitaux de Marseille) évoquent concrètement les causes et les possibilités de traitement lors d’une perte de l’odorat liée au Covid-19.

Si le Covid-19 interfère uniquement sur l’odorat, le professeur Justin Michel, chef de service du département de rhinologie de l’AP-HM explique que l’impression d’aussi perdre le goût est liée à la perturbation de la flaveur (la sensation provoquée conjointement par le goût et l’odeur d’un aliment). Pour un ‘rhume’ classique on observe une congestion dans la zone de détection des odeurs, en haut du nez à la jonction du cerveau, « pour le Covid-19 nous avons constaté qu’il y avait une atteinte un peu plus loin qui atteint les cellules nerveuses qui détectent les odeurs »

« Autre spécificité du Covid-19, poursuit le professeur Justin Michel, il a été montré qu’il pouvait y avoir des atteintes intra-cérébrales. Cela montre que le nez constitue une porte d’entrée du virus pour atteindre le compartiment cérébral. Donc, soit cette perte de l’odorat est liée à une atteinte périphérique, dans le nez, soit une atteinte mixte, périphérique et centrale, soit une atteinte uniquement dans la zone d’intégration des odeurs au sens neurologique. »

« Entre 40 % et 90 % des patients atteints »

« Selon les études, entre 40 % et 90 % des patients atteints du Covid se plaignent de ce trouble de l’odorat complète le docteur Thomas Radulesco. C’est d’ailleurs un des signes révélateur de la maladie. » Par ailleurs, il semblerait que les formes les plus graves ne sont pas liées à ce symptôme. Au contraire, « on pourrait penser que cette perte d’odorat est plutôt un facteur de pronostic protecteur. » « Dans tous les cas, il est important de consulter son médecin si l’on constate cette perte de l’odorat », insiste le professeur Michel.

Selon le docteur Djamel Hazbri, il existe un traitement simple en cas d’anosmie. « Pour cela, il faut se procurer des essences essentielles et réaliser ensuite des exercices en les sentant 2 à 3 fois par jour pendant 5 minutes. » L’objectif est de permettre au cerveau et à la mémoire de recréer des connexions. « C’est un traitement* qui doit se faire sur une période prolongée d’au moins 12 semaines. »

« Cette perte de l’odorat est normal pendant 15 jours à 3 semaines, complète le professeur Michel. Si cela dure au-delà, il faut aller voir son médecin traitement qui vous orientera vers un oto-rhino pour procéder à une exploration approfondie et proposer des traitements adaptés. »

*Liste des produits à sentir lors de ces exercices : vanille, café, aneth, thym, cannelle, clou de girofle, lavande, coriandre, vinaigre léger, menthe et cumin.

 

https://echodumardi.com/tag/covid-19/page/21/   1/1