22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

(Vidéo) : 20 ans après la gare TGV d’Avignon, l’aménagement de Courtine prend enfin son envol

Plus de 20 ans après la mise en service de la gare TGV d’Avignon, le quartier de Courtine devrait enfin connaître le développement que lui confère sa position stratégique pour l’ensemble du bassin de vie. L’opération, confiée aux aménageurs Icade et Primosud prévoit la réalisation de plus de 43 000m2 de logements, de commerces et de locaux d’activités et de services. De la réussite de ce programme, dont les premiers coups de pioche devraient avoir lieu courant 2025, pourrait dépendre l’avenir du dynamisme économique de l’ensemble du bassin de vie. Pour ce projet urbain sans précédent les défis de la mobilité et de l’accessibilité seront vitaux.

« Ça y est ! Le quartier d’Avignon Confluences démarre très concrètement ». Cécile Helle, maire d’Avignon, ne cachait pas sa satisfaction lors de la présentation, ce mardi 12 septembre, du projet d’aménagement du premier macro-lot situé dans la zone de Courtine, juste à côté de la gare TGV de la cité des papes. Il faut dire que depuis 20 ans l’impatience avait peu à peu laissé la place à une inexorable résilience.
Pensez donc ! Le 7 Juin 2001, soit 12 ans après les premières études, le président de la République, Jacques Chirac, inaugurait en grande pompe la gare TGV d’Avignon-Courtine ainsi que l’ouvrage d’art le plus cher de cette nouvelle ligne à grande vitesse TGV-Méditerranée : les 1,5km du viaduc sur le Rhône (140M€).
Désormais reliée à Paris en moins de 3h par cette gare (47M€), qui a failli voir le jour à Pujaut puis sur le plateau des Angles, tout le monde pense alors à ce moment que la confluence du Rhône et de la Durance va connaitre un essor sans précédent.
Mais si l’effet TGV fonctionne à plein pour les Alpilles, le Luberon, une partie d’Avignon ainsi que le Vaucluse, le Gard rhodanien et le Nord des Bouches-du-Rhône, rien ne semble vouloir émerger durablement à proximité immédiate de cette gare. Pourtant, à travers toute la France, les autres gares TGV, qui disposent de bien moins d’atouts que celle de la cité des papes, voient des zones d’activités fleurir comme des champignons.

Inaugurée en 2001, la gare TGV de Courtine est située à moins de 3km du centre-ville de la cité des papes. © DR

Une zone qui a tout pour réussir
Incompréhensible, alors que la nouvelle gare avignonnaise a tout pour réussir : désignée plusieurs fois gare préférée des français, elle a franchi le cap des 4,1 millions de passagers en 2019. Un objectif qui, selon la SNCF, ne devrait pas être atteint avant 2030. Située à moins de 2,5 kilomètres de l’intra-muros, la gare dispose également de la plus importante offre de stationnement (5 000 places) pour une gare TGV en France. Malgré tout cela, rien ne se passe autour, ou pas grand-chose. Et ce n’est pas faire injure aux quelques immeubles de bureaux, aux hôtels, aux résidences ou bien encore à l’implantation de l’Hôtel des ventes (opérationnel depuis 2009) de dire que l’aménagement de la zone ne connaît pas d’impulsion déterminante.

« Un projet urbain sans précédent à l’échelle de l’agglomération. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Les projets n’ont pourtant pas manqué : programme City Sud, déplacement du ciné Pathé depuis Cap Sud, Cité de la formation, parc d’attractions, golf, port de plaisance, balnéothérapie, hôtel de luxe, centre de séminaire, complexe touristique saisonnier… (voir encadré ‘Avignon Confluences : les grandes dates de Courtine’ en fin d’article). Autant de dossiers qui, malgré les bonnes volontés n’ont jamais vu le jour. Ou plutôt n’ont jamais sorti la tête de l’eau. La faute, tout particulièrement, à un PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) appliqué de manière draconienne par les services de l’Etat en bloquant inexorablement l’aménagement de cette zone.

Il faut dire qu’en guise de cadeau d’adieu, beaucoup pointent du doigt en ‘off’ une ministre, aussi rancunière que malheureuse après des élections municipales perdue à Avignon en 2001, d’avoir eu ‘la bonne idée d’œuvrer’ à ce que l’évaluation des risques d’inondation ne soit plus estimée par rapport à une crue centennale mais par rapport à une crue millénale. Et histoire de bien verrouiller l’affaire, outre le Rhône, ce risque avait été aussi étendu à la Durance. Pas étonnant dans ces conditions que les programmes apparaissent au compte-gouttes et qu’il soit difficile de réaliser des projets d’envergures comprenant notamment un geste architectural emblématique.

Le 1er macro-lot d’Avignon-Confluences vu depuis le parvis de la gare. ©Leclercq Associés & Etienne Gozard_ArtefactoryLab

Une vitrine pour Courtine ?
Aujourd’hui, en entrant dans sa phase opérationnelle, ce nouveau projet semble lever ces obstacles qui, espérons-le désormais, devraient enfin faire partie du passé. Quelques indices pouvaient déjà cependant laisser subodorer ce frémissement. Le nouveau siège de la Caf (Caisse d’allocation familiale) de Vaucluse qui centralise depuis quelques mois les agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Baptisé Confluence Park : ce bâtiment constitue déjà ce fameux édifice signature. Juste à côté, la pérennisation de l’ancien Opéra-Confluence par des entrepreneurs locaux donne aussi un signal fort sur la vitalité de la zone et de son avenir, notamment en termes d’animations culturelles. Auparavant, le projet ‘Bart’ lancé en 2021, sur 5 étages et plus de 6 000m2, devrait proposer commerces, logements privés et espaces de coliving, services, bar et restaurant sur le toit-terrasse avec vue sur 360° et le palais des papes. La livraison est prévue en 2025.

Ne manquait-il donc pas alors un élan supplémentaire afin de passer à la vitesse supérieure ? C’est ce défi que va tenter de relever ce premier ‘macro-lot démonstrateur’ dont la conception a été confiée à la foncière de bureau Icade Promotion, filiale de la Caisse des dépôts, Primosud, filiale partielle du groupe Nexity, ainsi que le cabinet d’architecture parisien Leclercq & associés.

L’organigramme du projet.

Du logement et de l’activité économique sur 43 000m2
Ce premier macro-îlot représente un programme d’environ 43 000m². Il intègre 463 logements pour 25 285m² de surface de plancher, comprenant des logements en accession libre à la propriété (environ 300 logements) ainsi que logements accompagnés (163 logements types résidence mobilité, résidence d’hôtel hospitalier, colocation pour personnes en situation de handicap…). Ces logements pourront être des appartements ou même des petites maisons. Ils seront conçus pour être traversant pour mieux les aérer en soirée. Ils intégreront au maximum des grandes terrasses ou des balcons très profonds.

A cela s’ajoute 13 460m² d’activités tertiaires dont 5 100m² de bureaux, 4 100m² de co-working, 2 600m² d’espaces formations numérique et créative (voir encadré en fin de paragraphe) et 1 660m² d’espaces de formation et de production (manuelle ou artisanale). A ce jour, 50% des surfaces de bureaux seraient déjà louées selon les promoteurs.

Découvrez la vidéo complète du projet.

Enfin, le projet intègre 4 300m² d’activités commerciales : 1 500m² de marché alimentaire et restauration avec une halle gourmande, 1 700m² de commerces de proximité, 500m² de restauration et bar, 300m² pour une salle de sport et une crèche de 300m². Une aire de jeux, un jardin partagé ou bien encore un auditorium sont également prévus.
Les premiers travaux sont annoncés courant 2025 pour des premières livraisons fin 2026. Le chantier devrait débuter par les secteurs les plus près de la gare et le bâtiment ‘totem’ notamment.

Développement d’une économie créative et numérique
Le projet prévoit l’implantation de ‘La plateforme’, une école du numérique qui devrait s’installer à Avignon au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous propose des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.
Autre acteur annoncé au sein de projet : Make ici, un réseau français de manufactures collaboratives dédiées à l’artisanat d’art, au design et à la fabrication numérique qui pourrait notamment développer un lieu de création scénique autour des décors de théâtre ou de cinéma.

S’intégrer au mieux dans la nature qui l’entoure
Le tout ambitionne d’intégrer au mieux les paysages et les éléments naturels présents. Ainsi, l’actuel mas Guigue est conservé en constituant même la pierre angulaire autour de laquelle a été imaginé le projet de l’architecte et urbaniste François Leclerc. Un recensement de la végétation a aussi été réalisé afin de conserver les arbres de grandes tailles pour préserver le maximum de verdure pour un meilleur confort thermique.
Situés tout autour, les bâtiments auront aussi pour rôle de protéger le parc central du bruit. Les constructions positionnées au Nord devraient servir également à freiner le vent.
Le programme se fixe pour objectif d’approcher un taux d’énergies renouvelables du réseau de l’ordre de 100%. Pour cela, 4 330m2 de panneaux solaires photovoltaïques seront installés sur certaines toitures du projet. Le chauffage et le rafraîchissement des locaux vont s’appuyer sur une boucle tempérée géothermique, dont le potentiel est avéré sur site. Des études sur les possibilités de réaliser des bâtiments à énergie positive, pour réinjecter dans le réseau de la ville sont également en cours.

Les logements, conçus pour être traversant afin de mieux les aérer, devraient faire la part belle aux grandes terrasses et aux balcons très profonds.©Leclercq Associés

L’idée est d’atteindre les seuils de la RE 2025 en base et ceux de la RE 2028 pour le bâtiment ‘Totem’ emblématique du programme ainsi que d’appliquer les labels les plus ambitieux en matière de construction vertueuse (BDM, BBCA, biodivercity, WELL, BREAM et NF HQE…).
Le but pour les concepteurs du projet étant de répondre à deux enjeux fondamentaux : offrir un confort thermique à l’épreuve du réchauffement climatique et préserver le cœur de l’îlot du mistral tout en favorisant l’ensoleillement en hiver.

« Ce qui va se construire ici ce n’est pas l’Avignon de 2030, mais bien celui de 2050. »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Les voitures autour, les vélos dedans
« Il n’y aura pas de voitures sur le site, complète François Leclerc. Elles seront en périphérie. »
Un parking silo d’une capacité maximale de 420 places servira au stationnement afin de limiter l’emprise de l’automobile tout en proposant un roulement des places entre les différents usagers (salariés et résidents qui n’utilisent pas le parking aux mêmes moments).
Situé au Sud du projet, la réversibilité du silo a été anticipée si le développement des transports en commun et le rapport à la voiture nécessite une nouvelle destination d’usage. Des stationnements, en rez-de-chaussée, sont également intégrés sous les terrasses pour plus de discrétions.Des vélos partagés viendront compléter l’offre des Vélopop alors que programme prévoit la présence d’ateliers de réparation et d’entretien de vélos.

Le projet est conçu autour d’un jardin central où la voiture est exclue. Les véhicules étant renvoyés en périphéries.©Leclercq Associés

Imaginer l’Avignon de 2050
« Il ne s’agit pas d’une simple extension urbaine comme à Agroparc ou Joly-Jean, insiste Cécile Helle. Ce nouveau quartier d’Avignon-Confluences doit être un quartier qui n’existe pas encore sur Avignon. Un quartier à dimension métropolitaine, symbole de la ville du futur tout en tenant compte de l’existant et notamment le patrimoine végétal et naturel très riche dans cet espace anciennement agricole. Ce qui va se construire ici ce n’est pas l’Avignon de 2030, mais bien celui de 2050. C’est pour cela que nous avons ce niveau d’exigence de qualité urbaine, paysagère et fonctionnelle. »
« Il s’agit d’un projet urbain sans précédent à l’échelle de l’agglomération prenant notamment en compte la sobriété foncière, confirme Joël Guin, président du Grand Avignon. Car n’oublions pas que ce programme doit servir d’exemple puisqu’il s’agit d’un macro-lot démonstrateur. » En effet, l’ensemble du projet urbain est composé de 16 macro-îlots.

« L’enjeu étant de créer une complémentarité et non concurrence entre ces quartiers. »

Joan Busquets, urbaniste

De la réussite de ce premier programme ‘témoin’ dépend une grande partie de l’avenir de toute cette zone qui s’étend sur 270 ha, dont 100 hectares sont en cours d’aménagement autour de la gare TGV.
« Nous avons d’ailleurs signé un partenariat avec l’EPF Paca (Etablissement public foncier de Provence-Alpes-Côte d’Azur), afin d’avoir la maîtrise totale sur l’aménagement de cette zone », annonce le président du Grand Avignon.
Dans tous les cas, pour l’urbaniste catalan Joan Busquets (voir encadré ci-dessous en 2017), il est impératif « de relier cette zone au cœur historique, sinon cela ne vas pas marcher. L’enjeu étant de créer une complémentarité et non concurrence entre ces quartiers. » Pour cela, celui qui a supervisé les aménagements urbains des JO de Barcelone en 1992 préconise notamment une  transformation de la rocade en boulevard urbain afin de créer une continuité entre la gare TGV et le centre-ville, le futur quartier et la zone d’activités de Courtine.

L’axe civique imaginé par Joan Busquets doit relier les nouveaux quartiers de la gare TGV à ceux du centre-ville. ©Leclercq Associés

Après l’attractivité, l’enjeu de l’accessibilité sera l’autre défi à relever
Cependant, la situation d’Avignon-Confluences ne présente pas que des avantages : « c’est une position qui n’est pas des plus simple car cette zone est aussi ‘au bout du bout’ », reconnaît la maire de la cité des papes.
Le défi de l’attractivité étant en passe d’être relevé, restera celui de l’accessibilité et des mobilités. L’axe civique de 3 kilomètres prôné par Joan Busquets souhaite faire la part belle aux mobilités et aux déplacements doux (piétons, vélos et transports en commun) afin de rejoindre le centre historique.
De son côté, Cécile Helle imagine des solutions innovantes comme le téléphérique urbain en prenant modèle sur la réussite de Toulouse.
Pour sa part, Joël Guin rappelle son attachement à des projets de développement connexe comme le port trimodal sur le Rhône. Encore faudra-il convaincre la SNCF, qui traîne des pieds, sur ce dossier de 80M€ mené en partenariat avec les Voies navigables de France (VNF).

L’actuel mas Guigue (à gauche et au centre) sera conservé au coeur de l’axe végétal du programme. ©Leclercq Associés

Les camions pour la rocade, les vélos pour Confluence
Toujours est-il, que pour désenclaver ce territoire de confluence, le serpent de mer de la Leo devrait immanquablement ressurgir. Plus particulièrement la 3e tranche, avec le franchissement du Rhône qui constitue le principal intérêt de cet équipement initié il y a 30 ans ! Miser sur l’essoufflement de la dépendance à une l’automobile ‘carboné’ semble constituer un pari risqué, voir déconnecté, car quand la mobilité sera 100% électrique et que les véhicules seront plus petits, il faudra tout de même les faire circuler quelque part. La problématique restera d’ailleurs identique pour les modes doux et les transports en commun.
Se posera aussi les questions de l’approvisionnement de ce nouveau quartier ‘cul-de-sac’. Les livraisons des commandes Amazon, si appréciés de ces futurs avignonnais, bien plus enclin à se mettre au vélo plutôt qu’à renoncer à leur achat en ligne, ainsi que les imprimantes 3D, ne résoudront pas les problèmes de fournitures alimentaire par exemple.
Avignon-Confluences pourrait constituer l’opportunité de corriger un autre handicap du bassin de vie : ces infrastructures routières. Il est illusoire de croire cependant que l’agglomération a les moyens financiers de supporter cette charge. Pour autant, est-ce au Grand Avignon d’accueillir sur son territoire le seul pont gratuit en 2×2 voies (le pont de l’Europe) sur le Rhône entre Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie. Un ouvrage, qui malgré sa ‘réparation’ réalisée entre 2011 et 2013, est en limite structurel de capacité d’absorption du trafic, notamment celui des poids lourds. Un cordon ombilical entre l’Italie et l’Espagne bien trop lourd à porter pour les épaules d’Avignon alors que ce serait à l’Etat et aux Régions de prendre le relais. Un 3e pont avignonnais sur le Rhône, c’est aussi la possibilité de pouvoir libérer les habitants de la rocade des nuisances d’un trafic qu’ils endurent quotidiennement avec 30 000 à 40 000 véhicules/jour, dont 11% à 13% de camions. Pour eux 2050, c’est dans une éternité. Les camions pour la rocade, les vélos pour Confluence ?

Laurent Garcia

Avignon Confluences : les grandes dates de Courtine

1972 : Création de la zone d’activités
Création de la zone d’activité de Courtine. Aujourd’hui présidée par Dominique Taddei, l’association regroupe près de 350 entreprises totalisant plus de 5 000 salariés.

1997 : 2 projets de parcs d’attractions
Après un projet de parc d’attraction ‘Spyland’ sur le thème de l’espionnage, ce sont les Danois de ‘Tivoli’, l’un des parcs les plus anciens au monde, qui envisagent de s’implanter en Courtine.

2001: Inauguration de la gare
Inauguration de la gare TGV par Jacques Chirac, président de la République (voir début de l’article).

2003 : DUP pour la Leo
Déclaration d’utilité publique (DUP) pour la Leo (Liaison Est-Ouest) suite à un arrêté ministériel de 1999. Ce projet vieux de plus de 30 ans prévoit la réalisation d’un contournement routier de l’agglomération en créant une voie nouvelle de 15 km destinée à fluidifier les trafics de la ville (notamment la rocade Charles de Gaulle) et de l’agglomération ainsi que le Nord des Bouches-du-Rhône. L’infrastructure est constituée de 3 tranches dont la première de 5,2 km a été mise en service en 2010 entre Rognonas et Courtine via un franchissement de la Durance (147M€). La 2e tranche (5,8km) prévoit également un nouveau pont sur la Durance après avoir longée la rivière vers Châteaurenard. Enfin, la 3e tranche (3,7km) doit relier la pointe de Courtine au rond-point de Grand Angles, via un franchissement du Rhône en amont du viaduc TGV. Si la tranche 2, la moins utile, semble un peu plus avancée, la tranche 3, la plus importante, est au point mort.

2004 : Courtine s’affiche au Mipim
La Ville d’Avignon participe au salon international de l’aménagement et de l’immobilier du Mipim à Cannes. Elle y présente un projet de cité de la formation, d’un centre de séminaire de 1 500 places ainsi qu’une pédagothèque destinée à la formation des entreprises.

2006 : City Sud débarque
Le promoteur Pitch promotion annonce la réalisation de ‘City Sud’, un complexe immobilier à vocation tertiaire d’une superficie de 50 000m2 de locaux dont 27 500m2 de bureaux et 22 500 m2 de commerces, de loisirs et culture. L’ensemble devait notamment accueillir le multiplexe Pathé, finalement resté à Cap Sud. Devant être inauguré avant 2012 au plus tard, le programme a été abandonné depuis.

2008 : Le Château recalé
La SARL Château de Courtine dépose un permis de construire pour le réaménagement des 673 400m2 du domaine de Courtine à Avignon. Le projet prévoit la réalisation, pour 2009, de 108 appartements ainsi qu’un centre de balnéothérapie dans les quatre corps de bâtiment du Château de Courtine. Dans le même temps, la société Sasco obtient de l’Etat et de la CNR (Compagnie nationale du Rhône) la concession d’un terrain de 12 hectares à la pointe de Courtine pour y édifier un port de plaisance de 400 places ainsi qu’un complexe d’habitat touristique saisonnier de 150 logements sur 7 hectares. Au final, bien que relancés en 2012, en intégrant un golf notamment, aucun des 2 projets n’a vu le jour.

2010 : Vous prendrez bien une tranche de Leo ?
Inauguration de la tranche 2 de la Leo (voir aussi plus haut en 2003).

2014 : Objectif ? Relancer Courtine
Cécile Helle, maire d’Avignon, et Jean-Marc Roubaud alors président du Grand Avignon et maire de Villeneuve-lès-Avignon lancent un atelier territorial sur le thème ‘Avignon Courtine-confluence : construire ensemble la ville de demain’. Objectif : relancer, d’ici 10 ans, l’aménagement de ce quartier dénommé désormais Courtine-Confluence.

2014 : Une virgule, pour quoi faire ?
Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF inaugurent la ‘virgule’. Cette liaison entre Avignon-TGV et Avignon-Centre permet de relier les deux gares en 5 minutes. Entre retard et annulation,ce gadget ferroviaire de 37,25M€ représente alors l’équivalent de près de 4 kilomètres de tramway et presque 20% de la 3e tranche de la Leo.

2016 : Champion du stationnement
Avec l’inauguration du parking P7, la gare TGV d’Avignon franchi le seuil des 4 000 places de parking, devenant ainsi la gare française disposant de la plus grande capacité de stationnement.

2017 : L’Opéra confluence s’installe provisoirement
En raison des travaux de rénovation de son site historique situé place de l’Horloge reconstruit en 1847 suite à un incendie, l’opéra du Grand Avignon s’installe provisoirement en face de la gare TGV. Il y restera jusqu’en 2021 avant de réintégrer l’intra-muros. Cette salle de spectacle provisoire sera finalement pérenniser par des entrepreneurs locaux qui inaugureront ‘Confluence spectacles’ en février 2024 en programmant une soixantaine de dates sur la saison.

2017 : Les grandes lignes d’Avignon Confluences dévoilées
La ville et l’agglomération présentent les grandes lignes du futur quartier ‘Avignon confluences’ dont le projet urbain est confié à l’architecte catalan Joan Busquets. Ce dernier, internationalement reconnu suite à sa supervision des aménagements urbains des jeux olympiques de Barcelone de 1992, a été retenu suite à un appel à concours européen parmi 18 candidatures. « La gare TGV d’Avignon constitue la grande porte de l’agglomération, expliquait alors cet architecte également professeur à la Harvard graduate school of design de l’université d’Harvard dans le Massachussetts aux Etats-Unis lors de sa première présentation en 2018. L’enjeu est ensuite de relier cette porte à l’intra-muros, aux autres quartiers de la cité des papes ainsi qu’aux autres villes alentours. »

2018 : Premier parc photovoltaïque au sol pour Avignon
La CNR (Compagnie nationale du Rhône) inaugure son nouveau parc photovoltaïque à Avignon. Pour la Cité des papes, il s’agit du premier parc solaire au sol à voir le jour sur son territoire. Implanté le long du Rhône sur le site industriel et portuaire de Courtine, ce projet de 10 ha a été initié en 2015 en devenant lauréat du 3e appel d’offres national pour les installations photovoltaïques de grande taille. Les travaux ont ensuite commencé en février 2017 et se sont achevés en avril 2018 avec l’installation de 18 500 panneaux photovoltaïques.

2019 : Plus de 10 ans d’avance sur les prévisions
La gare TGV franchit le seuil des 4,1 millions de passagers. Un chiffre qu’elle ne devait pas atteindre avant 2030 selon la SNCF.

2021 : Bart lance la dynamique
Lancement du projet Bart. Un immeuble de 5 étages de 6 000m2 alliant bureaux (1 900m2), espaces co-living (1 600m2), coworking (1 500m2), bar-restaurant, commerces ou encore mur d’escalade et un toit-terrasse avec vue sur 360°. La livraison est prévue en 2025.

2023 : Installation de la Caf
Après 2 ans de travaux, la Caf (Caisse d’allocations familiales) emménage dans son nouveau siège vauclusien. Le bâtiment de 7 333m2 accueille les 280 agents de la CAF 84 des agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Ces derniers seront répartis dans un espace de 6 182m2 qui s’étend sur 3 étages dont 400m2 en rez-de-chaussée destinés à l’accueil des 250 allocataires reçus chaque jour. Baptisé ‘Confluence Park’ ce nouvel édifice en R+3 comprendra également une offre de 1 100m2 de bureaux modulables, une terrasse privative de 140 m2, 129 places de stationnement pour la Caf et 47 places de parking supplémentaires pour les utilisateurs des bureaux. Labellisé HQE (Haute qualité environnementale) bâtiment durable afin de répondre aux normes environnementales en matière d’économie d’énergie et de performances thermiques, le bâtiment orienté est-ouest dispose en son centre d’un îlot verdoyant entouré de larges terrasses.

2024 : Premier concert pour Confluence spectacles
Ouverture de la nouvelle salle de spectacle ‘Confluence spectacles’ prévue le 15 février avec un concert de Christophe Willem.

2025 : Premiers coups de pioche pour le macro-lot démonstrateur
Les travaux du premier macro-lot sont annoncés courant 2025 pour des premières livraisons fin 2026.


(Vidéo) : 20 ans après la gare TGV d’Avignon, l’aménagement de Courtine prend enfin son envol

Alors qu’initialement cela devait être Vincent Dedienne, c’est finalement Christophe Willem qui va inaugurer la nouvelle salle de Confluence spectacle dans la zone de Courtine à Avignon. Cette structure implantée en face de la Gare TGV avait accueilli la programmation de l’Opéra d’Avignon pendant les 4 ans qu’ont duré ses travaux de rénovation du site historique de la place de l’Horloge. Elle appartient au Grand Avignon qui vient de céder le bâtiment à 4 entrepreneurs.

Tout d’abord, il y a René Kraus, le directeur général du Cinéma My West-Capitole du Pontet, président des ‘Rencontres du Sud’ et vice-président du Syndicat Alpes-Provence-Corse, soit 80 salles dans le Sud-Est. Puis il y a Grégory Cometti qui dirige le KFT (Kafé-Théâtre à Saint-Galmier, près de Saint-Etienne) et « Le Paris (dans la Cité des Papes). Il a aussi repris la programmation du théâtre ‘Le Vox’ de la famille Bizot sur la Place de l’Horloge, en prenant la suite de Sophie Laffont pour l’édition du festival 2019. Ensuite Patrice Fabre, à la tête d’un restaurant d’Avignon-Nord et enfin l’avignonnais Christian Dupré, directeur technique des 11 salles du multiplex du Pontet depuis 11 ans, qui sera donc directeur d’exploitation de la scène « Confluence Spectacles ».

C’est un concert du chanteur-auteur-compositeur Christophe Willem, vainqueur de la Nouvelle star 2006, qui inaugurera Confluence Spectacles, le 15 février prochain .

Ce dernier a d’abord évoqué les travaux à réaliser dans cette salle de spectacles pour la mettre aux normes : « 850 000€ pour une nouvelle sono, un accueil convivial, des loges plus grandes comme les espaces restauration, une capacité d’accueil étoffée, avec 1 020 places assises et 1 700 debout grâce à l’installation de gradins supplémentaires. Finie la couleur rouge des façades, on passera à un dégradé violet-rose-doré ».

« Pas d’élitisme. Des prix compris entre 15 et 45€ pour être accessibles au plus grand nombre. »

Christian Dupré

Christian Dupré évoque ensuite la programmation : « Elle sera diversifiée, avec chanson, théâtre, cirque, magie, comédies musicales, jeune public, contes pour enfants, humour, one man/woman show, soirées électro, ciné-concerts. Pas d’élitisme. Et surtout, des prix compris entre 15 et 45€ pour être accessibles au plus grand nombre ».

D’ores et déjà, on sait que c’est la révélation de ‘La nouvelle star’ 2006, le chanteur-auteur-compositeur Christophe Willem qui inaugurera Confluence Spectacles, le 15 février 2024 pour un récital. Le 16, lui succèdera Vincent Devienne, acteur et humoriste. Longtemps chroniqueur dans ‘Quotidien’ de Yann Barthès où il présentait, tous les lundis, une revue de presse totalement déjantée et loufoque. Mais qui a aussi décroché 2 Molière en 2017 et 2022 pour ses spectacles.

Le 18 avril une humoriste-chanteuse-actrice, Camille Lellouche. Suivront Keen V le 29 mars, Anne Roumanoff le 7 avril, l’humoriste et ancienne camarade de promotion de François Hollande et Ségolène Royal à Sciences-Po, l’inoxydable Enrico Macias le 14, le magicien Dani Lary le 9 novembre et Sheila le 23. « En tout nous commencerons avec une soixantaine de dates en 2024 (Louane, Bernard Lavilliers sont aussi dans les tuyaux). A terme, on vise une centaine de levers de rideau pour ce nouveau lieu populaire » conclut Christian Dupré. En plus, un parking gratuit de 500 places jouxte la salle.

Entre les salles voisines de taille comparable, à Châteaurenard, Nîmes et Aix-en-Provence, Confluence – Spectacles entend jouer la carte de la diversité et de la proximité au cœur d’un éco-système culturel déjà riche avec l’opéra, les salles de théâtre permanent, les cinémas et les festivals d’Avignon.

Billetterie disponible – Site internet : www.confluencespectacles.fr

Ouverture le 15 février 2024 avec Christophe Willem
16 février : Vincent Dedienne
18 Février : Camille Lellouche
21 Février : Le cirque Leroux avec son spectacle Elephant in the room
23 Fevrier : Bouder
1 mars :Laura Laune
2 mars :un diner d’adieu
6 mars : Franjo
8 mars : 3 cafés gourmands
9 mars : Geremy Credeville
29 mars : Keen V
4 Avril : Les hommes viennent de mars et les femmes de venus
5 avril : Laura Calu
7 avril : Anne Roumanoff
12 avril : Erick Baert
14 avril :Enrico macias
18 avril :Elisabeth buffet
26 avril : Djal
28 avril : Little max
18 Mai : Soirée Electro
24 mai : Sellig
25 mai : Blond and blond and blond
24 octobre : magie Antonio
30 octobre : Le loup est revenu
9 novembre : Dani lary
23 novembre : Sheila


(Vidéo) : 20 ans après la gare TGV d’Avignon, l’aménagement de Courtine prend enfin son envol

Le Grand Avignon vient officiellement de céder l’Opéra confluence situé en Courtine. Le lieu ne sera pas démonté et va devenir, à l’initiative de 4 entrepreneurs locaux, une salle de spectacle à la programmation particulièrement variée.

Ce vendredi 9 juin, le Grand Avignon a signé la vente de l’Opéra confluence situé dans la zone de Courtine, juste en face de la gare TGV d’Avignon. La communauté d’agglomération, qui conserve le terrain toutefois, a cédé le bâtiment pour un montant de 700 000€ payable sur 10 ans.
Pour rappel, cet édifice démontable avait été mis en service en 2017 afin d’accueillir provisoirement l’Opéra du Grand Avignon pendant les travaux de rénovation de l’opéra de la place de l’Horloge. Après 4 ans de travaux, l’Opéra est revenu en 2021 dans son site historique re-construit en 1847 après un incendie.
Depuis, l’Opéra confluence était fermé et l’agglomération réfléchissait comment pérenniser cet outil afin d’étoffer l’offre culturelle sur le territoire. Avec cette cession, c’est désormais chose faite maintenant grâce à l’arrivée de 4 investisseurs locaux.

C’est l’agence DE.SO (François Defrain et Olivier Souquet) architectes urbanistes, installée à Paris et Avignon qui a imaginé la ‘coque’ de l’Opéra confluence. Une prouesse en lamellé-collé réalisée en moins de 1 an à partir de 2016 pour cette salle de spectacle démontable de 950 places (850 places fixes + 100 mobiles) inaugurée en 2017. © DE-SO

4 repreneurs pour une programmation éclectique
Parmi ces 4 repreneurs en charge de l’exploitation* de cette salle désormais appelée ‘Confluence spectacles’ le plus connu localement est certainement René Kraus, directeur du cinéma Capitole studios au Pontet et aussi président du festival de cinéma Les rencontres du Sud.
Dans ce tour de table figure également l’acteur et producteur Grégory Cometti, qui dirige le KFT (KaFé Théâtre) à Saint-Galmier près de Saint-Etienne. Actuellement directeur du théâtre Le Paris à Avignon, il a fait ‘ses armes’ dans la cité des papes durant le Festival au Capitole centre et au Vox. « C’est l’homme de l’art », précise René Kraus.
Patrice Fabre, directeur du restaurant El Asador aux terrasses des saveurs au Pontet dans la zone d’Avignon-Nord qui a aussi dirigé pendant plusieurs années une entreprise d’événementiel, ainsi que Christian Duprè, directeur technique du capitole studios, complètent l’équipe des repreneurs.
Ces derniers ont pour ambition d’orienter la nouvelle salle vers une programmation particulièrement éclectiqueavec de la variété, du stand-up, des spectacles de cirque, de la magie…

Logo de la future salle basée en Courtine.

Près d’une soixantaine de dates prévues en 2024
En tout, près d’une soixantaine de rendez-vous sont annoncés en 2024. Même si certaines dates sont à confirmer, sont ainsi notamment prévus Louane, Bernard Lavilliers, Kev Adams, Enrico Macias, Camille Lellouche, Anne Roumanoff, Trois Cafés gourmands, Christophe Alévêque, Sellig…
« Tout cela sera évolutif car nous pourrons aussi accueillir un artiste au dernier moment selon les tourneurs, complète René Kraus. Nous allons faire preuve d’une certaine souplesse dans la programmation qui ne sera pas figée. »

C’est le 16 février 2024 que la nouvelle salle Confluence Spectacles devrait ouvrir ses portes. A l’affiche : l’humoriste Vincent Dedienne, ancien chroniqueur de l’émission de Yann Barthès ‘Quotidien’ et doublement récompensé aux Molières. © DR

Inauguration prévue le 16 février 2024
Dans tous les cas, l’ouverture de ‘Confluence spectacles’ est prévue le 16 février prochain. C’est Vincent Dedienne, humoriste repéré dans l’émission de Yann Barthès ‘Quotidien’ deux fois récompensé aux Molières, qui inaugurera la nouvelle salle de spectacle avignonnaise.
« L’idée c’est de proposer un large spectre de programmation allant de la musique électro à Frédéric François », insiste René Kraus. Et celui qui vient d’être réélu le 1er juin dernier président de la grande exploitation (Ndlr : tous les cinémas qui font plus de 450 000 entrées par an) au sein de la FNCF (Fédération nationale des cinémas français) de rappeler qu’avec cette nouvelle salle « On répond à un manque, car cela n’existait pas sur le Vaucluse. Si on voulait voir ce type de spectacle il fallait aller à la Paloma, à Nîmes, ou au Silo, à Marseille. »
« En tout cas, c’est bien de voir que tout le monde se met ensemble autour d’un projet pour garder des artistes sur Avignon qui est une ville culturelle », souligne-t-il en rappelant « qu’ils avaient eu le soutien de la mairie d’Avignon et du Grand Avignon. »

« On a été les seuls à faire une proposition. Sinon, la salle serait partie. »

René Kraus

850 000€ de travaux
Mais avant d’ouvrir, la salle va faire l’objet d’un ‘lifting’ important pour un montant de 850 000€. Des travaux de mise aux normes qui vont également permettre d’agrandir les loges, d’installer une nouvelle sonorisation ainsi que de revoir les espaces de restauration. Après ces réaménagements, le lieu disposera alors d’une capacité de 1 000 places assises et 1 700 places debout.
« On a été les seuls à faire une proposition, insiste René Kraus. Sinon, la salle serait partie. »
Le détail de la programmation sera à découvrir sur le site internet de Confluence spectacles qui devrait ouvrir d’ici une dizaine de jours.

Les nouveaux exploitants de la salle ont prévu d’investir 850 000€ pour réaménager Confluence spectacles d’ici son ouverture annoncée en février prochain.

*’Confluence Spectacle’ a pour objet social « la production et l’exploitation de représentations théâtrales, artistiques ou cinématographiques, audio-visuelles et télévisuelles, soit directement soit en co-productions » au sein de la nouvelle salle.


(Vidéo) : 20 ans après la gare TGV d’Avignon, l’aménagement de Courtine prend enfin son envol

Le Grand Avignon vient de débuter des travaux de voirie qui se dérouleront sur la rocade Charles de Gaulle à Avignon. Ce chantier se situe au niveau du chemin de Rochegude ainsi qu’au carrefour de la route du Confluent. Il se déroulera jusqu’à fin mai 2023.

L’opération, incluant des travaux de nuit, consistera en :

– la réalisation d’une continuité de la piste cyclable reliant le centre-ville d’Avignon à la zone de Courtine, au niveau du chemin Rochegude et de la route du Confluent.

– la création de murets de sécurité pour les piétons et les vélos.

– la requalification de la voirie du carrefour avec la route du Confluent (reprise des enrobés et des îlots).

Le chantier a nécessité la fermeture de la route du Confluent dans la zone d’Agroparc.

La route du Confluent sera fermée à la circulation le temps des travaux, des déviations seront mises en place par la zone de Courtine.

Un cheminement pour les piétons sera mis en place tout au long du chantier, de part et d’autre des travaux, pour garantir leur sécurité. Néanmoins, le Grand Avignon recommande de faire attention aux engins en activité aux abords du chantier.
Ces travaux devraient avoir des conséquences sur le trafic routier.

Plus d’infos sur grandavignon.fr


(Vidéo) : 20 ans après la gare TGV d’Avignon, l’aménagement de Courtine prend enfin son envol

Un téléphérique à Avignon ? L’idée avait déjà été avancée par la maire d’Avignon lors de sa première campagne des municipales de 2014. A l’époque, ce projet avait autant suscité l’étonnement que les railleries. Nos confrères de France bleu Vaucluse en avaient même fait un ‘1er avril’ en 2017. Persévérante, Cécile Helle a remis le sujet sur le tapis lors des vœux 2023 aux acteurs économiques locaux. Cette perspective avait alors engendré largement moins de moqueries. Il faut dire que depuis, des projets de téléphériques urbains ont fleuri un peu partout en France, comme à Toulouse où la ville rose a mis en service le plus long transport urbain par câble de l’Hexagone. C’est d’ailleurs à Toulouse que la maire d’Avignon a convié la presse locale afin de découvrir ce mode de transport présentant l’avantage de franchir de grand obstacle à moindre coût tout en limitant l’emprise foncière.

Mis en service en mai dernier à Toulouse, avec ses 3 kilomètres Téléo est aujourd’hui le plus long téléphérique urbain jamais construit en France. Fin 2016, c’est pourtant Brest qui, après quelques déboires a finalement remis au gout du jour le téléphérique dans le paysage des villes françaises. Depuis, les projets se sont multipliés. Certain ont déjà vu le jour comme à Saint-Denis de la Réunion, qui vient tout juste de fêter ses 1 an d’activité ce mercredi 15 mars avec 1,49 million de voyageurs en 12 mois de fonctionnement.
D’autres sont sur les rails, ou plutôt sur les câbles, comme à Ajaccio ou Grenoble où l’on en aux phases de DUP (Déclaration d’utilité publique) pour des mises en exploitation respectivement espérées pour fin 2024 et début 2025.
Pour leur part, Marignane, pour relier l’aéroport de Marseille-Provence à la gare SNCF de Vitrolles, Bordeaux, pour franchir la Garonne, Nice, pour rejoindre Saint-Laurent-du-Var, l’Île-de-France, entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges, sont à des degrés différents d’avancement de leurs projets. A l’inverse, il a aussi ceux qui ont fait machine arrière, comme Orléans et Lyon, en raison tout particulièrement de l’opposition des riverains à cette solution de mobilité.

Le meilleur moyen de franchir les obstacles
Tous ces projets ont en commun la nécessité de devoir franchir des obstacles : fleuve, autoroute, rocade, colline, lycée, quartier d’habitation… Et avec sa rocade, son emprise ferroviaire SNCF, le Rhône, la Durance et même ses remparts, des obstacles Avignon n’en manque pas.
« Comparativement à d’autres modes de transport en commun, un téléphérique urbain est le meilleur moyen de franchissement des obstacles », précise Denis Baud-Lavigne, animateur de l’activité Transport Urbain par Câble en France au sein du groupe Poma, leader mondial dans le domaine à qui l’on doit le nouveau téléphérique de Toulouse. 
En effet, grâce à sa grande capacité de franchissement (la portée la plus importante à Toulouse est de l’ordre de 1 000 mètres) et sa faible emprise au sol, le téléphérique apparaît aujourd’hui comme une des solutions les plus économiques et les plus écologiques en matière de déplacement urbain. Peu polluant, peu bruyant, ce mode de transport avait d’ailleurs été plébiscité pour ses qualités vertueuses par le Grenelle de l’Environnement de 2009.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il existe plus de 180 réseaux de téléphériques à travers le monde mais finalement peu encore en France.

Si le téléphérique urbain est un mode de transport en commun relativement nouveau en France, il en existe plus de 180 dans le monde. Principalement en Amérique Latine, où Poma est apparu, dès 2004, comme un pionner des transports urbain par câble mais aussi maintenant en Afrique. (source : stationdeski.net)

« C’est une solution innovante », explique Cécile Helle, maire d’Avignon, venue spécialement dans la ville rose pour un retour d’expérience grandeur nature. A Toulouse, Tisséo collectivités, le syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération de Toulouse a opté donc opté pour un téléphérique comprenant 5 pylônes et 3 stations. De quoi permettre d’offrir aux 5 000 voyageurs quotidiens un temps de trajet de 10 minutes là, où il faudrait compter 40 à 50 mn en voitures et sans bouchons entre l’université Paul-Sabatier et le campus de cancérologie Oncopole avec une fréquence de 1 minute 30 en période de pointe et 2 mn 30 le reste du temps.

Mistral et téléphérique : une cohabitation possible ?
Pour cette visite en compagnie d’un groupe de techniciens de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui a la compétence transport pour le territoire intercommunal, et de Técélys, le délégataire des transports du Grand Avignon, Cécile Helle ainsi que Fabrice Martinez-Tocabens, son adjoint délégué aux mobilités, ont pu tester les infrastructures dans des conditions particulièrement venteuse. Ici, pas de Mistral mais du vent d’Autan avec des rafales soufflant à plus de 70 km/h durant le trajet emprunté par la petite délégation avignonnaise.
Au final, malgré des bourrasques régulières le ressenti n’est pas désagréable dans ces cabines de 34 places (un mixte de places assises et debout permettant aussi voyager avec un vélo ou d’accueillir un fauteuil roulant ou une poussette).

Cécile Helle, maire d’Avignon et Fabrice Martinez-Tocabens, son adjoint délégué aux mobilités, testent le téléphérique de Toulouse sous les bourrasques du vent d’Autant.

« Notre téléphérique est conçu pour fonctionner jusqu’à 108km/h de vent, assure Jérôme Brandalac, conseiller auprès du directeur général des services chez Tisséo. Nous réduisons la vitesse d’exploitation à partir de 80km/h de vent et nous l’arrêtons à 92km/h pour des raisons de confort. » Depuis sa mise en service en mai dernier, l’infrastructure n’a, à ce jour, connu aucune mise à l’arrêt en raison du vent alors que Tisséo avait tablé sur 3 jours d’immobilisation dans son plan d’exploitation.
« Le vent n’est pas plus un problème que par rapport aux autres modes de transport », confirme Patrick Vial, chargé de mission systèmes au sein de Tisséo collectivités, puisque le métro, en aérien, et le tramway de Toulouse voient aussi leur vitesse commerciale être impactée par le vent.

Comment ça marche ?
Quand un fabricant travaille sur la possibilité de réaliser un téléphérique urbain, il étudie d’abord les données locales provenant de l’étude et de la cartographie de la rose des vents. Objectif : déterminer la moyenne des pics de vents nécessitant une éventuelle mise à l’arrêt de l’infrastructure et ainsi déterminer un taux de disponibilité acceptable répondant aux besoins du maître d’ouvrage.

« Il existe ensuite des réponses techniques », insiste Denis Baud-Lavigne de Poma. En effet, si la majorité des équipements de transport urbain par câble mis en service à travers le monde n’utilise qu’un câble (plus de 80%), il existe d’autres infrastructures utilisant 3 câbles.
A ce jour, l’isérois Poma maîtrise l’ensemble de ces technologies avec, comme à Toulouse, un téléphérique comprenant 3 câbles (2 câbles porteurs et 1 câble tracteur), où, comme à Saint-Denis de la Réunion, 1 seul câble, à la fois tracteur et porteur, pour ce téléphérique de 2,7km.
Le nombre de câble permet, entre autre, de mieux stabiliser les nacelles.
Ainsi, une infrastructure ‘mono câble’ est généralement opérationnelle jusqu’à 80km/h de vent. Pour une ‘tri-câble’, la résistance au vent peut atteindre les 100 voir 110km/h. Un autre critère rentre également en ligne de compte dans la stabilisation de l’ensemble : l’écartement des câbles.
« C’est le cas à New-York où, en raison d’un effet venturi lié à la présence des immeubles de Manhattan, il y a de fortes contraintes de vents qui ont nécessité la mise en place de câbles espacés de 3 mètres contre 1 mètres à Toulouse par exemple », détaille Denis Baud-Lavigne. De quoi permettre au téléphérique de la ‘grosse pomme’ de continuer de fonctionner jusqu’à des rafales atteignant les 108km/h.

A Toulouse, les cabines comptent 34 places (assises et debout). C’est plutôt vers ce format que la Ville d’Avignon privilégierait. A New-York, cette capacité est portée à 110 places (toujours assises et debout) alors que Poma a déjà réalisé des téléphériques d’une capacité de 200 places où plus petit, comme à Saint-Denis de la Réunion (46 cabines de 10 places assises).

Des contraintes de confort plus que de sécurité
Ces limites de vitesses du vent ne concernent cependant pas le niveau d’utilisation maximal des téléphériques urbains en toute sécurité. En effet, ce mode de transport encaisse des vents bien plus fort comme à la Réunion où, selon nos confrères de Réunion 1, l’installation conçue pour faire face aux conditions cycloniques peut résister à des vents de plus de 250 km/h.
Ainsi, si le seuil de 110km/h est évoqué c’est plutôt pour des raisons de confort d’accueil des passagers. « Ce sont d’abord des contraintes de confort des usagers qui limitent l’utilisation, et cela bien avant les aspects sécuritaires », confirme l’animateur de l’activité Transport Urbain par Câble en France de Poma.
A Toulouse, les 15 cabines (+1 de réserve) s’appuie donc sur cette technologie dite ‘3S’ permettant de prendre appui sur 5 pylônes, dont le plus haut culmine à 71 mètres, au lieu d’une vingtaine si la solution du mono câble avait été retenue. Le coût est deux fois plus important mais cela permet de limiter l’emprise au sol.

Imaginer la ville du futur
Conquise par l’équipement connecté au métro, au tramway et au bus de la capitale de l’Occitanie, Cécile Helle estime « qu’il faut faire, comme à Toulouse, en associant toutes les formes de mobilité dans la réflexion menée sur les déplacements de l’agglomération avignonnaise. Il n’y a pas de solution unique et il nous faudra les combiner pour améliorer l’accessibilité d’Avignon. Car l’enjeu est de renforcer l’attractivité et le développement économique de notre territoire. »

Si aujourd’hui aucune étude n’est réalisée par le Grand Avignon, Cécile Helle souhaiterait que si un projet de téléphérique urbain devait voir le jour il puisse relier la gare TGV et le nouveau quartier de Confluence aux allées de l’Oulle. Le tracé direct ferait moins de 2 kilomètres. Autre alternative, desservir la zone de Courtine avec un parcours de 2,3km environ.

L’édile avignonnaise songe ainsi déjà à relier le centre-ville, depuis les allées de l’Oulle jusqu’à la gare TGV de Courtine et son nouveau quartier d’Avignon-Confluence dont le chantier du premier macro-lot devrait enfin bientôt débuter. Pour la maire d’Avignon, cette liaison aérienne serait aussi l’occasion de renforcer l’image de ville du futur qu’elle entend impulser entre son cœur historique et ces quartiers en devenir.
« Nous avons une très forte notoriété patrimoniale. Il faut la compléter par une image nouvelle. Quand on veut attirer des entreprises, de nouveaux acteurs culturels et économiques cela compte », martèle la maire d’Avignon qui souhaiterait que le téléphérique s’appuie sur ‘l’axe civique’ imaginé par l’urbaniste catalan Joan Busquets a qui le Grand Avignon et la Ville ont confié en 2017 le projet urbain de Confluence (voir image ci-dessous).

Dans la vision du maire d’Avignon, le téléphérique pourrait aussi s’appuyer sur ‘l’axe civique’ imaginé par l’urbaniste catalan Joan Busquets a qui le Grand Avignon et la Ville ont confié en 2017 le projet urbain de Confluence.

Mais pour cela, il faudra d’abord convaincre le Grand Avignon qui devra financer cet équipement qui aura coûté 100M€ pour Toulouse (70M€ pour l’infrastructure, le reste comprenant la maintenance et l’entretien ainsi que des investissements divers). Il faudra également être persuasif avec les ABF (Architectes des bâtiments de France), les gardiens de l’orthodoxie patrimoniale que Toulouse aura cependant réussi à séduire en changeant la forme des pylônes (de rond à carré).
Reste enfin, à séduire surtout la population avec ce projet novateur qui présente cependant l’avantage de nécessiter une faible emprise au sol (compter 25m2 à 30m2 pour un pylône ‘3S’) et un coût bien plus avantageux qu’un tramway pour franchir les emprises SNCF, la station d’épuration ou bien encore la rocade. Autre atout du téléphérique, moins d’expropriation, surtout dans cette zone où il y a peu d’habitation et moins de couteuses déviations des réseaux (eaux, électricités, gaz, assainissement…).


(Vidéo) : 20 ans après la gare TGV d’Avignon, l’aménagement de Courtine prend enfin son envol

L’hôtel des ventes d’Avignon propose une vente de mobilier, tableaux anciens et bijoux ce samedi 4 février à 9h30 et à 14h. 563 lots seront proposés à la vente.

La vente débutera à 9h30 le matin et il y aura une deuxième vente à 14h. Elles seront précédées par l’exposition le vendredi 3 février de 10h à 12h et de 14h à 18h ainsi que le matin de la vente de 9h à 9h30. En tout 563 lots seront mis à la vente par le commissaire-priseur avignonnais Patrick Armengau parmi lesquels vous trouverez notamment :

Une armoire de Sumène en noyer du Bas Languedoc
Façade richement sculptée de panneaux feuillagés, bustes à corbeilles de fruits symbolisant les quatre saisons. XVIIe. Dimensions : 198x175x75 cm. Lot n°337 estimé entre 2 000 et 2 500€.

Des plats et assiettes en Moustiers :
Décor de grotesques en faïence. XVIIIe. Lot n°277 estimé entre 150 à 200€ chacun.

Un tableau de Victor Crumière (1895-1950) :
Les gorges du Tarn. Huile sur toile, signée en bas à droite. Dimensions : 46x38cm. Lot n°182 estimé entre 300 et 400€.

Un vase de Chine :
Vase en porcelaine blanc et bleu de forme hexagonale à décor de deux dragons dans des nuées. Col orné de deux petits chiens de Fô. Début XXe. Signé, bon état. Hauteur : 29,5 cm. Lot n°109 estimé entre 200 et 300€.

Une montre Cartier :
Montre bracelet ‘tank’ en or gris, boîtier carré, de chaque côté deux lignées de diamants réf MG33611. Lot n°271 estimé entre 7 000 et 8 000€ (voir photo principale).

Samedi 4 février. 9h30 et à 14h. Hôtel des ventes d’Avignon. 2, rue mère Teresa. 04 90 86 35 35 contact@avignon-encheres.com


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Game academy, l’école avignonnaise de jeux vidéo et du numérique, vient de se classer en 31e position du classement mondial des meilleures écoles d’art des médias créatifs et du divertissement. Pour sa première participation dans ce palmarès réalisé par la plateforme The Rookies, l’établissement basé dans la zone de Courtine obtient 55,53 points. De quoi également figurer en 7e position des meilleures écoles de France dont celle de New3dge basé à Paris qui arrive en 1re position générale. L’école vauclusienne est également classée comme 11e meilleure école de conception et de développement de jeux au monde 2022 avec 57,42 points.

Après le Rookie award 2022 obtenu en juillet dernier par 6 étudiants de Game academy, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance pour cet établissement créé en 2017 par Kevin Vivier qui en assure la direction depuis.

L.G.


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Tut-Tut vient de passer un partenariat avec les Intermarchés du Sud-Est -qui représente 240 points de vente- pour la livraison des ‘drive

Tut-Tut ? C’est la plate-forme qui propose un service de livraison ‘éco-responsable et local’ assuré par des particuliers, membre de la communauté des coursiers Tut-Tut. Le principe ? Livrer les courses, un objet ou un encombrant –selon la taille de véhicule- sur son trajet –dans un rayon de 30km- tout en empochant un ‘pourboire’ pour service rendu.

Comment ça marche ?
Les clients effectuent leurs demandes de livraison sur le site d’Intermarché et choisissent leurs créneaux horaires tandis que les particuliers-coursiers, en  réalisant les livraisons avec leur propre véhicule, complètent leur salaire en rentabiliser leurs trajets.

Du côté de l’enseigne ?
La livraison devient l’extension naturelle du service de drive, étendant la zone de chalandise, à une nouvelle clientèle qui ne pouvait jusque-là pas se déplacer.

Côté particulier
Côté particuliers, l’inscription se fait sur la plateforme avec le téléchargement de l’appli qui envoie les notifications aux coursiers les plus proches des demandes de courses. Le particulier-coursier répond à la demande et effectue le service gagnant un petit complément de revenu.

Côté professionnels
C’est de là qu’a surgi la surprise ! Alors que l’idée était surtout d’aider les petits commerçants avec, notamment, le casse-tête du dernier kilomètre, les demandes de partenariats ont afflué en nombre des grandes enseignes, parfois pour cause de drive, comme Intermarché, Carrefour et non alimentaire comme Électro Dépôt, Villa Verde, Truffaut, Bricorama, la Foir’fouille, Centrakor, Weldom… de toute la France !

L’Enjeu ?
Que Tut-Tut opère sur tout le territoire national en maillant un réseau de plus en plus important. Et le succès est là, la start-up enregistrant 40% de croissance mensuelle, totalisant pour le moment 30 000 coursiers particuliers –dont 12 000 dans le Sud-est- et plus de 700 partenariats signés avec des dizaines de milliers de courses effectuées.

Le succès est au rendez-vous
Vincent Chabbert, le fondateur de Tut-Tut en avril 2021, natif de Tavel –dans le Gard-, emploie déjà 30 salariés et bientôt 15 nouveaux profils d’ici la rentrée de septembre. L’entreprise se situe en Courtine à Avignon.

L’histoire ?
Tout a débuté lorsque Vincent Chabbert, directeur d’Hôtels pour Valmavi France –et précédemment Ibis La Défense, Ibis styles, Courtepaille Valence, et Mercure Cavaillon- regardait les voitures passer devant lui, alors que lui-même naviguait entre les hôtels et restaurants qu’il manageait. L’idée qui a germé ? Comment optimiser l’espace d’une voiture occupée par une seule personne ? Les prémices de Tut-Tut étaient nés.
www.tut-tut.com


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A l’occasion des 20 ans de l’entreprise avignonnaise Aladdin Concept, spécialisée dans l’abri de piscine, Thibault Tachon, nouveau directeur général depuis plus d’un an, dévoile un nouveau modèle d’abri.

La demande de piscine personnelle a explosé avec le premier confinement en 2020. En 2021, le palier des 3,2 millions a été franchi, selon les chiffres de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP). Parmi ces piscines, on dénombre plus de 1,3 million de piscines enterrées, dont 86 000 construites en 2021. Le Sud-Est de la France étant d’ailleurs l’une des régions avec la plus forte densité de piscine au monde.

Et si le nombre de piscines a augmenté, ce n’est pas le cas de leur taille qui tend à être de plus en plus petite. Côté équipements, les consommateurs en achètent plus, notamment en ce qui concerne les abris.

Présentation d’un nouveau modèle
A l’occasion des 20 ans de l’entreprise avignonnaise basée en Courtine Aladdin Concept, spécialisée dans l’abri de piscine, Thibaut Tachon, nouveau directeur général depuis plus d’un an, a dévoilé un nouveau modèle d’abri : le modèle ‘Ambre’. Un abri télescopique ultra bas au design moderne, équipé de côtés latéraux et d’angles transparents, avec des barres en polycarbonate plus fines que les autres modèles.

L’entreprise avignonnaise réalise en moyenne 300 abris de piscine sur-mesure par an.

Pour rappel, l’entreprise Aladdin, implantée en courtine, est spécialisée dans les abris de piscine télescopiques sans rail au sol. Elle propose des modèles sur mesure à destination des particuliers. Le prix d’un abri unique varie entre 6 000€ et 8 000€ pour les plus petits formats et jusqu’à 50 000€ pour les plus grands. L’entreprise délivre chaque année 300 modèles pour un chiffre d’affaires compris entre 2 et 2,5M€.

Du ‘Made in Provence’
Pour Thibaut Tachon, directeur général d’Aladdin Concept, « le client est la base du travail. Chaque abri est fabriqué intégralement sur mesure dans notre site d’Avignon, à partir de ce que le client veut. Le sur-mesure implique un travail à la main indispensable, qui ne peut pas être effectué par un robot, notamment pour la fabrication des façades. Tous nos abris sont entièrement conçus en aluminium, de la structure à la patte de fixation. Cette fabrication garantit aux clients des finitions robustes et durables. Chaque modèle est réparable, sans limite de temps et peu importe la pièce. »
« L’installation d’un abri garantit une sécurité pour les clients en possession d’enfants, pas besoin d’investir dans l’achat d’une alarme ou d’autres dispositifs, complète Frédéric Marmande, directeur général d’Abridéal, leader français du secteur qui a repris Aladdin l’an dernier (voir dernier paragraphe). Concernant l’entretien, l’abri garantit un bassin propre tout au long de l’année et grâce à l’effet de serre provoqué par l’abri, l’eau de la piscine chauffe naturellement ce qui augmente la température de cinq à six degrés supplémentaires. »
Actuellement, L’entreprise développe son marché du renouvellement en proposant notamment l’installation d’un système de motorisation solaire pour les clients souhaitant automatiser l’ouverture de leur abri.

Thibaut Tachon est le nouveau directeur général d’Aladdin Concept depuis un peu plus d’un an maintenant.

Rachetée par le fondateur et leader de l’abri de piscine
Aladdin Concept est rachetée en 2021 par l’entreprise landaise Abridéal, fondatrice de l’abri de piscine en 1979 et leader sur le marché. Ce rachat marque une nouvelle page pour les 20 ans de la marque : nouveau logo, nouvelle charte graphique, nouvelle politique commerciale… et nouvelle direction avec à sa tête Thibault Tachon.
Aladdin Concept vise, à moyen terme, une production de 500 abris par an. Cette production ferait de l’entreprise avignonnaise l’un des cinq plus grands fabricants d’abris de piscines en France.

https://echodumardi.com/tag/courtine/page/2/   1/1