Avignon : le Campus Vincent de Paul inaugure le nouveau bâtiment de son Centre de Formation Continue
En mai 2023, l’établissement Vincent de Paul, implanté à Avignon depuis 100 ans, posait la première pierre du nouveau bâtiment de son Centre de formation continue (CFC). Ce nouvel aménagement, dans la zone de Courtine, est enfin sorti de terre et a été inauguré ce mercredi 9 octobre.
Les alternants de Vincent de Paul étaient jusqu’à présent répartis sur deux sites différents en Courtine. L’établissement souhaitait donc construire un nouveau bâtiment qui permettrait de tous les rassembler en un seul et même lieu. Ainsi, après la pose de la première pierre il y a plus d’un an, la construction du nouveau bâtiment du CFC a été finalisée et il a pu être inauguré ce mercredi 9 octobre. Un aménagement à 2,5 M€, financé par l’Organisme de gestion de l’enseignement catholique (OGEC) et la Région Sud.
L’objectif est d’offre des conditions optimales de travail et d’études aux jeunes, aux formateurs et aux équipes administratives qui bénéficient désormais de ce bâtiment de 360 m² et 3 étages qui compte neuf salles de classes, et qui peut accueillir jusqu’à 450 alternants. « Cette étape majeure permettra de dynamiser notre activité avec l’ouverture du BTS Opticien Lunetier en septembre 2025, offrant ainsi de nouvelles opportunités de formation et de développement professionnel », se réjouit l’établissement.
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Jeudi 17 octobre prochain, France bleu Vaucluse accueillera la chanteuse Lara Fabian pour un grand concert gratuit. L’artiste se produira dans la nouvelle salle de Confluence spectacles située en face de la gare TVG d’Avignon. Depuis maintenant 10 ans, France bleu sillonne l’Hexagone en ayant proposé déjà pas moins d’une centaine de concerts dans le cadre de ses tournées France bleu live. Avec ce spectacle, notamment organisé en partenariat avec la Ville d’Avignon et Avignon Tourisme, ce sera la première fois que l’événement se tiendra dans le département.
Comment assister à ce concert gratuit ? Ce sont les auditeurs de France bleu Vaucluse qui pourront assister à ce concert de Lara Fabian. Pour cela, ils doivent écouter la radio, où des places seront à gagner régulièrement. Ils peuvent aussi se rendre sur le site francebleu.fr. Juste avant le spectacle du 17 octobre, France Bleu Vaucluse dévoilera en direct les coulisses du spectacle à partir de 17h. Ensuite, avant de monter sur scène, Lara Fabian sera au micro d’Emilie Mazoyer, en direct à partir de 19h, pour une émission spéciale de ‘Décibels’. A noter que ce concert sera ensuite aussi à découvrir sur les 44 antennes de France Bleu, le 5 décembre 2025, à 21h.
La 1re radio de proximité des Vauclusiens est aussi sur le petit écran Pour la 1re radio de proximité des Vauclusiens, ce concert est aussi l’occasion de marquer la mise en place de sa nouvelle grille des programmes 2024-2025. Parmi les nouveautés notables, la matinale ‘Ici matin’ de 6h à 9h diffusée également en direct sur France 3 (à partir de 6h29 contre 7h auparavant et jusqu’à 8h55). La radio, qui affiche 7,6% en audience cumulée et 6,6% de part d’audience, mise sur un rythme plus ‘punchy’ pour renforcer sa position. « L’idée, c’est quoi ? C’est d’éviter la répétition. Que nos auditeurs qui nous écoutent une heure ou une heure et demie en moyenne le matin n’entendent pas tout le temps la même chose, explique Valérie Derrer, directrice de France bleu Vaucluse. A la demie, nous sommes passés sur un 90 secondes d’actus locales, nationales et internationales pour ensuite consacrer 3 à 4 minutes à une actualité locale déclinée. On prend le temps, on fait du reportage, on fait du témoignage. »
« Nous faisons vraiment vivre le territoire en direct. »
Valérie Derrer, directrice de France bleu Vaucluse
« Nous sommes la seule radio à faire autant de local, puisqu’on est en local de 6h à midi et de 13h30 à 19h en semaine, poursuit la directrice de l’antenne vauclusienne du service public. Et on fait aussi 7h midi, le samedi et le dimanche. Donc, en termes de nombre d’heures en local, nous sommes là. On fait le job. » Pour cela, France Bleu Vaucluse s’appuie sur une équipe de près de 40 personnes, dont 7 journalistes plus une rédactrice en chef, 9 animateurs et une responsable des programmes, 6 techniciens plus un responsable technique, 3 chargés d’accueil, un agent de gestion et un régisseur. « Après, il a aussi tous ceux qui viennent aussi compléter nos équipes de manière régulière », rappelle Valérie Derrer qui insiste : « Nous faisons vraiment vivre le territoire en direct parce que la radio, ça se capte sur le moment. »
Le 1er réseau social « Nous essayons d’être vraiment au plus près du service des auditeurs avec la météo ou bien encore la circulation. En fait France bleu, cela a été le premier réseau social, s’amuse la directrice des programmes. On a tendance à l’oublier mais il y a 40 ans, quand les France bleu sont arrivées : on avait perdu son chien. Qu’est-ce qu’on faisait ? On appelait la radio. On cherchait une table de jardin où on voulait vendre son canapé : On appelait la radio. On n’était pas content du ramassage de ses ordures ménagères. On appelait la radio. Aujourd’hui, cela n’a pas changé : on était les premiers et on continue de l’être. »
Lara Fabian en concert avec France bleu Vaucluse. Jeudi 17 octobre 2024. 21h. Confluence Spectacles. 2, place de l’Europe. Avignon. Fréquences de France bleu Vaucluse. Vaucluse : 100.4. Avignon : 98.8. Luberon : 88.6.
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Ainsi, l’avignonnais KP1, qui figurait déjà sur le podium de l’année précédente (3e), se classe en 83e position de ce classement destiné à établir les contours « de l’innovation made in France pour mieux en sentir les lignes de force, les secteurs et entreprises championnes de la R&D, de la créativité technologique ou servicielle. » Le spécialiste français de la préfabrication et la poutrelle en béton précontraint, qui a inauguré l’an dernier son nouveau siège social dans le quartier de Saint-Chamand, apparaît en 5e position au niveau régional. L’entreprise, qui a vu le jour il y a plus de 60 ans à Pujaut, consacre entre 2% et 3% de son chiffre d’affaires annuel à la R&D (Recherche et développement).
Particulièrement mobilisée pour décarboner sa production, KP1, dirigé depuis 2021 par Vincent Linchet, a notamment déposé près d’une centaine de brevets dans les domaines de la résistance mécanique, de la conformité aux réglementations sismiques et thermiques, des grandes portées… En 2022, la société, qui regroupe 1 700 collaborateurs répartis dans une quarantaine de sites en France a réalisé un chiffre d’affaires de 330M€.
Dans ce classement national dominé par l’éditeur de logiciel Lex persona basé dans l’Yonne, la seconde entreprise vauclusienne à apparaître est Eurenco (99e position nationale et 7e position régonale). Implantée à Sorgues, elle a, elle-aussi, inauguré son siège social l’an dernier après l’avoir transféré dans le département depuis Massy en région parisienne. Leader européen des poudres et explosifs, le groupe dirigé par Thierry Francou est spécialisé dans la fabrication d’explosifs et d’additifs pour carburants destinés aux marchés civils et de la défense. La société intervient notamment dans la production des obus destinés aux canons Caesar qui s’illustrent actuellement aux mains des artilleurs ukrainiens dans le conflit avec la Russie.
Le groupe, qui recrute activement, s’est également associé à la CCI de Vaucluse afin d’ouvrir depuis novembre dernier une formation pyrotechnie sur le campus consulaire d’Avignon. Installée aussi à Bergerac, en Belgique et en Suède, Eurenco emploie plus de 1 200 personnes pour un chiffre d’affaires en hausse de +30% en 2022 et espère atteindre 600M€ d’ici 2025.
Enfin, c’est l’entreprise avignonnaise Berto, leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs, qui clôture cet excellent millésime 2024 pour l’innovation en Vaucluse. Le groupe implanté dans la zone de Courtine est classé 165e au niveau national (9e en Paca) du palmarès Les Echos.
Aujourd’hui dirigé par Adrien Berto, qui a repris les rênes de l’entreprise familiale en devenant président du directoire de Berto depuis l’automne dernier, la société créée en 1963 vient de célébrer son 60e anniversaire. Le nouveau dirigeant, qui représente la 3e génération de la famille, a d’ailleurs été aussi désigné lauréat 2023 du prestigieux classement ‘Choiseul Sud’ de l’Institut Choiseul distinguant « les jeunes leaders économiques qui contribuent activement au dynamisme et à l’attractivité de la région sud de la France ».
Berto compte 5 100 collaborateurs, dont 4 100 conducteurs, et dispose de 15 000 véhicules proposé dans 82 implantations à travers le monde. L’entreprise avignonnaise devrait réaliser un chiffre d’affaires prévisionnel 2023 de l’ordre de 510M€.
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Le jeux vidéo est aujourd’hui le marché le plus important et le plus lucratif de toute l’industrie du divertissement. En CA, il pèse deux fois plus que le cinéma et la musique réunis. Dans ce marché très concurrentiel, Burn Controllers, une start-up avignonnaise tente de percer, mais d’une façon plutôt originale…
Aujourd’hui, le marché des jeux vidéo c’est 175 milliards de $ ( 162 milliard de €). Un record pour un secteur d’activité qui il y a encore quelques années était méprisé. Entre les constructeurs de consoles et les développeurs et éditeurs de logiciels de jeux, se faire sa place n’est pas une chose aisée. Burn Controllers, une petite société avignonnaise a eu l’idée de se spécialiser dans l’optimisation et la personnalisation des manettes de jeux.
Elle propose à tous les possesseurs de consoles PS 4 ou 5 ou encore d’Xbox de se configurer via leur site internet une manette aux performances améliorées et surtout qui leur soit toute personnelle et unique. Les possibilités de personnalisation y sont quasi infinies. S’agissant des améliorations techniques et sans rentrer dans les détails elles permettent d’être plus rapide et de combiner des mouvements en simultanée, ce qui n’est pas toujours possible avec les manettes de base. Les joueurs avertis savent apprécier.
En France, plus de 39 millions de personnes jouent à des jeux vidéo
Aujourd’hui, leader français sur ce marché, la start-up escompte un développement important et rapide de son activité. En France, plus de 39 millions de personnes jouent à des jeux vidéo, et plus de la moitié au moins une fois par semaine (source Médiamétrie 2023). La pratique du jeu vidéo devient même un métier avec la constitution de teams de compétition professionnels. A partir de là, améliorer les performances de la manette de base et personnaliser son plus fidèle compagnon de jeu devenaient une évidence. Encore fallait-il y penser. C’est ce constat qui a été à l’origine de la création de la société, en 2010.
L’entreprise pour ambition de vendre d’ici trois ans 40 000 manettes par an
Pour les associés repreneurs de l’entreprise, le succès de cette activité repose sur deux principes essentiels : l’innovation technique et la communication. Côté technique l’entreprise dispose d’un brevet et côté communication elle compte sur le rôle des influenceurs, qu’il s’agisse de joueurs connus ou des teams qui performent dans de grandes compétitions nationales et internationales. Pour Sébastien Konigsmann et Brieux Autin, deux des 9 associés qui ont racheté l’entreprise, l’objectif est de vendre, cette année, 7 000 manettes. Pour eux, 2024 sera l’année de la reconquête. L’entreprise pour ambition de vendre d’ici trois ans 40 000 manettes par an, soit un CA de 4 M€. Certes on est loin des mastodontes du marché, mais la société réfléchit à créer autour d’elle tout un éco système qui pourrait déboucher sur la création de nouvelles activités.
Et c’est peut-être un signe du destin, Burn Controllers est installée juste en face d’une école de conception de jeux vidéo, dans le quartier de Courtine à Avignon. La société escompte ainsi développer toute une série de métiers situés en aval et en amont de son activité. Des plasturgistes pour les coques des manettes, des graphistes pour la personnalisation, des électroniciens pour les fonctions techniques, des développeurs pour les applications numériques, des techniciens en marketing pour la communication, des managers d’équipes d’E sport… Et c’est là que pourra se jouer toutes la synergie avec la société mère MCES, dont le métier est de gérer des équipes d’E. Sport. On est loin des premières bornes d’arcane des années 70 que l’on retrouvait dans les bistrots. Neuf générations de consoles sont passées par là et cette filière est devenue leader sur le marché du divertissement, avec une croissance exponentielle qui en fait rêver plus d’un.
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Dans un mois pile, le jeudi 15 février, ouvre la nouvelle scène Confluence Spectacles en Courtine.
En face de la gare TGV d’Avignon, ils se démènent les artisans d’une vingtaine d’entreprises artisanales, toutes locales, sauf le charpentier venu de Savoie qui s’occupe des poutres de l’ombrière. Christian Dupré, l’un des 4 mousquetaires engagés dans cette aventure artistique et humaine (avec René Kraus, Patrice Fabre et Grégory Cometti) gère le chantier.
Entre les artisans, la maîtrise d’ouvrage, l’architecte du cabinet De-So, sensible à la valorisation des matériaux biosourcés, aux circuits courts et aux savoir-faire locaux et le bureau d’études et d’ingénierie technique ER Concept de Châteaurenard, qui a réalisé un multiplexe de cinéma à Cannes, participé à la rénovation de l’opéra du Grand Avignon et qui va s’occuper du nouveau Campus des métiers de l’audiovisuel sur 12 000 m2 à Agroparc.
Christian Dupré est donc chargé de l’exploitation de la salle et il est plutôt confiant. « Il nous reste un mois, c’est court, mais ensemble, on met les bouchées doubles. Dans les 4 loges, il ne manque plus que les miroirs, la fosse est terminée, la forêt de poutres en fer qui supporteront les poursuites lumière est posée, la régie-son est prête à accueillir le matériel high-tech. Il reste encore à poser 2 grands écran de 4m de haut et 2,5m de large de part et d’autre de la scène de 450m2, à installer les systèmes de chauffage et de climatisation, le hall d’accueil du public, l’ombrière est en cours de construction. L’espace bar-snacking, lui est fini. La veille de l’ouverture, une séance de ménage XXL du sol au plafond est prévue avec dépoussiérage des sièges rouges en velours qui accueilleront les premiers spectateurs le 15 février pour Christophe Willem. »
« Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche. »
Christian Dupré
Côté réservations, tout va bien « Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche, » précise Christian Dupré. « Des spectacles sont déjà complets, comme les 3 soirées de Gad Elmaleh en juin ou Ahmed Sylla en octobre ». D’autres marchent bien dans ce futur ‘Olympia’ d’Avignon, comme Vincent Dedienne, ancien chroniqueur de l’émission Quotidien chez Yann Barthès, la niçoise Noëlle Perna, les Celtic Legends, Anne Roumanoff, les chanteurs inoxydables comme Enrico Macias ou Frédéric François, les icônes des années 60 comme Sheila, les gitans Chico et les Gypsies qui viendront en voisins d’Arles le 16 novembre. Sans oublier ‘notre’ plus célèbre avignonnaise, Mireille Mathieu qui chantera les 5 et 6 décembre 2025, et 2 ans avant, déjà 400 places se sont arrachées dès l’annonce de ce double concert. »
Des prémices encourageantes. Une campagne de presse va s’orchestrer dans les jours qui viennent, avec des panneaux de 4×3 à Cavaillon, Salon, Carpentras, Villeneuve et au cœur d’Avignon, des interviewes et des spots à la radio, de la pub dans la presse écrite pour inciter le plus grand nombre d’amateurs de chansons, humour, théâtre, magie, cirque, danse à venir à Confluence dès le 15 février avec tarifs accessibles à tous et un parking gratuit attenant de 450 places.
Il a réuni Sylvie Trinquier, psychologue en santé au travail basée à Avignon depuis 1985, le docteur Ceccarda Fornaciari, médecin salariée spécialisée en médecine du travail au sein de l’Aist 84 au Pontet ainsi que Jérôme Hwang Guitton, ergothérapeute et ergonome. Après avoir évoqué l’édition 2023 de l’Observatoire de la santé au travail et rappeler l’importance du bien-être au travail, Elisabeth Hansberger, présidente de la Mutualité française Vaucluse, a donné la parole aux 3 intervenants afin qu’ils puissent aborder la culture de prévention au sein des entreprises. Objectif ? Sensibiliser les employeurs et travailleurs aux aspects essentiels de la santé au travail, mais aussi proposer des conseils pratiques.
Miser sur la force du collectif Dans ce cadre, Sylvie Trinquier a évoqué la nécessité de prendre en compte le décalage entre le travail prescrit et le travail réel. Elle a notamment rappelé l’importance de la coopération et de la délibération tout en prônant une évaluation collective. Il fallait lutter contre la solitude en privilégiant la recherche d’un sens à son travail (jugement d’utilité) tout en conciliant son éthique personnelle ainsi que la reconnaissance par ses pairs afin de ressentir un sentiment d’appartenance.
Le patron a tout intérêt à rendre son salarié heureux Pour sa part, Jérôme Hwang Guitton a développé l’idée que la qualité du Travail passe par la valorisation de ce que l’on fait. « Pas de bien être sans bien faire », a-t-il expliqué avant d’insister sur la conciliation entre la préservation de la santé des salariés, celles des clients et du service rendu ainsi que celle de l’entreprise et son dirigeant. Une analyse partagée par Dominique Taddei, président de la zone d’activité de Courtine, pour qui un salarié heureux est un salarié ‘plus efficace’ et même ‘plus rentable’ pour son entreprise. « Les patrons ont donc tout intérêt à tout faire pour rendre leurs salariés heureux. »
L’importance du dialogue et du respect « Avant, être heureux au travail c’était avoir un CDI, a expliqué le docteur Ceccarda Fornaciari. Aujourd’hui, les gens sont plus exigeants. Ils veulent donner davantage de sens. Et cela s’est particulièrement accéléré avec le Covid. Le dialogue et l’échange sont fondamentaux pour aller mieux. » Enfin, avant d’échanger avec le public, Ghislaine Benichou, consultante prévention chez Malakoff-Humanis est venu présenter la mise en place d’un atelier sur le respect. Une initiative concrète lancée suite à une situation de violence verbale interne dans les rapports entre les services et les salariés dans une entreprise de la région. « Avec le Covid, il a fallu réapprendre à travailler ensemble, à vivre ensemble » a précisé Ghislaine Benichou avant de conclure : « Être heureux au travail cela passe par le respect. »
L.G.
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Le groupe avignonnais Berto vient de faire l’acquisition des activités transport et location de la société Tremblaye. De quoi permettre au leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs de renforcer sa présence dans l’Ouest de la France.
Après la prise de fonction officielle d’Adrien Berto à la tête du groupe familial avignonnais il y a quelques semaines, l’entreprise Berto vient de faire l’acquisition des activités transport et location de la société Tremblaye (près de 1000 cartes grises). Ce pôle représenterait environ 60% des 58M€ de chiffre d’affaires de Tremblaye.
« Cette acquisition marque un tournant stratégique pour le Groupe Berto, explique l’entreprise vauclusienne dont le siège se situe dans la zone d’activités de Courtine. Avec l’intégration des 330 collaborateurs et managers de Tremblaye, nous enrichissons notre savoir-faire et renforçons nos capacités opérationnelles. Les deux entreprises partagent des valeurs communes, ancrées dans une histoire familiale, avec un accent mis sur l’humain, le respect, et la satisfaction client. » Outre le maintien des emplois, Berto devrait également conserver dans un premier temps, le nom de l’entreprise sarthoise créée en 1960.
« C’est un choix de raison dans un contexte de concentration de nos clients, fournisseurs et concurrents, précise pour sa part Hervé Tremblaye, le président du groupe Tremblaye dans les colonnes de nos confrères de Ouest-France. Nous sommes un acteur régional alors qu’une présence nationale voire même européenne serait nécessaire pour pérenniser l’entreprise. » Avec cette acquisition, Berto (455M€ de chiffre d’affaires pour 5 000 collaborateurs répartis dans 82 implantations) renforce sa présence dans l’Ouest de la France avec les deux implantations de Tremblaye situées à Rennes ainsi qu’au Mans.
Objectif ? Ancrer la présence du groupe Berto dans la région Ouest « En unissant nos forces, notre objectif est d’ancrer la présence du groupe Berto dans la région Ouest, de relever les défis de la transition énergétique, d’attirer les talents et poursuivre les investissements stratégiques essentiels pour renforcer notre compétitivité », confirme l’ETI (Entreprise de taille intermédiaire) avignonnaise qui a également ouvert tout récemment son capital à de nouveaux investisseurs constitués par BNP Paribas développement associé à un consortium de SCR (Société de capital-risque) du Crédit Agricole emmené par Sofipaca et Sofilaro, ainsi que BPI France. Menant régulièrement des opérations de croissances externes, le groupe Berto a notamment repris le varois BC Transports et le belge Vincent logistics en 2022.
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L’école Avignonnaise se distingue à nouveau dans le classement mondial des meilleurs établissements où figurent aussi l’école américaine de la Scad dans le Luberon et le Mopa à Arles.
L’école avignonnaise de jeux vidéo et du numérique Game academy vient de gagner 11 places dans le classement mondial 2023 des meilleures écoles d’art des médias créatifs et du divertissement établit par la plateforme The Rookies. « Les étudiants de Game Academy ont participé cette fois encore au concours des meilleures écoles organisé par The Rookies, explique l’établissement situé dans la zone de Courtine. En publiant leurs travaux, les étudiants peuvent obtenir des points faisant remonter l’école dans le classement mais également obtenir des médailles, prouvant la valeur de leurs différents travaux. Ainsi, cette année, les étudiants de Game Academy ont remporté un total de 12 médailles dont 2 médailles d’Excellence. Un projet de jeu vidéo des étudiants en 4e année est même arrivé finaliste, un exploit pour un projet réalisé en seulement 8 semaines. »
De la 31e à la 20 place en ‘Game Design & Game development’ L’école, créé en 2017 et dirigé depuis par Kevin Vivier, s’est illustré dans la catégorie ‘Game Design & Game development’. Ainsi après avoir classé en 31e position l’an dernier, Game academy apparait en 20e place de classement dominé par 2 autres écoles françaises (1erArtside games à Bordeaux à et 2eNew3dge à Paris). Le Vaucluse est d’ailleurs encore à l’honneur dans ce top 30 puisque l’école américaine de la Scad (Savannah College of Art and Design) basée à Lacoste dans le Luberon arrive en 28e position de cette catégorie.
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Le leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs change de dirigeant à l’occasion des 60 ans de l’entreprise avignonnaise basée en Courtine.
Adrien Berto vient de prendre officiellement la présidence du groupe Berto, le leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs dont le siège social se trouve en zone de Courtine, à Avignon. Représentant la 3e génération de cette entreprise fondée en 1963 par Emile Berto après son arrivée d’Algérie, ce dernier succède à Norbert Zoppi qui devient vice-président du conseil de surveillance après 22 ans passé au sein du groupe dont 8 comme président du directoire. Entretemps, c’est Pierre-Yves Berto qui avait assuré la direction de la société de 1982 à 2015.
455M€ de CA et 4 700 collaborateurs Adrien Berto a rejoint la société familiale il y a 8 ans où il a occupé, tour à tour, les fonctions de chargé de mission, manager des opérations et des contrats, ingénieur commercial, directeur de filiale de région à Nantes, membre du directoire puis membre du comité exécutif. Un parcours d’intégration qui va lui permettre de mieux connaître les rouages de cette ETI (Entreprise de taille intermédiaire), véritable pépite cachée de l’économie vauclusienne, qui a réalisé un chiffre d’affaires annuels de 455M€ en 2022. Berto, c’est 4 700 collaborateurs travaillant dans l’une des 82 implantations du groupe. C’est aussi des activités basées essentiellement en France, mais également en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg, en Slovaquie, en Pologne et en Espagne. En tout, le groupe met à disposition de ses clients une flotte de 12 000 matériels.
D’autres mouvements au sein de la direction Par ailleurs, ce changement de présidence s’accompagne également d’une réorganisation au sein du groupe visant à le structurer et à absorber la croissance de ces dernières années et celles à venir. Emmanuel de Maistre, qui siégeait déjà au directoire, est nommé directeur général en charge des opérations. Dans le même temps, le directoire s’adjoint également les expertises de Fanny Techer, directrice des ressources humaines et de la RSE, et Thibault Pinchon directeur administratif et financier, en charge du développement du business. Le groupe vise un chiffre d’affaires de 700M€ pour 7 000 collaborateurs à l’horizon 2025.