22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

Pour la seconde année consécutive notre confrère Les Echos vient de dévoiler son palmarès des 200 entreprises françaises leaders de l’innovation en 2024 établi en partenariat avec Statista. Parmi ces sociétés bien établies, ces ETI (Entreprise de taille intermédiaire, ces start-ups et autres licornes, figurent 3 entreprises vauclusiennes.

Ainsi, l’avignonnais KP1, qui figurait déjà sur le podium de l’année précédente (3e), se classe en 83e position de ce classement destiné à établir les contours « de l’innovation made in France pour mieux en sentir les lignes de force, les secteurs et entreprises championnes de la R&D, de la créativité technologique ou servicielle. »
Le spécialiste français de la préfabrication et la poutrelle en béton précontraint, qui a inauguré l’an dernier son nouveau siège social dans le quartier de Saint-Chamand, apparaît en 5e position au niveau régional. L’entreprise, qui a vu le jour il y a plus de 60 ans à Pujaut, consacre entre 2% et 3% de son chiffre d’affaires annuel à la R&D (Recherche et développement).

Particulièrement mobilisée pour décarboner sa production, KP1, dirigé depuis 2021 par Vincent Linchet, a notamment déposé près d’une centaine de brevets dans les domaines de la résistance mécanique, de la conformité aux réglementations sismiques et thermiques, des grandes portées…
En 2022, la société, qui regroupe 1 700 collaborateurs répartis dans une quarantaine de sites en France a réalisé un chiffre d’affaires de 330M€.

L’avignonnais KP1 est le spécialiste français de la préfabrication et la poutrelle en béton précontraint. ©DR/KP1

Dans ce classement national dominé par l’éditeur de logiciel Lex persona basé dans l’Yonne, la seconde entreprise vauclusienne à apparaître est Eurenco (99e position nationale et 7e position régonale). Implantée à Sorgues, elle a, elle-aussi, inauguré son siège social l’an dernier après l’avoir transféré dans le département depuis Massy en région parisienne. Leader européen des poudres et explosifs, le groupe dirigé par Thierry Francou est spécialisé dans la fabrication d’explosifs et d’additifs pour carburants destinés aux marchés civils et de la défense. La société intervient notamment dans la production des obus destinés aux canons Caesar qui s’illustrent actuellement aux mains des artilleurs ukrainiens dans le conflit avec la Russie.

Le groupe, qui recrute activement, s’est également associé à la CCI de Vaucluse afin d’ouvrir depuis novembre dernier une formation pyrotechnie sur le campus consulaire d’Avignon.
Installée aussi à Bergerac, en Belgique et en Suède, Eurenco emploie plus de 1 200 personnes pour un chiffre d’affaires en hausse de +30% en 2022 et espère atteindre 600M€ d’ici 2025.

Le site de production de Sorgues du leader européen des poudres et explosifs. ©Eurenco

Enfin, c’est l’entreprise avignonnaise Berto, leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs, qui clôture cet excellent millésime 2024 pour l’innovation en Vaucluse. Le groupe implanté dans la zone de Courtine est classé 165e au niveau national (9e en Paca) du palmarès Les Echos.

Aujourd’hui dirigé par Adrien Berto, qui a repris les rênes de l’entreprise familiale en devenant président du directoire de Berto depuis l’automne dernier, la société créée en 1963 vient de célébrer son 60e anniversaire. Le nouveau dirigeant, qui représente la 3e génération de la famille, a d’ailleurs été aussi désigné lauréat 2023 du prestigieux classement ‘Choiseul Sud’ de l’Institut Choiseul distinguant « les jeunes leaders économiques qui contribuent activement au dynamisme et à l’attractivité de la région sud de la France ».

Berto compte  5 100 collaborateurs, dont 4 100 conducteurs, et dispose de 15 000 véhicules proposé dans 82 implantations à travers le monde. L’entreprise avignonnaise devrait réaliser un chiffre d’affaires prévisionnel 2023 de l’ordre de 510M€.

Le groupe avignonnais Berto dispose d’un parc de 15 000 véhicules disponibles dans ses 82 agences. ©DR/Berto

Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

Le jeux vidéo est aujourd’hui le marché le plus important et le plus lucratif de toute l’industrie du divertissement. En CA, il pèse deux fois plus que le cinéma et la musique réunis. Dans ce marché très concurrentiel, Burn Controllers, une start-up avignonnaise tente de percer, mais d’une façon plutôt originale…

Aujourd’hui, le marché des jeux vidéo c’est 175 milliards de $ ( 162 milliard de €). Un record pour un secteur d’activité qui il y a encore quelques années était méprisé. Entre les constructeurs de consoles et les développeurs et éditeurs de logiciels de jeux, se faire sa place n’est pas une chose aisée. Burn Controllers, une petite société avignonnaise a eu l’idée de se spécialiser dans l’optimisation et la personnalisation des manettes de jeux.

Elle propose à tous les possesseurs de consoles PS 4 ou 5 ou encore d’Xbox de se configurer via leur site internet une manette aux performances améliorées et surtout qui leur soit toute personnelle et unique. Les possibilités de personnalisation y sont quasi infinies. S’agissant des améliorations techniques et sans rentrer dans les détails elles permettent d’être plus rapide et de combiner des mouvements en simultanée, ce qui n’est pas toujours possible avec les manettes de base. Les joueurs avertis savent apprécier.

En France, plus de 39 millions de personnes jouent à des jeux vidéo

Aujourd’hui, leader français sur ce marché, la start-up escompte un développement important et rapide de son activité. En France, plus de 39 millions de personnes jouent à des jeux vidéo, et plus de la moitié au moins une fois par semaine (source Médiamétrie 2023). La pratique du jeu vidéo devient même un métier avec la constitution de teams de compétition professionnels. A partir de là, améliorer les performances de la manette de base et personnaliser son plus fidèle compagnon de jeu devenaient une évidence. Encore fallait-il y penser. C’est ce constat qui a été à l’origine de la création de la société, en 2010.

L’entreprise pour ambition de vendre d’ici trois ans 40 000 manettes par an

Pour les associés repreneurs de l’entreprise, le succès de cette activité repose sur deux principes essentiels : l’innovation technique et la communication. Côté technique l’entreprise dispose d’un brevet et côté communication elle compte sur le rôle des influenceurs, qu’il s’agisse de joueurs connus ou des teams qui performent dans de grandes compétitions nationales et internationales. Pour Sébastien Konigsmann et Brieux Autin, deux des 9 associés qui ont racheté l’entreprise, l’objectif est de vendre, cette année, 7 000 manettes. Pour eux, 2024 sera l’année de la reconquête. L’entreprise pour ambition de vendre d’ici trois ans 40 000 manettes par an, soit un CA de 4 M€. Certes on est loin des mastodontes du marché, mais la société réfléchit à créer autour d’elle tout un éco système qui pourrait déboucher sur la création de nouvelles activités.

Et c’est peut-être un signe du destin, Burn Controllers est installée juste en face d’une école de conception de jeux vidéo, dans le quartier de Courtine à Avignon. La société escompte ainsi développer toute une série de métiers situés en aval et en amont de son activité. Des plasturgistes pour les coques des manettes, des graphistes pour la personnalisation, des électroniciens pour les fonctions techniques, des développeurs pour les applications numériques, des techniciens en marketing pour la communication, des managers d’équipes d’E sport… Et c’est là que pourra se jouer toutes la synergie avec la société mère MCES, dont le métier est de gérer des équipes d’E. Sport. On est loin des premières bornes d’arcane des années 70 que l’on retrouvait dans les bistrots. Neuf générations de consoles sont passées par là et cette filière est devenue leader sur le marché du divertissement, avec une croissance exponentielle qui en fait rêver plus d’un.


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

Dans un mois pile, le jeudi 15 février, ouvre la nouvelle scène Confluence Spectacles en Courtine.

En face de la gare TGV d’Avignon, ils se démènent les artisans d’une vingtaine d’entreprises artisanales, toutes locales, sauf le charpentier venu de Savoie qui s’occupe des poutres de l’ombrière. Christian Dupré, l’un des 4 mousquetaires engagés dans cette aventure artistique et humaine (avec René Kraus, Patrice Fabre et Grégory Cometti) gère le chantier.

Entre les artisans, la maîtrise d’ouvrage, l’architecte du cabinet De-So, sensible à la valorisation des matériaux biosourcés, aux circuits courts et aux savoir-faire locaux et le bureau d’études et d’ingénierie technique ER Concept de Châteaurenard, qui a réalisé un multiplexe de cinéma à Cannes, participé à la rénovation de l’opéra du Grand Avignon et qui va s’occuper du nouveau Campus des métiers de l’audiovisuel sur 12 000 m2 à Agroparc.

Christian Dupré est donc chargé de l’exploitation de la salle et il est plutôt confiant. « Il nous reste un mois, c’est court, mais ensemble, on met les bouchées doubles. Dans les 4 loges, il ne manque plus que les miroirs, la fosse est terminée, la forêt de poutres en fer qui supporteront les poursuites lumière est posée, la régie-son est prête à accueillir le matériel high-tech. Il reste encore à poser 2 grands écran de 4m de haut et 2,5m de large de part et d’autre de la scène de 450m2, à installer les systèmes de chauffage et de climatisation, le hall d’accueil du public, l’ombrière est en cours de construction. L’espace bar-snacking, lui est fini. La veille de l’ouverture, une séance de ménage XXL du sol au plafond est prévue avec dépoussiérage des sièges rouges en velours qui accueilleront les premiers spectateurs le 15 février pour Christophe Willem. »

« Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche. »

Christian Dupré

Christian Dupré, futur chargé d’exploitation, sui gère le chantier de Confluence spectacles en Courtine.

Côté réservations, tout va bien « Déjà 18 000 places sont vendues, c’est encourageant, on nous fait confiance bien qu’on parte d’une page blanche, » précise Christian Dupré. « Des spectacles sont déjà complets, comme les 3 soirées de Gad Elmaleh en juin ou Ahmed Sylla en octobre ». D’autres marchent bien dans ce futur ‘Olympia’ d’Avignon, comme Vincent Dedienne, ancien chroniqueur de l’émission Quotidien chez Yann Barthès, la niçoise Noëlle Perna, les Celtic Legends, Anne Roumanoff, les chanteurs inoxydables comme Enrico Macias ou Frédéric François, les icônes des années 60 comme Sheila, les gitans Chico et les Gypsies qui viendront en voisins d’Arles le 16 novembre. Sans oublier ‘notre’ plus célèbre avignonnaise, Mireille Mathieu qui chantera les 5 et 6 décembre 2025, et 2 ans avant, déjà 400 places se sont arrachées dès l’annonce de ce double concert. »

Des prémices encourageantes. Une campagne de presse va s’orchestrer dans les jours qui viennent, avec des panneaux de 4×3 à Cavaillon, Salon, Carpentras, Villeneuve et au cœur d’Avignon, des interviewes et des spots à la radio, de la pub dans la presse écrite pour inciter le plus grand nombre d’amateurs de chansons, humour, théâtre, magie, cirque, danse à venir à Confluence dès le 15 février avec tarifs accessibles à tous et un parking gratuit attenant de 450 places.

Contact : www.confluencespectacles.frcontact@confluencespectacles.fr04 86 84 22 04


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

La Mutualité Française Sud vient d’organiser ‘Les rencontres santé au travail’ dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire. L’événement, porté en partenariat avec l’association du Parc Courtine et la Chambre des entreprises de l’économie sociale et solidaire (CRESS) Paca, s’est déroulé à l’hôtel Mercure de la gare TGV devant une trentaine de participants.

Il a réuni Sylvie Trinquier, psychologue en santé au travail basée à Avignon depuis 1985, le docteur Ceccarda Fornaciari, médecin salariée spécialisée en médecine du travail au sein de l’Aist 84 au Pontet ainsi que Jérôme Hwang Guitton, ergothérapeute et ergonome.
Après avoir évoqué l’édition 2023 de l’Observatoire de la santé au travail et rappeler l’importance du bien-être au travail, Elisabeth Hansberger, présidente de la Mutualité française Vaucluse, a donné la parole aux 3 intervenants afin qu’ils puissent aborder la culture de prévention au sein des entreprises. Objectif ? Sensibiliser les employeurs et travailleurs aux aspects essentiels de la santé au travail, mais aussi proposer des conseils pratiques.

Miser sur la force du collectif
Dans ce cadre, Sylvie Trinquier a évoqué la nécessité de prendre en compte le décalage entre le travail prescrit et le travail réel. Elle a notamment rappelé l’importance de la coopération et de la délibération tout en prônant une évaluation collective. Il fallait lutter contre la solitude en privilégiant la recherche d’un sens à son travail (jugement d’utilité) tout en conciliant son éthique personnelle ainsi que la reconnaissance par ses pairs afin de ressentir un sentiment d’appartenance.

Sylvie Trinquier, psychologue en santé au travail basée à Avignon depuis 1985, Jérôme Hwang Guitton, ergothérapeute et ergonome, et le docteur Ceccarda Fornaciari, médecin salariée spécialisée en médecine du travail au sein de l’Aist 84 au Pontet.

Le patron a tout intérêt à rendre son salarié heureux
Pour sa part, Jérôme Hwang Guitton a développé l’idée que la qualité du Travail passe par la valorisation de ce que l’on fait. « Pas de bien être sans bien faire », a-t-il expliqué avant d’insister sur la conciliation entre la préservation de la santé des salariés, celles des clients et du service rendu ainsi que celle de l’entreprise et son dirigeant.
Une analyse partagée par Dominique Taddei, président de la zone d’activité de Courtine, pour qui un salarié heureux est un salarié ‘plus efficace’ et même ‘plus rentable’ pour son entreprise. « Les patrons ont donc tout intérêt à tout faire pour rendre leurs salariés heureux. »

L’importance du dialogue et du respect
« Avant, être heureux au travail c’était avoir un CDI, a expliqué le docteur Ceccarda Fornaciari. Aujourd’hui, les gens sont plus exigeants. Ils veulent donner davantage de sens. Et cela s’est particulièrement accéléré avec le Covid. Le dialogue et l’échange sont fondamentaux pour aller mieux. »
Enfin, avant d’échanger avec le public, Ghislaine Benichou, consultante prévention chez Malakoff-Humanis est venu présenter la mise en place d’un atelier sur le respect. Une initiative concrète lancée suite à une situation de violence verbale interne dans les rapports entre les services et les salariés dans une entreprise de la région.
« Avec le Covid, il a fallu réapprendre à travailler ensemble, à vivre ensemble » a précisé Ghislaine Benichou avant de conclure : « Être heureux au travail cela passe par le respect. »

L.G.


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

Le groupe avignonnais Berto vient de faire l’acquisition des activités transport et location de la société Tremblaye. De quoi permettre au leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs de renforcer sa présence dans l’Ouest de la France.

Après la prise de fonction officielle d’Adrien Berto à la tête du groupe familial avignonnais il y a quelques semaines, l’entreprise Berto vient de faire l’acquisition des activités transport et location de la société Tremblaye (près de 1000 cartes grises). Ce pôle représenterait environ 60% des 58M€ de chiffre d’affaires de Tremblaye.

« Cette acquisition marque un tournant stratégique pour le Groupe Berto, explique l’entreprise vauclusienne dont le siège se situe dans la zone d’activités de Courtine. Avec l’intégration des 330 collaborateurs et managers de Tremblaye, nous enrichissons notre savoir-faire et renforçons nos capacités opérationnelles. Les deux entreprises partagent des valeurs communes, ancrées dans une histoire familiale, avec un accent mis sur l’humain, le respect, et la satisfaction client. »
Outre le maintien des emplois, Berto devrait également conserver dans un premier temps, le nom de l’entreprise sarthoise créée en 1960.

 
L’activité activités transport et location de la société Tremblaye regroupe 330 collaborateurs et près de 1 000 cartes grises sur ses sites de Rennes et Le Mans. © DR/Tremblaye

« C’est un choix de raison dans un contexte de concentration de nos clients, fournisseurs et concurrents. »

Hervé Tremblaye, président du groupe Tremblaye

« C’est un choix de raison dans un contexte de concentration de nos clients, fournisseurs et concurrents, précise pour sa part Hervé Tremblaye, le président du groupe Tremblaye dans les colonnes de nos confrères de Ouest-France. Nous sommes un acteur régional alors qu’une présence nationale voire même européenne serait nécessaire pour pérenniser l’entreprise. »
Avec cette acquisition, Berto (455M€ de chiffre d’affaires pour 5 000 collaborateurs répartis dans 82 implantations) renforce sa présence dans l’Ouest de la France avec les deux implantations de Tremblaye situées à Rennes ainsi qu’au Mans.

© DR/Tremblaye

Objectif ? Ancrer la présence du groupe Berto dans la région Ouest
« En unissant nos forces, notre objectif est d’ancrer la présence du groupe Berto dans la région Ouest, de relever les défis de la transition énergétique, d’attirer les talents et poursuivre les investissements stratégiques essentiels pour renforcer notre compétitivité », confirme l’ETI (Entreprise de taille intermédiaire) avignonnaise qui a également ouvert tout récemment son capital à de nouveaux investisseurs constitués par BNP Paribas développement associé à un consortium de SCR (Société de capital-risque) du Crédit Agricole emmené par Sofipaca et Sofilaro, ainsi que BPI France.
Menant régulièrement des opérations de croissances externes, le groupe Berto a notamment repris le varois BC Transports et le belge Vincent logistics en 2022.


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

L’école Avignonnaise se distingue à nouveau dans le classement mondial des meilleurs établissements où figurent aussi l’école américaine de la Scad dans le Luberon et le Mopa à Arles.

L’école avignonnaise de jeux vidéo et du numérique Game academy vient de gagner 11 places dans le classement mondial 2023 des meilleures écoles d’art des médias créatifs et du divertissement établit par la plateforme The Rookies.
« Les étudiants de Game Academy ont participé cette fois encore au concours des meilleures écoles organisé par The Rookies, explique l’établissement situé dans la zone de Courtine. En publiant leurs travaux, les étudiants peuvent obtenir des points faisant remonter l’école dans le classement mais également obtenir des médailles, prouvant la valeur de leurs différents travaux. Ainsi, cette année, les étudiants de Game Academy ont remporté un total de 12 médailles dont 2 médailles d’Excellence. Un projet de jeu vidéo des étudiants en 4e année est même arrivé finaliste, un exploit pour un projet réalisé en seulement 8 semaines. »

De la 31e à la 20 place en ‘Game Design & Game development’
L’école, créé en 2017 et dirigé depuis par Kevin Vivier, s’est illustré dans la catégorie ‘Game Design & Game development’. Ainsi après avoir classé en 31e position l’an dernier, Game academy apparait en 20e place de classement dominé par 2 autres écoles françaises (1er Artside games à Bordeaux à et 2e New3dge à Paris).
Le Vaucluse est d’ailleurs encore à l’honneur dans ce top 30 puisque l’école américaine de la Scad (Savannah College of Art and Design) basée à Lacoste dans le Luberon arrive en 28e position de cette catégorie.

Une filière d’excellence française et… de la Grande Provence
Dans son top 50 global, The Rookies place 9 écoles françaises dont New3dge qui se classe en 1re position et la Scad en 2e place. La France devance notamment les Etats-Unis (8 écoles classées), le Royaume-Uni (8) et l’Espagne (7).
Outre sa 28e place dans la catégorie ‘Game Design & Game development’, la Scad Vaucluse apparaît aussi en 4e position de la catégorie ‘2D animation’, en 24e position de la catégorie ‘3D animation’, en 24e position de la catégorie ‘Concept art & illustration’, en 2e position de la catégorie ‘Motion graphics’, 1re dans la catégorie ‘Product design’, 6e dans la catégorie ‘Production excellence – 2D Animation’ et 5e dans la catégorie ‘Production excellence – Immersive media’ !
Dans la région, l’école Mopa d’Arles figure également en 15e de la catégorie ‘Production excellence – 3D animation’.


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

Le leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs change de dirigeant à l’occasion des 60 ans de l’entreprise avignonnaise basée en Courtine.

Adrien Berto vient de prendre officiellement la présidence du groupe Berto, le leader français de la location de véhicules industriels avec conducteurs dont le siège social se trouve en zone de Courtine, à Avignon.
Représentant la 3e génération de cette entreprise fondée en 1963 par Emile Berto après son arrivée d’Algérie, ce dernier succède à Norbert Zoppi qui devient vice-président du conseil de surveillance après 22 ans passé au sein du groupe dont 8 comme président du directoire. Entretemps, c’est Pierre-Yves Berto qui avait assuré la direction de la société de 1982 à 2015.

Implanté en Courtine à Avignon, le groupe Berto a vu le jour en 1963. ©DR

455M€ de CA et 4 700 collaborateurs
Adrien Berto a rejoint la société familiale il y a 8 ans où il a occupé, tour à tour, les fonctions de chargé de mission, manager des opérations et des contrats, ingénieur commercial, directeur de filiale de région à Nantes, membre du directoire puis membre du comité exécutif. Un parcours d’intégration qui va lui permettre de mieux connaître les rouages de cette ETI (Entreprise de taille intermédiaire), véritable pépite cachée de l’économie vauclusienne, qui a réalisé un chiffre d’affaires annuels de 455M€ en 2022.
Berto, c’est 4 700 collaborateurs travaillant dans l’une des 82 implantations du groupe. C’est aussi des activités basées essentiellement en France, mais également en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg, en Slovaquie, en Pologne et en Espagne. En tout, le groupe met à disposition de ses clients une flotte de 12 000 matériels.

D’autres mouvements au sein de la direction
Par ailleurs, ce changement de présidence s’accompagne également d’une réorganisation au sein du groupe visant à le structurer et à absorber la croissance de ces dernières années et celles à venir. Emmanuel de Maistre, qui siégeait déjà au directoire, est nommé directeur général en charge des opérations. Dans le même temps, le directoire s’adjoint également les expertises de Fanny Techer, directrice des ressources humaines et de la RSE, et Thibault Pinchon directeur administratif et financier, en charge du développement du business.
Le groupe vise un chiffre d’affaires de 700M€ pour 7 000 collaborateurs à l’horizon 2025.


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

La CAF (Caisse d’allocations familiales) de Vaucluse vient d’inaugurer officiellement ses nouveaux locaux d’Avignon. Ce siège, opérationnel depuis avril dernier, regroupe les 280 agents des anciens sites d’Avignon, Cavaillon et Carpentras. Construit en suivant les recommandations de la certification HQE (Haute qualité environnementale), ce bâtiment de 7 333m2 est située quasiment en face de la gare TGV de Courtine.
« Ici c’est Confluence, se félicite Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse. Avec ce bâtiment qui se trouve désormais au cœur d’un nouveau quartier qui en train décoller. Une porte d’entrée du Vaucluse devant cette gare accueillant plus de 4 millions de voyageurs par an. »
Un sentiment partagé par Claude Nahoum, 1er adjoint à la mairie d’Avignon, pour qui « cette inauguration est la première pierre de ce nouveau quartier d’Avignon ».
Même satisfaction pour Joël Guin, président du Grand Avignon, qui lançait il y a peu le 1er macro-lot de Courtine qui verra le jour à quelques mètres seulement du nouveau siège vauclusien de la Caf.

L’inauguration officielle du nouveau siège de la Caf de Vaucluse.©Caf 84

5 ans pour mener à bien ce projet
Pour en arriver là, il aura fallu 5 ans pour mener à bien ce projet. De la délibération du conseil d’administration de la Caf 84 pris en juin 2018 jusqu’à l’emménagement le 3 avril 2023, en passant par le choix du promoteur en juillet 2020 puis le démarrage du chantier début 2021 ou bien encore la pose de la première pierre en juillet 2021.
Aujourd’hui, le nouvel édifice propose un confort sans équivalent par rapport aux 3 sites précédents en intégrant des solutions économes en matière de gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets. Le bâtiment affiche aussi des ‘éco-performances’ lui permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre, les salariés de la Caf, qui occupent l’essentiel du site (6 182m2), disposent de biens meilleures conditions de travail (espaces individuels et collectifs ainsi que des équipements entièrement neufs).
Côté usagers, même soucis de qualité d’accueil avec un hall de 400m2 devant laquelle l’artiste avignonnais Pablito Zago a réalisé les totems, reprenant le logo de la Caf, qui se situent sur le parvis.
Par ailleurs, afin de faciliter l’accès des usagers un parking gratuit et sécurisé est disponible au niveau du boulevard Pierre-Boulle. Le site est aussi desservi par 3 lignes de bus, la ‘virgule’ ferroviaire de la gare TGV ainsi que plusieurs pistes cyclables.

Les agents de la Caf 84 lors de l’inauguration.©Caf 84

Le patrimoine de tous les Vauclusiens
« Le service public c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, reprend à son compte le directeur de la Caf de Vaucluse. Alors plus qu’un immeuble, ce siège c’est aussi un patrimoine qui appartient à nos usagers et aux Vauclusiens. »
Des usagers vauclusiens qui disposent encore d’un accueil sur Carpentras, Cavaillon et Orange ainsi qu’une quarantaine de points d’accueil numérique permettant de faire leurs démarches en ligne ou de se faire accompagner dans ces relais Caf ou les Espaces France Services.
En Vaucluse, la Caf intervient auprès de 118 000 foyers allocataires représentant environ 278 000 habitants, soit près d’un Vauclusiens sur deux.
L’an dernier, les agents de la Caf 84 ont reçu 40 000 visiteurs, 454 000 appels téléphoniques et ont traité 2 millions de pièces. Dans le même temps, ils ont versé 703M€ de prestations légales aux allocataires vauclusiens.


Berto, KP1 et Eurenco dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024

Be Energy, la première usine au monde de régénération de batteries, fondée par Bertrand Coste en 2014, vient d’être inaugurée, 178, rue de l’Aulanière en Courtine à Avignon. L’entreprise passe, pour l’occasion, de 150 à 1 500 m2. C’est dire le besoin d’espace de cette société en pleine expansion mondiale. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 1,7M€ en 2022 et prévoit 2,5M€ en 2023.

Plus de 150 personnes, institutionnels, clients de grands groupes français, fournisseurs, partenaires et prospects, étaient présents pour saluer sa formidable ascension et son expertise française dans la recherche et développement de la régénération de batteries de tous types de technologie.

Bertrand Coste recevant le Coq vert de BPI France

Son fer de lance ?
La R&D qui lui a permis de développer des technologies 100% françaises, 8 à 10 fois supérieures aux régénérateurs de batteries actuellement sur le marché.

Du coup Be Energy connaît une croissance exponentielle
dans plus de 50 pays, via un réseau d’ateliers clés en main et où l’entreprise est la seule en Europe à concevoir ses régénérateurs en France. Ses principaux clients ? Les professionnels de la manutention et les industries.

Inauguration de l’usine avec Bertrand Coste, Camille Schneuwly, Bernard Vigne et Violaine Richard

Et, si le réemploi, déjà très présent dans les pays en voie de développement pour cause de nécessité,
il trace son chemin en Europe, pour cause de… règlementation et de comptabilité extra-financière. Il apporte aussi dans son escarcelle de substantielles économies. Car réemployer des batteries, filtrer des huiles industrielles et revoir des moteurs offre un sacré coup de pouce aux industriels, en termes de longévité de matériel, d’économie d’achat et de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

En clair ? Le réemploi, pour commencer, c’est 50% moins cher
50% de déchets en moins ; Ce sont des batteries, des huiles industrielles et bientôt des moteurs dont l’utilisation pourra être prolongée plus de deux fois leur durée de vie initiale. Le réemploi est également source d’emploi local ; intervient en multipliant de 50 à 70 fois le crédit de décarbonation, essentiel à la réduction de pollution des gaz à effet de serre et, cerise sur le gâteau, est 100% RSE.

Les nouvelles ouvertures
se font, la plupart du temps en joint-venture –association d’entreprises et de moyens pour conquérir de nouveaux marchés- comme prochainement à l’île Maurice, en Indonésie, à la Martinique, au Bénin et en Corée du Sud, à Séoul où Be Energy Korea ouvrira sa filiale, un centre de régénération et travaillera pour le compte, excusez du peu, du métro Séoul Company.

Test de batteries

Vous avez dit comptabilité extra-financière ?
Le modèle économique de Be Energy est boosté, en Europe, par la comptabilité extra-financière. Enjeu ? Mesurer les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique. En réalité c’était dans les tuyaux depuis les années 2010 tout d’abord dans le cadre international puis d’une directive européenne –CSRD, corporate sustainability reporting directive- applicable au 1er janvier 2024.

Pour faire simple ?
Il est question des performances globales de l’entreprise comme d’intégrer des décisions stratégiques de facteurs non-financiers, d’instaurer une meilleure transparence entre les parties prenantes, et, surtout, de valoriser l’impact positif de l’entreprise sur l’environnement et la société.

Et l’inclusion dans tout cela ?
Dans le cadre du projet d’une société inclusive, Be Energy a tissé un partenariat avec l’entreprise adaptée OptimisT, fondée et dirigée par David Corbière. Mission ? Créer de l’emploi pour les personnes en situation de handicap, dans le cadre de la RSE. Champ d’action ? La logistique adaptée, celle aussi de la livraison pour le dernier kilomètre et, maintenant, la régénération de batteries avec Be Energy. Ses déjà autres partenaires ? Aftral, Airbus, Isovation, l’Agefiph, La Poste, La Région Occitanie, Spie, L’Union des entreprises adaptées.

Ils ont dit
C’est Mickaël Balondrade, le general manager qui a entamé la présentation de la société

«Be Energy vit un moment historique, symbole de son développement et de sa croissance, lors de l’inauguration de la première usine au monde de régénération de batteries de tous types de technologies confondues : plomb, Nimh pour les batteries full hybride ou rechargeables, Nickel Cadmium et Lithium.» Pour l’occasion, le directeur général a annoncé une future collaboration avec Airbus sur la régénération des batteries et des huiles minérales industrielles.

Mickaël Balondrade, directeur général de Be Energy

Bertrand Coste, président et fondateur de Be Energy
«Quand on a commencé en 2005, personne ne savait ce qu’était la régénération de batteries et aujourd’hui je vous invite dans le 1er site industriel en France et en Europe de régénération de batteries. Notre activité ? Doubler la durée de vie des batteries et lutter contre l’obsolescence programmée. C’est aussi mécaniquement une réduction drastique des déchets et la création d’emplois car, aujourd’hui, nous sommes 19 alors qu’en 2019 j’étais tout seul. L’année dernière, plus de 50 emplois ont été créés dans l’économie circulaire locale, non-délocalisable via nos réseaux de Joint-venture, filiales et centres de régénération sous licence. La régénération est aussi une solution 50 à 70 fois moins carbonnée que le recyclage et, surtout, une alternative économique pour les objets finaux. C’est vertueux pour l’environnement et deux fois moins cher, soit 50% du prix du neuf.»

Plébiscités par l’ONU
«Nous répondons à 6 objectifs du développement durable de l’ONU (Organisation des Nations Unies), a précisé Bertrand Coste. Nous avons été déclarés 89% moins impactants pour le climat car nous sommes l’une des rares entreprises du Sud de la France à générer des crédits carbones certifiés sur le marché du crédit carbone volontaire. Nous disposons de crédit carbone pour les transports, via la régénération de batteries et des huiles minérales. Les ratios ? Avec une tonne de batterie régénérée nous économisons 3 tonnes de CO2 par rapport au recyclage. Ici nous traiterons des dizaines de milliers de batteries de démarrage par an et des centaines de batteries de traction et stationnaires, toutes technologies confondues.»

«Nous allons connaître un important essor
du fait d’une demande pressante, prévoit l’entrepreneur, notamment avec la nouvelle comptabilité non financière, obligeant tous les acteurs à forcer le trait sur le réemploi. Nous n’avons pas choisi la facilité puisque les usages du commerce, depuis des décennies, étaient l’achat, le déchet et le recyclage pour racheter du neuf. Nous, nous allons démonter, nettoyer, récurer, reconnecter, ressouder, régénérer pour essayer de récupérer absolument tout ce que nous pouvons. C’est ingrat, mais nous le ferons parce que nous n’avons plus le choix afin de trouver des solutions de décarbonation.»

Bernard Vigne de l’Adème

Bernard Vigne, coordinateur scientifique auprès de l’Adème Paca, expert de l’économie circulaire et des déchets
«Nous intervenons pour la lutte contre le changement climatique, l’économie des ressources, et la recherche. Nous avons soutenu un projet Be Energy au niveau régional, pour la régénération des batteries au plomb ainsi qu’une machine connectée en réseau très innovante ‘Master pro’ qui sera possiblement vendue dans le monde entier.»

La concurrence
«Si la concurrence Américaine et Coréenne est présente, Be Energy occupe déjà l’espace grâce à ses avancées technologiques et si la société a commencé avec les batteries au plomb qui sont très nombreuses sur le marché, celui de la régénération des batteries des véhicules hybrides, sur laquelle Be Energy travaille déjà, offre un immense potentiel, relate Bernard Vigne. A l’Adème (Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie) nous choisissons des projets entrant dans l’un de ces 3 critères : la création d’emplois, les avancées technologiques françaises et la structuration économique du territoire. Be Energy coche les 3 cases. Bravo à Bertrand Coste pour sa pugnacité.»

Camille Schneuwly de BPI France

Camille Schneuwly pour BPI France, en charge du plan Climat
«Notre rôle consiste à faire émerger les champions de demain sur ce volet, à accompagner les entreprises traditionnelles dans la transition écologique et énergétique. Nous accompagnons Be Energy de longue date, notamment pour le volet innovation. Nous saluons ce travail de longue haleine sur la recherche ainsi que l’entrée de Be Energy dans la communauté du Coq vert. Celle-ci fédère et anime les entreprises en transition, dans ses aspects les plus vertueux, ainsi que les offreurs de solutions. Notre objectif ? Proposer des formations, créer des événements en local et national, favoriser l’émulation, faire se parler ses différentes entreprises, pour avancer tous ensemble. Be Energy offre le tiercé gagnant de la transition écologique et énergétique : éviter l’import de batteries neuves, réduire les déchets industriels très critiques et compenser en mettant sur le marché volontaire des crédits carbone. C’est si nouveau qu’il n’existe pas encore de listing français répertoriant des entreprises proposant cela. C’est une fierté pour nous de vous accompagner dans cette belle aventure.»

Violaine Richard

Violaine Richard, conseillère régionale, vice-présidente de la Commission Transition écologique
«Je représente Renaud Muselier qui souhaitait absolument venir mais qui ne l’a pas pu. La Région soutient le développement économique des écosystèmes locaux ainsi que la transition écologique. D’ailleurs, depuis 2023, tous nos soutiens vont dans ce sens, dans le cadre du Schéma régional de développement économique d’innovation et internationalisation où intervient également notre ‘Plan climat, gardons une Cop d’avance’. Nous sommes aussi chef de fil de l’économie circulaire depuis la Loi Notre. L’innovation technologique et la décarbonation des transports sont aussi essentiels à notre développement et Be Energy répond à toutes ces problématiques en obtenant de nombreuses récompenses nationales et internationales, en réalisant une croissance importante et une abondante activité à l’export. Avec tout cela vous êtes dans le Vaucluse et dans notre région Sud-Paca où nous vous soutenons depuis 2019 à hauteur de 565 000€.»

Visite de l’atelier batteries Nimh

Parlons chiffres
«Be Energy est un acteur incontournable de la décarbonation des transports et de la mobilité, reprend Mickaël Balondrade, le general manager. Un exemple ? Lorsque l’on regénère 100 batteries de camion d’une marque connue,  si celles-ci doivent être remplacées à neuf, ce sera 22 tonnes d’équivalence de CO2. Avec la solution Be Energy, c’est 266 kilos. C’est 84 fois moins carbonné. C’est l’équivalent de 10 595 jours de visionnage de séries Netflix et 21 allers-retours Paris-New-York.»

Les capacités de production
«Nous sommes capables de régénérer 60 000 batteries de démarrage par an, relève le directeur général, 550 batteries de traction ou stationnaires, 800 pack batterie Nimh et hybrides auto-rechargeables et jusqu’à 1 300 packs de batteries au lithium, notamment pour les petites mobilités comme les vélos, les scooters et les trottinettes électriques avant d’opérer très vite sur la partie véhicules.»

Comment s’est écrite l’histoire
«Nous sommes entrés dans ce nouveau lieu depuis janvier, précise Mickaël Balondrade. La nouvelle usine s’étend sur 1 500m2 -au lieu d’auparavant 150m2-. Nous élaborions des machines que nous envoyions à l’export et puis, petit à petit les gens sont venus toquer à notre porte pour nous demander de régénérer leurs batteries. Nous leur disions que l’on allait voir cela avec la R&D. Très rapidement cela a pris de l’ampleur jusqu’à développer complètement cette activité de prestation de services. Demain ? Nous arriverons à l’économie de la fonctionnalité où nous régénérerons le parc de batteries des transporteurs.»

Visite de l’atelier huile

«Nous devenons des vendeurs d’énergie
Ce que veulent les transporteurs ? Que leurs machines fonctionnent H24, relate le directeur général. Les clients paieraient juste un abonnement pour disposer de batteries qui fonctionneraient tout le temps. L’idée ? Que la batterie ne tombe jamais en panne en faisant de la régénération préventive. Cela permettrait de prolonger l’utilisation d’une même batterie -normalement en fin de vie au bout de 5 ans- afin qu’elle puisse aborder les 8-9 ans. Nous avons été audités par des services de lobbying qui interrogeaient les entreprises du secteur pour Bercy. Nous leur avons dit qu’il fallait systématiquement faire passer des tests aux batteries avant qu’elles ne partent au recyclage afin que le plus grand nombre puisse être régénérer.»

Entrez-vous en compétition avec les marchands de batteries ?
«Depuis le début nous nous sommes beaucoup battus parce qu’il y a énormément de lobbies sur les batteries. Nous ne sommes pas leurs meilleurs amis. Ça n’est pas grave car nos clients savent que les batteries fonctionnent, coûtent deux fois moins cher et qu’elles durent.  Nous avons beaucoup commencé à l’export –qui représente 90% de notre chiffre d’affaires- et en Afrique. Leur culture ? La récup. ‘Avec deux voitures abimées j’en fais une neuve’. Nous on avance avec la règlementation européenne. Les entreprises s’y mettent de façon contraintes.»

Désormais avec la RSE toutes les portes s’ouvrent
«Avant, nos interlocuteurs étaient des responsables techniques. Désormais cela vient directement de la direction générale via la RSE. Economie, comptabilité extra-financière, les grands groupes du Cac 40 qui possèdent un bon bilan veulent désormais un bilan extra-financier qui prouve qu’ils mènent des actions RSE. Et nous sommes là pour leur apporter toutes les solutions. Ils pourront alléger leurs amendes Agefiph (Association pour la gestion des fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) en faisant appel à la régénération des batteries en économisant sur leurs achats, en améliorant leur bilan carbone et en faisant de l’inclusion via des sociétés comme Optimist qui fait de l’inclusion. Ils gagnent sur tous les tableaux.»

Précédents articles traitant de Be Energy ici et ici.

Visite de l’atelier diagnostic d’énergie et réparation de cellules

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