3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

Au vue des dernière analyses réalisées sur les poissons provenant du tronçon du Rhône traversant le Vaucluse, il est fortement déconseillé de consommer des silures péchés dans ce dernier, car ils contiennent un taux trop élevé de polluants polychlorobiphényles (PCB).

En 2005, des analyses avaient révélé la présence de PCB dans certains poissons évoluant dans le Rhône. La consommation de ces derniers avait donc été interdite, puis modérée. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) avait classé le tronçon du Rhône traversant le département de Vaucluse en zone de contamination moyenne. La consommation des poissons fortement bio-accumulateurs provenant de ce tronçon du Rhône était donc autorisée de façon exceptionnelle, une fois tous les deux mois pour les enfants et les femmes en âge de procréer, et deux fois par mois pour le reste de la population.

Afin de suivre l’état de cette contamination, la fédération des pêcheurs de Vaucluse vient de réaliser une campagne d’analyse de polluants sur différents poissons et a transmis aux services de l’État ces résultats d’analyse. Ces derniers révèlent la présence de PCB et de mercure à des concentrations élevées dans des silures pêchés dans le Rhône. En attendant d’avoir des consignes précises concernant leur consommation, celle-ci est fortement déconseillée.

V.A.


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

Au 22 juillet 2022, 12 cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) ont été signalés en PACA et Occitanie depuis le 4 juin 2022. Les 12 cas sont âgés de 11 mois à 9 ans. Il s’agit de 5 filles et 7 garçons, qui ont présenté des symptômes entre le 4 juin et le 18 juillet 2022.

Santé publique France, en lien avec le Centre National de Référence des Escherichia coli (Institut Pasteur – Paris) et son laboratoire associé (Laboratoire de microbiologie de l’hôpital Robert Debré – Paris), la Direction générale de l’Alimentation, et en coordination avec la Direction générale de la Santé, ont immédiatement lancé les investigations sur les cas de SHU pédiatriques signalés depuis le mois de juin 2022 dans ces 2 régions afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et de mettre en place les mesures appropriées.

Le CNR et son laboratoire associé ont confirmé que 5 de ces enfants étaient infectés par une bactérie Escherichia coli (E. coli) O26 ayant les mêmes caractéristiques. Cette même bactérie a été détectée dans un fromage frais produit par la Fromagerie de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône).
Suite à ces résultats, les autorités sanitaires en lien avec le producteur ont décidé le retrait et rappel de toutes les denrées commercialisées ou produites par cette ferme, quelle que soit leur date de fabrication : lait, yaourts, fromages frais ou affinés (brousse, ricotta, pecorino, tomme…). Sur la période à risque, les produits vendus par la ferme de l’Aupillon ont essentiellement été distribués dans le Var et les Bouches-du-Rhône, dans des commerces de détail et des restaurants.

Les points de vente concernés par la distribution des produits suspects procèdent à leur retrait et à l’information des consommateurs grâce à des affichettes mises sur les lieux de vente concernés.
Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les détruire. Une attention particulière est recommandée aux personnes qui auraient visité la Ferme de l’Aupillon située à Trets (Bouches-du-Rhône) ou acheté des produits laitiers non pasteurisés issus de cette ferme.
Les personnes qui dans les 3-4 jours après la consommation des produits issus de la ferme ou de la visite de la ferme (10 jours maximum) présenteraient de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements, sont invitées à consulter rapidement leur médecin traitant en lui signalant cette consommation et le rappel des produits par l’entreprise et à conserver l’emballage du produit.
En l’absence de symptômes il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Pour plus d’informations :
1. Syndrome hémolytique et urémique (Santé Publique France)
Les Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC) – Connaître la bactérie pour éviter les intoxications (Anses)
2. Conseils d’hygiène dans la cuisine | Anses – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

Boire une bière peut être très bon marché ou très cher, selon la ville où l’on se trouve quand la soif pour ce breuvage houblonné se fait sentir. Comme le met en évidence notre graphique, rien qu’en Europe, le prix d’une bière peut varier du simple au quadruple.

Les villes scandinaves sont parmi les plus chères du monde. À Oslo, en Norvège, il faut par exemple débourser entre 8 et 9€ pour boire une bière de 0,5L dans un bar ou restaurant. Dans les supermarchés, la note est également plutôt salée, puisqu’une bouteille d’un demi-litre y coûte un peu plus de 3€. Pour comparer avec la ville la plus chère de France, Paris, le prix moyen dans la capitale française est de 6€ dans un débit de boisson et d’un peu moins de 2€ en magasin.

Une soirée au bar revient nettement moins chère à Berlin, où la pinte coûte en moyenne 4€. Mais les prix les plus avantageux se trouvent au Sud et à l’Est du continent. À Madrid, une bière de 0,5L en terrasse revient en moyenne à 4€ et le prix descend même autour de 2€ à Lisbonne et à Prague.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

La pandémie et la guerre en Ukraine perturbent les chaînes d’approvisionnement dans le monde entier et participent à la hausse des prix constatée ces derniers mois, en particulier ceux de l’énergie et de l’alimentation.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, le prix des produits alimentaires a augmenté de 3,4 % sur un an en France (données de mars 2022). Mais cette valeur représente une moyenne et certains aliments sont devenus beaucoup plus chers. C’est le cas de produits couramment consommés comme le poisson, la viande, les produits à base de blé dur (pâtes, couscous) et les fruits et légumes, avec des hausses allant de 6 % à plus de 20 %.

Les principaux facteurs contribuant à cette évolution des prix sont le coût des matières premières énergétiques et des engrais. Les cultures sous serre, plutôt énergivores, sont ainsi particulièrement impactées par la flambée du gaz. Cela s’observe avec les tomates, par exemple, dont le prix a augmenté de près de 24 % par rapport à l’année dernière (9 % depuis janvier 2022).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

La coopérative culturelle Akwaba* a ouvert depuis le 15 avril et jusqu’au 17 juin un marché artisanal de produits 100% locaux et éco-responsables. Tous les vendredis à 17h30, le marché s‘installe sur le tiers-lieu culturel à Châteauneuf-de-Gadagne en ‘before’ des soirées Lokaaal (19h) qui proposent des concerts d’artistes locaux.

Proposer une vision différente de la consommation
C’est la première fois que la coopérative met en place un marché de ce type sur une longue période, eux qui organisent déjà deux marchés par an (à Noël et au printemps).
Pour Akwaba, proposer ce rendez-vous hebdomadaire permet d’apporter une vision différente de la consommation, privilégie le circuit court et le développement des producteurs, créateurs, artisans et artistes locaux. C’est un projet citoyen, avec une traçabilité des produits assurée, une éco-responsabilité exigée et des produits issus d’un rayon de 50 kilomètres maximum.
Le but : créer une dynamique entre les acteurs des communes, leurs habitants et participer au développement intercommunal tout en proposant des alternatives à la consommation actuelle pour un meilleur respect de l’environnement.

Tiers-lieu culturel
En plus du marché, le tiers-lieu culturel propose d’autres événements comme des expositions, des scènes ouvertes, des journées professionnelles, des soirées cinéma ou encore des dégustations.
Il regroupe quatre structures qui répondent à des besoins complémentaires sur le territoire de la communauté des communes du Pays des Sorgues, Monts de Vaucluse et sur le département de Vaucluse. Freesson, Musical’isle et Natura’live en font partie, en plus d’Akwaba.
Bar et ‘petite restauration’ disponibles sur place, avec des produits frais, locaux et biologiques.

Alice Durand

Plus d’information sur www.akwaba.coop

Akwaba. 500 chemin des Matouses. Châteauneuf de Gadagne. A partir de 17h30 le vendredi.

* Akwaba signifie  ‘bienvenue’ ou plus précisément ‘bonne arrivée’ dans la langue des Akan, peuple vivant en Côte-d’Ivoire et au Ghana.


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

En 2021, la consommation de gaz dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est élevée à 38 TWh. Un volume en baisse de 6% par rapport à 2020.
C’est essentiellement en raison de la diminution de la demande régionale en gaz du secteur industriel régional (-13,3%) et des centrales de production d’électricité à partir de gaz (-23%) que ce bilan 2021 est à la baisse. En effet pour les particuliers et les collectivités, avec une température moyenne annuelle en 2021 inférieure de 1,4°C à celle de 2020, année la plus chaude jamais enregistrée en France, l’impact du facteur météorologique a été significatif sur la consommation des distributions publiques, en augmentation de 16,7% en 2021 dans la région (+12% au niveau national). Des chiffres et des volumes qui devraient être bouleversés lors du prochain bilan annuel en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.

Transport : fort développement du BioGNV
A l’image des Autocars Raoux à Caumont-sur-Durance, le parc de véhicules GNV (Gaz naturel véhicule) confirme également son développement son développement dans la région. L’accent  est cependant mis sur le déploiement du BioGNV qui progresse fortement en Provence-Alpes-Côte d’Azur : près de 186 camions (+56% en 2021) et 391 bus et cars (+60%) sont en circulation dans la région. Ils se ravitaillent en gaz/biogaz dans 10 stations publiques (7 autres sont en projet).
A l’échelon national, le BioGNV a renforcé sa place de carburant leader sur le marché des bus neufs, avec près d’un véhicule sur deux en 2021. Plus de 15 000 véhicules lourds fonctionnent au BioGNV en France, soit une multiplication par trois en 5 ans. Avec 252 sites, le réseau de points d’avitaillement publics s’est par ailleurs fortement développé en 2021 (74 mises en service sur l’année).

Hydrogène et gaz de synthèse
Par ailleurs, GRTgaz, 2e transporteur européen de gaz, a lancé en 2020 à Fos-sur-Mer, ‘Jupiter 1 000’, le premier démonstrateur industriel français produisant de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable, mais aussi du gaz de synthèse en recyclant du CO2. C’est le procédé de méthanation. L’hydrogène et le gaz de synthèse ainsi produit ont vocation à se substituer à l’avenir au gaz naturel et être injecté dans l’ensemble des réseaux de transport et de distribution.
A moyen terme, l’objectif est « la structuration d’un réseau régional au sein des bassins reliant les différents écosystèmes et les stockages éventuels. A plus long terme, la perspective d’un réseau national reliant les bassins, interconnecté à l’échelle européenne et intégrant les stockages semble faire consensus. Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, au sein du bassin Fos Marseille, GRTgaz a lancé récemment, en partenariat avec les acteurs du territoire, l’étude de faisabilité d’un réseau mutualisé de transport d’hydrogène entre Fos-Sur-Mer et Manosque. »
Dans la région, GRTgaz emploie 118 salariés, et exploite 1460 kilomètres de réseau. En 2021, l’entreprise a investi 18M€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour assurer la sécurité d’approvisionnement, entretenir et moderniser ses installations et accélérer son soutien à la transition énergétique.

L.G.


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

Selon une étude menée par Sunday, solution de paiement par QR code lancée en avril dernier, sur 5 000 additions payées au restaurant lors du réveillon du 31 décembre, c’est en Provence-Alpes-Côte d’Azur que l’on a constaté les plus fortes dépenses par personne. Ainsi en Paca, chaque convive s’est acquitté d’une addition de 82€. Arrive ensuite Auvergne Rhône Alpes avec 74€ par personne alors que la moyenne nationale s’établit à 51€ et à 50€ chez nos voisins d’Occitanie.
Par ailleurs, les Français ont été 2,6 à se retrouver à la table d’un restaurant contre 3, en moyenne, en Paca. C’est dans les Haut-de-France que l’on observe les plus grandes tablées avec 4,5 personnes.
Côté pourboire, lors de cette soirée de passage en 2022 ces derniers ont doublé par rapport à la moyenne du mois de décembre. La région la plus généreuse en pourboire fut Paris avec 6€ laissés en moyenne contre 4€ pour la région Sud.

Une addition de… 7 909€
Lors de cette soirée, c’est à Paris que l’on trouve le record pour une addition avec un montant de… 7 909€. Pour Paca, c’est dans les Alpes-Maritimes que se trouve la ‘douloureuse’ plus importante avec 1 839€. Largement devant Auvergne Rhône Alpes (1 056€ à Lyon) et surtout Occitanie (498€ en Haute-Garonne).
« Après une année difficile pour les Français, nous pouvons constater grâce aux données collectées par notre solution de paiement qu’ils ont eu à cœur de laisser de côté leurs soucis et se retrouver, explique Victor Lugger, co-fondateur de Sunday.
Créé en avril 2021 par les fondateurs du groupe de restauration Big Mamma, cette solution de paiement comptant désormais plus de 1,1 millions d’utilisateurs à travers le monde permet de régler son addition en moins de 10 secondes.

Hausse du panier moyen et des pourboires
« Sunday a pu aider les restaurateurs à améliorer les protocoles sanitaires et à respecter au mieux les gestes barrières grâce notamment au paiement sans contact, poursuit Victor Lugger. Et pour les convives, finis les calculs d’apothicaire, nous les aidons à calculer de la manière la plus précise la somme à payer par chacun, chose essentielle lors d’une sortie entre amis comme c’est le cas pour les diners de réveillon. Ils ont pu se concentrer sur ce qui étaient le plus important pour eux, partager de bons moments entre amis. »
Sunday, qui a ouvert des bureaux à Paris, Londres, Madrid et Atlanta après une levée de fonds de 20M€ en avril dernier puis une seconde de 85M€ en septembre, compte plus de 1 500 partenariats avec des restaurants. Des établissements où la rotation est maintenant plus rapide de 10% avec une hausse de 12% du panier moyen ainsi qu’une augmentation de 40% des pourboires pour le personnel.


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

Qui dit fêtes de fin d’année, dit aussi bien souvent : champagne ! Après une année 2020 morose en raison de la pandémie Covid-19 et de la fermeture des lieux de convivialité, sans parler de l’arrêt quasi total des vols des compagnies aériennes, la filière du champagne se réjouit d’un rebond de la demande en 2021, avec des chiffres qui s’annonçeraient même meilleurs que ceux de 2019 en termes d’expédition.

Le champagne s’exporte en effet très bien dans le monde. Sur les 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés par la filière en 2020, 2,6 milliards d’euros provenaient des exportations, soit environ 60 %. Les huit pays présentés dans notre graphique sont les principaux clients de la filière champagne, captant ensemble plus de 70 % des bouteilles expédiées hors de l’Hexagone, selon les données du Comité Champagne. Les Britanniques qui sont les premiers importateurs : 21,3 millions de bouteilles ont ainsi traversé la Manche l’année dernière. Le champagne séduit également aux États-Unis et au Japon, qui ont importé respectivement 20,8 et 10,8 millions de bouteilles en 2020, alors que nos voisins allemands et belges font également partie des cinq plus gros acheteurs.

De Claire Jenik pour Statista


Vaucluse : la consommation des silures péchés dans le Rhône est déconseillée

« Old is the new cool » : le marché de la seconde main séduit de plus en plus. Porté par la digitalisation de l’économie, par l’argument écologique et bien sûr par les prix, le secteur est en plein essor, une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir.

Comme le met en avant notre graphique, le marché mondial de l’habillement de seconde main devrait en effet plus que doubler entre 2021 et 2025, passant de 36 à 77 milliards de dollars, selon les estimations du site thredUp.

Fini donc le boom de la « fast fashion » et du gaspillage ? Porter des vêtements de seconde main permet non seulement de se distinguer des autres mais les « vieux » vêtements sont bien souvent de meilleure qualité et durent plus longtemps que les nouveaux : choix des matières, modes de fabrication et même nos habitudes de lavage, pour ne citer que quelques raisons à ce phénomène.

Les données du Global Consumer Survey de Statista montrent que le marché de l’achat d’occasion est particulièrement populaire aux États-Unis et en Suède, alors qu’il ne semble pas vraiment convaincre les Russes. Dans l’Hexagone, 46 % des personnes interrogées déclaraient avoir acheté au moins un bien d’occasion au cours des douze derniers mois.

De Claire Jenik pour Statista

https://echodumardi.com/tag/consommation/page/3/   1/1