Quelles sont les enseignes de la grande distribution les plus populaires en France ? D’après les données des Consumer Insights de Statista, cette année encore, E.Leclerc semble être privilégié par une majorité de Français. Plus de la moitié (53 %) des personnes interrogées déclaraient en effet y faire régulièrement leurs courses. E.Leclerc devance ainsi (de peu) l’autre géant français de la grande distribution, Carrefour, chez qui 50 % des répondants déclaraient faire leurs courses alimentaires et de consommation courante de façon régulière. L’enseigne allemande Lidl, connue pour ses bas prix, complète le podium, avec 44 % de clients réguliers.
Parmi les autres enseignes de la grande distribution les plus fréquentées par les Français, on retrouve également Intermarché (34 %), Auchan (32 %) puis une autre chaîne de supermarchés hard-discount allemande, Aldi (25 %). La société coopérative de produits biologiques et équitables Biocoop arrive quant à elle en dixième position, comptabilisant 11 % de clients réguliers. L’enseigne arrive ainsi à égalité avec le groupe de distribution Casino, qui survit tant bien que mal à ses importants déboires financiers. L’enseigne a annoncé le 25 octobre avoir été placée par le tribunal de commerce de Paris en procédure de sauvegarde accélérée pour au moins deux mois, afin de mettre en œuvre la restructuration de sa dette.
En France, il est estimé qu’environ 9 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année, soit l’équivalent de près de 130 kilos par habitant. C’est ce qui ressort des dernières estimations publiées par l’Office statistique de l’Union européenne, Eurostat, qui rendent compte du gaspillage intervenant au niveau des différents maillons de la chaîne alimentaire (de la production aux ménages).
Comme le montre notre carte, l’Hexagone se classe, avec l’Allemagne, au milieu de la fourchette européenne. Les taux de gaspillage alimentaire par habitant les plus élevés sont mesurés à Chypre (près de 400 kilos par an), ainsi qu’en Belgique et au Danemark (plus de 200 kilos). À l’inverse, la Croatie et la Slovénie se distinguent par un niveau de gaspillage relativement faible (environ 70 kilos par habitant).
En chiffres absolus, le gaspillage alimentaire total dans l’Union européenne s’élève à près de 60 millions de tonnes par an (donnée de 2021). Dans le détail, plus de la moitié du gaspillage intervient au niveau des ménages (54 %), alors que l’industrie agroalimentaire (transformation/fabrication) et le secteur de la restauration étaient responsables de respectivement 21 % et 9 % des pertes estimées.
Une enquête d’UFC-Que Choisir, comparant les produits des chaînes de boulangerie, révèle que l’enseigne Marie Blachère, dont le siège se situe à Châteaurenard, propose les produits avec le moins de sel et d’additifs.
Si beaucoup de Français accordent de l’importance au fait d’acheter leur pain chez les artisans boulangers, qui conservent une part de marché de 55%, les chaînes de boulangerie, elles aussi, ont une importante clientèle. Les produits de boulangerie, tels que le pain, les pâtisseries et les viennoiseries remportent même un franc succès dans les rayons des supermarchés, où ils prennent de plus en plus de place.
L’association de consommateurs UFC-Que Choisir s’est donc penchée sur la question du manque de transparence en ce qui concerne les ingrédients, notamment la teneur en sel et en additifs. L’étude, qui a comparé les chaînes de boulangerie Marie Blachère, Paul, La Mie Câline (bio) et Boulangerie Louise, révèle que l’enseigne Marie Blachère propose les meilleurs produits pour la santé, grâce à des ingrédients jugés excellents et une teneur en fibres satisfaisante. Ainsi, l’enquête révèle que les Français pourraient acheter leurs pains dans une boulangerie sans réaliser que ces derniers présentent de nombreux additifs avec un Nutri-Score D.
V.A.
Où les Français font-ils leurs courses ?
Le déclin du camembert se confirme en France. Selon les dernières données disponibles de Kantar publiées par FranceAgriMer, l’emblématique fromage français a vu ses ventes en volume chuter à 43 860 tonnes en 2021, soit un recul de 18 % sur cinq ans. Le camembert pourrait ainsi prochainement perdre sa place de deuxième fromage le plus consommé de l’Hexagone au profit de la raclette ou de la mozzarella, dont les ventes ne cessent de croître.
Comme le montre le graphique ci-dessous, les ventes de raclette et de mozzarella ont atteint près de 40 000 tonnes en 2021, en hausse de respectivement +34 % et +55 % sur cinq ans. L’emmental reste de loin le fromage le plus consommé par les Français, avec environ 150 000 tonnes écoulées par an. Les buchettes de chèvre affinées et le comté complètent le top 6, avec respectivement 36 000 et 33 000 tonnes vendues en 2021.
Naturellement, ces chiffres de ventes s’expliquent en partie par la manière de consommer et d’utiliser ces différents fromages. Par exemple, le camembert et le comté sont plutôt des fromages de plateau, davantage consommés avant le dessert et au restaurant, alors que la mozzarella et l’emmental sont beaucoup plus utilisés en cuisine, trouvant leur place dans une multitude de recettes et de préparations culinaires.
Tristan Gaudiaut, Statista.
Où les Français font-ils leurs courses ?
Avec la hausse des cours du pétrole qui a suivi le début de la guerre en Ukraine l’année dernière, le prix de l’essence est devenu un sujet d’actualité brûlant dans le monde. Comme les taxes représentent la majeure partie du prix du carburant (environ 60 % en France), les pays qui taxent le moins l’essence continuent d’afficher les prix les plus bas, à l’image des États-Unis. Avec un prix moyen d’environ 1 euro le litre pour le Sans Plomb 95, les Américains payent toujours beaucoup moins cher que les habitants de nombreux pays pour faire le plein. À l’échelle mondiale, la moyenne se situait autour de 1,22 euro le litre (au 7 août 2023).
C’est l’Europe qui affiche les prix de l’essence parmi les plus élevés de la planète. La plupart des Européens payent 1,50 euro ou plus par litre et le seuil des 2 euros a même été franchi dans certains pays (Pays-Bas, Norvège, Islande). En France, le prix hebdomadaire moyen était de 1,90 euro début août. La Norvège fait figure d’exception parmi les pays producteurs de pétrole, car elle applique une taxe particulièrement élevée sur les carburants. Le pays fonde une grande partie de sa richesse sur les hydrocarbures, mais poursuit depuis de nombreuses années une politique visant à ne plus dépendre des énergies fossiles.
D’autres pays producteurs de pétrole ont choisi le chemin inverse et offrent l’essence à des prix inférieurs à celui de l’eau en bouteille. Les exemples les plus radicaux sont le Venezuela, l’Iran et la Libye, où le litre coûte entre 1 et 3 centimes d’euro. Parmi les régions du monde où l’essence est la moins chère figurent l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, mais aussi l’Asie centrale. En Algérie, par exemple, le Sans Plomb 95 ne coûte qu’environ 30 centimes par litre, alors qu’au Kazakhstan, le prix est actuellement d’un peu plus de 40 centimes. Le litre d’essence le plus cher du monde est vendu à Hong Kong : 2,78 euros, ce qui revient à plus de 100 euros pour faire le plein d’une petite voiture (40 litres).
‘L’Arbre vert’ figure en tête du classement des marques préférées des Français. Produit par la société vauclusienne Novamex, dont le siège social se trouve aux Taillades à côté de Cavaillon, la marque apparaît ainsi en première position de l’observatoire 2023 des marques Opinionway dans la catégorie ‘Engagement’. « L’Arbre Vert conserve sa place de choix au niveau engagement avec une large avance devant les autres marques, pour son positionnement précurseur en faveur de la santé et de la nature », explique Opinionway qui a passé au crible 1 300 marques pour établir son palmarès*.
Leader des produits d’entretien et d’hygiène corporelle écologiques en France Créée en 1986, Novamex a été repris en 2000 par Michel Leuthy qui a ensuite largement développé la marque en s’appuyant sur un site de production basé à Saint-Benoît dans la Vienne. En 15 ans, l’Arbre vert va devenir leader des produits d’entretien et d’hygiène corporelle écologiques en France. Durant cette période, Michel Leuthy, chimiste de formation, lance notamment une large gamme certifiée Ecolabel et fait notamment de la PME cavare la première enseigne européenne certifiée Ecolabel dans la division savon champoing en 2007. En 2015, le groupe familial italien Sodalis, déjà présent sur le secteur des produits d’hygiène personnelle et d’entretien de la maison, rachète Novamex qui a réalisé un chiffre d’affaires de 67,99M€ en 2021.
Trophée de l’entretien responsable Et comme une distinction ne vient jamais seule, il y a quelques semaines, les tablettes lave-vaisselle de l’Arbre vert ont obtenu le Trophée de l’entretien responsable 2023. Pour cela, un panel de consommateurs a testé le produit sur des critères d’efficacité, de formulation, de recyclabilité, d’engagement et de durabilité et leur a attribué la note globale de 19,72 sur 20. Par ailleurs, ce sont les enseignes Décathlon qui arrivent en tête du top ‘Proximité ‘ et Bosch du top ‘Confiance’ établit par Opinionway.
Quant au palmarès général des marques 2023 préférées des Français, le trio de tête est composé de ‘La Laitière’, ‘Lu’ et ‘Lindt’ (voir tableau ci-dessous). « Dans un contexte incertain marqué par l’inflation et une accumulation de crises, les Français se trouvent contraints d’effectuer des arbitrages entre économies et achats plaisirs, explique Frédéric Micheau, directeur adjoint chez Opinionway. Dans ce cadre, les consommateurs privilégient cette année plus que jamais les marques proches d’eux avec des marques faisant partie intégrante de leur quotidien. »
* Méthodologie : Sondage réalisé online sur 1 300 marques du 2 au 13 février 2023 par l’institut d’études Opinionway pour la récompense ‘Marque préférée des Français » auprès d’un échantillon représentatif de 4 900 répondants français de 18 ans et plus. Les répondants ont été soumis à une liste de marques avec leur logo et ils ont répondu à 2 questions : – Parmi ces marques, quelles sont celles que vous aimez ? (1 réponse parmi 4 possibles : J’aime/ Je n’aime pas/ Ni l’un ni l’autre /Je ne connais pas). – Comment qualifieriez-vous ces marques ? (1 à 7 réponses parmi : est une marque utile, engagée, digne de confiance, proche de moi, accessible, de qualité, innovante, aucun de ces qualificatifs). Tendances et croissances comparées à L’Observatoire 2022 mené en mars 2022 par OpinionWay sur 1 300 marques auprès d’un échantillon représentatif de 4900 répondants français de 18 ans et plus.
L.G.
Où les Français font-ils leurs courses ?
Alors que les prix des produits alimentaires ont bondi en février de 14,5 % sur un an, l’Observatoire Cetelem et Harris Interactive viennent de publier une étude* sur ‘L’Alimentation à l’heure des arbitrages’ et à la façon dont les Français font face à l’inflation alimentaire en modifiant leur consommation.
Des habitudes alimentaires stables malgré les pénuries Associées jusqu’alors à un passé révolu, les pénuries alimentaires se sont à nouveau invitées dans le quotidien des Français, notamment après le déclenchement de la guerre en Ukraine il y a un an, mais également du fait d’évènements climatiques. Ainsi, ils sont plus de 3 sur 4 (77%) à affirmer avoir été confrontés eux-mêmes à des pénuries, un phénomène qui semble avoir touché tout particulièrement les familles (84%). L’huile et la moutarde sont les principaux produits pour lesquels les Français ont dû faire face à une pénurie en 2022, devant les pâtes, la farine et les œufs. En réaction à ces ruptures de stock, 51% des Français ont cherché à remplacer le produit manquant tandis que d’autres (41%) ont attendu qu’il soit de nouveau disponible. Par ailleurs, lorsqu’ils ont cherché des produits de remplacement, la majorité des consommateurs (54%) les ont souvent trouvés plus chers que le produit d’origine. Ces stratégies n’ont duré qu’un temps puisque presque 7 Français sur 10 (69%) indiquent être revenus à leurs anciennes habitudes de consommation une fois le retour du produit en rayon.
Une sobriété de mise face aux contraintes budgétaires La quasi-totalité des Français affirment avoir ressenti une augmentation des prix de l’alimentation. L’inflation n’aura donc épargné personne avec une majorité qui l’estime à un niveau compris entre 10% et 19% (53%) ; 25% des personnes aux revenus les plus modestes et 23% des familles la considèrent encore plus élevée, supérieure à 20%. Pour des raisons budgétaires, près de 7 Français sur 10 (69%) révèlent avoir déjà renoncé à faire certaines de leurs courses alimentaires au cours des 12 derniers mois, dont 30% qui indiquent que cela a pu concerner des produits qu’ils jugent comme essentiels. Un renoncement plus prononcé chez les jeunes (83%, dont 42% concernant des produits essentiels). Pour lutter contre l’inflation, la réaction la plus courante, pour 51% des Français, a été de remplacer le produit devenu trop cher à leurs yeux par un équivalent d’une marque moins coûteuse. Ils sont un quart (24%) à avoir malgré tout continué d’acheter leur produit habituel, même s’il était devenu plus cher ; un comportement plus fréquent chez les personnes aux revenus élevés (37%) que chez celles aux revenus moyens (23%) ou faibles (19%).
De manière plus générale, les Français considèrent apporter une plus grande attention aux prix (86%), faire attention à ne pas gaspiller (86%) mais également avoir changé leurs réflexes alimentaires (manger moins, voire un peu moins équilibré pour un peu plus d’un tiers d’entre eux). En outre, le low-cost, qui n’est plus perçu comme un achat dévalorisant, a vu ses marques plébiscitées par 52% des Français, et ils sont 61% à s’être davantage tournés vers les marques distributeurs.
Pour les Français, l’inflation va durer Les habitudes de consommation adoptées par les Français face à l’inflation leur semblent destinées à s’inscrire dans le temps. En effet, chez ceux qui ont opéré des changements dans leur consommation de produits de marque, la plupart envisagent ces changements comme pérennes (67%). Les femmes les inscrivent plus souvent que les hommes dans la durée (76% contre 56% des hommes), de même chez les personnes aux faibles revenus (70% contre 57% chez ceux ayant des revenus élevés).
Pour près de 3 Français sur 4 (74%), les prix de l’alimentation vont continuer à augmenter dans les 12 prochains mois. Les bouleversements récemment vécus seront amenés selon eux à être plus fréquents à l’avenir, qu’il s’agisse de pénuries (69%) ou de fortes variations de prix (79%). Face à ce constat, les Français semblent opter pour un modèle alimentaire plus sobre à un niveau collectif comme individuel. Au niveau collectif, la plupart d’entre eux estiment qu’il faut miser davantage sur une plus grande indépendance de la France dans sa production alimentaire (73%) pour lutter contre les dérèglements de l’économie, et ce, quitte à ce que les produits vendus soient plus chers. Cet avis est particulièrement partagé par les plus âgés (80% chez les 50 ans et plus). Quant au niveau individuel, les Français mettent tout particulièrement l’accent sur la limitation du gaspillage alimentaire (39%). Une mesure privilégiée, comme le sont aussi le fait d’effectuer plus de stocks (29%), de cuisiner davantage » maison » (28%), ou de privilégier des marques moins chères pour ses achats alimentaires (22%).
*Méthodologie : Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 8 au 10 février 2023. Échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Où les Français font-ils leurs courses ?
Dans le flot de mauvaises nouvelles qui s’abattent sur nous depuis quelques mois maintenant, on n’avait pas vu celles concernant la situation de nos vignerons français. Ils sont nombreux à rencontrer, aujourd’hui, de sérieuses difficultés et en particulier dans les Côtes-du-Rhône. Une fatalité ou une opportunité ?
Dans les Côtes-du-Rhône, les vignerons sont dans une situation difficile et compliquée. Mais, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne. Pour le haut de gamme et le très haut de gamme les choses vont plutôt bien. Pour les autres c’est un peu la galère. En premier lieu, (attention la liste est longue), il y a les tendances de fond. Les français consomment de moins en moins d’alcool (- 25% entre 2000 et 2020) et encore moins de vin, avec un recul de 30% sur la même période. Et comme si la coupe n’était pas assez pleine, c’est la consommation de vin rouge qui recule le plus. C’est justement 86 % de la production des Côtes-du-Rhône*. Faute à pas de chance.
Ensuite, il y a la conjoncture. La hausse des prix de l’énergie et des manières premières impactent lourdement les charges d’exploitation sans que l’augmentation des prix de vente ne puisse les compenser (et encore moins les volumes). Et c’est pas fini ! L’impact du réchauffement climatique se fait sentir dans les Côtes-du-Rhône plus fortement qu’ailleurs. Les vins produits sont trop concentrés et n’entrent plus dans les goûts actuels où les vins, plus légers, plus frais, plus minéraux sont préférés. Avouez quand même que ça fait beaucoup ! Mais, il y a cependant encore quelques bonnes raisons de conserver la foi. Au niveau mondial la consommation de vin se maintient à des niveaux importants et plutôt stables. C’est un marché qui est de plus en plus sensible au respect de la nature et de l’environnement. Comprenez par-là que les consommateurs privilégient de plus en plus les vins qui font dans le bio. En langage marketing ça veut dire : « faites des vins blancs et bio ! ». On pourrait même les inciter à faire des vins pétillants, très en vogue aujourd’hui…
Bien sûr il faut tenir compte des évolutions des goûts des consommateurs, mais de-là à renoncer à ce qui fait l’ADN et les caractéristiques des Côtes-du-Rhône, c’est creuser un autre sillon, une limite à ne pas franchir. Franchement qui pourrait imaginer les Côtes-du-Rhône produire un pétillant blanc ou des rouges légers comme l’air ? Supposons que certains vignerons se laissent convaincre par l’aventure. Il leur faudra attendre au moins 5 ans avant que les efforts de cette reconversion puissent produire leurs premiers effets. En attendant que font-ils ? Et que seront devenus d’ici là les goûts des consommateurs ? Non sérieusement… que les Côtes- du-Rhône conservent toutes leurs particularismes et leurs identités. Dans ce domaine, il vaut mieux labourer profond que ratisser large ! Que les vins des Côtes-du-Rhône dépoussièrent leur image, c’est sans doute nécessaire, qu’ils soient encore plus vertueux sur le plan environnemental, c’est vital, qu’ils valorisent d’avantage leurs productions (terminologie consensuelle pour dire « faire plus qualitatif ») on sera tous d’accord la dessus, mais qu’ils ne renoncent surtout pas à ce qui en ont fait la renommée et leur raison d’être. Des vins aromatiques, expressifs, généreux, puissants et délicats. Des vins du soleil quoi !
Il faut savoir parfois garder de la distance avec les gens du marketing. Comme disait le publicitaire Jacques Séguéla : « moins de test, plus de testicules »!
Dans majorité des pays indiqués sur notre carte du monde basée sur les données du Statista Global Consumer Survey, la population consomme régulièrement des produits laitiers (lait, yaourt, fromage, etc.). Dans l’Hexagone, ce sont 67 % des personnes interrogées.
Si les produits laitiers sont une source de protéines et de vitamines, ses vertus sont aussi régulièrement remises en question, comme l’illustre un article de la BBC. L’adage veut que boire du lait renforce nos os, car il contient du calcium et protège contre l’ostéoporose. Mais si les produits laitiers sont une importante source de calcium, ils ne sont de loin pas la seule. Et contre cette maladie, l’apport d’autres vitamines – notamment la vitamine D et K – jouent un rôle décisif tout comme l’exercice physique.
Le lait peut également être vu de manière critique du point de vue du bien-être animal, les vaches modernes étant devenues de véritables « machines à lait ». Si une vache laitière en France produisait 3395 litres de lait par an en 1960, ce chiffre atteignait les 8500 litres en 2021. De plus, la production de lait de vache a un impact plus important sur l’environnement et le climat que les autres types de lait, comme le montre un autre graphique de Statista.