22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Avignon, Cécile Helle ‘Ville ancienne et quartiers du futur’

Lors d’une interview donnée en juin, Cécile Helle, maire d’Avignon, a évoqué sa vision et ses actions très concrètes en faveur d’une ville, pour tous, où il fait bon vivre.  

L’établissement scolaire Joly Jean se prénommera Ecole Melly et Paul Puaux Copyright Ville d’Avignon

«Le projet phare de mon action ?
La construction de l’école Joly Jean qui a reçu la médaille d’or des bâtiments durables méditerranéens (BDM) pour sa construction vertueuse et respectueuse de l’environnement avec une empreinte écologique maîtrisée. C’est aussi le premier écoquartier d’Avignon ouvert sur son environnement et favorisant le vivre ensemble toutes générations confondues. L’organisation de la cour a été étudiée en collaboration avec la sociologue bordelaise Edith Maruéjouls, géographe du genre, qui a travaillé sur l’égalité filles garçons, notamment dans les cours de récré. Son credo ? Que chacun, fille comme garçon trouve sa place, et cela passe en premier par celle dont on dispose dans la cour de l’école.»

L’importance des blocs sanitaires
« Nous avons également travaillé sur les blocs sanitaires car beaucoup d’enfants mettent en place des stratégies d’évitement, parfois même toute la journée, pour ne pas aller aux toilettes. Pourquoi ? Parce qu’ils considèrent le lieu insécure. Ainsi, les blocssanitaires sont devenus mixtes et accessibles par classe d’âge. Les portes sont matérialisées de haut en bas de l’espace et des parties vitrées, à l’arrière des blocs, ont été placées à hauteur de vue du personnel encadrant afin de s’assurer de la sécurité de l’enfant. Depuis dix ans que je suis là, c’est le premier bâtiment conçu et réalisé de A à Z, avec une attention toute particulière parce qu’il s’agit d’un bâtiment public destiné aux enfants. Il faut être là, particulièrement attentif à la qualité de ce que l’on produit. » Cela fait 25 ans qu’Avignon n’avait pas construit d’école. Celle-ci sera inaugurée en septembre prochain.

Infrastructures
«L’établissement scolaire maternelle et élémentaire accueillera 11 classes dont une pour les enfants atteints d’autisme pour lesquels un espace snoezelen –sécurisant- a été prévu. Le bâtiment sera ponctué d’une halle créative, d’un studio musical, d’un laboratoire des petits génies, d’une salle de repos dotée d’un petit planétarium, d’espaces de motricité libre et de petites alcôves de travail dans les circulations en relation directe avec les salles de classe.»

Des espaces ouverts pour relier les quartiers
«L’école accueillera également les parents et les habitants du quartier : la salle polyvalente de l’école est conçue pour être entièrement ouverte sur le quartier, et disponible pour les associations en dehors des temps scolaires. Un café des parents, ouvert en dehors des heures de cours, donnera sur l’espace public, en relation directe avec cette salle polyvalente. »

Melly et Paul Puaux
Suite à la consultation menée par la Ville auprès des habitants, le futur établissement scolaire du quartier Joly Jean portera les noms du couple avignonnais Melly (1943-2021) et Paul Puaux (1920-1998), les amis intimes de Jean Vilar, fondateur du festival d’Avignon qui créèrent la Maison Jean Vilar en 1979. Plus de 1 000 personnes ont répondu au questionnaire qui proposait entre autres, Winnie et Nelson Mandela qui ont recueilli 235 voix ; Elisabeth et Robert Badinter pour 152 voix. Melly et Paul Puaux sont arrivés grands gagnants avec 268 voix.

Un intérieur de l’école maternelle et primaire Melly et Paul Puaux Copyright Ville d’Avignon

Écoquartier Joly Jean
L’Écoquartier Joly Jean s’étend sur 42 hectares de friches agricoles et délaissés urbains dont 21 hectares seront laissés à la nature. Environ 1000 logements, dont 200 à vocation de logements sociaux y seront, à terme, réalisés pour accueillir 3 000 habitants. L’habitat sera protéiforme : collectif, intermédiaire, composé d’habitats groupés, coopératifs et de maisons individuelles. L’énergie sera en partie fournie en géothermie et en solaire. Le lieu sera rythmé par l’implantation d’activités et l’aménagement de vastes espaces publics. Des jardins partagés et des composts collectifs et individuels sont également prévus. Le nouveau quartier permettra de relier Cap Sud à l’avenue Moulin Notre Dame par une trame verte de 1,4 kilomètre, incluant le parc du Clos de la Murette. La ZAC (Zone d’activités concertées) Joly Jean, anciennement nommée ZAC du Canal Puy, a été créée en décembre 2009. Elle est située à 4 km du centre-ville, au sud d’Avignon et intègre les deux secteurs de la ZFU (Zone Franche Urbaine) : Coupe d’Or et Cabrière.

Le réseau urbain de chaleur et de rafraîchissement
«Le deuxième projet novateur est, pour moi, le réseau de chaleur et de rafraîchissement qui concernera l’ensemble des quartiers populaires situés au Sud d’Avignon et déjà engagés dans le projet de rénovation urbaine. L’enjeu ? Apporter une source de chaleur et de rafraîchissement vertueuse, énergétique, écologique, économe et durable aux habitants.»

Où en sommes nous du projet ?
«Le programmiste a déjà identifié les sources de chaleur potentielles qui sont la géothermie profonde et peu profonde, la biomasse, la chaleur fatale produite par exemple par les unités de station d’épuration de l’agglomération. L’idée est de pouvoir englober les résidences de logements collectifs, notamment celles des bailleurs sociaux situées le long des quartiers Sud comme Saint-Chamand.»

Un projet accessible aux acteurs publics
«Nous envisageons également de nous tourner vers les acteurs publics ou d’équipements publics comme l’Hôpital d’Avignon d’ailleurs en plein projet modernisation, de rénovation et de réhabilitation. L’activité y est très consommatrice d’énergie, notamment pour chauffer ou rafraîchir les locaux selon les saisons. Le Min (Marché d’intérêt national) et les entreprises environnantes pourraient également se brancher sur ce réseau d’énergie sans empreinte écologique.»

Le meilleur moment pour le faire
«Ce réseau de chaleur et de rafraîchissement arrive à point nommé alors que nous sommes en plein NPNRU (Nouveau programme de renouvellement urbain), notamment avec le bailleur social Grand Delta Habitat. Il y a deux ans en arrière, je me suis battue avec à mes côtés le préfet Bertrand Gaume et l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) pour dire à quel point il ne fallait pas revenir au chauffage individuel qui est, pour moi, une aberration écologique, économique et sociale.»

Dans le détail
En décembre 2023, le conseil municipal a validé la création d’un réseau public de chaleur et de fraîcheur issu a 80% minimum d’énergies renouvelables et de récupération : géothermie sur nappe, valorisation des eaux usées issues de la station d’épuration de Courtine, bois énergie ou électricité verte. Le réseau fournira a des prix stables et compétitifs quelque 16 800 logements, équipements et bureaux, soit une surface de 270 000 m2. Les zones concernées seront situées, dans un premier temps, dans les quartiers Nord et Sud Rocade, Ouest, Saint-Chamand, Nord, Est et dans le nouveau quartier Bel Air. La conception, la réalisation et l’exploitation du réseau seront confiées a une société dans le cadre d’une délégation de service public d’une durée de 29 ans. La création d’un réseau public de chaleur et de fraîcheur s’inscrit dans la politique volontariste de transition écologique menée par la Ville depuis 2014, en accord avec les objectifs du Plan local pour le Climat. Sa mise en œuvre permettra d’éviter l’émission de plus de 18 000 tonnes de CO2 par an.

Le téléphérique urbain
«Le téléphérique urbain est là aussi un projet novateur que je mène avec le Grand Avignon. Il mettrait en connexion le nouveau quartier Confluence avec le centre-ville en passant par une station intermédiaire en Courtine. Il serait également intéressant de créer une station aux Allées de l’Oulle et aussi au parking Piot. Le téléphérique pourrait aussi passer au-dessus de la voie ferrée PLM (Paris-Lyon-Marseille) pour aller jusqu’à l’hôpital. Cette idée de téléphérique a déjà fait son chemin à Brest, Toulouse, Grenoble et à Saint-Denis de la Réunion. Je viens d’ailleurs de rencontrer des élus de l’île dont les propos étaient dithyrambiques : alors qu’ils prévoyaient 500 000 passagers la première année de sa mise en service, c’est un million de personnes qui s’est approprié ce téléphérique en un temps record.»

La mobilité des villes du futur
«Pour certains, un téléphérique peut être perçu comme un objet un peu incongru, un peu touristique, un peu ludique, mais pour les usagers c’est comme prendre le bus, même avec son vélo pliant. Ce projet est d’autantd’emprise au sol. Le téléphérique est la mobilité des villes du futur. » Ndlr : les villes de Créteil, d’Ajaccio et de Nice vont accueillir un téléphérique. Marseille et Bordeaux –en phase de concertation avec le public- s’y intéressent et Lyon y a renoncé face à l’opposition des habitants.

Des parcs pour ponctuer la ville
«La ville de demain ne peut se concevoir sans la réintroduction de la nature en ville. Nous instaurons, ainsi, tout un maillage de parcs indiqués sur Internet, sur les cartes diffusées par l’Office de tourisme et par QR code. La plupart de ces parcs accueillent des jeux d’eau afin qu’enfants comme adultes, habitants comme visiteurs, puissent goûter à un havre de paix et de fraîcheur. »

La Forêt enchantée Copyright Barbara Ferraggioli pour la Ville d ‘Avignon

Une forêt enchantée à Pont-des-Deux-Eaux
«La forêt enchantée prendra place dans la continuité du parc Chico Mendès, proche du canal de Vaucluse, à l’emplacement d’une prairie replantée d’arbres. Cet espace, grandi par les frondaisons accueillera le puzzle, plusieurs équipements proposant un accès aux livres via un container- bibliothèque, aux sports avec le gymnase André Grimard qui y sera déplacé et posé, complété par une halle sportive couverte et sans murs.»

Une bibliothèque, un gymnase et une halle sportive, un lieu pour les musiques actuelles
«Celle-ci proposera des casiers connectés dont certains seront dotés de ballons de hand et de basket et d’autres accueilleront les affaires personnelles des usagers. Enfin, un second container accueillera les activités musicales dévolues aux musiques actuelles. Avec son kiosque et son théâtre de verdure, la Forêt. Enchantée invite à profiter d’une journée en plein air.» L’ensemble de la forêt enchantée sera livré, par phases, à partir du printemps 2025 jusqu’en 2028.

La bibliothèque – containers Copyright Ville d’Avignon

Porter la modernisation de la ville
«La ville possède nombre d’équipements vieillissants âgés d’entre 50 à 60 ans et nécessitent, aujourd’hui, d’être réhabilités, modernisés et de devenir accessibles à tous. Or, dans ces chantiers, il y a toujours des surprises, particulièrement en rénovation et en milieu historique ce qui m’amène à dire que les seuls leviers pour faire avancer les projets sont l’énergie et la dynamique que vous leur consacrerez. Cela demande de la conviction et le goût pour l’intérêt général.»

Ma vision d’Avignon
«Une ville méditerranéenne qui continue de progresser dans sa qualité de vie et dans l’accueil touristique car l’on sait que les visiteurs peuvent se détourner des lieux frappés par la canicule. Cela veut dire travailler, maintenant, à atténuer le changement et le réchauffement climatique. Cette dimension de restaurer l’équilibre entre espaces bâtis, espaces de vie et présence de la nature est essentielle.»

La Barthelasse
«En cela nous disposons d’atouts avec la plus importante île fluviale d’Europe que sont la Barthelasse et l’île Piot, où il suffit de traverser le Rhône pour disposer d’un environnement complètement naturel, productif et vivrier où l’agriculture foisonne juste à côté de la ville.»

Confluence
«Dans ce cadre je pourrais tout aussi évoquer Confluence dont l’extrême pointe propose un espace naturel remarquable avec une vue à 360° sur la Durance –cette fougueuse rivière alpine qui se joint au Rhône. J’invite tous les avignonnais à de plus en plus s’approprier, en famille, entre amis, ces lieux, pour se retrouver sous les arbres et profiter la fraîcheur des fleuves. Face aux épisodes de réchauffement climatique, la Ville d’Avignon possède de sérieux atouts : eau, nature, végétation à condition d’accélérer sur l’anticipation et l’intégration de ces ressources en les rendant de plus en plus présentes et visibles.»

Gare centre d’Avignon Copyright Ville d’Avignon

Le parvis-jardin de la gare centre
de la gare centre Exit le bitume et les voitures qui enfermaient le bâtiment de la gare dans une cohorte de voitures comme autant de cages métalliques. À la place, une consigne à vélos d’une capacité de 500 cycles, et, dans un deuxième bâtiment, le restaurant d’application de la CCI de Vaucluse en étage tandis que le rez-de-chaussée accueillera des bureaux d’Orizo. «Je me suis battue pour que l’on conserve ces vieux arbres, pour certains, âgés de 200 à 300 ans, pour que la gare devienne un îlot de fraîcheur, un lieu agréable où l’on peut attendre son train assis sur un banc et sous les frondaisons. C’est vers ces projets vertueux que nous devons tendre.»

La place du BTP dans la ville
«Nous sommes, avec le BTP 84, les urbanistes, les architectes, les bureaux d’études, les paysagistes, les entreprises, les co-constructeurs de la ville. La ville est une aventure humaine et collective où la solidarité prédomine car un seul maillon défaillant peut mettre en difficulté toute la chaîne. Pourtant les difficultés surgissent, les défaillances aussi, particulièrement dans le contexte économique que nous vivons. C’est là, particulièrement, que s’exerce notre capacité à dépasser, ensemble, les difficultés, pour mener à bien les projets.»

La dimension patrimoniale de la ville
«Les projets à dimensions historiques sont tout aussi passionnants avec la rénovation des tours du Palais des papes où se sont exercés les talents des compagnons du Devoir, des compagnons du Tour de France. Les anciens bains publics Pommer –fermés depuis plusieurs décennies- disent eux aussi tout de notre histoire. Les entreprises qui y travaillent se savent investies d’une importante responsabilité et sont fières de la transmission de ces écrins patrimoniaux.»

Les bains Pommer
Les bains Pommer, lieu d’hygiène de 520 m2 situé rue Philonarde dans l’intramuros d’Avignon, deviendront bientôt un espace muséal dévolu à la culture et à la détente, favorisant le jardin dont il dispose. Le lieu, de style Belle époque remarquable, avec sa verrière surplombant l’établissement, est classé aux Monuments historiques depuis 1992. Il a abrité les bains publics de la ville de 1890 à 1972, année de sa fermeture.
C’est Elisabeth Pommer,
arrière-petite-fille du fondateur Auguste Pommer qui a entretenu le lieu durant plus de quatre décennies, pour ensuite léguer l’établissement à la Ville en 2017. Le parcours touristique proposera la visite des installations techniques, des cabines, du hall d’entrée historique, du logement de la famille avec sa terrasse autour de l’atrium et se conclura par un passage dans le jardin et de la boutique gérée par la Ville ainsi que d’un petit restaurant salon de thé mis en gérance.
Trois immeubles
En parallèle, trois immeubles mitoyens, ont été acquis par la Ville –via Citadis en charge des travaux- à la famille pour la somme de 1,5M€. Ils font actuellement l’objet d’un chantier de réhabilitation et de restructuration. Cinq grands logements y seront créés et mis en vente à destination de familles primo-accédantes.Le chantier
La livraison du chantier est prévue fin 2024, début 2025. Le montant global de l’opération est de 6 M€ (études et travaux) dont la Ville a pris à sa charge 4,229 M€, le Département 511 000 €, l’État 500 000 € et la Drac 760 000 €. Les travaux ont débuté en février 2023 pour une livraison au 1er trimestre 2025.

Extrait du hors série N°2 Echo du mardi Spécial Fédération du BTP 84 Juin 2024.


Avignon, Cécile Helle ‘Ville ancienne et quartiers du futur’

La chanteuse franco-américaine, Cécile Mclorin Salvant, qui a remporté trois Grammy Awards avec trois albums différents, se produira le samedi 4 mai à 19h30 à la salle Confluence Spectacles, à Avignon. Un événement proposé par l’Orchestre national Avignon-Provence.

Fille d’une mère française et d’un père haïtien, élevée dans la culture musicale de Miami, Cécile McLorin Salvant donnera une représentation unique le samedi 4 mai 2024 à Confluence Spectacles, à Avignon.

L’artiste de jazz, qui possède une résonnance internationale grâce à la victoire de Grammy Awards avec trois albums différents sortis en 2016, 2018 et 2019, a enchainé avec un nouvel album Ghost Song en 2022, élu album de l’année aux Victoires du Jazz.  Elle revient en concert cette année avec la présentation de son nouvel album Mélusine son premier entièrement produit en français.

Infos pratiques : Concert de Cécile Mclorin Salvant. Samedi 4 mai 2024, à 19h30. Confluence Spectacles, 2 place de l’Europe, Avignon. Billetterie disponible en cliquant ici.


Avignon, Cécile Helle ‘Ville ancienne et quartiers du futur’

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la ville du plus important festival de théâtre au monde ne disposait pas d’une salle de spectacle fermée de grande capacité. L’anomalie est aujourd’hui réparée. 4 investisseurs locaux qui ont repris l’ancien opéra temporaire du quartier Courtine, viennent d’annoncer le lancement de leur premier saison pour le 15 février prochain. Que le spectacle commence !

Cet édifice culturel fait de bois et installé à un saut de puce de la gare TGV, a joué les remplaçants pendant les travaux de l’opéra d’Avignon. Une fois que ce dernier ait repris du service la question de l’avenir de cette construction éphémère se posait. Allait-elle être démontée pour partir vers d’autres contrées, un peu comme le théâtre en bois conçu par l’Odéon aujourd’hui installé à Thionville ? Mais que nenni, cette salle restera à Avignon. Un quatuor de locaux passionnés ont racheté au Grand Avignon l’équipement et ont décidé d’en faire une salle de grands spectacles.

L’offre culturelle d’Avignon et de son bassin de vie va s’en trouver tout à coup élargie

En effet, jusqu’alors si vous souhaitiez voir des têtes d’affiches (essentiellement musicales) vous deviez vous rendre à Marseille, Montpellier, ou l’été aux arènes de Nîmes ou d’Arles. Cette salle, d’une capacité maximum de 1650 places, a pour ambition d’être multi genre. Les repreneurs y programmeront aussi du théâtre (plutôt de la comédie), du cirque, des spectacles de danse, de magie…. L’offre culturelle d’e la ville d’Avignon et de son bassin de vie va s’en trouve tout à coup élargie, et l’on se dit mais comment était-ce possible que le Vaucluse ne soit pas doté jusqu’alors d’un tel équipement ?

Ca ouvre les écoutilles…

Cette salle baptisée Confluence Spectacles n’aura pas grand-chose à voir avec la programmation de la scène de la cour d’honneur du palais des Papes, et c’est tant mieux ! Il y a encore de nombreux amateurs ou fans qui prendront plaisir à venir écouter Enrico Macias (le 14 avril), Frédéric François (le 12 mai), Sheila (le 23 novembre) ou Mireille Mathieu (les 5 et 6 décembre 2025). La culture doit aussi savoir prendre plusieurs formes et s’ouvrir au plus grand nombre. Quand la culture va, tout va. Souvent utilisé pour le bâtiment et le BTP cet adage est aussi vrai pour la culture. Un baromètre de la bonne santé mentale de note société en quelque sorte. On peut aimer à la fois Tchekhov et Christophe Willem (le 15 février), Carmen et un spectacle de cirque (le 21 février). C’est peut-être cela au fond la meilleure définition de la culture : l’éclectisme et la diversité… ça ouvre les écoutilles… Et aujourd’hui c’est plus qu’une nécessité !


Avignon, Cécile Helle ‘Ville ancienne et quartiers du futur’

La CAF (Caisse d’allocations familiales) de Vaucluse vient d’inaugurer officiellement ses nouveaux locaux d’Avignon. Ce siège, opérationnel depuis avril dernier, regroupe les 280 agents des anciens sites d’Avignon, Cavaillon et Carpentras. Construit en suivant les recommandations de la certification HQE (Haute qualité environnementale), ce bâtiment de 7 333m2 est située quasiment en face de la gare TGV de Courtine.
« Ici c’est Confluence, se félicite Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse. Avec ce bâtiment qui se trouve désormais au cœur d’un nouveau quartier qui en train décoller. Une porte d’entrée du Vaucluse devant cette gare accueillant plus de 4 millions de voyageurs par an. »
Un sentiment partagé par Claude Nahoum, 1er adjoint à la mairie d’Avignon, pour qui « cette inauguration est la première pierre de ce nouveau quartier d’Avignon ».
Même satisfaction pour Joël Guin, président du Grand Avignon, qui lançait il y a peu le 1er macro-lot de Courtine qui verra le jour à quelques mètres seulement du nouveau siège vauclusien de la Caf.

L’inauguration officielle du nouveau siège de la Caf de Vaucluse.©Caf 84

5 ans pour mener à bien ce projet
Pour en arriver là, il aura fallu 5 ans pour mener à bien ce projet. De la délibération du conseil d’administration de la Caf 84 pris en juin 2018 jusqu’à l’emménagement le 3 avril 2023, en passant par le choix du promoteur en juillet 2020 puis le démarrage du chantier début 2021 ou bien encore la pose de la première pierre en juillet 2021.
Aujourd’hui, le nouvel édifice propose un confort sans équivalent par rapport aux 3 sites précédents en intégrant des solutions économes en matière de gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets. Le bâtiment affiche aussi des ‘éco-performances’ lui permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Dans ce cadre, les salariés de la Caf, qui occupent l’essentiel du site (6 182m2), disposent de biens meilleures conditions de travail (espaces individuels et collectifs ainsi que des équipements entièrement neufs).
Côté usagers, même soucis de qualité d’accueil avec un hall de 400m2 devant laquelle l’artiste avignonnais Pablito Zago a réalisé les totems, reprenant le logo de la Caf, qui se situent sur le parvis.
Par ailleurs, afin de faciliter l’accès des usagers un parking gratuit et sécurisé est disponible au niveau du boulevard Pierre-Boulle. Le site est aussi desservi par 3 lignes de bus, la ‘virgule’ ferroviaire de la gare TGV ainsi que plusieurs pistes cyclables.

Les agents de la Caf 84 lors de l’inauguration.©Caf 84

Le patrimoine de tous les Vauclusiens
« Le service public c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, reprend à son compte le directeur de la Caf de Vaucluse. Alors plus qu’un immeuble, ce siège c’est aussi un patrimoine qui appartient à nos usagers et aux Vauclusiens. »
Des usagers vauclusiens qui disposent encore d’un accueil sur Carpentras, Cavaillon et Orange ainsi qu’une quarantaine de points d’accueil numérique permettant de faire leurs démarches en ligne ou de se faire accompagner dans ces relais Caf ou les Espaces France Services.
En Vaucluse, la Caf intervient auprès de 118 000 foyers allocataires représentant environ 278 000 habitants, soit près d’un Vauclusiens sur deux.
L’an dernier, les agents de la Caf 84 ont reçu 40 000 visiteurs, 454 000 appels téléphoniques et ont traité 2 millions de pièces. Dans le même temps, ils ont versé 703M€ de prestations légales aux allocataires vauclusiens.


Avignon, Cécile Helle ‘Ville ancienne et quartiers du futur’

Alors qu’initialement cela devait être Vincent Dedienne, c’est finalement Christophe Willem qui va inaugurer la nouvelle salle de Confluence spectacle dans la zone de Courtine à Avignon. Cette structure implantée en face de la Gare TGV avait accueilli la programmation de l’Opéra d’Avignon pendant les 4 ans qu’ont duré ses travaux de rénovation du site historique de la place de l’Horloge. Elle appartient au Grand Avignon qui vient de céder le bâtiment à 4 entrepreneurs.

Tout d’abord, il y a René Kraus, le directeur général du Cinéma My West-Capitole du Pontet, président des ‘Rencontres du Sud’ et vice-président du Syndicat Alpes-Provence-Corse, soit 80 salles dans le Sud-Est. Puis il y a Grégory Cometti qui dirige le KFT (Kafé-Théâtre à Saint-Galmier, près de Saint-Etienne) et « Le Paris (dans la Cité des Papes). Il a aussi repris la programmation du théâtre ‘Le Vox’ de la famille Bizot sur la Place de l’Horloge, en prenant la suite de Sophie Laffont pour l’édition du festival 2019. Ensuite Patrice Fabre, à la tête d’un restaurant d’Avignon-Nord et enfin l’avignonnais Christian Dupré, directeur technique des 11 salles du multiplex du Pontet depuis 11 ans, qui sera donc directeur d’exploitation de la scène « Confluence Spectacles ».

C’est un concert du chanteur-auteur-compositeur Christophe Willem, vainqueur de la Nouvelle star 2006, qui inaugurera Confluence Spectacles, le 15 février prochain .

Ce dernier a d’abord évoqué les travaux à réaliser dans cette salle de spectacles pour la mettre aux normes : « 850 000€ pour une nouvelle sono, un accueil convivial, des loges plus grandes comme les espaces restauration, une capacité d’accueil étoffée, avec 1 020 places assises et 1 700 debout grâce à l’installation de gradins supplémentaires. Finie la couleur rouge des façades, on passera à un dégradé violet-rose-doré ».

« Pas d’élitisme. Des prix compris entre 15 et 45€ pour être accessibles au plus grand nombre. »

Christian Dupré

Christian Dupré évoque ensuite la programmation : « Elle sera diversifiée, avec chanson, théâtre, cirque, magie, comédies musicales, jeune public, contes pour enfants, humour, one man/woman show, soirées électro, ciné-concerts. Pas d’élitisme. Et surtout, des prix compris entre 15 et 45€ pour être accessibles au plus grand nombre ».

D’ores et déjà, on sait que c’est la révélation de ‘La nouvelle star’ 2006, le chanteur-auteur-compositeur Christophe Willem qui inaugurera Confluence Spectacles, le 15 février 2024 pour un récital. Le 16, lui succèdera Vincent Devienne, acteur et humoriste. Longtemps chroniqueur dans ‘Quotidien’ de Yann Barthès où il présentait, tous les lundis, une revue de presse totalement déjantée et loufoque. Mais qui a aussi décroché 2 Molière en 2017 et 2022 pour ses spectacles.

Le 18 avril une humoriste-chanteuse-actrice, Camille Lellouche. Suivront Keen V le 29 mars, Anne Roumanoff le 7 avril, l’humoriste et ancienne camarade de promotion de François Hollande et Ségolène Royal à Sciences-Po, l’inoxydable Enrico Macias le 14, le magicien Dani Lary le 9 novembre et Sheila le 23. « En tout nous commencerons avec une soixantaine de dates en 2024 (Louane, Bernard Lavilliers sont aussi dans les tuyaux). A terme, on vise une centaine de levers de rideau pour ce nouveau lieu populaire » conclut Christian Dupré. En plus, un parking gratuit de 500 places jouxte la salle.

Entre les salles voisines de taille comparable, à Châteaurenard, Nîmes et Aix-en-Provence, Confluence – Spectacles entend jouer la carte de la diversité et de la proximité au cœur d’un éco-système culturel déjà riche avec l’opéra, les salles de théâtre permanent, les cinémas et les festivals d’Avignon.

Billetterie disponible – Site internet : www.confluencespectacles.fr

Ouverture le 15 février 2024 avec Christophe Willem
16 février : Vincent Dedienne
18 Février : Camille Lellouche
21 Février : Le cirque Leroux avec son spectacle Elephant in the room
23 Fevrier : Bouder
1 mars :Laura Laune
2 mars :un diner d’adieu
6 mars : Franjo
8 mars : 3 cafés gourmands
9 mars : Geremy Credeville
29 mars : Keen V
4 Avril : Les hommes viennent de mars et les femmes de venus
5 avril : Laura Calu
7 avril : Anne Roumanoff
12 avril : Erick Baert
14 avril :Enrico macias
18 avril :Elisabeth buffet
26 avril : Djal
28 avril : Little max
18 Mai : Soirée Electro
24 mai : Sellig
25 mai : Blond and blond and blond
24 octobre : magie Antonio
30 octobre : Le loup est revenu
9 novembre : Dani lary
23 novembre : Sheila


Avignon, Cécile Helle ‘Ville ancienne et quartiers du futur’

Avec la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment de la Caf de Vaucluse prévu ce vendredi matin, la zone de Courtine à Avignon va enfin se doter d’un bâtiment ‘signal’, quasiment en face de la gare TGV. A l’heure de l’ouverture du Festival, ce chantier va-t-il marquer les 3 coups de l’aménagement de cette zone si essentiel au développement du bassin de vie de la cité des papes.

Avec plus de 4,1millions de passagers en 2019 (+11,5%), la gare TGV d’Avignon a battu son record de fréquentation. Un seuil des 4 millions de passagers que la SNCF ne s’était donné pour objectif d’atteindre qu’à l’horizon 2030. Pour autant, ‘la gare préférée des Français’ pendant plus de 10 ans, qui offre le plus important parc de stationnement (5 000 places) pour une gare TGV en France, reste désespérément seule au milieu des cyprès depuis son inauguration en 2001.
Certes, il a fleuri quelques bâtiments aux alentours mais rien de particulièrement marquant architecturalement. La faute à un PPRI (Plan de prévention des risques d’inondations) appliqué de manière draconienne par les services de l’Etat et qui bloque inexorablement l’aménagement de cette zone de Courtine-Confluence.

Succession de désillusions
Les intentions étaient pourtant là. Début 2006, Marie-Josée Roig, alors maire d’Avignon, avait assuré que l’urbanisation allait débuter dès l’année suivante… Depuis, ce n’est qu’une succession de rendez-vous manqués et de désillusions.
Ainsi, oubliés les 50 000 m2 de bureaux et de commerce du programme City Sud porté en 2006 par le promoteur Pitch promotion et devant être inauguré en 2012. Porté disparu également le transfert du multiplexe Pathé Cap Sud qui a été définitivement enterré en 2011. Aux oubliettes aussi la reconversion du domaine Gagon, au confluent du Rhône et de la Durance en résidence de tourisme 4 étoiles avec centre de balnéothérapie et golf prévu pour 2009.

Le déménagement du multiplexe Pathé de Cap-Sud vers Courtine a été définitivement abandonné en 2011.

On ne parlera pas non plus du port de plaisance de 150, puis 400 anneaux, évoqués il y a plus de 20 ans, du centre de séminaire de 1 500 places, de la cité de la formation présentée en grande pompe au salon international de l’aménagement et de l’immobilier du Mipim à Cannes en 2004, de la pédagothèque destinées à la formation des entreprises ou même des projets des parcs d’attractions ‘Spyland’ puis du ‘Tivoli’ porté par des investisseurs Danois en 1997 !

Un cap pour les 25 prochaines années
Plus près de nous, en 2014, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Jean-Marc Roubaud, alors président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, avait organisé en 2014 un atelier territorial sur le thème « Avignon Courtine-confluence : construire ensemble la ville de demain ». Objectif : concevoir la ville demain en relançant l’aménagement de cette zone de 600 hectares où l’agglomération dispose de la maîtrise de 50 hectares, juste autour de la gare, sur les 180 hectares disponibles à urbaniser.
« Il s’agit en quelques sorte d’un électrochoc pour cette zone », expliquait alors Jean-Marc Roubaud alors que Cécile Helle mettait en avant sa volonté de faire de cette zone « un lieu d’innovation en matière de construction en zone sensible en y intégrant la vulnérabilité inondabilité dans les critères d’urbanismes ».
A défaut d’électrochoc, on se contentera alors plutôt d’un court-circuit puisqu’il faudra attendre 2017 pour que le duo d’élus retienne l’urbaniste catalan Joan Busquets, celui a notamment participé à la transformation de Barcelone pour l’accueil des jeux olympiques de de 1992, afin qu’il donne le cap de l’aménagement de Courtine pour les 25 prochaines années. Et les ambitions sont là : pôle d’activités créatif, développement de la filière logistique avec le port multimodal de la CNR (Compagnie nationale du Rhône), évolution du centre commercial, accueil de 6 000 habitants, anticipation des besoins des millions de voyageurs transitant par la gare TGV, intégration des 300 entreprises déjà présentes sur le parc d’activités de Courtine, ouverture d’un axe Nord-Sud jusqu’aux remparts via une trouée verte…

L’urbaniste catalan Joan Busquets envisage la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun durant les 25 prochaines années.

Un an plus tard, c’est l’architecte en personne, aussi professeur à Harvard, qui viendra à l’université d’Avignon présenter sa vision de l’aménagement de ce futur quartier rythmé par la construction de 17 ‘macro-îlots’ d’environ 30 000 m2 chacun. L’urbaniste ibérique, le président du Grand Avignon et la maire d’Avignon espéraient alors voir « les premiers chantiers d’ici 2 ans afin de donner un signe fort aux potentiels investisseurs. » Manqué… Trois ans plus tard, c’est toujours le dessert des Tartares que seul un opéra éphémère, qui ne sera bientôt qu’un lointain souvenir, est venu perturber.
Un immobilisme « qui peut s’expliquer à la fois par la multiplicité des acteurs et des partenaires ainsi que par une certaine complexité à faire sortir les projets dans ce pays » regrette Cécile Helle. « Pour m’y frotter depuis plus de 6 ans maintenant, je vois la difficulté pour aménager le territoire et la ville », poursuit l’élue qui souhaiterait « que l’on introduise un peu de souplesse et de simplification » pour avancer.

Un peu d’espoir avec la LEO
Pourtant, on a pu reprendre un peu espoir en octobre 2010 avec la mise en service de la première tranche de la LEO (Liaison Est-Ouest) devant relier les autoroutes A7 et A9. Nous aurions dû cependant nous méfier car le calendrier de la réalisation de ce contournement d’Avignon par le Sud de l’agglomération était déjà à l’image de ce qui passe actuellement. « Dernière ligne droite pour la LEO » titrait-on en 2003 tout en se félicitant de l’avancée de ce dossier qui allait permettre d’accélérer le développement de Courtine grâce à une meilleure desserte. Il a fallu attendre finalement 7 ans pour voir les premiers véhicules franchir la Durance… Quant à la seconde tranche, on se déchire encore pour savoir où la faire passer alors que les hypothétiques premiers coups de pioche doivent être donnés avant la fin de l’année.
La troisième tranche, le franchissement du Rhône pour rejoindre le Gard, devrait pour sa part pouvoir être envisagé quand la région Occitanie découvrira que le Gard rhodanien (ou le Gard avignonnais, c’est selon) fait partie de son territoire : c’est-à-dire d’ici 2 à 3 siècles en étant optimiste.

La Caf pour impulser un vrai départ
En attendant, les 350 entreprises et leurs 5 000 salariés du parc d’activités de Courtine qui a vu le jour en 1972 vont peut-être reprendre espoir car c’est la Caf (Caisse d’allocation familiale) de Vaucluse qui pourrait réaliser ce fameux bâtiment ‘signal’, à l’angle du boulevard Pierre-Boulle et de l’avenue de la gare, qui marquerait le véritable départ des aménagements en Courtine.
En effet, l’organisme chargé de verser aux particuliers des prestations financières à caractère familial vient de lancer la construction de son nouveau siège en Vaucluse. Le bâtiment de 7 333m2 accueillera à la rentrée 2022 les 280 agents de la CAF 84 des agences d’Avignon-siège, Cavaillon et Carpentras. Ces derniers seront répartis dans un espace de 6 182m2 qui s’étendra sur 3 étages dont 400m2 en rez-de-chaussée destinés à l’accueil des 250 allocataires reçus chaque jour.
Baptisé ‘Confluence Park’ ce nouvel édifice en R+3 comprendra également une offre de 1 100m2 de bureaux modulables, une terrasse privative de 140 m2, 129 places de stationnement pour la Caf et 47 places de parking supplémentaires pour les utilisateurs des bureaux. Labellisé HQE (Haute qualité environnementale) bâtiment durable afin de répondre aux normes environnementales en matière d’économie d’énergie et de performances thermiques, le bâtiment orienté est-ouest disposera en son centre d’un îlot verdoyant entouré de larges terrasses.
« L’emplacement privilégié au sein d’Avignon-Confluence, la qualité de la visibilité et des accès comme la qualité fonctionnelle et architecturale de Confluence Park, ont été des atouts décisifs dans le choix d’implantation du nouveau siège de la Caf de Vaucluse » explique Christian Delafosse, directeur de la Caf de Vaucluse.
« Quand on va sortir de la gare, on va découvrir ce nouveau bâtiment qui sera un peu un édifice ‘totem’ qui marquera, je l’espère, le développement de ce quartier », se félicite Cécile Helle qui envisageait, un temps, d’édifier un nouvel hôtel de ville dans ce secteur afin de poursuivre cette dynamique.

Le futur bâtiment de la Caf 84 devrait être opérationnel pour la rentrée 2022.

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