23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

Ce samedi 17 décembre, le Pôle culturel Camille Claudel de Sorgues va accueillir un concert qui va réunir deux écoles de musiques sur scène autour d’une soirée jazz. Le Big Band de l’École de musique et de danse de Sorgues, dirigé par Serge Hildesheim, invite sur ses terres le Big Band de l’École intercommunale de musique de Petite Camargue, dirigé par Patrick Leclerc à Vauvert dans le Gard.

L’école sorguaise poursuit ses échanges et rencontres avec d’autres musiciens de la région avec l’invitation de cette école vauverdoise qui a déjà participé à de nombreux concerts couronnés de succès, réalisé six albums, et partagé la scène avec de nombreux et prestigieux musiciens.

Samedi 17 décembre. 20h30. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservations conseillées au 04 86 19 90 90. Pôle culturel Camille Claudel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.

V.A.


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

2022 a été superbe : plus de 30 000 spectateurs pour « Le 5ème Concerto pour piano » de Beethoven dirigé par Myung-Whun Chung, pour « L’Elixir d’amour » de Donizetti, « la Messe Solennnelle » du même Ludwig le 14 juillet, avec en amont, « La Marseillaise » reprise par les milliers de spectateurs et des centaines de choristes debout dans les gradins de pierre le jour de la Fête Nationale, puis « Giselle », le ballet romantique-type d’Adolphe Adam chorégraphié par Kader Belarbi, l’inoubliable « Nuit italienne » avec les magnifiques musiciens et chanteurs de la Scala de Milan et les ouvertures les plus fameuses de Verdi avec Riccardo Chailly à la baguette, sans oublier « La symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak et « La Gioconda » de Ponchielli. Voilà pour les souvenirs gravés à jamais dans notre mémoire!

Mais 2023 sera à coup sûr sublime ! Avec dès l’ouverture, le 2 juillet, une icône, une véritable rock-star du piano, Khatia Buniatishvili qui a donné son 1er concert à l’âge de 6 ans. Elle a remporté le Grand Prix Horowitz à Kiev en 2033 puis le Prix du Public au Concours Arthur Rubinstein en 2008. Depuis, elle parcourt la planète pour une carrière internationale et elle viendra pour la 1ère fois aux Chorégies interpréter l’émouvant Concerto pour piano n° 23 de Mozart.

Khatia Buniatishvili. © DR/Chorégies

Le 8 juillet, l’opéra le plus joué au monde « Carmen » de Bizet avec dans le rôle-tire Marie-Nicole Lemieux (la contralto que l’on avait applaudie dans « Samson et Dalila » aux côtés de Roberto Alagna il y a 2 ans au Théâtre Antique). Jean-Louis Grinda, le directeur des Chorégies, qui l’a mise en scène au Capitole de Toulouse l’an dernier, la trouve tout simplement « Exceptionnelle, explosive de sensualité dans ce rôle. Les Chorégies étaient son rêve, elle va le réaliser avec le ténor Jean-François Borras qui interprètera Don José ».

Marie-Nicole Lemieux. © DR/Chorégies

Autre star du piano le 11 juillet, le prodige russe Evgeny Kissin qui était déjà venu en 2001 à Orange et avait essuyé un terrible orage…L’été prochain, il jouera des partitions pour piano de Bäch, Mozart et Debussy en 1ère partie puis Rachmninov en seconde.

Le pianiste russe Evgeny Kissin.© DR/Chorégies

Comme les Chorégies sont éclectiques et souhaitent chaque année élargir leur audience, elles proposent aussi de la danse le 16 juillet avec le Ballet de la Scale de Milan dont le programme n’est pas encore défini. Du jazz, le 18 avec Eastwood fils, Kyle qui rendra hommage à son papa en interprétant avec son quintet des versions revisitées des bandes originales de films avec saxophone, trompette, contrebasse, guitare basse et batterie.

Kyle Eastwood.© DR/Chorégies

Le 24 juillet, pour la cloture de l’édition 2023 des Chorégies, un duo de feu, un couple à la ville comme à la scène : la plus grande soprano actuelle Anna Netrebko et son époux le ténor Yusif Eyvazov. Ce sera là aussi une 1ère pour Orange. Jean-Louis Grinda ne cache pas son plaisir : « C’est la plus belle voix de la planète, elle a une couleur unique, un timbre splendide, une technique de folie, elle chante ‘Aïda’ et ‘Turandot’ sans forcer, vous vous rendez compte! Nous avons beaucoup de chance de les avoir tous les deux, ce sont des artistes avant tout, passionnés par leur art, ils adorent chanter sur scène, ils sont transcendés par le public, , enivrés comme Robert Alagna quand il vient à Orange, ils donnent tout, c’est absolument magique ». Au programme Verdi, mais il n’est pas encore défini !

Anna Netrebko et son époux le ténor Yusif Eyvazov.© DR/Chorégies

Enfin les Chorégies souhaitent accueillir des jeunes, c’est la raison pour laquelle, le directeur avec le conseil d’administration soutient des musiciens émergents, ce sera le cas le 13 juillet au Théâtre des Princes. « Allez les voir, les découvrir, ils sont formidables. En ce moment avec la crise tout court et la pandémie, les engagement sont rares, donnez-leur un coup de main ».

Jean-Louis Grinda.

Aux côtés de Jean-Louis Grinda, lors de la conférence de presse étaient présents les partenaires habituels des Chorégies, la ville d’Orange, le département, la région représentée par Michel Bissière. Il est vrai qu’elles ont failli disparaître en 2018 ,alors que c’est le plus vieux festival du monde (elles datent de 1869) et que Renaud Muselier les a carrément sauvées. Elles s’autofinancent à hauteur de 70%, le reste ce sont des subventions. Pour 2023, la durée des Chorégies sera raccourcie (4 semaines au lieu de 6 ou 7), mais l’équipe qui la tient à bout de bras à longueur d’année est réduite, seulement 7 personnes pour un théâtre antique de 8 313 places sur les gradins de pierre. Des efforts sont faits aussi pour accueillir encore mieux le public, des bus de la Région Sud entre Orange et Avignon et Carpentras pour que les aînés n’aient pas à prendre leur voiture, des navettes avec les parkings autour d’Orange, -10% sur les tarifs pour ceux qui réservent avant le 31 janvier, un « Tarif familles » avec pour un couple, 2 places gratuites pour 2 enfants de moins de 18 ans.

Alors, dépêchez-vous…mais vous ne pouvez pas aller plus vite que la musique puisque les réservations se feront à partir du 19 décembre.

billetterie@choregies.com
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04 90 34 24 24


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

S’il fallait résumer les quelques réflexions qui reviennent le plus souvent au sortir d’un concert de J’NO c’est : insolite et touchant, émouvant, engagé….

Il est vrai que Jean-Noël Pomarède et Bertrand Nouveau font une paire étonnante. Ils mettent en scène leur propre création : Jean-Noël pour les paroles et Bertrand la musique.

Des Rimes et du Blues
Leurs voix s’unissent et se mêlent, portées par de pénétrants accompagnements qui nous convient à une sorte de voyage aux confins de la chanson, du slam et du conte.

Dimanche 4 décembre. 16h30. Entrée et participation libre. Salle des Associations. Les Taillades.


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

Fiuminale est un duo composé de Maxime Merlandi et Jean-Philippe Guissani, qui pendant 20 ans ont fait partie du quatuor corse Barbara Furtuna. Ce lundi 5 décembre, ils seront en concert à la Chapelle Saint-Louis à Orange.

Toujours inspirés de leur terre natale, les deux hommes, à travers leurs chants corses, racontent une amitié de plus de 40 ans sans jamais tomber dans la nostalgie et partagent les sentiments que procure une vie de musique et de rencontres. Leur répertoire sera manifié par l’acoustique et l’écho de la chapelle.

Pour voir le concert de Fiuminale, il suffit de réserver son ticket en ligne. Il est également possible de prendre son billet directement à la billetterie avant le concert.

Lundi 5 décembre. 20h. 16€ (gratuit pour les moins de 12 ans). Chapelle Saint-Louis. Rue Ancien collège. Orange.

V.A.


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

Le chœur Jitro, une des cinq meilleures chorales de jeunes filles au monde, sera en concert à l’église Saint-Firmin à Gordes ce dimanche 4 décembre.

Composée de 38 adolescentes, âgées de 11 à 18 ans, le groupe tchèque se renouvelle continuellement depuis sa création en 1977. Ce dimanche, les jeunes filles interpréteront des chansons de diverses époques, du chant grégorien à aujourd’hui.

Dimanche 4 décembre. 16h. Gratuit. Église Saint-Firmin. Gordes.

V.A.


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

La Chapelle Saint-Louis accueille la chanteuse yakoute dans le cadre du Festival ‘Toutes les Couleurs d’Eurasie’.

Née en 1986 dans la ville de Yakutsk, dans la République de Sakha dans le Yakoutie en Russie, Olena ‘Uutai’ Podluzhnaya, virtuose de la guimbarde traditionnelle ‘khomus’, parcourt les scènes du monde entier pour faire entendre ses chants et musiques d’inspiration chamanisme venus de Sibérie.
Ces chants et musiques traditionnels reposent sur l’idée de l’harmonie et de l’unité de la Nature. S’appuyant sur ce patrimoine ancestral, Olena crée et improvise, inspirée par la voix des oiseaux, des animaux, et les sons de la Nature. Un spectacle rare et envoûtant.

Olena Uutai est une artiste étonnante, porteuse des traditions millénaires de sa Sibérie natale. Ses chants et musiques célèbrent la beauté et la fragilité de la Terre, et sont un hymne à tous ceux qui l’habitent et lui donnent vie : oiseaux, animaux, arbres, fleurs, etc. Sur scène, Olena chante et joue du ‘khomus’, cette harpe à bouche qu’elle pratique depuis son enfance.
Sa voix puissante se fait hululement de la chouette, croassement du corbeau, vocalisation d’un oiseau, hennissement du cheval, hurlement du loup… Sa maîtrise à reproduire les bruits des bêtes est impressionnante, dans la plus pure tradition des chant chamaniques de sa région.
Du plus aigu au plus grave, du plus puissant au souffle le plus ténu, Olena fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle des possibilités de la voix humaine, qui lui a valu d’être invitée dans les plus grands festivals du monde. Une expérience auditive et sensorielle inoubliable.

Olena UutaiI – Chants chamaniques de Sibérie (Guimbarde khomus, chant, percussions). Vendredi 2 décembre 2022 – 20h. Chapelle Saint-Louis, rue Ancien collège. Orange.


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

Ces vendredi 2 et samedi 3 décembre seront sous le signe de Noël à Apt. Au programme : concert, feu d’artifice, mais aussi le traditionnel lancement des illuminations.

Comme chaque année, la ville d’Apt organise son événement ‘Apt Ville de lumières’ pour lancer les illuminations de fin d’année. Un rendez-vous incontournable pour la Ville où réside le siège de l’entreprise Blachère Illuminations, qui illumine les plus grandes villes du monde en cette période de festivités.

Si tous les Aptésiens et habitants du Pays d’Apt se donneront rendez-vous ce samedi pour admirer les rues s’illuminer et pour profiter du feux d’artifice qui suivra, les festivités débuteront en réalité vendredi.

Le programme

Le vendredi 2 décembre, les festivités débuteront avec un concert participatif à la salle des fêtes animé par la cheffe d’orchestre Debora Waldman et destiné au public scolaire dans l’après-midi. La salle des fêtes d’Apt accueillera également le concert des lumières à 20h, organisé par Les Musicales du Luberon et également dirigé par Debora Waldman. Le public pourra se délecter des grands classiques des compositeurs Camille Saint-Saëns, Mozar et Beethoven. Le ticket d’entrée est au prix de 30€ pour les non-adhérents, 25€ pour les adhérents et 5€ pour les enfants et les étudiants.

Le samedi 3 décembre, le groupe Manu and Co vous retrouve pour un concert ‘Le manège enchanté’, où les chansons de Noël seront revisités façon rock et swing à la Micro-Folie à 17h30, suivi d’un mapping ‘Les Fantômes’ à 18h30 qui alliera technologie, convivialité et poésie. À 19h15, il y aura un spectacle de laser sur la place de la mairie pendant 15 minutes, avant de laisser place au tant attendu lancement des illuminations. À 20h, le public sera invité à se diriger vers le cours Lauze de Perret pour assister au feu d’artifice annuel.

V.A.


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

Programmé, déprogrammé lors de la  crise sanitaire, nous  l’attendions depuis  2020….
Adam Laloum est un habitué de l’Opéra Grand Avignon… nous avons pu l’entendre en mars 2016 lors d’un concert de musique de chambre avec Lise Berthaud au violon alto et en octobre 2013 dans un  récital consacré à Schumann. Ce pianiste de renommée internationale, lauréat de grands prix, fait partie de cette génération de jeunes pianistes qui ne laisse pas indifférent… la musique défile sous ces doigts avec une telle grâce, une telle profondeur tout en gardant une impressionnante ardeur. En 2017, il remporte les Victoires de la Musique dans la catégorie «  Instrumentiste de l’année ».

Un récital de piano sous une voûte romantique à ne pas manquer
Nous le retrouvons cette saison sur la scène de l’Opéra Grand Avignon pour un concert autour de compositeurs germaniques qu’il affectionne particulièrement avec la Sonate pour piano n°20 en la majeur – D959 de Franz Schubert, les Kreisleriana opus 16 et Kinderszenen opus 15 (Scènes d’enfants) de Robert Schumann.

Mardi 29 novembre. 20h. 8 à 20€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Big Band Meeting : quand l’école de musique de Sorgues rencontre celle de Vauvert

« On n’a pas connu Martha Argerich (icône du clavier née en 1941) à ses débuts, mais là on vient d’assister en direct à l’envol d’une grande concertiste! » confie, ravie, une avignonnaise qui était présente, ce dimanche après-midi, lors du 1er récital de piano donné dans la Salle de la Scala Provence.

Une révélation, avec une musicienne née dans l’Ain en 1992 et récompensée au Conservatoire Régional de Lyon. A moins de 20 ans, elle part déjà en tournée en France et à l’étranger. En 2019, elle est invitée en Suède alors que débutent la pandémie et le confinement. Elle en profite pendant deux ans pour explorer le Grand Nord, la nature, le froid, les massifs enneigés. Et lors de ses randonnées, elle s’oxygène mentalement, recherche un autre univers musical et compose dans sa tête le programme d’un CD qui serait un florilège de « Paradis perdus » entre deux mondes. Elle défriche d’autres territoires, de nouvelles écritures pianistiques au-delà de Chopin, Mozart, Beethoven ou Rachmaninov, qui permettent de mettre en valeur l’amplitude du piano, jusqu’au fortissimo en passant par le sotto voce et révéler ainsi la nature dans tous ses états.

Jodyline Gaillardin sur la scène de la Scala Provence.

Pour ce 1er concert donné sur la scène de la Scala Provence, Jodyline a concocté un itinéraire inclassable et poétique. D’abord une partition de Henry Cowell sur la création du monde, puis « 5 trees – Opus 75 » de Jean Sibelius sur 5 essences de bois, une oeuvre de la compositrice américaine Amy Beach, un lied de Schubert revisité par Liszt, une « Goyesca » de Granados, complainte entre une jeune fille et un rossignol et enfin « La valse » de Ravel. Un voyage initiatique entre vent et vagues, un univers unique où, tour à tour, la jeune pianiste cogne avec son coude gauche sur le clavier puis effleure les touches d’ivoire et d’ébène du quart de queue Yamaha de sa main droite, alterne puissance et flamboyance, accords acrobatiques et fluidité, virtuosité et finesse, crescendo et diminuendo, touchers punchy et caresses.

Jodyline Gaillardin en pleine dédicace. ©André Brunetti

« Le Monde » l’a sélectionnée parmi les albums à écouter absolument, la revue « Classica » lui a décerné son « Choc du mois » pour son 1er CD « Lost Paradises » édité par le Label Scala Music grâce à son directeur de la musique, Rodolphe Bruneau-Boulmier. Jodyline Gaillardin a signé quelques autographes à l’issue du concert. « C’est une chance d’avoir un label qui a accepté que j’enregistre ce programme, qui m’a laissée libre de mes choix musicaux » explique-t-elle, « Merci pour votre émotion et votre puisssance » répondra une spectatrice sous le charme, « Ca fait du bien de changer un peu », répondra la concertiste à peine trentenaire, « La musique c’est un puits sans fond, il suffit d’être curieux pour découvrir grâce à internet de nouveaux compositeurs, des territoires musicaux différents, des partitions innovantes. C’est comme la cuisine, moi j’adore les crêpes, toutes les crêpes, sucrées ou salées! Mais je viens de donner des concerts au Brésil et là-bas, j’ai découvert d’autres mets, d’autres recettes, des goûts différents, des épices, des saveurs qui s’ajoutent à ce que j’aime ».

Retenez bien son nom, Jodyline Gallavardin! Cette étoile du piano va briller longtemps au firmament de la musique!

Contact : www.scalamusic.fr

https://echodumardi.com/tag/concert/page/18/   1/1