1 avril 2025 |

Ecrit par le 1 avril 2025

Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

Vignes, Ventoux, villages perchés, lavandes, bastides, Colorado Provençal, Dentelles de Montmirail, Palais des Papes et soleil exercent une attractivité magnétique sur les touristes de toutes nationalités, mais aussi sur les réalisateurs de courts et longs métrages, de clips et de spots publicitaires qui viennent du monde entier.

Et la Commission du Film Luberon Vaucluse est là pour mettre en valeur les décors naturels et sauvages, le patrimoine architectural, pour faciliter les tournages, proposer assistance technique, listes de figurants et de compétences avec des centaines de caméramen, preneurs de son, éclairagistes, costumiers, maquilleurs, décorateurs.

En 2021, en Vaucluse avaient été réalisées 35 films pour 141 jours de tournage avec toutes les retombées économiques que cela représente entre les nuitées dans l’hôtellerie locale et tous les repas pris sur place par les équipes pendant de longues semaines. Avec la crise sanitaire de 2020 et le confinement, coup de frein. En 2021, c’est reparti : 73 réalisations et 293 journées, en 2022, 237 jours, l’année d’après 288 jours et l’an dernier, 246 journées pour 56 réalisations en tout. Ce sont les chiffres que donne Anne-Cécile Célimon-Paul, en charge de la Commission du Film Luberon Vaucluse à Carpentras.

Pour 2024 elle a dénombré une dizaine de productions étrangères (Japon, Allemagne, Espagne, Belgique, USA et Royaume-Uni), trois longs-métrages, beaucoup de pubs et de séries TV, mais aussi des tournages sur les lacets du Ventoux pour des bolides italiens.

Châteauneuf-du-Pape et ses vignobles de la Maison Perrin sont le magnifique décor des Gouttes de Dieu, distinguées aux International Emmy Awards d’Hollywood et qui ont été vues par 2 millions de spectateurs. Pernes-les-Fontaines a accueilli à l’automne dernier le tournage pour France TV de la création Les résistantes de Renaud Bertrand avec Line Renaud et la projection privée a eu lieu il y a quelques jours au Centre Culturel des Augustins. Les figurants du village ont été ravis de se voir sur grand écran. Netflix a également choisi le Vaucluse pour une série. Exquis est en cours de réalisation depuis le 8 mars avec un cinéaste allemand, mais aussi Les lionnes à Pertuis sous la houlette d’Olivier Rosenberg, Le gang des amazones de Mélissa Drijeard qui a été projeté aux récentes Rencontres du Sud. Près de chez nous, Saint-Rémy-de-Provence a servi de décor pour Chers parents d’Emmanuel Patron et on se souvient de Kad Merad au coeur de la liesse déjantée du Festival d’Avignon et sur une péniche amarrée le long du Chemin de Halage, sur la Bartelasse pour le dernier long-métrage de Claude Lelouch, Finalement, qui a été vu par près de 130 000 spectateurs. Sans oublier Avignon avec Alison Wheeler et Baptiste Lecaplain, primé au Festival de l’Alpe d’Huez qui sortira sur grand écran en juin.

En cours de tournage, Jean Valjean d’Eric Besnard autour d’Oppède et de Ménerbes avec Alexandra Lamy et Bernard Campan et une troupe de 70 figurants ainsi que L’or bleu dans le Pays d’Apt et à Saignon qui sera une prochaine saga de l’été.

« Nous sommes là pour faciliter les tournages, proposer des dizaines de panoramas, de vues à couper le souffle aux cinéastes, pour obtenir rapidement les autorisations administratives de tournage pour le stationnement des camions de production. Tous ces films font rayonner l’image du Vaucluse partout sur la planète et plus il y en a, plus cela fait boule de neige et on fait davantage appel à nous », commente Anne-Cécile Célimon-Paul.

On n’a pas encore le montant total des retombées, notamment hôtelières pour 2024, mais en 2023, elles s’étaient élevées à 7,28M€. Et on sait que dès le mois de mai, Agnès Jaoui réalisera un film à Lacoste avec Daniel Auteuil, sur les terres du regretté Pierre Cardin, au Château du Marquis de Sade. Il sera produit par René Kraus, le directeur du Cinéma Capitole MyCinewest au Pontet et initiateur des Rencontres du Sud.

Tournage d’Exquis à Avignon. ©Commission du Film Luberon Vaucluse

Contact : contact@filmvaucluse.fr


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

Le mercredi 29 janvier, la Commission du film Luberon Vaucluse et France Travail Culture-Spectacle organisent la 7ᵉ édition du Forum de la formation aux métiers de l’image à l’Hôtel de Ville d’Avignon.

Afin d’attirer plus d’acteurs de l’audiovisuel sur le territoire et de montrer que le Vaucluse est une réelle pépite pour la production numérique, la Commission du film Luberon Vaucluse et France Travail Culture-Spectacle mettent en avant ce secteur et ses formations dans un Forum à Avignon le mercredi 29 janvier. Les formations dans les métiers du cinéma, l’audiovisuel, les jeux vidéo, l’animation et la communication visuelle seront représentées par diverses écoles vauclusiennes comme L’École des Nouvelles Images, 3iS, SCAD Lacoste, la Game Academy, Capcom’art Formations, et bien d’autres.

Plusieurs temps forts rythmeront la journée comme un atelier de l’alternance et financements de la formation avec l’AFDAS, Airo Formations et France Travail Culture-Spectacle à 11h15, une présentation des métiers de la production avec IMCA Provence, directeur de production, une production et un studio d’animation à 14h, ainsi qu’un moment pour découvrir les métiers du doublage avec en Ma compagnie production à 15h15.

Ce n’est plus un secret, le Vaucluse est bel et bien une terre de cinéma. De la série Les Gouttes de Dieu tournée en partie à Châteauneuf-du-Pape au film A good year filmé à Bonnieux, en passant par la comédie Avignon triplement primée au festival de l’Alpe d’Huez, le département regorge de décors qui en inspirent plus d’un. Le Conseil départemental de Vaucluse encourage d’ailleurs cette création au travers d’un fonds d’aide à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle.

Mercredi 29 janvier. De 10h à 16h30. Inscription gratuite en ligne. Hôtel de Ville. 18 Place de l’Horloge. Avignon.


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

Couronné du Grand prix du jury, de celui des abonnés de Canal+ ainsi que celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la comédie de Johann Dionnet a été notamment soutenue par le Conseil départemental de Vaucluse.

Avignon’, le long métrage réalisé par Johann Dionnet et produit par Nolita vient de remporter le Grand Prix du jury de l’édition 2025 du festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Ce film réunissant notamment Baptiste Lecaplain, Elisa Erka et Alison Wheeler raconte l’histoire de Stéphane et de sa troupe débarquent au Festival d’Avignon pour jouer ‘Ma sœur s’incruste’, une pièce de boulevard.
Il y croise Fanny, une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival…mais qui va très vite le dépasser.
Egalement prix coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ‘Avignon’, dont le scénario a été écrit par Johann Dionnet et Benoit Graffin, sortira en salle en mai 2025.

Le réalisateur Johann Dionnet avec ses trois prix reçus lors de l’édition 2025 du festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Crédit : Nolita/DR/Facebook

Le cinéma : 7,28M€ de retombées économiques en 2023 en Vaucluse
L’ensemble de ces prix rappellent l’importance du cinéma pour le Vaucluse qui a notamment enregistré en 2023 environ 7,28M€ de retombées économiques dans le département grâce au travail de la Commission du film Luberon-Vaucluse.

Tout récemment, c’est le Conseil départemental de Vaucluse qui a attribué ses premières aides pour des tournages et des productions réalisées dans le département. Ces soutiens, d’un montant total de 200 000€, s’inscrivent dans son fonds de soutien au cinéma et à l’image animée qui vise à développer la filière sur son territoire. Parmi les bénéficiaires justement, le film Avignon, dont le tournage a presque intégralement eu lieu dans la cité papes, qui s’est vu octroyé une aide de 20 000€.


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

« Pour cette 4ème édition, nous sommes plongés au coeur de l’histoire dans ce bâtiment millénaire et majestueux. Et l’histoire que nous allons vous conter est celle du Vaucluse créatif et innovant qui forme de jeunes talents dans une filière d’avenir » annonce, dès l’ouverture, le Président de Vaucluse Provence Attractivité, Pierre Gonzalvez, en accueillant des dizaines d’invités installés en face de la statue de l’Empereur Auguste, tout en haut des gradins de pierre et transis par le froid.

Pierre Gonzalvez, Président de Vaucluse Provence Attractivité et vice-président du Conseil départemental de Vaucluse

Alternant entre interviews avec David Bérard et séquences video sur écrans plats ou projetées sur le fameux « Mur d’Orange », défilent les sujets sur « L’image, filière d’excellence en Vaucluse ». A commencer par la Présidente de la Commission du Film Luberon Vaucluse, Sandrine Raymond. « Grâce à nos paysages, nos décors, notre ensoleillement, nous avons eu 288 jours de tournage en 2023, qui donnent du travail à des centaines de techniciens qualifiés et d’intermittents » a-t-elle dit. Le président de l’Association »SudAnim« , Alexandre Cornu a rappelé qu’il fait la promotion de la filière dans toute la Région Sud pour mettre en valeur toutes ces écoles et tous ces studios de production mis à la disposition des jeunes. Quant à Martin Meyrier, le directeur général d’Edeis, il propose avec son équipe, « Une plongée dans les 2000 ans de l’histoire de ce théâtre avec force technologies, modélisation en 3D du site et casque dolby stereo. Une « Odyssée sonore », une immersion en coulisses qui est une double prouesse, visuelle et sonore ».

© Stéphanie Maisonnave / Vaucluse Provence Attractivité

Dans un 2ème temps, il a été question des établissements supérieurs, piliers d’un écosystème en plein essor » avec le président de l’Université d’Avignon, Georges Linarès qui a rappelé qu’il y a 7 000 étudiants et 750 enseignants sur le campus et que c’est le poumon de ces ICC (Industries Culturelles et Créatives) qui « irrigue tout un écosystème autour de la culture, du patrimoine et des sociétés numériques. D’ailleurs, la Villa Créative, cet écrin ccueillera des résidents permanents, comme le Festival d’Avignon, l’Ecole des Nouvelles Images, le Frames Festival et la French Tech) et se veut aussi un laboratoire pour les politiques culturelles des transitions écologiques ». Autre intervenant, Jean-Claude Walter, le président de « 3iS », l’Institut International de l’mage et du Son qui a choisi Avignon pour y implanter son 5ème campus de 6000m2 à Agroparc, avec un investissement de 15M€ et à terme 800 étudiants. Le SCAD, Savannah College of Art & Design de Lacoste accueille un millier d’étudiants par an qui en sortent avec un niveau « bachelor » et « master » dira Cédric Maros, son directeur général. Puis les représentants de la Game Academy et de l’Ecole des Nouvelles Images, Kevin Vivier et Julien Deparis insisteront sur ces formations d’excellence dédiées à l’animation et aux jeux video qui décrochent nombre de récompenses dans le monde entier.

Des étudiants d’écoles vauclusiennes et futurs talents des industries Culturelles et Créatives de Vaucluse ©Alain Hocquel/Vaucluse Provence Attractivité

Enfin, dans la partie conclusive avec la Gare Numérique de Carpentras, les studios Circus à Avignon, la Directrice Générale de VPA (Vaucluse Provence Attractivité), Cathy Fermanian a insisté sur « La qualité de la filière, de ces écoles, de leur effet levier qui booste l’attractivité du Vaucluse. Nous sommes un région à la pointe du cinéma, des documentaires, de films d’animation, de clips video où se tournent des dizaines de courts et longs-métrages chaque année. La Région, le Département et le Grand Avignon nous font confiance et nous aident. Tout cela fait rayonner le Vaucluse bien au-delà de ses frontières, cela le rend de plus en plus visible, donc incontournable ».

Plus de 300 acteurs économiques, culturels et pédagogiques étaient présent lors de cette soirée. ©Alain Hocquel/Vaucluse Provence Attractivité

Quant au Préfet de Vaucluse, Thierry Suquet, il a déclaré à l’issue de la soirée « Avoir été fasciné par cette créativité du Vaucluse, cette innovation, cette compétence, cette filière d’excellence et cette vitalité que les jeunes vont sublimer ». Plusieurs courts-métrages d’animation, créés ici, en Vaucluse ont été projetés sur l’immense Mur du Théâtre Antique pour illustrer ce savoir-faire de la génération montante.

Projet de projection mapping réalisé par Isaure Pozzo di Borgo, Ema Parent, Maélys Ficat, Maël Peron et Corentin Bileau, étudiants en troisième année à l’Ecole des Nouvelles Images © Stéphanie Maisonnave / Vaucluse Provence Attractivité

vaucluseprovence.com

Andrée Brunetti


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

La communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat, c’est le 1ᵉʳ EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) de Vaucluse à adhérer à la Commission du Film Luberon Vaucluse.

La Commission du Film a répertorié plus de 360 décors naturels dans le département, entre le Ventoux, le Colorado provençal, les paysages de lavande, les vignobles et la forêt des Cèdres. Elle a recensé plus de 430 artistes-comédiens et techniciens (preneur de son, décorateur, maquilleur, cameraman, monteur, régisseur, script, photographe de plateau, assistant, ingénieur de la vision, accessoiriste, costumier, coiffeur, étalonneur, mixeur, bruiteur, cascadeur, cantinier, dialoguiste, directeur de casting…)

Au Musée Drapier du Costume Comtadin de Pernes-les-Fontaines, a été officialisée cette adhésion, en présence du maire, Didier Carle, d’Anne-Cécile Célimon-Paul, chargée d’accueil des tournages dans le département, de Christian Gros, président des Sorgues du Comtat et de Michel Terrisse, maire d’Althen-des-Paluds, qui est l’une des cinq communes des Sorgues du Comtat (avec Monteux, Sorgues, Bédarrides et Pernes-les-Fontaines).

Christian Gros insiste sur l’intérêt de cette adhésion pour « soutenir la créativité, la production cinématographique, mettre en avant les multiples décors de ce coin de Vaucluse, permettre son développement économique, social et touristique, dynamiser l’emploi à travers tous les métiers de l’audio-visuel et renforcer notre attractivité locale. »

Christian Gros, Didier Carle et Michel Terrisse.

Les spécialistes de chevaux, Magali Delgado et Frédéric Pignon, qui ont un élevage de purs-sangs et de poneys à Monteux et dont on a souvent vu les spectacles de dressage éblouissants à Cheval-Passion, font partie des partenaires qui mettent leur passion équestre au service du cinéma.

Entre les équipes techniques, les comédiens et les figurants, leur hébergement, leur restauration, les studios éphémères de tournage et de post-production, cela représente des retombées économiques non négligeables. Anne-Cécile Célimon-Paul pour la Commission du Film précise quelques chiffres : « Avec 300 jours d’ensoleillement par an, cela a généré 7,28M€ en 2023, 83 décors repérés et mis à disposition, 36 prestataires locaux impliqués. Ces 2 dernières années, nous avons affiché 523 jours de tournage pour 125 clips, publicités, courts-métrages, films et séries TV qui font rayonner le Vaucluse dans le monde entier. Avec cette adhésion, nous pouvons faciliter encore plus les tournages, avoir des référents qui connaissent le terrain et raccourcissent les délais des producteurs et réalisateurs. »

Anne-Cécile Célimon-Paul.

Ici, en 1983, Jean Becker avait tourné L’été meurtrier avec Isabelle Adjani et Alain Souchon. Plus récemment, a été mise en images la série Et la montagne fleurira avec Philippe Torreton et Hélène de Fougerolles diffusée sur France TV. À Sorgues, cet été, a été réalisé le long-métrage Avignon qui sortira en 2026. Un tournage est également en cours en ce moment et jusqu’à la mi-octobre, à Pernes, Résistantes avec Line Renaud, dans un décor des années 1940 et avec nombre de figurant.e.s âgé.e.s de 18 à 80 ans.

Contact : contact@filmvaucluse.fr / 06 88 55 32 68


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

Le Département de Vaucluse lance un fonds d’aide à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle. Les candidats ont jusqu’au dimanche 8 septembre prochain pour envoyer leur dossier.

Le Vaucluse se veut une terre de cinéma. C’est pourquoi le Conseil départemental crée un fonds d’aide sélective à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle. L’objectif de ce fonds est de soutenir la création artistique, d’encourager la diversité des œuvres filmiques, de développer le rayonnement culturel et de mettre en valeur le patrimoine naturel du département. Ce fonds est cumulable avec le fonds de soutien de la Région Sud.

À qui s’adresse cette aide ?

Les sociétés de production présentant des œuvres de fiction, documentaire ou d’animation (série courte, longue et unitaire) destinées à une première diffusion à la télévision ou sur un service de médias audiovisuels à la demande, peuvent envoyer leur dossier de candidature, ainsi que les sociétés de production prenant la forme de sociétés commerciales, ou encore les sociétés de production possédant un siège social en France ou dans un autre État membre de l’espace économique européen à condition qu’elle dispose d’un établissement stable en France au moment du vote de la subvention.

Pour être éligibles, les œuvres présentées doivent justifier de la présence acquise d’un diffuseur télévisé ou des Services de médias audiovisuels à la demande (SMAD), faire preuve d’une qualité d’écriture, d’une originalité, d’une contribution à la diversité de la création, voire d’un lien culturel ou géographique avec le département, garantir un temps de fabrication ou de tournage significatif se déroulant sur le territoire vauclusien, justifier de financements français acquis à hauteur de 20 % du budget global de production, ou encore être engagées dans une démarche d’éco-production.

Les dossiers de candidature

Les dossiers doivent être envoyés à l’adresse mail cinema.audiovisuel@chambraud avant le 8 septembre. Plusieurs pièces doivent être jointes :

  • Le dossier de renseignements, le plan de financement et le devis prévisionnel (téléchargeable sur le site du Département)
  • Un courrier de demande adressé à Madame la Présidente du Département de Vaucluse, indiquant la nature et le montant de l’aide souhaités
  • La version la plus récente du scénario
  • Le synopsis
  • Une note d’intention de réalisation
  • Une note d’intention de la production expliquant notamment le choix du département de Vaucluse
  • Les CV du réalisateur, de l’auteur, et de la société de production
  • La notification chiffrée ou la lettre d’intérêt d’un diffuseur
  • Une fiche technique et artistique du film
  • Un plan de travail le plus développé possible indiquant les lieux précis de tournage et de fabrication sur le territoire vauclusien
  • Un calendrier prévisionnel
  • La copie du contrat d’auteur signé avec la société de production, et des contrats de coproduction déjà conclus
  • K BIS, RIB et numéro SIRET complet de la société

Les candidats retenus pourront percevoir une aide minimale de 10 000€. Cette aide peut monter jusqu’à 140 000€.

Pour en savoir plus sur le soutien à la production visuelle, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur le soutien à la production de longs métrages de cinéma, cliquez ici.


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

A l’occasion du Frames festival qui s’achève aujourd’hui à Avignon, la Commission du film Luberon-Vaucluse a profité de ce rendez-vous national des vidéastes professionnels pour dévoiler son bilan 2023.

Une année marquée par la confirmation de la dynamique de reprise de l’attractivité locale pour le secteur avec l’accompagnement de 56 tournages ayant générés 288 journées de tournage dans le département.

C’est mieux qu’en 2022 où le Vaucluse avait accueilli 237 jours de tournages et à peine moins qu’en 2021 (293 jours de tournage). Cela reste cependant bien au-dessus des 141 jours de 2019, avant le trou d’air du Covid, et surtout des 84 jours de tournages en 2018.

Pêle-mêle, le Vaucluse a ainsi constitué le lieu de tournage des films ‘Finalement’ de Claude Lelouch, ‘Le Molière imaginaire’ d’olivier Py, ‘Les jeux sont faits’ de Nele Mueller-Stöfen pour la plateforme Netflix, ‘Toutes pour une’ de Houda Benyamina, ‘Segpa 2’ d’Ali et Hakim Bougheraba ainsi que les séries ‘Les gouttes de dieu’ de France télévision, ‘Murder in Provence’ de la BBC, ‘Isabelle’ de Philippe Dajoux ou bien encore ‘Tout cela je te le donnerai’ de Pascal Fontanille et Françoise Charpiat.

© DR-Commission du film Luberon-Vaucluse

L’an dernier, cette présence a ainsi permis le recrutement de 620 techniciens, artistes et figurants dans le Vaucluse.

Au final, l’activité de la Commission du film Luberon-Vaucluse, pilotée par Anne-Cécile Celimon-Paul, a notamment générés l’équivalent de 6 082 nuitées en 2023. De quoi générer 7,28M€ de retombées économiques locales grâce au tournage de ces fictions.

Pour faire mieux en 2024, les professionnels de l’audiovisuel peuvent s’appuyer sur les 344 décors recensés par la Commission du film Luberon-Vaucluse dans la base de données décors internationale ainsi que les 428 techniciens et artistes locaux apparaissant dans l’annuaire Film-France spectacle.


Le Vaucluse, un aimant pour le cinéma et la télé grâce à sa lumière et à la beauté de ses paysages

Avec son Ventoux, son Luberon, ses Dentelles de Montmirail, ses vignobles, ses oliveraies, ses ocres, ses pierres sèches, ses bastides, ses villages perchés, ses gorges, le Vaucluse est une carte postale qui attire les réalisateurs du monde entier. Les cinéphiles se souviennent que Jean Grémillon avait tourné ‘Gueule d’amour’ avec Michèle Morgan et Jean Gabin en 1937 à Sarrians, que Louis Malle avait installé ses caméras à Velleron pour ‘Les amants’ avec Jeanne Moreau et Jean-Marc Bory en 1958 et que le pape de la ‘Nouvelle vague’, Jean-Luc Godard avait choisi Bonpas pour certaines séquences de ‘Pierrot le fou’ avec Belmondo.

Au cœur de l’éco-système cinématographique de la Région Sud
Le Vaucluse s’inscrit au cœur d’un éco-système cinématographique, la Région Sud où le président Renaud Muselier a signé en 2020 un ‘Plan stratégique du cinéma et de l’audiovisuel’ pour valoriser le territoire et ses ressources en auteurs, réalisateurs, techniciens, comédiens, cadreurs, producteurs, décorateurs, scénaristes, monteurs. C’est dans cette région que les Frères Lumière avaient tourné en 1895 ‘L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat’, là où existe encore la plus ancienne salle de cinéma de France, L’Eden. C’est aussi ici, à Marseille, que Cédric Gimenez, le réalisateur du film coup de poing ‘Bac Nord’ est l’un des experts du projet ‘Marseille en grand’, 22M€ injectés en 3 ans par l’Etat pour conforter cette filière cinéma qui rejaillit sur l’ensemble de la région.

Tournage de Life à Caromb.

Revenons au Vaucluse, c’est la Commission du Film Luberon Vaucluse, basée à Carpentras qui gère les souhaits des réalisateurs, leur propose des décors, facilite les tournages, aide au recrutement de techniciens locaux, au casting de comédiens, de figurants et s’occupe de la logistique, réservation d’hôtels, de restaurateurs et de traiteurs pour les équipes qui passent plusieurs jours voire semaines sur place.

Anne-Cécile Célimon-Paul est la chargée de mission de cette Commission du film. « Avant la crise sanitaire et le confinement, en 2019, nous avons eu 141 jours de tournage et 35 réalisations sur l’ensemble du Vaucluse. En 2020, lock out total. En revanche, 2021 a rattrapé le retard et battu des records en mettant les bouchées doubles : 2 fois plus de jours de tournage (293) et de films réalisés (73). L’an dernier, nous sommes restés sur un plateau plutôt haut avec 237 jours pour 56 tournages. »

Anne-Cécile Célimon-Paul, chargée de mission de la Commission du film Luberon Vaucluse.

‘Emily in Vaucluse’
En haut de l’affiche ‘Emily in Paris’, cette série diffusée sur Netflix qui totalise 56 millions de spectateurs sur l’ensemble de la planète. L’équipe a passé une semaine à tourner entre Bonnieux et Gordes avec les retombées sur le tourisme en Luberon qu’on imagine. TF1 aussi a envoyé des équipes dans le Vaucluse, pour ‘Le sentier des loups’ dans les mines de Buoux avec Sara Mortensen et Philippe Bas, la série ‘Addict’ avec Cécile Bois dans le secteur d’Apt – Cucuron – Lourmarin. France Télévision n’est pas en reste avec ‘La joie de vivre’, une fiction réalisée par Sandrine Veysset avec Isabelle Gélinas à Sarrians.
Le Vaucluse a servi de décor à deux longs-métrages : ‘Life’ à Caromb avec Marie-Christine Barrault et Natacha Régnier, quant à l’ancien directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py, il a tourné ‘Le Molière imaginaire’ avec Laurent Lafitte à la Fabrica et sur la Barthelasse.

1€ dépensé pour 5€ à 12€ de retombées
Anne-Cécile Célimon-Paul ajoute « Le public a aussi une vraie appétence pour les courts-métrages. Un avignonnais, qui a fait ses études au Collège Vernet, Florian Kuhn, y est retourné avec sa caméra, Nathalie Beder est venue à Caromb pour ‘Frères des bois’. Il y a eu aussi à Monteux, le tournage de ‘Comparution’ un docu-fiction sur ‘Les Disparues de l’Yonne’ pour France TV. Quant à la BBC, elle a passé 25 jours à Carpentras et l’Isle-sur-la Sorgue pour ‘Affaire conclue’ version british.
Il faut savoir que quand 1€ est dépensé, il se démultiplie et rapporte 5€ pour un documentaire, 7€ pour un film et 12€ pour une série, c’est dire si tous les atouts du Vaucluse ont des retombées sur son économie, sans parler des touristes attirés par ses décors de rêve.

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