23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

Six mois après avoir augmenté les tarifs de son abonnement Prime aux États-Unis de plus de 15 %, Amazon va également augmenter ses prix en Europe. Cette semaine, la société a commencé à informer ses clients européens d’une hausse qui prendra effet le 15 septembre. Selon le pays, le prix de l’abonnement augmentera de 13 % à plus de 40 %, les abonnés de France, d’Espagne et d’Italie étant confrontés aux hausses les plus fortes. Dans l’Hexagone, le tarif de Prime va par exemple passer de 5,99 à 6,99 euros par mois et de 49 à 69,90 euros par an.

Le géant du e-commerce justifie ses nouveaux tarifs par l’augmentation des coûts d’exploitation, en particulier de ses frais d’expédition, dans un contexte de flambée des prix du carburant, de l’énergie, mais aussi des emballages.

Comme le montre notre graphique, Amazon doit faire face à des frais logistiques toujours plus élevés : ses coûts d’expédition et de gestion des commandes ayant par exemple été multipliés par près de 40 entre 2009 et 2021. Rien que l’année dernière, l’expédition des produits a coûté 76,7 milliards de dollars à la plateforme, la gestion des commandes ajoutant 75,1 milliards de dollars de frais supplémentaires à une facture logistique salée. Si le chiffre d’affaires de la société a également été multiplié par près de 20 depuis 2009, cela n’a pas vraiment suffi à compenser l’escalade de ses coûts logistiques. En 2009, ces derniers représentaient 15,6 % des ventes nettes d’Amazon. En 2021, leur part était passée à 32,3 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

Ce samedi 19 mars, le Mouvement E.Leclerc organise ‘La Grande Rencontre’, un immense job dating organisé dans plus de 460 centres Edouard Leclerc et 6 plateformes logistiques régionales qui participent à l’opération pour recruter leurs futurs collaborateurs.

En tout, 7 000 postes sont à pourvoir, dont une vingtaine dans le Vaucluse, lors de cette journée de l’emploi qui offre également à ceux qui le souhaitent la possibilité de visiter les coulisses du magasin : une occasion, pour les candidats, de découvrir la réalité des métiers de la grande distribution.

Deux magasins participent à l’opération dans le Vaucluse :

Valréas
Horaires de l’évènement : 10h00 à 16h00 en continu

5 postes à pourvoir:
– Ouvrier professionnel de fabrication (H/F) en boulangerie-pâtisserie, CDI, temps plein
– Employé commercial (H/F) rayon Droguerie Parfumerie Hygiène, CDI, temps plein
– Employé commercial (H/F) rayon Non alimentaire, CDI, temps plein
– Vendeur (H/F) aux rayons traditionnels, CDI, temps plein
– Hôte de caisse (H/F) en CDD, en temps plein

– Sur la période de juillet-août, postes en CDD à pourvoir en temps plein et en temps partiel : employé commercial (H/F), hôte de caisse (H/F), vendeur (H/F) aux rayons traditionnels (poissonnerie, crèmerie, charcuterie, boulangerie-pâtisserie).

Morières-lès-Avignon
Horaires de l’évènement : 10h00 à 17h00 en continu

12 postes à pourvoir:
– 1 employé(e) fruits et légumes = CDI temps plein
– 2 employé(e)s épicerie = CDI temps partiel
– 2 employé(e)s droguerie/hygiène/parfumerie = CDI temps plein
– 1 employé(e) bazar = CDI temps plein
– 1 employé(e) marée = CDI temps plein
– 2 boucher(e)s = CDI temps plein
-1 employé(e) frais libre-service = CDI temps partiel
– 2 hôte(sse) de caisse = CDI temps partiel

Pour participer, la démarche est simple : les candidats, avec ou sans CV, pourront se rendre dans le centre E.Leclerc ou la plateforme logistique participant, entre 10h et 17h, afin de rencontrer les recruteurs et de passer un premier entretien de 10 minutes.

« Avec la Grande Rencontre, nous cherchons nos collaborateurs de demain et nous invitons les candidats. »

Michel-Edouard Leclerc

« Nous avons des centres E.Leclerc dans toutes les régions de France, explique Michel-Edouard Leclerc, président du Comité stratégique des centres E.Leclerc. Plus de 140 000 salariés y travaillent déjà et pourtant, nos adhérents recrutent encore. La diversité des emplois dans notre secteur est impressionnante : nous avons des besoins dans le commerce de service, dans les métiers de bouche mais pas uniquement ! L’informatique, la mécanique automobile, la santé, le multimédia, la logistique, l’analyse de datas… Avec la Grande Rencontre, nous cherchons nos collaborateurs de demain et nous invitons les candidats à venir rencontrer les équipes pour découvrir les opportunités de notre secteur, souvent méconnu ou mal connu. »

Découvrir également les coulisses des magasins
À cette occasion, E.Leclerc propose également de faire découvrir les coulisses de ses magasins. Les visiteurs pourront découvrir les laboratoires de fabrication, les réserves et échanger avec des collaborateurs pour en savoir plus sur leurs métiers. Pour participer, il suffit de s’inscrire auprès des magasins participants qui proposeront trois sessions de 1h chacune.

Pour participer à la Grande Rencontre, retrouvez la liste des magasins participants sur www.recrutement.leclerc


L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

Loïc Puviland est à la tête de la Cave de la Grande Marine à l’Isle-sur-la-Sorgue. Né à Bourg-en-Bresse, dans l’Ain il y a 38 ans, il habite en Vaucluse depuis 2009. Après avoir passé une année de formation à l’Université de Suze la Rousse, en Drôme provençale, il en est reparti avec, en poche, une licence en ‘Gestion et marketing du vin’.
A partir de ce moment-là, il s’est mis à prospecter pour trouver un local et c’est celui d’un ancien primeuriste, dans la zone de la Grande Marine, à l’entrée ouest de l’Isle-sur-la-Sorgue qu’il a jeté son dévolu, il y a justement 10 ans, en 2011.

Un millier de références
« Cet espace est entouré d’entreprises dynamiques, comme Masfer (artiste de la ferronnerie et de la métallerie), mais aussi un bureau de tabacs, un restaurant, une boulangerie, il y a du passage, donc nous avons un grand nombre de clients. »
Et pour les accueillir, Loïc Puviland mise sur sa ‘Cave’ de 160m2 avec un large choix de vins, champagnes, spiritueux, bières, rhums, un millier de références en tout dont 400 de whiskies. « Ces dernières années, les whiskies japonais ont connu un boom, mais avec la crise sanitaire et des ruptures de stocks, la demande est un peu retombée. Les écossais ont repris la pole position des amateurs de scotch. Mais peu de gens savent qu’il y a une centaine de producteurs privés en France, en Bretagne, en Alsace, en Savoie, en Picardie, il y a même un whisky qui est testé chez nos voisins de la Distillerie du Barroux en ce moment, dans le Vaucluse. »

Fidélisation des clients et de développement de l’offre numérique
Pour 2022, le patron de la Cave de la Grande Marine mise sur la fidélisation de ses clients, les entreprises, les bureaux d’études, les collectivités mais aussi les touristes avec encore plus d’accessoires (tire-bouchons, rafraîchisseurs, pierres à whiskies, coffrets de prestige, cadeaux d’affaires) et le développement du site.
Pour cela, il entend ainsi assurer l’essor de sa stratégie digitale pour être davantage présent sur les réseaux sociaux, auprès des consommateurs qui passent l’été dans le Luberon mais habitent ailleurs, avec sans doute aussi, une boutique de vente en ligne de vins, champagnes et spiritueux.
Et il va sans doute faire encore grimper son chiffre d’affaires. « En temps normal, nous avions déjà une progression à deux chiffres. Mais là, avec le Covid, on a vu les chiffres exploser à 25% de hausse. » Il est vrai que l’art de vivre à la française s’est sans doute de déguster de bonnes bouteilles, des millésimes, des cuvées-références.

Contact : www.cavegrandemarine.frcavedelagrandemarine@gmail.com – 04 32 62 09 78


L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

En 2021, le groupe Blachère a ouvert 79 boulangeries Marie Blachère. L’enseigne regroupe ainsi désormais plus de 664 magasins.

Créé en 2004 par Bernard Blachère, avec une première implantation à Salon-de-Provence, le concept des boulangeries traditionnelles Marie Blachère propose une fabrication sur place tout au long de la journée. Un modèle qui s’est peu à peu imposé sur le segment des offres promotionnelles permanentes en développant le ‘3+1’ sur plus de 35 produits, le ‘-50%’ la dernière demi-heure d’ouverture des magasins ainsi que des promotions hebdomadaires… L’enseigne, qui accueille plus de 500 000 clients quotidiennement, propose également un choix de 3 modes de cuisson pour ses baguettes.
Aujourd’hui, Marie Blachère est principalement présent en France mais aussi au Portugal, au Luxembourg, en Belgique ainsi qu’à New-York depuis 2019 où l’enseigne dispose d’une boutique à Great Neck, situé sur Long Island à proximité immédiate de la ‘grosse pomme’ ainsi qu’un autre site à Greenwich Village, en plein cœur de Manhattan.

Le groupe veut accélérer sur les franchises
Alors qu’en moyenne chaque boulangerie génère un chiffre d’affaires de plus de 1M€, Marie Blachère entend poursuivre le développement de son réseau avec l’ouverture prévue de 70 boutiques en 2022 dont plusieurs franchisés.
Concernant les franchises « nous prévoyons une dizaine d’ouverture en 2022, confirme Jean-Marc Conrad, directeur du pôle franchise et restauration du groupe. Nous souhaitons partager notre savoir-faire avec des femmes et des hommes passionnés qui nous ressemblent, courageux, travailleurs, investis qui aiment le produit et le client, inscrits dans l’opérationnel. Chez Marie Blachère, nous misons avant tout sur la grande qualité des produits où la fraîcheur et l’authenticité rejoignent au quotidien une forte dynamique d’innovation. »

Marie Blachère était notamment présent lors du dernier salon des maires à Paris afin de faire sa promotion auprès des élus locaux. Pour cela, l’enseigne a recréé l’intégralité d’une vraie boulangerie au sein du parc des expos de la capitale.

Une entreprise locale
Fondée en 1985 Provenc’halles est cependant l’enseigne historique du groupe Blachère. Spécialisé dans la distribution au détail de fruits et légumes via sa propre centrale d’achat privilégiant les circuits les plus courts, ces magasins proposent aussi des fromages et de la viande.
L’entreprise est particulièrement présente localement avec 22 boulangeries Marie Blachère dans le Vaucluse dont une douzaine sur le bassin de vie d’Avignon. Par ailleurs, le siège social de Marie Blachère se trouve aux Angles et celui de l’ensemble du groupe est basé à Châteaurenard.
Les deux devraient d’ailleurs être réunis prochainement dans le nouveau bâtiment en construction dans la zone d’activités de la Chaffine, toujours à Châteaurenard juste à côté du siège existant. Un édifice de 2 316m2 conçu par l’architecte sorguais Rolland Sarlin du cabinet Archi 3 à qui l’on doit notamment l’immeuble de bureaux Pixel du promoteur Ceetrus (anciennement Immochan) sur la zone d’Avignon-Nord.

Le futur siège du groupe Blachère à Châteaurenard conçu par l’architecte sorguais Rolland Sarlin. © Archi 3

L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

Comme le révèlent les données de l’OMC, les 27 États membres de l’UE sont (de loin) les pays qui ont conclu le plus d’accords commerciaux dans le monde. Si l’accord de libre-échange européen est comptabilisé comme un seul accord pour l’ensemble des pays membres, chaque accord conclu par l’UE avec d’autres partenaires – comme la Turquie, le Mexique ou l’Ukraine – est comptabilisé pour chacun des pays membres.

L’Union européenne compte à l’heure actuelle 45 accords commerciaux avec des pays ou d’autres zones de libre-échange, auxquels il faut ajouter son propre accord interne, ce qui porte le nombre total à 46. Les pays de l’UE ont, par exemple, des accords avec l’AELE (Association européenne de libre-échange, composée de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (comprenant, entre autres, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Botswana). Le nombre d’accords commerciaux en Europe est également alimenté par les micro-États européens (par exemple : Andorre, Saint-Marin), qui signent eux aussi leurs propres accords avec l’UE.

Après le Brexit, le Royaume-Uni dispose encore de 35 accords commerciaux à son actif, soit le chiffre le plus élevé après les pays de l’UE. Viennent ensuite l’Islande et la Suisse avec 32 accords, la Norvège avec 31, puis le Liechtenstein et le Chili avec 30 accords. Quant aux États-Unis, ils ne font actuellement partie que de 14 partenariats commerciaux, dont douze sont des accords bilatéraux principalement conclus avec des pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Pour rappel, l’UE et les États-Unis ne sont toujours pas liés par un accord commercial, les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique étant gelées depuis 2016. Comme le montre notre carte, les pays sans accords commerciaux, au nombre de quatre, se trouvent tous en Afrique, où la densité de ce type de traités est actuellement la plus faible au monde. Comme le montre notre carte, seul le Moyen-Orient présente un nombre aussi peu élevé de partenariats de libre-échange.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

Il a ouvert en catimini le 22 juillet mais son concepteur, Jéremy Allemand, professionnel du commerce de détail de produits frais n’avait pas tenu à en faire la communication –hors réseaux sociaux- avant aujourd’hui. Son idée ? Créer un marché couvert comme les Halles traditionnelles revues et corrigées d’un design moderne. Et c’est au Pontet, à la limite de Sorgues, proche de la RN7, dans la zone d’activité commerciale que Macellio –macellum, marché en latin- a élu domicile. Son ambition ? Etre le plus grand marché couvert de Vaucluse.

Des halles traditionnelles lovées dans une zone d’activité commerciale ça ne serait pas un peu paradoxal ? «Pas du tout, répond Jérémie Allemand, qui a déjà beaucoup œuvré dans le Piémont, les Alpes et le Dauphiné, dans tous les cas c’aurait été impossible ! » Pourquoi ? « Parce que les centres villes se sont complexifiés. D’abord parce qu’il n’y a plus de foncier disponible si ce ne sont les dents creuses et encore pour y accueillir du commerce de petite surface. Difficile aussi d’y circuler, de s’y garer et encore moins d’y livrer, avec le problème des horaires de livraison et parce que de plus en plus d’entreprises refusent de s’y engouffrer même si certaines ont pensé acquérir des véhicules spécialement dimensionnés pour circuler en centre-ville. Mais même dans ce cas il reste difficile d’acheminer de la marchandise, de se garer, beaucoup d’entreprises de livraison ont fini par renoncer pour se tourner vers les messageries et tout cela fini par coûter trop cher…»

Les rayons primeurs tiennent leur promesse

Le bon endroit

Et cela donne un bâtiment haut de 12m, sur 2 300m2 au sol. Une structure démontable composée de matériaux modernes et écologiques. Autour ? 120 emplacements de stationnement dont certains arborent le nom d’un des 151 villages vauclusiens histoire de se rappeler où l’on est garé. Le projet estimé à 5M€, aura pris presque 3 ans, de l’idée à la réalisation, le temps de trouver le lieu -11 000 m2 de parcelle- au 222, rue des Vanniers, au Pontet. Et tout est réfléchi dans les moindres détails. Tout d’abord les horaires avec une ouverture de 56h par semaine puisque le lieu est ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h30 et le dimanche de 9h à 13h. Des horaires qui nécessitent deux équipes d’employés pour faire face à l’amplitude et induisent la création de 60 emplois à temps partiel et complet.

A l’intérieur ?

La physionomie des lieux reprend les codes des halles en version moderne, un emplacement rectangulaire avec cette belle hauteur sous plafond qui rend l’ambiance lumineuse. Les grandes allées sont bordées de 22 stands de métiers de bouche : boucherie, charcuterie, crèmerie, poissonnerie, épicerie, pâtes fraîches, primeur, boulangerie, traiteur rôtisserie, caviste, au creux desquels s’activent commerçants et producteurs locaux vivant et travaillant à moins de 70km, tous recrutés par Jérémy Allemand. Il y a aussi un fleuriste, des produits de droguerie… Ses critères de sélection ? Justement, habiter dans un rayon de 70km du point de vente Macellio, proposer des produits et services de qualité locaux et régionaux ainsi qu’un savoir-faire et une expérience dans son métier. Les ilots s’étendent de 80 à 140 m2 et le loyer se négocie sous la forme d’un pourcentage du chiffre d’affaires, plus ou moins important selon que l’on propose de la restauration -le pourcentage le plus élevé- ou de l’épicerie avec un pourcentage moindre-.

‘Le meilleur de la crèmerie’ c’est bien ici !

Des halles, du snacking… et un lieu de travail ?

Une des autres spécificités du lieu ? « Il propose des mange-debout, avec sièges hauts, pour y travailler sur son ordi, se restaurer sur le pouce, faire réchauffer son plat avec les micro-ondes mis à disposition çà et là, profiter de l’ambiance des Halles comme d’un lieu inspirant, » précise Maé Sansus, la directrice de Macellio. L’ambition ? Faire de ce magasin pilote une réussite duplicable à Aix-en-Provence, à Nîmes… Dans le détail ? Jérémy Allemand espère que son concept séduira 700 personnes par jour pour un panier moyen de 35€. La clientèle ? « Il y a celle du midi, qui travaille à côté et dans les environs. Des CSP ++ (Catégories socio-professionnelles) qui apprécient et plébiscitent les produits de qualité, le flux des axes routiers qui permettent de s’arrêter aux halles pour faire le plein de produits frais et transformés, l’envie d’acheter local… » assure le dirigeant et président de l’entreprise Le marché à Gap et au Pontet.

Dumitru Papuc propose salades, jus de fruits, stylisme culinaire avec ‘Bouquet de vitamines’

Un lieu de restauration

Macellio propose cinq lieux de restauration : Pintkos un bar à tapas provencales, Bouquet de vitamines qui invite à déguster ses salades fraîches, soupes, jus de fruits et de légumes ; Une crêperie ‘By Camille’ à base de différentes farines ; Croc’ pour des croque-monsieur revisités et Racines un bistrot de cuisine française traditionnelle.

Un paiement original

Pour acheter ? Pas la peine de sortir son portefeuille à chaque stand ou de faire l’appoint. A l’entrée les hôtesses vous tendent une carte sur laquelle chaque commerçant indique –numériquement- le montant de la transaction à venir. Une fois son panier rempli, on file à la caisse où la carte est personnalisée avec les noms et coordonnées du consommateur qui paie ses marchandises. « C’est une formule peu connue en France mais courante dans les pays nordiques,» relate Maé Sansus.

L’inauguration

«Macellio allie commerces alimentaires et de restauration a entamé Maé Sansus, la directrice de la structure. Nous visons à être un marché authentique qui renoue avec les marchés traditionnels, lieu social, de proximité et d’animation où toutes les générations se retrouveront, pour un bonheur simple, un retour aux sources, loin des grands magasins et des produits standardisés.»

«Nous n’avions pas au Pontet des halles couvertes regroupant des commerces locaux a précisé Joris Hébard, le maire du Pontet. De plus, cette réalisation induit 60 emplois nouveaux créés sur notre commune et 25 entreprises locales ont participé à la construction de ce nouveau temple de la gastronomie et de la restauration auquel nous souhaitons réussite et longue vie.»

Maé Sansus, la directrice de Macellio et Joris Hébard lors de l’inauguration du magasin pilote Macellio au Pontet

L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

L’enseigne de grande distribution Carrefour vient d’organiser un salon dédié aux fournisseurs et produits régionaux. L’événement vient de se tenir au parc des expositions d’Avignon. Il a permis d’accueillir 180 fournisseurs de produits locaux et régionaux. L’objectif était d’encourager la présence de ces produits dans les 22 hypermarchés, 124 supermarchés et 220 magasins Carrefour Proximité de l’enseigne de la région dans le Sud-Est (Alpes de Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Corse, Drôme, Var, Vaucluse et Monaco). Ce salon a ainsi été l’occasion pour les producteurs et PME de présenter leurs produits à l’ensemble des managers alimentaires et directeurs des magasins de cette zone.

Attente forte des consommateurs
« Environ 80% de nos références sont disponibles chez Carrefour », expliquent Sophie et Pierre d’Agay, nouveaux propriétaires de l’entreprise Augier & Fils basée à Vaison-la-Romaine.
« Notre produit phare est le miel de Provence avec ses saveurs lavande de Provence, lavande fine et fleurs de Provence, poursuivent ceux qui commercialisent une gamme de miels de très haute qualité chez Carrefour depuis 10 ans maintenant. Un produit d’une qualité exceptionnelle, fruit d’une sélection drastique réalisée par nos soins et qui dispose des deux labels IGP (Indication Géographique Protégée) et Label Rouge. Aujourd’hui, nous développons une nouvelle gamme de miel bio français et nous espérons pouvoir la rendre accessible à tous les clients de Carrefour qui ont une forte appétence pour les produits bio. »

8 031 produits locaux dans les magasins de la région
Pour Carrefour, les motivations sont doubles : répondre à une demande de plus en plus forte des consommateurs et consolider l’ancrage économique et sociétal local de l’enseigne. Le salon organisé à Avignon a ainsi permis à chacun de goûter, découvrir les modes de fabrication, rencontrer les entreprises et échanger avec leur dirigeant.
« Cette démarche s’inscrit pleinement dans la politique de Carrefour en matière d’offre de produits régionaux : plus de 62 000 références de produits locaux et régionaux en France, des origines locales privilégiées pour chaque magasin, et une réduction des impacts environnementaux des livraisons avec des circuits courts », précise Florence Prost, manager régional de Carrefour Sud-Est où l’enseigne est aujourd’hui partenaire de 475 producteurs, éleveurs ou PME locaux, réunissant quelques 8 031 produits.

L.G.


L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

L’enseigne de distribution Action a ouvert depuis quelques mois un magasin au cœur de l’enclave des papes.

Après Apt, Avignon, Orange et Bollène, c’est à Valréas (route d’Orange) que le discounter non-alimentaire Action a choisi de s’implanter. Le concept du magasin reste le même : les clients peuvent y retrouver près de 6 000 références, au travers de 14 catégories différentes (décoration, cosmétiques, jouets, bricolage, multimédia, textile, ménage, fournitures de bureau, etc.), avec un prix moyen inférieur à 2€.

Une vingtaine d’emplois créés
Cette ouverture de magasin a engendré la création d’une vingtaine d’emplois (encadrants et employés de libre-service). Une aubaine pour le territoire. Car selon des données communiquées il y a quelques semaines par Pôle emploi, 60% des demandeurs d’emploi (catégorie A) recensés dans le pays de Grignan et l’Enclave des papes sont peu qualifiés (CAP et moins).
La mobilité s’avère également être une vraie problématique. « Certains publics sont très peu mobiles », précise-t-on. Et à cela peuvent s’ajouter d’autres freins périphériques, comme les problèmes de santé, etc.

Action poursuit son développement territorial
Avec cette nouvelle implantation, l’enseigne néerlandaise Action poursuit en tout cas son maillage dans l’Hexagone. Elle compte à ce jour en France plus de 572 magasins ; entre 80 et 90 nouveaux magasins sont ouverts chaque année.


L’escalade des coûts logistiques d’Amazon

Au cours des dernières années – et d’autant plus avec la pandémie en cours – le commerce en ligne est devenu un élément indispensable du cadre mondial de la vente au détail. Tout comme de nombreuses autres industries, la vente au détail a subi une transformation substantielle suite à l’avènement d’Internet, et grâce à la numérisation continue de la vie moderne, les consommateurs d’une grande majorité des pays du monde profitent désormais des avantages des transactions en ligne. Alors que l’accès et l’adoption d’Internet augmentent rapidement dans le monde entier, le nombre d’acheteurs en ligne ne cesse de croître d’année en année. En 2020, plus de deux milliards de personnes ont acheté des biens ou des services en ligne.

Comme le met en avant notre graphique Statista, se basant sur des estimations issues de notre Digital Market Outlook, le boom de l’e-commerce sera particulièrement visible en Chine et aux États-Unis au cours des prochaines années où les revenus générés devraient augmenter de près de 30 % d’ici 2025. Dans les pays européens, notamment en France et en Allemagne, cette croissance devrait être légèrement plus lente avec une hausse des revenus d’environ 22 % entre 2021 et 2025.

De Claire Jenik pour Statista

https://echodumardi.com/tag/commerce/page/5/   1/1