Après Apt en il y a presqu’un an maintenant, l’enseigne Point S ouvre un nouveau centre d’entretien dans le Vaucluse. Il est situé à Sorgues au 457 Chemin du Fournalet, dans la zone d’activité de La Velle 1. Ce nouveau centre est porté par la société Les Sens Automobiles qui complète ainsi ses activités de carrosserie, de vente, d’entretien et de réparation automobile. Fondé par un professionnel du secteur automobile qui exerce depuis une vingtaine d’année, la société Les Sens Automobile propose des prestations et services d’entretien et de réparation automobile pour la marque Renault depuis 2021.
Ouverture aux véhicules multimarques « La communication de Point S fait que la notoriété de l’enseigne est particulièrement forte dans le sud de la France. Cette collaboration nous permet de diversifier notre activité en réalisant l’ensemble des services et prestations d’entretien et de réparation pour tous types de véhicules quelle que soit leur marque. » explique ‘Les Sens Automobiles’ dont l’objectif est de s’ouvrir aux véhicules multimarques. Sur son site, la société Les Sens Automobile dispose de 1400m2 d’ateliers équipés pour assurer les prestations d’entretien et de réparation rapide. Une baie Glass dédiée au vitrage vient compléter ses prestations. L’équipe se constitue de huit professionnels et de deux apprentis.
12e centre Point S en Vaucluse Avec ces ouvertures à Sorgues et à Apt durant l’automne 2022, Point S compte 12 centres en Vaucluse. En effet, l’enseigne est aussi implantée à Avignon (2 centres), au Pontet, à Cavaillon, à Carpentras, à Pernes-les-Fontaines, à Orange, à Vaison-la-Romaine, à Saint-Saturnin-lès-Apt et à Pertuis. A proximité, elle est aussi présente aux Angle, à Châteaurenard, à Saint-Rémy-de-Provence, à Bagnols-sur-Cèze ou bien encore à Pierrelatte
L.G.
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
L’opérateur de téléphonie Orange vient d’ouvrir une nouvelle boutique à Bollène. Située 244 avenue Jean-Giono, ce nouvel espace développe un accompagnement de proximité, c’est-à-dire un concept de magasin plus petit visant à se déployer dans de plus petites villes ou des zones rurales. Une première dans la région Sud. Trois collaborateurs (Alex, Enzo et Gaëlle) y accueillent les clients du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30. Autant destinée au grand public et aux professionnels, la boutique propose des équipement en téléphonie et des accessoires. Il est également possible de souscrire à un abonnement fibre ou mobile.
Renforcer le réseau de distribution en Vaucluse « Le digital étant en fort développement, la connectivité et l’appropriation des usages numériques sont des enjeux majeurs des territoires, qu’il s’agisse de travailler depuis chez soi, d’étudier, de communiquer avec ses proches, de se divertir, explique le groupe de téléphonie qui fait partie des principaux opérateurs de télécommunication dans le monde. La nouvelle boutique de Bollène vient ainsi renforcer le réseau de distribution dans le Vaucluse pour plus de proximité avec les habitants. Dans le département, 8 boutiques Orange sont désormais présentes en Vaucluse : à Avignon, Cavaillon, Pertuis, Apt, Carpentras, Orange, Le Pontet et maintenant Bollène.
Au service de 288 millions de clients à travers le monde « Le maillage physique du réseau de distribution Orange est réparti dans toute la France pour faciliter l’appropriation de nouveaux usages numériques sur le territoire, poursuit Orange. Ce réseau de distribution d’Orange en France demeure un maillon essentiel pour le Groupe qui s’est toujours adapté aux attentes des consommateurs. C’est dans ce contexte qu’Orange fait évoluer son réseau de boutiques en France avec une augmentation du nombre de points de ventes d’ici 2026. » Présent dans 26 pays, le groupe qui a réalisé un chiffre d’affaires de 43,5 milliards d’euros en 2022 compte 136 000 salariés au 31 mars 2023, dont 74 000 en France, travaillant pour le compte de 243 millions de clients mobile et 24 millions de clients haut débit fixe.
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
Sous l’impulsion de sa nouvelle directrice générale Barbara Martin Coppola, transfuge d’Ikea, le groupe nordiste Décathlon souhaite désormais se débarrasser de ses magasins les moins rentables selon nos confrères de Capital. Une démarche déjà entreprise avec la fermeture, le 2 septembre dernier, du site de Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron. Un peu plus tôt dans l’été, c’est le magasin de Nantes-Treillières qui a baissé définitivement le rideau fin juillet dernier alors que, début 2023, c’est ceux de Limoges-Le Vigen et de Strasbourg-Hautepierre qui ont arrêté leur activité. Plus loin dans le temps, on peut considérer que ce mouvement avait déjà été initié avec les fermetures des Décathlon de Nanterre en juillet 2021, de la Trinité, à côté de Nice, en septembre 2020 ainsi que celui de Malakoff en décembre 2019.
Quid des magasins vauclusiens ? En Vaucluse, l’enseigne est historiquement présente au Pontet, dans la zone d’Avignon-Nord, avec un magasin de 8 200 m2 de surface de vente inauguré en 2002 avant d’être agrandi en 2011. Ce magasin étant autrefois situé à Sorgues dans un bâtiment plus petit abritant Cultura aujourd’hui. Dans le département, Décathlon est aussi installé dans la zone d’Avignon-Sud, à côté de Mistral 7, dans un magasin 3 000 m2 après avoir quitté la galerie du centre commercial en 2003. L’enseigne est encore présente avec les magasins de Cavaillon, Orange et Bollène. Actuellement, le groupe fondé en 1976 compte 1 751 magasins (pour près de 105 000 salariés et un chiffre d’affaires de 15,4 milliards d’euros en 2022), dont 325 en France. Outre la fermeture des points de vente les moins rentables, il privilégie désormais l’ouverture de nouveaux espaces de vente plus petits ou bien la réduction de certains des magasins actuels. A ce jour cependant, la direction du groupe, longtemps enseigne préférée des consommateurs français avant d’être détrônée par Action cette année, n’a pas communiqué dans le détail sur l’avenir des magasins éventuellement concernés par des fermetures ou des réaménagements.
Objectif : plus de numérique et moins de marques propres La nouvelle dirigeante de l’enseigne souhaite également développer les ventes sur le net (18,8% en 2022 contre 20,8% en 2021). Le spécialiste du sport veut aussi réduire le nombre de ses marques propres. Aujourd’hui, Décathlon propose près d’une cinquantaine de marques propres (Kipsa, Tribord, Quechua, Domyos, Kalenji parmi les plus connues). Barbara Martin Coppola voudrait n’en conserver qu’une quinzaine. Objectif : relancer des ventes qui n’ont progressé que de 2% lors du 1er semestre 2023 contre 9% prévus et faire face à la concurrence d’Intersport qui a récemment pris le contrôle de 72 magasins Go Sport.
L.G.
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
La suppression automatique du ticket de caisse aura bien lieu dès le 1er août 2023. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts visant à réduire le gaspillage et à limiter l’utilisation de substances nocives pour la santé. La fin du ticket de caisse, certes bénéfique à de nombreux égards, soulève néanmoins des préoccupations pour lesquelles Cash Mag, spécialiste des solutions de gestion et d’encaissement, propose son éclairage.
Tout d’abord, l’élimination des tickets de caisse réintroduit le risque de fraude. Sans la preuve physique du ticket, un employé malhonnête pourrait voler son employeur en omettant certaines transactions. Cette situation engendre non seulement une perte pour l’employeur, mais également pour l’État qui pourrait être privé de recettes fiscales. De plus, la dématérialisation des tickets de caisse signifie que les données de transactions seront stockées dans des centres de données. Cependant, il reste incertain si cette solution est réellement avantageuse sur le plan environnemental. Les centres de données consomment une quantité considérable d’énergie et génèrent une empreinte carbone importante.
« En ces temps incertains, il est de bon ton de se poser des questions d’ordre éthique et environnemental, et la suppression des tickets de caisse va surement dans ce sens, mais il reste important de maintenir un cadre sur le sujet de la fraude, explique Philippe Gervais, PDG de Cash Mag. Historiquement, les tickets ont permis d’enrayer certaines pratiques frauduleuses. Si la numérisation peut techniquement remplacer ce cadre, elle pose également la question de l’écologie en remplaçant le papier par des données numériques gérées, elles, par des serveurs énergivores. »,
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
L’enseigne d’équipement de la maison, But, a ouvert son nouveau magasin à Beaucaire, ce mercredi 21 juin.
L’enseigne d’ameublement et d’électroménager a ouvert un magasin de 1 157 m2 (avec un dépôt déporté de 700 m2) dans une zone proche du centre de Beaucaire, le mercredi 21 juin. But renforce ainsi sa présence dans la région Occitanie en s’implantant aux côtés de nombreuses enseignes dans la zone des Milliaires Genestet. Après Bagnols-sur-Cèze, Nîmes et Saint-Hilaire-de-Brethmas, ce quatrième magasin dans le Gard vient consolider le maillage de But dans le département. L’enseigne dispose également de magasins à Orange et Sorgues (zone Avignon-Nord).
But, ZAC des Milliaires Genestet, Forum de Beaucaire, Beaucaire.
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
Les communes de Vacqueyras et de Cabrières d’Aigues figurent parmi les 76 premières communes lauréates du programme de reconquête du commerce rural que viennent de dévoiler Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme, et Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la ruralité. Plus de 350 communes ont candidaté à ce dispositif de revitalisation du commerce rural doté d’une première enveloppe globale de 2,4M€ qui s’inscrit dans le plan ‘France ruralités’ initié par la première ministre Elisabeth Borne.
Soutien à des projets multiservices Dans ce cadre, Vacqueyras (1 240 habitants) s’est vu octroyer une subvention d’un montant de 50 000€ pour la réhabilitation d’un local destiné à accueillir un projet de commerce multiservices abritant une épicerie et pharmacie. De son côté, Cabrières d’Aigues (973 habitants) va recevoir 50 000€ pour, là aussi, l’achat d’un local pour un projet de commerce multiservices. Au total, 5 projets (concernant 3 6070 habitants) ont été retenus en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour un montant total de subventions de 131 203€.
62% des communes françaises sans commerces « Ces différents projets commerciaux sont une formidable nouvelle pour beaucoup de Français habitants en zone rurale et qui voient leur commune perdre en attractivité depuis de trop nombreuses années », se félicite Olivia Grégoire. A ce jour, plus de 21 000 communes ne disposent d’aucun commerce, soit 62% des communes françaises contre 25% en 1981. Un déclin qui accroit un sentiment de dégradation du cadre de vie et conduit à des difficultés d’accès à des paniers de services de la vie courante pour les habitants. Conséquence : un trajet routier de 10 minutes en moyenne pour se rendre à un commerce, soit 5 fois plus que dans des communes plus denses.
Les communes peuvent encore candidater pour des aides jusqu’à 80 000€ C’est pour cela que le Gouvernement a mis en place une enveloppe totale de 12M€ sur l’année 2023 afin de soutenir des projets d’implantation de commerces en zone rurale. La première ministre a d’ailleurs annoncé que ce programme de reconquête du commerce rural sera prolongé pour 3 ans. Un dispositif qui peut apporter « un soutien à l’installation en ruralité de commerces sédentaires multi-services ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales, avec des aides à l’investissement pouvant aller jusqu’à 80 000€ pour des projets sédentaires et 25 000€ pour des projets non sédentaires ».
La circonscription de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles ce n’est pas rien, en superficie d’abord (45% des Bouches du Rhône), en population (209 595 habitants), en entreprises (15 710) et en emplois ( 36 195 salariés). Avec des villes attractives, Arles, Saint-Rémy-de-Provence, Les Baux, Fontvieille, Maussane, Tarascon, Maillane, Châteaurenard, Saint-Martin de Crau, Les Saintes-MAries-de-la-Mer, entre Alpilles, Camargue et Montagnette, vergers et oliveraies.
Elu en 2016, réélu le 22 novembre 2021 avec son équipe, Stéphane Paglia fonce. Il a étoffé son réseau, multiplié les actions, les coopérations, les partenariats, les signatures de conventions, renforcé les liens entre les acteurs économiques et leurs territoires d’action et décuplé les services et les rendez-vous.
Il avait lancé 10 projets-phares, sa feuille de route, sa boussolle pour la mandature 2021-2026 pour « faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle et accélérer la transformation du pays d’Arles, en faire un territoire d’excellence par l’innovation, par sa main d’oeuvre qualifiée et par ses équipements performants ».
Où en-est-on aujourd’hui? Réponse de Stéphane Paglia : « D’abord, nous avons ouvert, à la rentrée de septembre dernier, notre ‘IES Business School’ – Ecole de commerce et de management au coeur d’Arles avec 25 élèves installés pour l’instant dans les locaux de la CCI. A terme, elle sera bâtie près de la Tour LUMA, à côté du Lycée Pasquier. Ainsi, nous garderons nos étudiants sur place, la scolarité ne coûte que 3 000€ (3 fois moins chère qu’ailleurs) et ils ne quitteront plus la Provence pour aller chercher du boulot ailleurs puisque les entreprises ont besoin de cerveaux et de salariés compétents ».
Avec comme idée-force « L’élève au coeur de l’école », elle proposera des formations de Bac + 1 à Bac + 3, avec des certifications en banque & assurances, commerce international, marketing & communication digitale, immobilier, vente & négociation, communication évenémentielle, marketing du sport, tourisme & hôtellerie, resoources humaines, gestion d’entreprise.
Le contournement d’Arles? « On en parle depuis plus de 30 ans, il y a urgence à passer à l’acte. Cet axe est emprunté par 73 000 véhicules par jour dont 7 000 poids-lourds. On dénombre environ 200 accidents par an. Une nouvelle enquête publique arrive pour requalifier l’autoroute en boulevard urbain qui intègre Tarascon et Saint-Martin-de-Crau. Il faut supprimer cette balafre qui déchire la ville. La question qui se pose est : que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent? Une autoroute avec caténaires, évidemment, ferait baisser la carbonation, une expérimentation serait souhaitable ».
Le Palais des Congrès doit être agrandi? Réponse du Président de la CCI : « Oui, mais d’abord, il nous faut absolument faire une remise à niveau des bâtiments qui sont une véritable passoire thermique. Or les études préalables coûtent déjà 300 000€. Ensuite, avoir 1000m2 de plus pour accueillir salons et séminaires, développer notre notoriété et devenir une référence nationale, une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière. Or, il manque un établissement 4 ou 5 étoiles et d’une centaine de chambres. Sinon, les touristes d’affaires risquent d’aller dormir ailleurs, la mer est à 20km, Avignon, Nîmes, à quelques encablures. En attendant, le Palais vient de se doter d’un « roof top » d’où on peut admirer la ville à 360°.
Et le port de commerce? « Sa concesssion arrive à terme en ce moment, elle doit être prolongée. En fait, il appartient à l’Etat via la Compagnie Nationale du Rhône. En 2020, l’activité avait été fortement impactée par la crise sanitaire. L’an dernier, net redressement avec +13% de la filière des granulats, ballast et produits métallurgiques. Et en 2022, le tonnage a grimpé de + 22% et le chiffre d’affaires s’affiche à 2,2M€. Cet outil quadri-modal (route-fer-fleuve-mer), unique en son genre va faire l’objet de 12M€ de travaux supplémentaires pour optimiser ses capacités, avec de nouveaux hangars pour accueillir encore plus de containers, une nouvelle grue, un hub logistique. Une seconde boucle de stockage des trains sera réalisée pour davantage de trafic et de sécurité. Nous avons aussi, sur place ‘RDT 13 Arles’, une régie des transports, de la réparation de wagons et de locomotives, tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur ».
Avec la démarche ‘Port 2024’ , nous le doterons d’une plateforme biomasse et déchets dangereux, nous pourrons, à terme, valoriser les bio-déchets (palettes de bois et pneus) et réaliser une station d’avitaillement hydrogène. Nous avons aussi la place, avec une cale de halage de 135 mètres de long, pour réparer des navires fluviaux, des barges, des péniches voire des bâteaux de croisère. Il y a 25 hectares disponibles à côté du port qui appartiennent à l’Etat ».
Culture et tourisme Stéphane Paglia ajoute : « La culture et le tourisme ne suffisent pas. Même si en 2022, la fréquentation a dépassé celle de 2021, elle a été sauvée par la clientèle étrangère qui dépense entre 100 et 500€ chez les hébergeurs et moins de 50€ chez les commerçants, cafetiers et restaurateurs. Même si les Rencontres de la Photo ont accueilli 127 000 visiteurs, les musées et monuments historiques (Arlaten, Arles antique, Fondation Van Gogh) 200 000, la LUMA 120 000, les Feria (de Pâques et du Riz) ont permis d’engranger 12M€, même si on a dénombré 600 000 croisiéristes sur le Rhône, cela ne suffit pas, d’un point de vue économique. En mai, on vient d’enregistrer + 20% de fréquentation, mais en juin, avec cette météo capricieuse, les touristes boudent les terrasses de café et les boutiques. Les soldes d’hiver n’avaient pas été à la hauteur des attentes des commerçants. Je pense qu’il faudrait les supprimer, vendre sur internet à prix cassés, changer de modèle, ça permettrait d’écouler les stocks en masse ».
Autre souci, « Airbnb », cette plateforme d’hébergements utilisée par des particuliers qui louent leur maison ou leur appartement. Airbnb est souvent accusé d’être responsable d’une pénurie de logements, les locations saisonnières étant plus rentables que les baux annuels. « Il y en a trop » aquiesce Stéphane Paglia, » il faut trouver un meilleur équilibre ».
L’emploi Il y a environ 10% de chômage dans le Bassin d’Arles, seulement 40% des foyers paient des impôts. L’emploi est donc une préoccupation majeure du patron de la CCI. « On cherche de la main d’oeuvre partout, on a besoin de salariés dans l’agriculture, la logistique, la restauration, la santé, l’éducation. On doit former des jeunes, même s’ils sont en échec scolaire, favoriser les relations entre demandeurs d’emplois et entreprises avec des rencontres, des opérations ‘job dating’.
Stéphane Paglia explique : « Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance. Il y a d’anciens métiers à réapprendre, de chaudronniers, de soudeurs. Les CMP (Constructions Métalliques et Préfabrication d’Arles) sont l’un des plus importants ateliers de chaudronnerie d’Europe, béénéficiant d’une renommée mondiale avec un personnel hautement qualifié. L’usine dispose de ponts roulants, fours, halls de sablage-peinture d’une capacité hors du commun. Sans parler de son emplacement stratégique, près des autoroutes et des ports d’Arles et de Fos-sur-Mer. »
Pour aider les futurs chefs d’entreprises à se lancer, il a publié une brochure qui détaille les étapes de l’aventure entrepreneuriale : quel budget prévoir, comment se présente le marché, comment m’imposer en tant que patron? Une autre , intitulée « Kit de recrutement », définit le profil du poste, les missions et objectifs à atteindre, les compétences requises, la rémunération. Le but étant de l’intégrer au maximum dans l’équipe et de l’impliquer dans le travail collectif.
Le président de la CCI évoque alors ‘chatGPT’ , ces textes générés par l’intelligence artificielle. « Il n’a pas que de mauvais côtés » dit-il. « Avec lui, on peut gagner du temps. Par exemple, pour un plan de formation en électro-technique, d’habitude il faut 2 jours. J’ai mis un quart d’heure à en concocter un. C’est une vraie rupture, un bouleversement qui va impacter l’entreprise, la formation, l’insertion, et la fonction de certains cols blancs ».
Hôtel d’entreprises, MIN, Provence Prestige Il a aussi évoqué lors de notre entretien les hôtels d’entreprises. Le 1er créé à Arles en 2019 est complet, il témoigne de l’intérêt des entrepreneurs pour ce type d’équipement qui leur propose un hébergement physique et une domiciliation administrative. « Nous pensons à des implantations au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau. »
Dans un territoire profondément rural qui assure 60% de la production agricole des Bouches du Rhône, Stéphane Paglia a également évoqué l’agriculture et l’alimentation de demain. « Nous soutenons le Grand Marché de Provence de Châteaurenard, un Rungis du Sud qui associe producteurs, transporteurs et transformateurs locaux qui intègre un pôle logistique de 7 hectares et un « Coeur de MIN » de 35 hectares avec transformation de produits biologiques ».
Lui qui passe un maximum de temps sur le terrain, à écouter, à échanger, à la rencontre des entrepreneurs et commerçants l’avoue « C’est ma vie, toute ma vie » et il sait aussi resituer Arles dans la Romanité et dans l’histoire avec ses arènes, mais aussi les voisins du Pont du Gard et du Pont d’Avignon, de la Tour Carrée de Nîmes, du théâtre Antique d’Orange, de Vaison. « Travaillons ensemble, nous avons aussi un grand pôle nucléaire avec Tricastin, Iter, Marcoule Cadarache ». D’hier à aujourd’hui, l’histoire continue à s’écrire. Et comme cet homme va toujours de l’avant, il regarde déjà vers « Provence Prestige ». Le Salon de l’art de vivre en, Provence de la gastronomie, mode, bien-être & décoration qui fêtera sa 30e édition du 23 au 27 novembre 2023.
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
L’enseigne de vente de matériel et accessoires de piscines Cash Piscines vient d’ouvrir un magasin à Sorgues. Situé 801 avenue Marc Lepoutre (derrière But et Cultura), ce nouvel espace de vente s’étend sur 1 120 m2. Il comprend une équipe de 4 collaborateurs, dont le responsable et son adjoint qui sont promus et viennent respectivement des magasins de Plan d’Orgon et Carpentras. Le recrutement d’un saisonnier est également prévu afin de renforcer l’équipe durant la période estivale.
Ce franchisé est le 135e magasin de l’enseigne et le premier à ouvrir en 2023. Cash Piscines, qui souhaite consolider sa position de leader en France, devrait ouvrir 13 autres magasins d’ici mai 2023.
En Vaucluse, l’enseigne est présente à Avignon, dans la zone de Mistral 7, à Carpentras et Orange ainsi qu’aussi à proximité aux Angles dans la partie gardoise du Grand Avignon et à Plan d’Orgon, à côté de Cavaillon. Créée en 2000, Cash Piscines regroupe 1 000 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 260M€ en 2022.
L.G.
Point S ouvre un nouveau centre auto à Sorgues
3 élèves d’Erudis se sont qualifiés pour la finale nationale des Négociales qui aura lieu ce vendredi.
Les Négociales, c’est le concours de négociation sous forme de jeux de rôle pour les étudiants en formation commerciale. Pour la 10e année consécutive, Erudis Formation a accueilli les qualifications vauclusiennes du défi, le 28 février dernier. Ces qualifications ont regroupé 126 candidats, 80 chefs d’entreprises et acteurs locaux.
A la suite de ces qualifications, 13 candidats ont été retenus pour la finale nationale. Parmi ces 13 étudiants, 3 sont des élèves d’Erudis, dont le vainqueur de la mini finale, Sandrine. Malheureusement, Sandrine à 30 ans et n’a donc pas le droit de participer à la finale nationale réservée aux moins de 30 ans.
Ce mardi, les 3 étudiants et leurs accompagnateurs se sont dirigés vers Epinal pour la finale nationale des Négociales qui a débuté hier matin. Les candidats devront faire leurs preuves parmi 600 autres candidats venus de la France entière. Vendredi, ils ne seront plus que 6 sur scène pour la grande finale.