25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

2024 : les bonnes raisons d’espérer !

Conflits armés, menaces nucléaires, dérèglement climatique, retour de l’inflation, incertitudes politiques, tensions sociales… le tableau n’est pas très réjouissant. A un moment où l’on force le sourire et où on se souhaite, sans grande conviction, de meilleurs vœux pour 2024, il y aurait cependant de bonnes raisons d’espérer.

Quand on est au cœur du cyclone on n’a pas toujours la possibilité de voir l’extérieur ou de se projeter dans l’après. Et pourtant, les mobilisations, les initiatives, les projets n’auront jamais été aussi nombreux. Jeunes, retraités, associations, enseignants, soignants, chefs d’entreprises, agriculteurs, collectivités, acteurs du monde culturel… ça bouge de partout. Et ici dans le Vaucluse, on est loin d’être reste.

A Mérindol, la commune va construire une centrale photovoltaïque
A Sérignan-du-Comtat, les habitants se mobilisent pour dire non à l’installation d’un fast-food et obtiennent gain de cause. A Mérindol, à l’initiative du maire, des habitants montent une coopérative pour construire et exploiter une centrale photovoltaïque. A Cucuron, des artistes se regroupent et montent un café alternatif tourné vers les pratiques culturelles. A Cavaillon, le collège Paul Gauthier, établissement REP Plus, se classe en tête du département pour ses résultats scolaires. De leurs côtés les collectivités (département et villes) sont plus que jamais en première ligne dans la lutte contre les fractures sociales. Et il y a du boulot !

A Lauris, le café villageois de accueille les étrangers en situation difficile
Beaucoup d’entreprises innovent, comme MUTATEC qui produit des protéines animales à base d’insectes et en recyclant des déchets végétaux. C’est encore la société B2P web qui a créé une bourse en ligne de fret, permettant d’optimiser les chargements des camions qui circulent en Europe. Elle est aujourd’hui leader sur le marché français. Côté agriculture, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la vente directe ou la transformation de produits. Ils créent des filières de distribution alternatives leur assurant une plus grande indépendance et des revenus plus décents. A Lauris, le café villageois accueille les étrangers en situation difficile et leur propose des cours de français. On y vient aussi pour des concerts, des débats ou des ateliers de réparations d’appareils appareils électroménagers ou pour devenir un crack en informatique …

Sans les associations caritatives, le pays ne pourrait pas fonctionner
Côté entreprises, elles sont de plus en plus nombreuses à repenser leur gouvernance et souhaiter d’avantage y associer leurs collaborateurs. C’est le cas des entreprises Sterne et Loöki qui ont été récompensé pour cette démarche (trophées RSE). C’est aussi tout le travail effectué par les vignerons des Côtes-du-Rhône qui se lancent dans l’agroforesterie pour aller vers une culture de la vigne plus respectueuse de l’environnement. Ce rapide (et non exhaustif) tour d’horizon ne serait pas complet sans évoquer la mobilisation de tous les acteurs de la culture qui partout dans le département contribuent à distraire et enrichir nos regards. A l’image du festival « Court c’est court » qui a donné cette année la parole aux minorités LGBT. Il faut également saluer tout le travail des milliers de bénévoles qui s’investissent dans les associations caritatives et sociales. Sans elles le pays ne pourrait pas fonctionner. En effet, si elles n’existaient pas qui servirait les 171 millions de repas distribués en 2023 par les restos du cœur ?

Vous l’aurez peut-être remarqué, toutes ses bonnes raisons d’espérer viennent de ceux qui œuvrent au quotidien et qui sont sur le terrain. Il n’appartient qu’à chacun d’entre nous d’y apporter sa contribution et d’amplifier le mouvement. Bonne année à toutes et tous.


2024 : les bonnes raisons d’espérer !

Le ministère de l’éducation nationale a publié le 29 mars dernier ses premiers « indicateurs de valeurs ajoutés » des collèges et des lycées. Traduction : il s’agit de noter les établissements, mais pas de les classer…. Plusieurs critères sont utilisés : le taux de réussite au brevet des collèges, les notes à l’écrit, le pourcentage d’élèves qui vont de la 6e à la 3e…. Surprise, ce ne sont pas forcément les établissements attendus qui ont les meilleurs résultats. Exemple : le collège Paul Gauthier de Cavaillon.

Même si ce baromètre n’a pas pour vocation à faire des classements on ne saurait s’empêcher de comparer. Ainsi, avec un taux de réussite au brevet des collèges de 99 %, le collège Paul Gauthier se classe en première position pour les établissements publics du département de Vaucluse. Le pari n’était pas gagné d’avance pour cet établissement classé en REP +, doté d’une Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA), destiné à recevoir les enfants en difficulté scolaire. Mais cet établissement accueille aussi des élèves qui ont des facilités. Ainsi, plusieurs pôles d’excellences ont été créés : section sportive, classe bilingue allemand, classe théâtre, classe antiquité langues anciennes, classe EURO, classe défense, classe vélo-environnement. Ce collège est aussi équipé pour accueillir les enfants handicapés. C’est cette mixité « à plusieurs étages » qui explique aussi sans aucun doute ces bons résultats.

Un établissement ouvert sur le monde
A la mixité vient s’ajouter aussi l’ouverture. Pour les 54 professeurs de ce collège, l’ouverture sur l’extérieur n’est pas qu’une volonté c’est une réalité. De très nombreux partenariats ont été mis en œuvre avec des collectivités (ville, agglomération, département) avec des institutions comme l’armée, les universités de Marseille et d’Avignon, des associations, ou encore une trentaine d’entreprises du territoire. Cela débouche sur du tutorat, des stages en immersion, beaucoup de rencontres, des échanges, des activités extra scolaires… Pour son principal, Kaci Diha : « il s’agit de donner à tous les élèves les moyens de réussir ». « Pour cela, leur bien-être est notre priorité », précise-t-il.

Une ambition forte
Le secret de cette réussite pourrait être résumé en un mot : l’ambition. L’ambition pour les élèves, pour le projet pédagogique et pour les très nombreuses initiatives portées par ce collège et son équipe pédagogique. Il n’y aurait donc pas de fatalité ou de règles préétablies qui voudraient que les moins favorisés socialement n’aient pas autant de chances que les autres. Les résultats de cet établissement montrent que si la volonté existe et qu’on s’en donne les moyens, c’est possible. Mais la route est encore longue surtout si on regarde ce qui se passe ensuite dans l’enseignement secondaire ou dans le supérieur.
Mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons-nous de cet exemple donné. Pour Kaci Diha, le principal de ce collège, sa plus grande fierté est l’attractivité de l’établissement qu’il dirige. Chaque année il y a toujours plus d’élèves qui s’y inscrivent que d’élèves qui le quittent.
Il y a 6 ans le collège comptait 330 élèves, aujourd’hui il en compte 520. Belle récompense !


2024 : les bonnes raisons d’espérer !

Dans le cadre du Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises (Paqte) signée avec la préfecture de Vaucluse, les sites Enedis Courtine et Enedis Saint-Gabriel à Avignon ont accueilli des collégiens cavaillonnais pour une journée découverte.

Dans le cadre de la lutte contre l’exclusion de l’insertion professionnelle des jeunes, Enedis en accueille régulièrement sur ses sites. Les établissements Enedis Courtine et Enedis Saint-Gabriel viennent d’ouvrir leurs portes aux élèves de 3ème du collège Paul Gauthier, situé à Cavaillon.

Après en avoir appris plus sur l’entreprise et ses différentes missions, les jeunes ont pu découvrir tout le matériel utilisé pour les travaux sous-tension. Cette journée a permis aux élèves de découvrir un métier et potentiellement d’affiner leurs choix d’orientation scolaire. Cet événement témoigne également de l’engagement d’Enedis dans le Paqte, mené par la Fondation agir contre l’exclusion (FACE) de Vaucluse.

V.A.


2024 : les bonnes raisons d’espérer !

31 structures de l’enseignement de toute la Région Sud participaient au festival des ‘mini-entreprises’ organisé par l’association Entreprendre pour apprendre Paca jusqu’au 3 juin. Le collège Paul Gauthier à Cavaillon vient de décrocher le prix ‘créativité’ pour son projet de création et vente de lampes en bambou.

Des lampes en bambou

La ‘mini-entreprise’ est un parcours concret et collectif dans lequel un groupe de jeunes expérimente l’entrepreneuriat de façon ludique et professionnelle. Les ‘mini-entreprises’ sont composés de 5 à 30 jeunes âgés de 13 à 25 ans: collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en recherche d’insertion professionnelle. Parmi les candidats, le collège Paul Gauthier à Cavaillon s’est distingué à travers le prix créativité. Recherche d’idées, récolte de la matière première, réalisation du logo, commande, administration d’enquête, logistique et production, une armada de jeunes ont œuvré des mois durant à la réalisation de lampes en bambou design et écologiques. Les mini-entrepreneurs ont été créatifs et originaux dans leur projet (créativité liée au produit et au processus de développement du projet, la curiosité, l’inspiration, l’innovation et l’audace…), justifiant le prix décerné par Bpi France.

Le collège Simone Veil à Châteaurenard était également en compétition avec son projet Recycl’handy qui lui a valu le prix Solidarité. Objectif ? Fabriquer des ‘objets pour le confort des personnes en fauteuil roulant.

L.M.

https://echodumardi.com/tag/college-paul-gauthier/   1/1