22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

Dans le cadre du Festival Interférence de la Fevis (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) au Off d’Avignon, l’Ensemble La Française sera en concert les 10, 11, 12, 14, 15 et 16 juillet. Ce concert aura lieu à la collection Lambert. La Française présentera un programme intitulé “Dialogue” questionnant nos idées sur l’époque baroque tout en invitant à une réflexion sensible autour de dialogues musicaux et littéraires.

En parallèle, l’ensemble vient de sortir un disque autour du musicien et compositeur avignonnais de la période baroque : Jean Joseph Mouret. Depuis 2013, La Française explore l’art rocaille et sa période proposant des programmes musicaux centrés sur des œuvres ou des compositeurs oubliés.

Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.

Sarah Ripert


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

En poste depuis septembre 2023, le directeur François Quentin a pris suffisamment ses marques pour nous convier, pour la première fois dans l’histoire de ce musée, à une présentation de la programmation artistique et culturelle à venir.

Tout a commencé le week-end dernier avec ‘Les Fleurs du bal’

Le ton était déjà donné samedi dernier : toute une journée à la Collection Lambert, avec découverte de la saison 2024-2025 le matin, salles du musée en entrée libre l’après midi et cour devenant salle de bal le soir. Le Musée d’Art contemporain s’est transformé le temps d’un week-end en une belle place publique, vivante et inventive.

Un signal fort pour signifier qu’un Musée d’Art Contemporain est un lieu de rencontre, d’échanges et de partage

Rien de moins l’après midi que des projections de films de l’artiste de cinéma expérimental Rose Lowder, d’une exposition de compositions florales sculpturales inédites d’Aline Cado et Marie Varenne, d’un marché de producteurs, de cours de danse en compagnie de Flavien Lombardi, d’un stage de violon organisé par Camille Raibaud et d’une grande conversation publique avant le Grand Bal orchestré par l’artiste résidente de la Villa Médicis Hélène Bertin. Celle-ci a conçu et installé pour l’occasion dans la belle cour du Musée un parquet en bois pour guincher jusqu’à point d’heure au rythme de groupes folkloriques.

Une présentation de la future saison « majistique »

Le directeur François Quentin en qualifiant bien malgré lui de « majistique » ce lieu unique en plein centre d’Avignon s’est rattrapé en lui accolant finalement magnifique, majestueux et fantastique ! Bref, toute l’assistance avait compris le plaisir et l’émotion qu’il avait à nous présenter – pour la première fois de son histoire – la programmation artistique et culturelle de la saison à venir. Il est rare en effet qu’un musée d’Art contemporain s’attelle à l’exercice difficile de présenter des projets en devenir, des performances par définition non advenues. Mais l’envie d’échanges primant, c’est dans une joie réciproque que nous avons découvert la saison prochaine.

Un projet construit autour d’un thème nécessaire et sérieux : la joie

François Quentin s’est fait un plaisir de le scander : « On  a besoin de la joie, on en a besoin de plein de façons. Certitude que c’est un agent actif de la création, du partage et du vivre ensemble : une joie active, engagée, une joie de la parole, de la rencontre et de l’échange. » Au vu de l’enthousiasme de sa présentation et des projets exposés, on veut volontiers le croire .

« Ce lieu doit continuer à vivre en confrontation avec des choses qu’on n’imaginait pas exister, qu’on n’imaginait pas importante pour la personne qui a créé mais qui nous replace dans un univers individuel beaucoup plus grand. Un musée n’est pas un lieu figé, c’est un lieu profondément actif, engagé avec le monde, un ouvroir de la pensée. On fait en sorte d’ailleurs qu’il se passe toujours quelque chose de nouveau tout au long de l’année dans cet espace. »

Une déambulation tel un jeu de l’oie pour l’exposition actuelle ‘Alchimie d’une rencontre’

Chaque salle a un caractère fort, un thème affirmé ou un artiste phare mais l’idée est de déambuler, de passer d’une salle à une autre comme on transite dans un jeu de l’oie : on se conforme à des règles (faciles, accessibles) mais on fait des découvertes malgré soi. L’idée est d’être renvoyée à sa propre histoire…ou à de la fiction. Sept mois durant, le programme d’expositions Alchimie de la rencontre propose un protocole d’accrochage des chefs-d’œuvre de la Collection Lambert qui change tous les mois et donne rendez-vous, par station. Jusqu’au 5 janvier 2025.

D’autres événements dont les titres  sont à eux seuls tout un programme

Il y aura des Passions partagées avec un dialogue inédit entre la collection Lambert et les collections du Mucem, le rôle d’une vie, hommage à la galerie GB Agency qui a fermé ses portes en décembre 2023, Même les soleils sont ivres sur le vent, une carte blanche à l’artiste Daniel Buren qui va prendre en charge toute la galerie, Antichambre des jeunes générations tel l’artiste marseillais Adrien Vescovi.

L’exposition Monte di Piéta dans le cadre du programme Viva Villa

Viva villa ? Caisses de résonances dédiées aux créateurs issus des différents lieux de résidences à l’initiative de Viva Villa : Villa Médicis, Casa de Velázquez, Villa Kujoyama et Villa Albertine. Temps fort de cette saison d’accompagnement du nouveau dispositif de Viva Villa, une collaboration avec le Festival d’Avignon pour la présentation d’une installation originale de l’autrice et metteuse en scène Lorraine de Sagazan, en partenariat avec la Biennale de Lyon, une installation comme un sanctuaire de chagrins où chaque objet donné porte le souvenir d’une injustice et se refuse à l’oubli.

Mais aussi

Après la programmation d’Alice Durel, les Jeudis de la Collection continueront avec l’autrice et artiste Rose Vidal pour cette nouvelle édition. Le festival Résonance accueillera le DJ Fred Berthet dans la cour du musée le vendredi 19 juillet, le festival Interférences est reconduit pendant le Festival d’Avignon pour 6 spectacles musicaux, Un grand tour initié par Mohamed El Khatib , des projets sociétaux comme Le Banquet ou La maison paisible.

Le rendez-vous est pris pour découvrir bientôt le programme complet et détaillé 2024-2025 et la programmation spéciale durant le Festival d’Avignon du 29 juin au 21 juillet 2024.

Collection Lambert. 5 à 12€. Jusqu’au 28 juin, ouvert de 14h à 18h du mercredi au vendredi. De 11h à 18h le samedi et dimanche. Ouvert tous les jours du 29 juin au 21 juillet. 11h à 18h. 5 Rue Violette. Avignon. 04 90 16 56 21 / bienvenue@collectionlambert.com  


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

Depuis plus de 20 ans, ce réseau irrigue tous les territoires de Vaucluse, en ville comme à la campagne, dans les zones artisanales comme commerciales. Avec des valeurs cardinales : bienveillance, confiance, engagement, gratuité, réciprocité et solidarité. Et les membres chefs d’entreprises qui aident les nouveaux venus paient une cotisation annuelle de 1 695€ et donnent de leur temps bénévolement, c’est dire leur implication pour tendre la main aux futurs patrons, les conseiller, les accompagner, les faire bénéficier de leur réseau et de leur expérience professionnelle.

Ce mardi, la cérémonie des voeux 2024 s’est déroulée au sein de la Collection d’Art Contemporain Yvon Lambert, du nom de ce galériste vençois réputé dans le monde entier, qui a eu, toute sa vie, un instinct de folie pour engranger les oeuvres des plus grands noms de l’art contemporain des XXème et XXIème siècles et d’en faire profiter le plus grand nombre. C’est ainsi qu’en 2000, la ville d’Avignon s’est retrouvée « Capitale Européenne de la Culture », sous la houlette du Président Jacques Chirac, du Ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon et de la maire d’Avignon Marie-Josée Roig. A ce titre, Yvon Lambert a vu ses tableaux accueillis dans l’ancienne Ecole d’Art, L’Hôtel de Montfaucon, entre le Boulevard Raspail et la Rue Violette. Et en 2012, après avoir fait don de près de 600 oeuvres à la ville, il s’est vu remettre la Légion d’Honneur des mains du nouveau Président de la République, François Hollande.

En amont des voeux du « Réseau Entreprendre », mardi soir, une visite a été organisée dans la galerie, du déstabilisant « Sas de contamination » proposé par le plasticien suisse Thomas Hirschhorn à l’exposition « La peinture est morte, vive la peinture », où se succèdent des oeuvres d’Andres Serrano, Sol Le Witt, Miquel Barcelo, Christian Boltanski, Nan Goldin et Jean-Michel Basquiat.

Le directeur de la Collection Lambert François Quintin et le directeur artistique délégué Stéphane Ibars © Bicpom_Alexis Chabriol

Ensuite, dans l’amphithéâtre monochrome « Bleu Klein », a débuté la cérémonie de présentation des lauréats 2023. Le nouveau directeur de la Collection Lambert, François Quintin a insisté sur une valeur commune aux artistes et aux entrepreneurs : « L’engagement pour un projet de rayonnement et de partage ». Le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Emmanuel Sertain a rappelé que « L’ADN du réseau, c’est la réciprocité, c’est à dire que ceux qui en ont bénéficié d’aide renvoient l’ascenseur en donnant un coup de main aux futurs patrons gratuitement ».

La directrice, Brigitte Borel a rappelé les chiffres clés 2023. « 94 membres, 35 accompagnateurs, 180 projets reçus mais seulement 14 lauréats retenus pour leur projet, c’est à dire, pérenniser leur entreprise et créer 5 emplois dans les 3 ans qui viennent. 420 000€ de prêts d’honneur à taux zéro ont été octroyés à cette promotion. Sur les 13 distinctions, 5 concernent des reprises d’entreprises, les autres des créations. 1er lauréat cité : Frédéric Baroni de « DiveIt« , une société d’éco-énergie qui refroidit les serveurs informatiques à Avignon (30 000€ d’aides), Fleur Masson au Thor fabrique dans son atelier « Le beau geste » des biscuits bio aux légumineuses salés et sucrés (22 500€). Installés à Agroparc, les créateurs de la start up « Lium« , Thomas Fattore et Guilain Yvon ont mis au point un ballon dirigeable qui permet de surveiller des sites sensibles, comme des usines ou des centrales nucléaires à 120 m de hauteur (60 000€).

© Bicpom_Alexis Chabriol

Parmi les récipiendaires, Laurent Marteel, le patron d’une nouveauté, « Yaka chanter« , créée le 21 décembre dernier au Pontet, un lieu de karaoké-bar, équipé d’un mtériel de son exceptionnel avec des salons privatifs de 4 à 16 fans de musiques et de chansons (22 500€), Jean-Baptiste Petricoul, lui avec « Virgomove » a mis au point un casque de vélo qui offre une protection complète avec mentonnière, de toutes tailles, d’enfant à adulte. Il croule déjà sous 2 300 commandes qu’il est en train de fabriquer à Avignon (37 500€). Christophe Bazin a repris une entreprise de poëles à bois et granulés et cheminées à Orange et Pernes-les-Fontaines, « Clarys Côté Poëles » (22 500€). Autre reprise, celle d’une miroiterie « AVM » à l’Isle-sur-La-Sorgue par Charles Desombre. Il n’a pas demandé de prêt d’honneur mais bénéficie d’une aide sur mesure pour sa société qui propose pare-douches, dalles de verre, escaliers et vitrages isolants.

Derniers lauréats de la soirée : Sébastien Tamagno qui propose à Lourmarin une boisson gingembre-citron peu sucrée, sans colorant, ni conservateur, « Kaukani » (30 000€). Un couple, Catherine et Edouard Baccar, a repris deux concessions de pneus en Camargue, à Arles et Saint-Martin-de-Crau, « BestDrive » (45 000€). Enfin, deux autres reprises sont en cours, mais comme rien n’est signé, on peut seulement citer le nom des repreneurs, Marine Stopin et Patrick Abbal qui ont bénéficié d’un prêt de 60 000€ et Nicolas Sepulchre qui, lui a 90 000€. On en saura plus dans les semaines qui viennent, quand ce sera officiel.

Visite guidée de la Collection Lambert aux membres du Réseau Entreprendre Rhône Durance par le directeur artistique délégué Stéphane Ibars © Bicpom_Alexis Chabriol

Le président Sertain a remercié tous ceux qui donnent de leur temps et de leur expérience pour mettre en valeur les futurs chefs d’entreprises, ceux qui sont chargés des études de projets, du business-plan, de ficeler les dossiers auprès des partenaires (Région Sud, CIC, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, SMC, BPMed, BPI France), les valideurs et ceux qui participent au comité du suivi. « Notre amition pour 2024, c’est d’être la force d’accompagnement du développement économique de Vaucluse. Donc, nous devons gagner en visibilité, promouvoir nos trois programmes. ‘Impact’ qui sensibilise les entrepreneurs à l’impact social et environnemental, ‘Innov’, qui peut apporter un fonds supplémentaire de 20 000€ pour ceux qui innovent, et enfin ‘Wom energy’ pour promouvoir l’entrepreneuriat au féminin ». « Pas assez répandu » ajoute Brigitte Borel, la directrice qui évoque à son tour ‘Booster’, dédié à ceux qui ont un chiffre d’affaires de plus de 500 000€, un effectif supérieur à 5 salariés et qui soit s’étoffer de façon significative. Alors, ils pourraient avoir droit à un prêt de 30 à 90 000 pour une croissance externe ou organique. » Enfin, elle parle du projet ‘Ambition’ , le top du top, pour ceux qui affichent déjà un CA de plus d’un million €, emploient 15 salariés et souhaitent doubler la taille de leur entreprise. Là le prêt de BPI pourrait varier de 100 à 300 000€, de quoi faire bondir en flèche la croissance de la société!

Aide, écoute et humanisme voilà le trio gagnant de cette association. Prochain rendez-vous du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, le 22 mai à La Coquillade pour l’Assemblée Générale.

Contacts :
www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance/
rhone-durance@reseau-entreprendre.org
04 90 86 45 59


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

Deux évènements bonus sont proposés en plus de la programmation musicale du Festival Résonance qui aura lieu du 27 au 30 juillet à Avignon.

Dans quelques semaines, le Festival Résonance prendra le relais du Festival d’Avignon. En plus de la programmation musicale déjà dévoilée il y a quelques semaines, le festival vient d’ajouter deux évènements :

Jeudi 27 et vendredi 28 juillet – la Collection Lambert – Soundtracks ! avec Reeve Schumacher
11h > 17h / Tarifs : 30€ (1 jour) – 50€ (2 jours).
Stage de création sonore proposé à partir de 6 ans. Informations et réservation avant le 19 juillet – d.haudiquet@collectionlambert.com

Samedi 29 juillet – visite guidée du Musée du Petit Palais
18h / Entrée gratuite sur réservation obligatoire – 04 90 86 44 58 ou musee.petitpalais@mairie-avignon.com
Offre réservée à 25 personnes déjà munies de leur billet pour la soirée de 19h dans le Jardin.

J.R.


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

Partenaire du Festival d’Avignon, Arte diffusera « Le Jardin des délices », la dernière création de Philippe Quesne, lundi 10 juillet depuis la Carrière de Boulbon

Une série de projections et de rencontres autour de la série et du livre H24 seront également organisées les 20 et 21 juillet à la Collection Lambert pour accompagner le spectacle de Mathilde Monnier « Black Lights ».  

Lundi 10 juillet 22h30 – Le Jardin des délices.

S’inspirant librement des allégories du triptyque réalisé par le peintre Jérôme Bosch entre 1490 et 1500, le metteur en scène et scénographe Philippe Quesne invite le spectateur à partager le destin d’une petite communauté humaine à l’heure d’un monde menacé. Dans cette création entre bestiaire et médiéval, science-fiction écologique et western contemporain, la fantaisie et l’utopie formulent une réponse ludique aux périls en cours. Retransmis en léger différé de la carrière de Boulbon, un spectacle avec lequel le créateur de La mélancolie des dragons, Big Bang, mais aussi de La nuit des taupes retrouve Avignon pour fêter les vingt ans de sa compagnie, le Vivarium Studio.

Jeudi 20 et 21 juillet à 14h30 – « H24 » à la Collection Lambert.

H24, « série manifeste », inspirée de faits réels toujours en ligne sur arte.tv, rend compte des violences auxquelles sont confrontées les femmes au cours d’une journée. H24 – 24 heures dans la vie d’une femme réunit vingt-quatre films courts, écrits par vingt-quatre autrices européennes et interprétés par autant d’actrices. Cette diversité de voix et de talents a inspiré à la chorégraphe Mathilde Monnier son nouveau spectacle, Black Lights, présenté au cloître des Carmes, du 20 au 23 juillet, au festival d’Avignon. A cette occasion, des projections gratuites d’H24 seront organisées à la Collection Lambert, en présence de Mathilde Monnier, de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea, cocréatrices de la série et des autrices Agnès Desarthe, Lola Lafon, Grazyna Plebanek et Alice Zeniter.

La rencontre sera suivie d’une dédicace du livre.


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

François Quintin va prendre la direction de la Collection Lambert à partir du mois de septembre prochain. Celui qui est actuellement délégué aux arts visuels à la Direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la culture depuis 2020 succèdera à Alain Lombard en poste depuis février 2018 à la tête de ce musée d’art contemporain situé dans l’intra-muros d’Avignon.
« François Quintin a été nommé par le conseil d’administration de la Collection et avec l’agrément de la ministre de la Culture, conformément à la procédure prévue pour les Centres d’art d’intérêt national, après un appel à projet », explique Jean-Luc Choplin, président du conseil d’administration de la Collection.
Avant son poste actuel, le futur directeur né en 1967 a été notamment directeur délégué de la Fondation d’entreprise Lafayette anticipations de 2011 à 2019 et le directeur du FRAC Champagne-Ardenne de 2001 à 2007.

Le projet phare d’Avignon Capitale européenne de la culture
La Collection lambert a vu le jour suite à une donation du galeriste et marchand d’art Yvon Lambert. A la fin des années 1990, ce dernier avait souhaité ouvrir sa collection personnelle au grand public. Après un projet avorté de création d’un musée à Montpellier, c’est finalement à Avignon que la Collection ouvrira ses portes en juillet 2000, année où la cité des papes avait été désignée ‘Capitale européenne de la culture’.
Au départ prêté pour 20 ans, le fond du collectionneur est composé de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle avec des artistes comme Daniel Buren, Cy Twombly, Sol LeWitt, Jean-Michel Basquiat, Robert Ryman, Andres Serrano, Carl Andre, Douglas Gordon, Nan Goldin…

La plus importante donation à l’Etat depuis plus d’un siècle
En 2008, Yvon Lambert annonce officiellement qu’il souhaite faire don de sa collection. Un projet entériné en novembre 2011 avec la donation des œuvres à l’Etat français inaliénables à l’hôtel de Caumont. Estimée à 97M€, il s’agit de la plus importante donation faite à l’Etat depuis 1906.
Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 des hôtels particuliers de Caumont et de Montfaucon. L’ensemble de la collection est assurée pour un montant de 200M€.

L.G.


Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

Momento Impromptu avec quelques artistes du Ballet et du Chœur de l’Opéra Grand Avignon
C’est une performance immersive, créée de manière collective par les danseurs et chanteurs de l’Opéra Grand Avignon. Sans parcours imposé, le public est invité à cheminer librement dans la Collection. Chaque artiste s’empare d’une œuvre exposée ou d’une salle pour créer une performance intime, fragile, tendre, étrange ou étonnante. L’hospitalité étant le mot «fondateur» du projet, c’est à travers ce concept que les artistes de l’Opéra, viennent se mêler aux expositions.
Samedi 21 janvier.15h30 à 17h30.Entrée libre sur présentation d’un billet du musée. Collection Lambert. 5 rue Violette. Avignon. 04 90 16 56 21

Concert du ténor Cyrile Dubois et du pianiste Tristan Raës
L’Opéra Grand Avignon, reçoit ce jeune ténor français Cyrille Dubois, dont la réputation n’est plus à faire et que l’on retrouve sur les plus grandes scènes lyriques internationales… Le duo Dubois/Raës présentent Gabriel Fauré sous un jour nouveau pour révéler son influence sur des élèves et autres compositeurs aussi prestigieux que Maurice Ravel ou innovants que Florent Schmitt. Une soirée placée sous un double charme, les musiques de Fauré, mais aussi Ravel, Chausson, Duparc, Saint-Saëns sur des textes de grands écrivains et poètes tels que Baudelaire, Verlaine, Victor Hugo, Mallarmé… vous laisseront un doux parfum de mélancolie et d’ivresse.
Samedi 21 janvier. 20h. 8 à 20€. Amphithéâtre Mozart du Conservatoire de musique d’Avignon (et non plus à l’Autre Scène comme initialement prévu dans le programme) 3, rue du Général Leclerc. Avignon. 04 32 73 04 80.

Tristan Raës Copyright Mirco Magliocca

Festival Off : l’Ensemble La Française en concert

La Caisse d’épargne Cepac vient de signer une convention de mécénat avec la Collection Lambert à Avignon. Pour le musée d’art contemporain de la cité des papes il s’agit désormais de son plus important partenaire issu du monde de l’entreprise et de l’économie.

La SLE (Société locale d’épargne) de la Caisse Vaucluse de la Caisse d’épargne Cepac avait déjà initié le mouvement en 2019. La banque régionale coopérative avait ainsi déjà apporté son soutien (5 000€) à la Collection Lambert afin de financer le projet de micro-école ‘Inspire’ du musée. Un dispositif créée en collaboration avec l’Education nationale destiné aux enfants de CM1-CM2 en décrochage scolaire et ayant pour objectif de leur permettre de retrouver le goût d’apprendre via l’éveil artistique. Pour cela, la Collection Lambert a transformé un de ses deux ateliers en salle de classe pour accueillir les élèves de manière permanente.
Après ce galop d’essai, la Cepac, qui entreprend depuis toujours des actions de mécénat sur tous ses territoires et s’engage à favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre, a donc décidé de passer à la vitesse supérieure.

En 2019, la Caisse d’épargne Cepac avait déjà soutenu, à hauteur de 5 000€, le projet de micro-école ‘inspire’ via sa Société locale d’épargne de la caisse de Vaucluse.

20 000€ pour commencer
« Nous sommes honorés de renouer les liens avec la Collection Lambert que nous avions soutenue auparavant, pour l’une de ses actions pédagogiques, rappelle Joël Chassard, président du directoire de la Cepac. Les musées, festivals et lieux culturels sont autant de leviers qui contribuent au développement et à l’attractivité de nos territoires. C’est pourquoi, nous sommes fiers de nous associer à ce lieu emblématique de l’art contemporain en Avignon. Ce mécénat s’inscrit dans notre démarche philanthropique axée, notamment, autour de la culture. »
En effet, la culture semble être dans l’ADN de la Cepac puisqu’elle soutient de nombreux événements et lieux culturels, aussi bien en métropole qu’en Outre-Mer, comme le Cepac Silo et le Mucem à Marseille ou les Téat à la Réunion. Elle participe également au déploiement de grands festivals, notamment à travers ses partenariats avec Les Suds à Arles, le festival de la BD à Bastia, le ‘All day in’ aux Antilles, ou encore le festival ‘Marseille Jazz des cinq continents’, qu’elle soutient depuis sa création il y a plus de 20 ans.
« Nous avons la volonté de soutenir les lieux et les événements emblématiques du territoire », poursuit Aline Moreau, directrice communication et RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de la Cepac, 2e caisse de France, et intervenant dans les départements des Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, la Corse mais aussi la Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Martinique, la Guyane et Saint-Pierre-et- Miquelon.
Le montant de cette opération de mécénat s’élève à 20 000€ pour une durée de 1 an renouvelable. Il s’ajoute à la dizaine de projets soutenus, chaque année dans le département, par la SLE de la caisse de Vaucluse avec des montants compris entre 3 000 et 15 000€.

Les représentants de la Cepac et ceux de la Collection Lambert.

Rapprochement avec le monde des entreprises
« Ce partenariat marque une étape importante depuis la création de la Collection il y a 22 ans, précise Alain Lombard, directeur de la Collection Lambert. Il marque notre volonté de se rapprocher du monde économique. Nous sommes donc heureux de renforcer nos liens avec le monde de l’entreprise, particulièrement avec la Caisse d’épargne Cepac avec qui nous partageons de nombreuses valeurs comme la RSE, l’accès à la culture, le soutien au territoire… »
Si les 20 000€ apportés par la Caisse d’épargne constituent 1% du budget de la Collection, ils représentent désormais 20% du montant total provenant du mécénat avec des entreprises. « Ce n’est pas neutre pour nous », insiste Alain Lombard puisqu’il s’agit désormais du principal contributeur en terme de mécénat d’entreprise.
Mais surtout, « que la Cepac, aussi incontournable qu’elle l’est dans l’économie de notre territoire, ait choisi de soutenir la Collection Lambert au titre de sa démarche philanthropique, atteste selon moi de la place centrale qu’occupe notre musée au cœur de l’environnement artistique et culturel de notre région » conclut le directeur de cette Collection exceptionnelle. Collection de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle constituée par Yvon Lambert, que le célèbre marchand d’art et collectionneur a donné dans le cadre de la plus importante donation faite à l’Etat français depuis 1906. Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 de l’hôtel de Caumont.

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