21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Roland Paul, président de GSE, est le nouveau président du Medef Vaucluse. Elu pour un mandat de 3 ans, il  succède à Jean-Louis Maurizi, président du Medef Sud, qui assurait l’intérim depuis juin dernier. Si l’élection du patron avignonnais d’une des plus belles entreprises du département lors de l’assemblée générale du mouvement qui vient de se tenir à la Collection Lambert n’est pas une surprise, elle devrait cependant mettre un terme à la reprise en main par les instances nationales de la gouvernance locale du Mouvement des entreprises de France en Vaucluse.

Juste avant l’été le syndicat patronal avait dépêché plusieurs de ses dirigeants nationaux et régionaux pour venir mettre de l’ordre au sein du Medef 84. A cette occasion, c’est Bruno Arcadipane, premier vice-président du Medef national en charge des adhérents, qui avait endossé le rôle du ‘nettoyeur’. « Cela s’est bien passé. On a tourné la page de façon propre », précisait-il alors.
Celui qui est aussi président d’Action Logement nous avait également expliqué que lorsque Patrick Martin, le nouveau président national du Medef élu en juillet 2023 « avait fait le tour d’horizon des territoires où il y avait des problèmes à régler, le Vaucluse était apparu en haut de la pile des priorités. Il était, de ce fait, indispensable de recréer une dynamique. Ce territoire, avec la qualité des entreprises et son tissu économique qui le composent, le mérite. Il est donc important que le Medef retrouve sa place. »
Un nouveau départ qui a pris la forme de la création d’une nouvelle association, la mise en place de 12 administrateurs, d’un conseil d’administration enrichi au fil des semaines ainsi que la récupération des divers mandats patronaux comme l’Urssaf, la CPAM, la Caf, les prud’hommes…
« Désormais, nous allons veiller à ce que le Medef Vaucluse respecte bien les statuts et l’éthique du national », avait ensuite fermement annonçait Bruno Arcadipane.

Un signe déjà ? C’était dans les locaux ‘modèles’ du siège social de GSE dans la zone d’activité de l’aéroport de la cité des papes que s’était tenu cette première AG ayant débouchée sur la désignation de Jean-Louis Maurizi.

Près de 6 mois plus tard, c’est donc le président de GSE qui a pris en main les destinées du Medef 84. Pour l’occasion, le nouveau patron des patrons vauclusiens a même été adoubé par Patrick Martin. Le président du Medef national est ainsi venu en personne visiter le siège de GSE, puis l’entreprise Naturex, leader mondial des ingrédients naturels issus des plantes basé dans la zone d’Agroparc à Avignon, avant d’assister à l’AG du Medef 84 et l’élection de son nouveau président local.

« Je suis très heureux que l’on assiste à une renaissance du Medef Vaucluse. »

Patrick Martin, président du Medef

« Je suis très heureux que l’on assiste à une renaissance du Medef Vaucluse, se réjouit d’ailleurs Patrick Martin. Nous sommes convaincus que le Vaucluse et ses entreprises ont besoin d’un Medef départemental puissant et dynamique. Je suis absolument ravi que Roland Paul se soit présenté, qu’il ait été élu, parce qu’il fait partie des chefs d’entreprise les plus emblématiques de ce département, et également au niveau national. C’est de très bon augure pour l’avenir de ce Medef. »

Avant de participer à l’AG du Medef Vaucluse, Roland Paul a fait découvrir le siège de la société GSE au président national ainsi qu’aux principaux acteurs économiques du territoire. ©LG/L’Echo duMardi

« Ce que l’on pouvait reprocher à l’ancienne structure, c’est qu’elle avait oublié ce qu’était le rôle du Medef, confie pour sa part Jean-Louis Maurizi. Elle gérait surtout les mandats, mais elle avait oublié que le principal rôle d’un Medef territorial, c’est d’être là pour les adhérents. C’est-à-dire d’aller d’abord à la rencontre des entreprises, leur dire pourquoi il était important qu’elles adhèrent afin de bénéficier des réseaux du Medef en matière de développement de la formation professionnelle ou de l’apprentissage par exemple. »
Et le président du Medef Sud d’insister : « il fallait reconstruire cette relation avec les adhérents. C’est pour cela que nous avons pris la décision de rebâtir à zéro ».

« Je n’étais pas dans ce monde, reconnaît en toute franchise Roland Paul, mais développer une entreprise, ça, je connais un petit peu. GSE a beaucoup été mis sous les projecteurs grâce au territoire, et que c’est aussi un principe de réciprocité que de venir donner de son temps pour aider à ce que le territoire se développe. »
Celui qui s’est toujours pleinement consacré à son entreprise et qui avoue avoir hésité à accepter cette présidence par crainte de ne pas avoir assez de temps pour s’occuper pleinement de ses nouvelles fonctions rappelle que nous vivons « une période qui n’est pas des plus simples actuellement. Où il est plus facile de promettre de la sueur et des larmes que du succès. »

« Prendre soin de la nature, prendre soin de l’humain, prendre soin du territoire. »

Pourtant, celui dont la devise pourrait être ‘Prendre soin de la nature, prendre soin de l’humain, prendre soin du territoire’ constate que pendant longtemps GSE a travaillé sur les territoires mais pas avec les territoires. « Aujourd’hui, plus ça va, plus on travaille avec les territoires. Et si on ne travaille pas avec les territoires, cela ne fonctionne pas. »
Ce fils d’un paysan du Ventoux a donc compris que quand on porte un projet, il faut que tous les acteurs de ce territoire soient alignés pour que ce projet se développe.

Roland Paul est élu pour un mandat de 3 ans à la présidence du Medef de Vaucluse. ©DP/L’Echo duMardi

« L’ambition que j’ai pour notre cher Vaucluse, c’est de faire en sorte que l’on se fédère tous autour du projet du territoire. Que l’on travaille tous ensemble, à la fois la Région, les chambres de commerce, le Medef bien sûr, mais aussi tous les acteurs économiques et les collectivités locales. »
Enfin évoquant les ‘dissensions’ qui peuvent survenir dans le monde patronal vauclusien, Roland Paul coupe court : «  Ces petites guerres que je ne connais pas d’ailleurs, il ne faut plus qu’elles existent. Que l’on travaille ensemble pour développer, pour développer ensemble. Globalement, quand on travaille pour créer de la valeur commune, tout le monde s’y met. Je n’ai aucun doute là-dessus. »

« Pour construire, il faut une stabilité. »

Patrick Martin, président du Medef

Lors de cette assemblée générale vauclusienne, Patrick Martin en a également profité pour évoquer la situation nationale des entreprises en France. « Nous constatons un panorama politique plutôt inquiétant parce qu’on ne voit pas une trajectoire très claire. Nous, entrepreneurs, ce qui nous importe, c’est de construire. Et pour construire, il faut avoir des perspectives, il faut avoir une stabilité. »
« En tant que partenaire social et premier mouvement représentatif des patrons, nous voulons contribuer à ce que le pays s’apaise d’abord », poursuit le président du Medef qui rappelle cependant que « c’est quand même bien nous qui créons la richesse. C’est nous qui créons l’emploi. C’est nous qui sommes à l’origine du pouvoir d’achat et que donc, il ne faut rien faire pour entraver la dynamique entrepreneuriale. »

Réunis à la Collection Lambert où ils ont été accueillis par son directeur, François Quintin, les adhérents du ‘nouveau’ Medef de Vaucluse ont élu leur nouveau président. ©LG/L’Echo duMardi

Pour Patrick Martin, qui représente 200 000 entreprises et 10 millions de salariés en France, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis devrait engendrer un monde un peu plus compétitif chaque jour. Dans cette conjoncture, il déplore « un décrochage en termes de performances économiques, de performances sociales, de performances environnementales de l’Europe et de la France par rapport au reste du monde ».
« Nous appelons de nos vœux une prise de conscience collective pour éviter de prendre des mesures qui iraient à l’encontre de la dynamique économique et qui pourraient se traduire par des destructions d’emplois. Il commence déjà à y avoir des destructions d’emplois dans le secteur privé. Nous, nous avons plein de projets, nous avons plein d’ambitions. Il faut faire confiance aux entreprises, il faut leur laisser les moyens de se développer. »

« L’entreprise n’a jamais été aussi populaire en France. »

Conscient de la dégradation des finances publiques, le patron des patrons français ne veut pas que cela se fasse au détriment des entreprises. « Les entreprises françaises, les grandes, les moyennes, les petites, sont déjà les plus taxées au monde, insiste-t-il. Mais si l’argent n’est plus dans les poches des entreprises, il ne sera pas consacré à l’investissement, l’emploi, les hausses de salaires… »
« L’entreprise n’a jamais été aussi populaire en France. Et quoiqu’en disent certains commentateurs, de bonne ou de mauvaise foi, l’entreprise est considérée par nos concitoyens comme étant la hauteur de ses responsabilités en matière économique, en matière sociale, en matière environnementale de plus en plus, en matière sociétale. Donc, il est important que la voix de l’entreprise, qui quand même est à l’origine de la création de richesses, de la création d’emplois, soit mieux entendue dans le débat public et la décision publique. Mais franchement, si les entrepreneurs, dont toute leur diversité, étaient mieux considérés dans ce pays, j’affirme que le pays marcherait mieux. »

A la découverte de Roland Paul et de GSE

Président de GSE depuis 2019, Roland Paul était auparavant directeur général de la société vauclusienne fondée en 1976 par Jean-Pierre et Michel Hugues, deux frères architectes. En 2019, c’est la société de construction allemande Goldbeck qui reprend GSE.

Aujourd’hui, l’entreprise avignonnaise spécialiste de l’immobilier d’entreprise vient de réaliser un chiffre d’affaires annuel de 875,5M€, après avoir franchi le cap du milliard d’euros de CA l’année précédente. Elle emploie 619 collaborateurs, dont 387 ingénieurs. GSE dispose de 12 agences en France, dont son siège de la cité des papes regroupant près de 200 salariés. Elle est aussi implantée dans 5 pays d’Europe.

Société à mission depuis juillet 2023, classée parmi les entreprises les plus performantes en matière de RSE et développement durable, GSE est aussi particulièrement impliquée dans le bien-être de ses employés : 87% recommandent fortement leur entreprise. Depuis sa création, la société vauclusienne a construit 21 millions de m2 d’immobilier d’entreprise dont les usines Juste bio à Carpentras et Charles & Alice à Monteux ou bien encore le siège de Claranor à Avignon ou la mûrisserie de fruits exotiques de Westfalia à Graveson.

« On construit des usines un peu partout en France actuellement et pas qu’à Paris », se félicite le nouveau président du Medef 84.


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Suite au grand succès obtenu par l’œuvre-film ‘Hexagone’, diffusée en avant-première début juillet à la Collection Lambert à Avignon, cette dernière a décidé de programmer sa diffusion tout l’été. Il est donc encore possible de visionner ‘Hexagone’ tous les mercredis jusqu’au mercredi 25 septembre.

‘Hexagone’, c’est le fruit de deux ans d’engagement artistique intense du photographe avignonnais Jérôme Taub dont quatre mois d’itinérance à travers la France. Cette œuvre, qui prend la forme d’un récit documentaire, est un véritable voyage à travers l’espace et le temps, le long des routes qui, de l’Antiquité à nos jours, ont créé le lien social dans notre pays.

Au gré de son périple, l’Avignonnais a photographié divers moments de vie, sans aucune mise en scène, pour créer ‘Hexagone’, et a assemblé 100 photographies pour en faire un diaporama aux allures de film. « ‘Hexagone’ est un voyage visuel polymorphe nourri d’une photographie documentaire à partir de laquelle la réalité qui nous entoure est piratée pour convoquer un univers surréaliste, mélancolique et inquiétant dans lequel vivent des êtres ‘Mythiques’, explique le photographe. Héros du quotidien qui vacillent, toujours à la limite du misérable et du divin. »

Cette œuvre-film est projetée en continu tous les mercredis de 14h à 15h jusqu’au mercredi 25 septembre à l’auditorium de la Collection Lambert à Avignon.

Tous les mercredis jusqu’au mercredi 25 septembre. Collection Lambert. 5 Rue Violette. Avignon.


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Dans le cadre du Festival Interférence de la Fevis (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) au Off d’Avignon, l’Ensemble La Française sera en concert les 10, 11, 12, 14, 15 et 16 juillet. Ce concert aura lieu à la collection Lambert. La Française présentera un programme intitulé “Dialogue” questionnant nos idées sur l’époque baroque tout en invitant à une réflexion sensible autour de dialogues musicaux et littéraires.

En parallèle, l’ensemble vient de sortir un disque autour du musicien et compositeur avignonnais de la période baroque : Jean Joseph Mouret. Depuis 2013, La Française explore l’art rocaille et sa période proposant des programmes musicaux centrés sur des œuvres ou des compositeurs oubliés.

Pour accéder à la billetterie, cliquez ici.

Sarah Ripert


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

En poste depuis septembre 2023, le directeur François Quentin a pris suffisamment ses marques pour nous convier, pour la première fois dans l’histoire de ce musée, à une présentation de la programmation artistique et culturelle à venir.

Tout a commencé le week-end dernier avec ‘Les Fleurs du bal’

Le ton était déjà donné samedi dernier : toute une journée à la Collection Lambert, avec découverte de la saison 2024-2025 le matin, salles du musée en entrée libre l’après midi et cour devenant salle de bal le soir. Le Musée d’Art contemporain s’est transformé le temps d’un week-end en une belle place publique, vivante et inventive.

Un signal fort pour signifier qu’un Musée d’Art Contemporain est un lieu de rencontre, d’échanges et de partage

Rien de moins l’après midi que des projections de films de l’artiste de cinéma expérimental Rose Lowder, d’une exposition de compositions florales sculpturales inédites d’Aline Cado et Marie Varenne, d’un marché de producteurs, de cours de danse en compagnie de Flavien Lombardi, d’un stage de violon organisé par Camille Raibaud et d’une grande conversation publique avant le Grand Bal orchestré par l’artiste résidente de la Villa Médicis Hélène Bertin. Celle-ci a conçu et installé pour l’occasion dans la belle cour du Musée un parquet en bois pour guincher jusqu’à point d’heure au rythme de groupes folkloriques.

Une présentation de la future saison « majistique »

Le directeur François Quentin en qualifiant bien malgré lui de « majistique » ce lieu unique en plein centre d’Avignon s’est rattrapé en lui accolant finalement magnifique, majestueux et fantastique ! Bref, toute l’assistance avait compris le plaisir et l’émotion qu’il avait à nous présenter – pour la première fois de son histoire – la programmation artistique et culturelle de la saison à venir. Il est rare en effet qu’un musée d’Art contemporain s’attelle à l’exercice difficile de présenter des projets en devenir, des performances par définition non advenues. Mais l’envie d’échanges primant, c’est dans une joie réciproque que nous avons découvert la saison prochaine.

Un projet construit autour d’un thème nécessaire et sérieux : la joie

François Quentin s’est fait un plaisir de le scander : « On  a besoin de la joie, on en a besoin de plein de façons. Certitude que c’est un agent actif de la création, du partage et du vivre ensemble : une joie active, engagée, une joie de la parole, de la rencontre et de l’échange. » Au vu de l’enthousiasme de sa présentation et des projets exposés, on veut volontiers le croire .

« Ce lieu doit continuer à vivre en confrontation avec des choses qu’on n’imaginait pas exister, qu’on n’imaginait pas importante pour la personne qui a créé mais qui nous replace dans un univers individuel beaucoup plus grand. Un musée n’est pas un lieu figé, c’est un lieu profondément actif, engagé avec le monde, un ouvroir de la pensée. On fait en sorte d’ailleurs qu’il se passe toujours quelque chose de nouveau tout au long de l’année dans cet espace. »

Une déambulation tel un jeu de l’oie pour l’exposition actuelle ‘Alchimie d’une rencontre’

Chaque salle a un caractère fort, un thème affirmé ou un artiste phare mais l’idée est de déambuler, de passer d’une salle à une autre comme on transite dans un jeu de l’oie : on se conforme à des règles (faciles, accessibles) mais on fait des découvertes malgré soi. L’idée est d’être renvoyée à sa propre histoire…ou à de la fiction. Sept mois durant, le programme d’expositions Alchimie de la rencontre propose un protocole d’accrochage des chefs-d’œuvre de la Collection Lambert qui change tous les mois et donne rendez-vous, par station. Jusqu’au 5 janvier 2025.

D’autres événements dont les titres  sont à eux seuls tout un programme

Il y aura des Passions partagées avec un dialogue inédit entre la collection Lambert et les collections du Mucem, le rôle d’une vie, hommage à la galerie GB Agency qui a fermé ses portes en décembre 2023, Même les soleils sont ivres sur le vent, une carte blanche à l’artiste Daniel Buren qui va prendre en charge toute la galerie, Antichambre des jeunes générations tel l’artiste marseillais Adrien Vescovi.

L’exposition Monte di Piéta dans le cadre du programme Viva Villa

Viva villa ? Caisses de résonances dédiées aux créateurs issus des différents lieux de résidences à l’initiative de Viva Villa : Villa Médicis, Casa de Velázquez, Villa Kujoyama et Villa Albertine. Temps fort de cette saison d’accompagnement du nouveau dispositif de Viva Villa, une collaboration avec le Festival d’Avignon pour la présentation d’une installation originale de l’autrice et metteuse en scène Lorraine de Sagazan, en partenariat avec la Biennale de Lyon, une installation comme un sanctuaire de chagrins où chaque objet donné porte le souvenir d’une injustice et se refuse à l’oubli.

Mais aussi

Après la programmation d’Alice Durel, les Jeudis de la Collection continueront avec l’autrice et artiste Rose Vidal pour cette nouvelle édition. Le festival Résonance accueillera le DJ Fred Berthet dans la cour du musée le vendredi 19 juillet, le festival Interférences est reconduit pendant le Festival d’Avignon pour 6 spectacles musicaux, Un grand tour initié par Mohamed El Khatib , des projets sociétaux comme Le Banquet ou La maison paisible.

Le rendez-vous est pris pour découvrir bientôt le programme complet et détaillé 2024-2025 et la programmation spéciale durant le Festival d’Avignon du 29 juin au 21 juillet 2024.

Collection Lambert. 5 à 12€. Jusqu’au 28 juin, ouvert de 14h à 18h du mercredi au vendredi. De 11h à 18h le samedi et dimanche. Ouvert tous les jours du 29 juin au 21 juillet. 11h à 18h. 5 Rue Violette. Avignon. 04 90 16 56 21 / bienvenue@collectionlambert.com  


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Depuis plus de 20 ans, ce réseau irrigue tous les territoires de Vaucluse, en ville comme à la campagne, dans les zones artisanales comme commerciales. Avec des valeurs cardinales : bienveillance, confiance, engagement, gratuité, réciprocité et solidarité. Et les membres chefs d’entreprises qui aident les nouveaux venus paient une cotisation annuelle de 1 695€ et donnent de leur temps bénévolement, c’est dire leur implication pour tendre la main aux futurs patrons, les conseiller, les accompagner, les faire bénéficier de leur réseau et de leur expérience professionnelle.

Ce mardi, la cérémonie des voeux 2024 s’est déroulée au sein de la Collection d’Art Contemporain Yvon Lambert, du nom de ce galériste vençois réputé dans le monde entier, qui a eu, toute sa vie, un instinct de folie pour engranger les oeuvres des plus grands noms de l’art contemporain des XXème et XXIème siècles et d’en faire profiter le plus grand nombre. C’est ainsi qu’en 2000, la ville d’Avignon s’est retrouvée « Capitale Européenne de la Culture », sous la houlette du Président Jacques Chirac, du Ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon et de la maire d’Avignon Marie-Josée Roig. A ce titre, Yvon Lambert a vu ses tableaux accueillis dans l’ancienne Ecole d’Art, L’Hôtel de Montfaucon, entre le Boulevard Raspail et la Rue Violette. Et en 2012, après avoir fait don de près de 600 oeuvres à la ville, il s’est vu remettre la Légion d’Honneur des mains du nouveau Président de la République, François Hollande.

En amont des voeux du « Réseau Entreprendre », mardi soir, une visite a été organisée dans la galerie, du déstabilisant « Sas de contamination » proposé par le plasticien suisse Thomas Hirschhorn à l’exposition « La peinture est morte, vive la peinture », où se succèdent des oeuvres d’Andres Serrano, Sol Le Witt, Miquel Barcelo, Christian Boltanski, Nan Goldin et Jean-Michel Basquiat.

Le directeur de la Collection Lambert François Quintin et le directeur artistique délégué Stéphane Ibars © Bicpom_Alexis Chabriol

Ensuite, dans l’amphithéâtre monochrome « Bleu Klein », a débuté la cérémonie de présentation des lauréats 2023. Le nouveau directeur de la Collection Lambert, François Quintin a insisté sur une valeur commune aux artistes et aux entrepreneurs : « L’engagement pour un projet de rayonnement et de partage ». Le président du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Emmanuel Sertain a rappelé que « L’ADN du réseau, c’est la réciprocité, c’est à dire que ceux qui en ont bénéficié d’aide renvoient l’ascenseur en donnant un coup de main aux futurs patrons gratuitement ».

La directrice, Brigitte Borel a rappelé les chiffres clés 2023. « 94 membres, 35 accompagnateurs, 180 projets reçus mais seulement 14 lauréats retenus pour leur projet, c’est à dire, pérenniser leur entreprise et créer 5 emplois dans les 3 ans qui viennent. 420 000€ de prêts d’honneur à taux zéro ont été octroyés à cette promotion. Sur les 13 distinctions, 5 concernent des reprises d’entreprises, les autres des créations. 1er lauréat cité : Frédéric Baroni de « DiveIt« , une société d’éco-énergie qui refroidit les serveurs informatiques à Avignon (30 000€ d’aides), Fleur Masson au Thor fabrique dans son atelier « Le beau geste » des biscuits bio aux légumineuses salés et sucrés (22 500€). Installés à Agroparc, les créateurs de la start up « Lium« , Thomas Fattore et Guilain Yvon ont mis au point un ballon dirigeable qui permet de surveiller des sites sensibles, comme des usines ou des centrales nucléaires à 120 m de hauteur (60 000€).

© Bicpom_Alexis Chabriol

Parmi les récipiendaires, Laurent Marteel, le patron d’une nouveauté, « Yaka chanter« , créée le 21 décembre dernier au Pontet, un lieu de karaoké-bar, équipé d’un mtériel de son exceptionnel avec des salons privatifs de 4 à 16 fans de musiques et de chansons (22 500€), Jean-Baptiste Petricoul, lui avec « Virgomove » a mis au point un casque de vélo qui offre une protection complète avec mentonnière, de toutes tailles, d’enfant à adulte. Il croule déjà sous 2 300 commandes qu’il est en train de fabriquer à Avignon (37 500€). Christophe Bazin a repris une entreprise de poëles à bois et granulés et cheminées à Orange et Pernes-les-Fontaines, « Clarys Côté Poëles » (22 500€). Autre reprise, celle d’une miroiterie « AVM » à l’Isle-sur-La-Sorgue par Charles Desombre. Il n’a pas demandé de prêt d’honneur mais bénéficie d’une aide sur mesure pour sa société qui propose pare-douches, dalles de verre, escaliers et vitrages isolants.

Derniers lauréats de la soirée : Sébastien Tamagno qui propose à Lourmarin une boisson gingembre-citron peu sucrée, sans colorant, ni conservateur, « Kaukani » (30 000€). Un couple, Catherine et Edouard Baccar, a repris deux concessions de pneus en Camargue, à Arles et Saint-Martin-de-Crau, « BestDrive » (45 000€). Enfin, deux autres reprises sont en cours, mais comme rien n’est signé, on peut seulement citer le nom des repreneurs, Marine Stopin et Patrick Abbal qui ont bénéficié d’un prêt de 60 000€ et Nicolas Sepulchre qui, lui a 90 000€. On en saura plus dans les semaines qui viennent, quand ce sera officiel.

Visite guidée de la Collection Lambert aux membres du Réseau Entreprendre Rhône Durance par le directeur artistique délégué Stéphane Ibars © Bicpom_Alexis Chabriol

Le président Sertain a remercié tous ceux qui donnent de leur temps et de leur expérience pour mettre en valeur les futurs chefs d’entreprises, ceux qui sont chargés des études de projets, du business-plan, de ficeler les dossiers auprès des partenaires (Région Sud, CIC, Caisse d’Epargne, Crédit Agricole, SMC, BPMed, BPI France), les valideurs et ceux qui participent au comité du suivi. « Notre amition pour 2024, c’est d’être la force d’accompagnement du développement économique de Vaucluse. Donc, nous devons gagner en visibilité, promouvoir nos trois programmes. ‘Impact’ qui sensibilise les entrepreneurs à l’impact social et environnemental, ‘Innov’, qui peut apporter un fonds supplémentaire de 20 000€ pour ceux qui innovent, et enfin ‘Wom energy’ pour promouvoir l’entrepreneuriat au féminin ». « Pas assez répandu » ajoute Brigitte Borel, la directrice qui évoque à son tour ‘Booster’, dédié à ceux qui ont un chiffre d’affaires de plus de 500 000€, un effectif supérieur à 5 salariés et qui soit s’étoffer de façon significative. Alors, ils pourraient avoir droit à un prêt de 30 à 90 000 pour une croissance externe ou organique. » Enfin, elle parle du projet ‘Ambition’ , le top du top, pour ceux qui affichent déjà un CA de plus d’un million €, emploient 15 salariés et souhaitent doubler la taille de leur entreprise. Là le prêt de BPI pourrait varier de 100 à 300 000€, de quoi faire bondir en flèche la croissance de la société!

Aide, écoute et humanisme voilà le trio gagnant de cette association. Prochain rendez-vous du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, le 22 mai à La Coquillade pour l’Assemblée Générale.

Contacts :
www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance/
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Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Deux évènements bonus sont proposés en plus de la programmation musicale du Festival Résonance qui aura lieu du 27 au 30 juillet à Avignon.

Dans quelques semaines, le Festival Résonance prendra le relais du Festival d’Avignon. En plus de la programmation musicale déjà dévoilée il y a quelques semaines, le festival vient d’ajouter deux évènements :

Jeudi 27 et vendredi 28 juillet – la Collection Lambert – Soundtracks ! avec Reeve Schumacher
11h > 17h / Tarifs : 30€ (1 jour) – 50€ (2 jours).
Stage de création sonore proposé à partir de 6 ans. Informations et réservation avant le 19 juillet – d.haudiquet@collectionlambert.com

Samedi 29 juillet – visite guidée du Musée du Petit Palais
18h / Entrée gratuite sur réservation obligatoire – 04 90 86 44 58 ou musee.petitpalais@mairie-avignon.com
Offre réservée à 25 personnes déjà munies de leur billet pour la soirée de 19h dans le Jardin.

J.R.


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

Partenaire du Festival d’Avignon, Arte diffusera « Le Jardin des délices », la dernière création de Philippe Quesne, lundi 10 juillet depuis la Carrière de Boulbon

Une série de projections et de rencontres autour de la série et du livre H24 seront également organisées les 20 et 21 juillet à la Collection Lambert pour accompagner le spectacle de Mathilde Monnier « Black Lights ».  

Lundi 10 juillet 22h30 – Le Jardin des délices.

S’inspirant librement des allégories du triptyque réalisé par le peintre Jérôme Bosch entre 1490 et 1500, le metteur en scène et scénographe Philippe Quesne invite le spectateur à partager le destin d’une petite communauté humaine à l’heure d’un monde menacé. Dans cette création entre bestiaire et médiéval, science-fiction écologique et western contemporain, la fantaisie et l’utopie formulent une réponse ludique aux périls en cours. Retransmis en léger différé de la carrière de Boulbon, un spectacle avec lequel le créateur de La mélancolie des dragons, Big Bang, mais aussi de La nuit des taupes retrouve Avignon pour fêter les vingt ans de sa compagnie, le Vivarium Studio.

Jeudi 20 et 21 juillet à 14h30 – « H24 » à la Collection Lambert.

H24, « série manifeste », inspirée de faits réels toujours en ligne sur arte.tv, rend compte des violences auxquelles sont confrontées les femmes au cours d’une journée. H24 – 24 heures dans la vie d’une femme réunit vingt-quatre films courts, écrits par vingt-quatre autrices européennes et interprétés par autant d’actrices. Cette diversité de voix et de talents a inspiré à la chorégraphe Mathilde Monnier son nouveau spectacle, Black Lights, présenté au cloître des Carmes, du 20 au 23 juillet, au festival d’Avignon. A cette occasion, des projections gratuites d’H24 seront organisées à la Collection Lambert, en présence de Mathilde Monnier, de Nathalie Masduraud et Valérie Urrea, cocréatrices de la série et des autrices Agnès Desarthe, Lola Lafon, Grazyna Plebanek et Alice Zeniter.

La rencontre sera suivie d’une dédicace du livre.


Medef Vaucluse : le patron de GSE pour un nouveau départ

François Quintin va prendre la direction de la Collection Lambert à partir du mois de septembre prochain. Celui qui est actuellement délégué aux arts visuels à la Direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la culture depuis 2020 succèdera à Alain Lombard en poste depuis février 2018 à la tête de ce musée d’art contemporain situé dans l’intra-muros d’Avignon.
« François Quintin a été nommé par le conseil d’administration de la Collection et avec l’agrément de la ministre de la Culture, conformément à la procédure prévue pour les Centres d’art d’intérêt national, après un appel à projet », explique Jean-Luc Choplin, président du conseil d’administration de la Collection.
Avant son poste actuel, le futur directeur né en 1967 a été notamment directeur délégué de la Fondation d’entreprise Lafayette anticipations de 2011 à 2019 et le directeur du FRAC Champagne-Ardenne de 2001 à 2007.

Le projet phare d’Avignon Capitale européenne de la culture
La Collection lambert a vu le jour suite à une donation du galeriste et marchand d’art Yvon Lambert. A la fin des années 1990, ce dernier avait souhaité ouvrir sa collection personnelle au grand public. Après un projet avorté de création d’un musée à Montpellier, c’est finalement à Avignon que la Collection ouvrira ses portes en juillet 2000, année où la cité des papes avait été désignée ‘Capitale européenne de la culture’.
Au départ prêté pour 20 ans, le fond du collectionneur est composé de près de 560 œuvres majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle avec des artistes comme Daniel Buren, Cy Twombly, Sol LeWitt, Jean-Michel Basquiat, Robert Ryman, Andres Serrano, Carl Andre, Douglas Gordon, Nan Goldin…

La plus importante donation à l’Etat depuis plus d’un siècle
En 2008, Yvon Lambert annonce officiellement qu’il souhaite faire don de sa collection. Un projet entériné en novembre 2011 avec la donation des œuvres à l’Etat français inaliénables à l’hôtel de Caumont. Estimée à 97M€, il s’agit de la plus importante donation faite à l’Etat depuis 1906.
Aujourd’hui, grâce aux nombreux dépôts qui s’ajoutent, la Collection Lambert dispose d’environ 2 000 œuvres à présenter sur les 4 000 m2 des hôtels particuliers de Caumont et de Montfaucon. L’ensemble de la collection est assurée pour un montant de 200M€.

L.G.

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