22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

Dans la foulée du dernier rapport du GIEC sur l’état du changement climatique, la NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) a annoncé que nous venions officiellement de vivre le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre depuis le début des relevés en 1880.

En juillet 2021, la température globale de la surface de notre planète a dépassé de 0,93 °C la moyenne du 20e siècle, établissant un nouveau record mensuel. Le mois de juillet étant le plus chaud de l’année sur Terre, avec une température de surface moyenne de 15,8 °C, cela fait donc de juillet 2021 le mois le plus chaud jamais mesuré à l’échelle du globe. « Ce nouveau record s’ajoute à la voie inquiétante et perturbatrice que le changement climatique a tracée pour le monde », a déclaré le directeur de la NOAA, Rick Spinrad, lors de l’annonce.

Comme le montre notre graphique, les anomalies de température en juillet indiquent clairement une tendance au réchauffement au cours du siècle écoulé, les sept derniers mois de juillet figurant tous parmi les sept plus chauds jamais enregistrés. Avec les grands incendies de forêt causés par la chaleur extrême et la sécheresse qui font rage en Europe et en Amérique du Nord, l’impact du réchauffement climatique est de nos jours de plus en plus visible, alors que d’autres phénomènes météorologiques extrêmes sont également amenés à se produire plus fréquemment.

Tristan Gaudiaut, pour Statista


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

En 2020, la municipalité de L’Isle-sur-la-Sorgue lançait l’opération ‘Jardinons nos rues’ qui traduit sa volonté de renforcer la présence du végétal en ville en incitant les habitants à jardiner. À l’instar de précédents chantiers tels que la réfection du chemin de l’école d’agriculture et de la rue Denfert-Rochereau ou la création du skate-park, la Ville poursuit ses aménagements en associant sol et végétal à ses projets urbains.

L’école de musique, lieu de vie

Au fil des années et des créations de classes et sections, le nombre d’élèves est passé de 80 en 1972 à plus de 400 aujourd’hui. Organisant plus de 50 concerts à l’année, l’école de musique est un lieu de vie partagé ouvert au public. Sa cour constitue aujourd’hui un îlot de chaleur. D’une superficie de 623m2, elle est composée de 548m2 d’enrobé et de seulement 75m2 d’espaces verts, dont 27m2 de pelouse. L’enjeu est de taille : renaturer le sol pour améliorer le cadre de vie et favoriser le cycle de l’eau.

Rafraîchir la ville

Fin juin, la Ville lance des travaux de désimperméabilisation et de végétalisation de la cour de l’école de musique située au Bassin. Objectifs : retrouver un espace perméable qui laisse l’eau de pluie s’infiltrer, contribuer à la recharge de la nappe et au rafraichissement estival de la ville qui renoue un peu plus avec la nature. Le chantier a été retenu dans le cadre d’un appel à projets de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.

Mode d’action

Le projet consiste à désimperméabiliser la totalité de la cour en retirant l’actuel enrobé pour mettre en place un revêtement perméable et végétaliser la cour en prenant en compte les usages. Egalement dans le projet, la plantation de 10 arbres supplémentaires et de 185m2 d’espaces verts plantés d’essences variées et adaptées et gérer les eaux pluviales à la parcelle par la création d’un puits perdu de 54m3 (21,6 m3 de volume de stockage utile) et de noues paysagères (bassin de pluie).

Pour s’inscrire dans la continuité, des végétaux d’essences variées et adaptées seront plantés. Une composition d’arbustes, vivaces et couvre-sols variée d’une hauteur d’1,5 mètres environ viendra agrémenter le pourtour de la cour et offrira des couleurs et senteurs aux usagers tout au long de l’année. Cette cour, autrefois « ilot de chaleur » deviendra alors un « îlot de fraîcheur ».

Aménagements complémentaires

Du mobilier urbain et des aménagements complémentaires viendront parfaire le projet. Le site sera embellit et adapté grâce à un éclairage led, des assises en bois, des corbeilles à papier, une borne fontaine, un accès PMR permettant l’accès à l’établissement depuis l’entrée, la réalisation d’escaliers depuis le cours Fernande Peyre où une ouverture (portail) sera créée et la mise en place d’un espace scénique pour les concerts

Les travaux de génie civil et végétalisation sont pris en charge à hauteur de 70% du montant par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (hors éclairage, mobilier et autres embellissements). Le reste du projet est pris en charge par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue.


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan qui vient de se tenir hier, Statista revient sur le rôle majeur des mers sur le climat de la planète.

Les océans du globe jouent un rôle primordial dans les équilibres de la biosphère. Véritables poumons de la planète, il est estimé qu’ils fournissent une grande partie de l’oxygène disponible sur Terre et qu’ils absorbent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Ils représentent également un gigantesque garde-manger pour l’humanité : trois milliards et demi d’êtres humains dépendent d’eux pour se nourrir et il est estimé qu’environ 50 % de la population du globe vit à moins de 100 kilomètres des côtes. Mais cette situation est mise en péril par le réchauffement climatique, qui menace la survie de plusieurs espèces marines, perturbe le rôle régulateur des océans et fait craindre la submersion de nombreuses régions densément peuplées.

Comme le met en évidence notre graphique, les températures annuelles moyennes de la surface des océans divergent de plus en plus de la moyenne du XXe siècle (1901-2000). En 2020, les températures mondiales de la surface des océans étaient supérieures de 0,76°C à la moyenne du siècle dernier, selon les relevés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Bien que l’écart annuel fluctue (certaines années étant plus chaudes et d’autres plus froides), les données font apparaître une nette tendance à la hausse, en particulier depuis les années 1980. L’année où la divergence positive la plus importante a été enregistrée est 2016, année où les températures océaniques mesurées étaient supérieures de 0,79°C à la moyenne. En revanche, pour retrouver les températures les plus froides enregistrées depuis le début des mesures (-0,45°C par rapport à la moyenne), il faut remonter au tout début du XXème siècle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

Une marche dénonçant « l’échec climatique et social » de la loi climat, dernier texte environnemental du quinquennat d’Emmanuel Macron, aura lieu ce dimanche à Avignon.

La marche débutera sur la place du Palais des papes, ce dimanche 9 mai à 15h. « Un appel est lancé pour que le 9 mai, juste après le vote de la loi à l’Assemblée Nationale, nous nous rassemblions partout en France pour dénoncer ce manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique, et pour nous unir face aux défis qui nous attendent. »

Les collectifs Citoyens pour le climat Avignon (CPLC) et Youth for climate (YFC), organisent ensemble pour la première fois un rassemblement de cette nature. Munis d’affiches symbolisant l’amour pour la planète, CPLC et YFC invitent à participer au rassemblement en apportant une photographie d’une personne pour qui « vous avez envie de vous battre pour sauver le climat et la biodiversité. » Les participants sont également invités à apporter leur carte d’électeur pour rappeler que « nos voix comptent. »


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

La nuit du mercredi 7 au jeudi 8 avril dernier a été particulière difficile pour les vignes de la vallée du Rhône. Des températures négatives ont été relevées sur tout le territoire : de -2° à -5° degrés en moyenne sur la grande majorité du vignoble et jusqu’à -9° degrés dans les vignobles du Diois et du Ventoux et même -10,1° degrés à Sault.
Comme bon nombre d’agriculteurs de la région (ce qui explique les odeurs de fumée senties jeudi matin dans le département), les vignerons ont dû allumer toute la nuit des braseros, des feux de pailles et des bougies dans leurs vignes pour épargner les bourgeons déjà éclos.

Conséquences cataclysmique pour la récolte 2021
Peine perdue manifestement puisque selon Philippe Pellaton, le nouveau président d’Inter-Rhône « les gelées n’ont épargné personne et toutes les AOC (Appellation d’origine contrôlée) de la vallée du Rhône sont touchées sans exception. »
Ce dernier semble ainsi particulièrement inquiet « des conséquences de ce cataclysme sur la récolte 2021, dans un contexte déjà rendu compliqué par la situation sanitaire que nous connaissons depuis plus d’un an ». L’an dernier, les 66 571 hectares de vignes de la Vallée du Rhône avait permis de récolter 2,7 millions d’hectolitres du Millésime 2020.

Froid exceptionnel et aide d’urgence de la région
Ce froid tardif exceptionnel a également gravement touché les arboriculteurs de Vaucluse. La récolte de pommes, cerises et abricots devrait ainsi être largement réduite à cause du gel. Une situation qui a notamment poussé le Conseil régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur a octroyé une aide exceptionnelle de 500 000€ destinées à soutenir les agriculteurs de Vaucluse, des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence.
« En complément des aides de l’Etat, la Région débloque immédiatement une enveloppe de 500 000€ pour venir en aide aux agriculteurs les plus touchés, dans le cadre de son Fonds d’urgence d’aide face aux calamités agricoles, annonce Renaud Muselier, président de la Région Sud. Ces montants financiers devront permettre de venir en aide à tous ceux qui ne seront ni concernés pleinement par les aides d’État, ni par les dispositifs d’assurances classiques. »

 

Comme leurs homologues de la vallée du Rhône, les vignerons de Bourgogne – ici le domaine Prosper Maufoux en Côte-d’Or – ont essayé de lutter contre le gel en multipliant les braseros afin de protéger les bourgeons de vigne.© Prosper Maufoux/Bruno de Brisis

 


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

La préfecture de Vaucluse vient d’activer la vigilance météorologique de niveau ‘Orange’ pour l’Enclave des papes. Cette alerte pour phénomène ‘Neige-Verglas’ concerne les communes de Grillon, Richerenches, Valréas et Visan.

« Une perturbation touchera le département le secteur le vendredi 12 février 2021 en cours de matinée, débutant par des chutes de neige faibles jusqu’en plaine, explique la préfecture. Ces chutes de neige s’intensifieront en cours de journée principalement sur le Nord du département. Le redoux ne concernera que le sud de la Drôme, où les quelques flocons du début de journée se transformeront ensuite en pluie. »

« Soyez très vigilants insistent » les services de la préfecture de Vaucluse. Informez-vous régulièrement de l’évolution de la situation météorologique :

– en consultant le site Internet de vigilance : http://vigilance.meteofrance.com

– en écoutant les médias locaux (France Bleu Vaucluse 100.4 FM).

 

Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

Une vague de froid venue de Scandinavie déferle actuellement sur l’Europe et s’apprête à toucher l’Hexagone cette semaine, avec des températures ressenties qui pourront descendre jusqu’à -15°C et des chutes de neige attendues dans plusieurs régions de France. Cette situation météorologique concernera majoritairement le nord du pays et devrait rester moins intense que la dernière vague de froid généralisée qui avait touché la France en février 2012 – durant laquelle les trois quarts de l’Hexagone avaient enregistré des températures inférieures à -10°C.

Comme le montre notre graphique basé sur les relevés de Météo-France, depuis 1900, les 10 hivers les plus froids en France ont tous eu lieu avant 1990. C’est l’hiver 1962-63 qui détient toujours de loin le record, avec une température moyenne de 0,7 °C de décembre à février, soit 4,7 degrés sous la moyenne de référence 1981-2010 (5,4 °C). À l’opposé, l’hiver 2015-16 reste le plus chaud mesuré, avec 8,0 °C, soit 2,6 degrés au-dessus de la normale. Pour le moment et avant la chute attendue des températures, la saison hivernale en cours est légèrement plus chaude que la moyenne, avec une température de 5,9 °C de décembre à fin janvier.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

Avec le réchauffement climatique, les chercheurs s’attendent à ce que les vagues de chaleur soient de plus en plus nombreuses et de plus en plus intenses dans les années à venir. « Cette tendance lourde arrive et malheureusement, elle ne va pas nous lâcher » confirme le climatologue français Robert Vautard du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

En superposant le cycle saisonnier des températures d’une sélection d’années depuis 1880, les données du suivi mensuel de la NASA constituent une illustration intéressante du réchauffement planétaire en cours. L’axe du zéro correspond à la moyenne annuelle mondiale des températures sur la période 1981-2015. Naturellement, les températures estivales sont supérieures à la moyenne pluriannuelle de référence, mais elles s’en écartent de plus en plus comme le montre l’infographie de Statista. La température du mois de juin 2020 dépassait cette moyenne d’un peu plus de 2°C, soit environ un degré de plus que ce qui était habituellement mesuré pour les mois de juin au milieu du siècle précédent.

Pour rappel, 2019 a été la deuxième année la plus chaude mesurée sur Terre, derrière l’année 2016 et devant l’année 2015. Parmi les dix années les plus chaudes enregistrées depuis le début des mesures en 1880, neuf ont été mesurées au XXIe siècle et la dixième en 1998.

De Tristan Gaudiaut pour Statista 


Juillet 2021, le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre

Le Parc naturel régional du Luberon a fait poser des capteurs de température dans les villes de Cavaillon et de Manosque afin de mieux caractériser le phénomène d’îlots de chaleur urbains. Ceux-ci ont été fournis par la Maison de la météo et du climat des Alpes du Sud avec l’assistance technique du Parc du Luberon, les services techniques communaux et le bureau d’études Geographr d’Avignon. Cela permettra d’enregistrer, durant toute la période estivale, la température heure par heure, dans différents endroits de ces communes : rue du centre-ville, parking ombragé, parking bitumé sans arbre, bord de cours d’eau et de canaux, jardin public, lotissement, habitat vertical zone commerciale, zone industrielle, forêt, zone agricole…

Les relevés seront analysés à l’automne permettant de mieux appréhender le phénomène d’îlots de chaleur urbain, en partenariat avec le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat en région Provence-Alpes-Côte d’Azur). Ceux-ci seront ensuite comparés aux mesures réalisées durant l’été caniculaire de 2019, dans les villes d’Apt et de Cavaillon avec ces mêmes capteurs. A terme, ce travail permettra aux villes de mieux s’adapter au changement climatique et d’améliorer le confort et la qualité de vie des habitants du territoire. L’année dernière, la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin) avait installé 30 sondes thermiques selon les mêmes paramètres constatant des écarts de températures entre 4,6° et 5,8° de différence selon les endroits et à très peu de kilomètres de distance. La morphologie urbaine, les activités humaines, la nature et la couleur des revêtements et par la place du végétal ont un impact direct sur la température en ville.

https://echodumardi.com/tag/climat/page/4/   1/1