21 novembre 2024 |

Ecrit par le 21 novembre 2024

(Vidéo) Un film d’animation du studio Circus programmé sur France 2

Basé à Paris et implanté à Avignon, le studio d’animation Circus sera à l’honneur ce mardi 19 décembre sur la chaîne télévisée France 2 qui diffusera le documentaire animé L’affaire Jeanne d’Arc.

Réalisé par Antoine de Meaux et Sarry Long, L’affaire Jeanne d’Arc est à mi-chemin entre le cinéma d’animation et le documentaire historique. On y suit l’inquisiteur Jean Bréhal, à la tête de la justice de l’Église de France et son assistant Pierre Fournier, en 1456, vingt-cinq ans après la mort de Jeanne d’Arc sur le bûcher. Ensemble, ils vont reconstituer le puzzle de la courte vie de Jeanne en partant à la recherche des témoignages de ses amis d’enfance, de ses compagnons d’armes et de ses juges. 

Co-produit par Program33, Mr Loyal et le studio Circus, ce film de 95 minutes sera diffusé ce mardi 19 décembre à 21h10 sur France 2. L’occasion idéale de redécouvrir le portrait de Jeanne d’Arc et son destin tragique.

V.A.


(Vidéo) Un film d’animation du studio Circus programmé sur France 2

3IS Education, l’Institut international de l’image et du son, vient de dévoiler son projet d’implantation à Avignon. Ce réseau d’établissements de l’enseignement supérieur formant aux métiers des industries créatives déjà installé sur Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes va construire à Agroparc un campus de 6000m2 destiné à accueillir près de 900 étudiants. De quoi booster encore davantage l’émergence d’une filière des industries culturelles et créatives qui affiche actuellement un essor sans précédent dans la cité des papes ainsi que dans tout le Vaucluse.

3IS Education va implanter son 5e campus à Avignon. Après son site historique, créé en 1988 dans la région parisienne à Saint-Quentin-en-Yvelines, puis Bègles, à côté de Bordeaux, en 2016, Lyon en 2019 et Nantes en 2021, c’est désormais dans la zone d’Agroparc que l’Institut international de l’image et du son va fonder un nouvel établissement.
Ce dernier verra le jour sur un terrain de 12 000m2 situé le long de la route de Marseille, entre le siège du Grand Avignon et le parc des expositions. Le futur campus des métiers des ICC (Industries culturelles et créatives) comprendra 2 plateaux en R+1 pour une superficie totale de 6 000m2. Cet investissement de 15M€ comprendra 35 salles de cours, 5 amphithéâtres, 6 plateaux avec régie multicam, 45 cabines de montage, son et étalonnage, 3 studios son avec régie, une salle de projection de 250 places… Le tout équipé des matériels les plus récents puisque l’Institut, consacre chaque année près de 1M€ au renouvellement de ses équipements sur ses différents sites.

De quoi recevoir plusieurs centaines d’étudiants lors de l’ouverture du campus avignonnais annoncée pour septembre 2026, avant d’atteindre sa pleine vitesse de croisière à l’horizon 2030 en accueillant près de 900 étudiants. En attendant, 3IS sera opérationnel sur Avignon dès l’an prochain avec 1 300m2 de locaux provisoires permettant déjà d’abriter près d’une centaine d’étudiants sur Agroparc à partir de la rentrée 2024. Ces formations concerneront dans un premier temps le cinéma et l’audiovisuel sur un cursus de 3 ans. Elles seront ensuite complétées par une filière ‘acting’ (jeu d’acteur) à compter de septembre 2025. Les jeunes éventuellement intéressés pourront faire acte de candidature sur le site de 3IS à partir du début du mois de novembre prochain.

Si le campus doit être opérationnel pour la rentrée 2026, les premiers élèves sont attendus pour septembre 2024, dans des locaux provisoires situés à Agroparc.

Un campus inédit pour 3IS
Pour cet Institut fondée par des anciens diplômés de l’Idhec (Femis), de l’ENS Louis-Lumière et des professionnels du cinéma, ce nouveau campus vauclusien est le premier a entièrement sortir de terre. En effet, les sites précédents ont été aménagés dans des locaux existants, même s’ils ont pu donner lieu à des extensions.
Pour Avignon, 3IS a donc confié cette mission inédite au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.
« Ce nouveau bâtiment sera éco-construit avec une empreinte thermique réduite », précise Julien Rossi, co-gérant de ER Concept.
« Pour nous, c’est vrai que c’est la première fois que nous disposerons d’un bâtiment entièrement conçu pour cela », complète Jean-Claude Walter. Pour le président de 3IS, ce chantier de 18 mois qui devrait débuter avant la fin de l’année prochaine, devrait permettre à l’Institut de se doter « d’un outil pédagogique particulièrement adapté et performant afin de renforcer la position de 3IS comme une école de référence au niveau européen et d’assurer un enseignement d’excellence sur l’ensemble des métiers créatifs. »

Des formations reconnues
D’abords spécialisée dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel, l’école s’est diversifiée pour couvrir l’ensemble des industries créatives : son, spectacle vivant, jeu vidéo, cinéma d’animation, effet spéciaux, ‘acting’, communication digitale…
En tout, l’école délivre 9 diplômes d’Etat, du bac à bac+5. Des formations aujourd’hui reconnues par le ministère de l’Education nationale ainsi que par le ministère du Travail.
A ce jour, l’ensemble des campus de 3IS s’étendent sur 30 000 m2 où sont reçus 2 500 étudiants de 35 nationalités différentes. Les cours y sont donnés par plus de 1 000 intervenants.
Les élèves de 3IS affichent un taux d’insertion professionnelle de 84% suivant la première année d’obtention de leur diplôme.

Le président de 3IS.

Une ‘pro’ pour diriger le campus
C’est la réalisatrice Isabelle Hostaléry qui va prendre la direction du futur campus d’Agroparc. Cette professionnelle, qui a débuté sa carrière en tant que monteuse pour France Télévision, le groupe TF1 ainsi que pour de nombreuses sociétés de production, sera à la tête d’une équipe d’une cinquantaine de permanents à laquelle s’ajouteront les nombreux intervenants professionnels.
Pour 3IS, celle qui a réalisé le magazine de France 3 ‘C’est pas sorcier’ pendant 15 ans, qui a couvert plusieurs Tour de France et éditions des Jeux olympiques, ou qui est auteure de plusieurs documentaires « prendre la direction du campus d’Avignon est une évolution naturelle dans son parcours afin de transmettre son savoir, faire partager les compétences de son réseau de professionnels aux étudiants et ainsi, les préparer à leurs futurs métiers ».

Le choix d’une ville à taille humaine
« 3IS a choisi Avignon car la ville dispose de nombreux atouts pour renforcer notre maillage territorial, en complément de Paris, Bordeaux, Lyon et Nantes, explique Jean-Claude Walter. Sa taille humaine, qui la distingue des grands centres urbains, sa localisation, au croisement d’axes routiers et ferroviaires majeurs, ainsi que son dynamisme culturel attirent la crème des créatifs du monde entier. » Une situation particulière qui incite le président de 3IS à souhaiter accueillir des spectacles pendant le festival.
Il faut dire qu’avant de poser ses valises à Agroparc, l’Institut international de l’image et du son a prospecté dans tous le grand Sud. Montpellier, Marseille, Aix-en-Provence… Et c’est finalement la cité des papes qui a été retenue.

La conception du futur campus avignonnais 3IS a été confiée au cabinet d’architecture bordelais Hobo, déjà intervenu sur l’extension du campus de Bègles, ainsi qu’au bureau d’études ER Concept, basé à Châteaurenard.

Les collectivités ont chassé ‘en meute’
Pour séduire 3IS, les élus de Vaucluse ont su jouer collectif. « Nous avons été accompagnés par toutes les collectivités », reconnait d’ailleurs Jean-Claude Walter.
Le Conseil départemental de Vaucluse, Vaucluse Provence attractivité, le Grand Avignon, la Ville d’Avignon, la commission du film Luberon Vaucluse, Citadis… Pas un ne manque à l’appel.
« Nous avons su travailler ensemble afin de trouver les arguments pour vous accueillir, insiste Cécile Helle, maire d’Avignon. Je crois aux réussites collectives, et c’est ce que nous avons fait ici en étant des facilitateurs. »
Même constat pour Dominique Santoni, présidente du Département : « nous avons su être convaincants grâce, notamment, à tout l’écosystème cinéma-audiovisuel que nous mettons en place sur notre territoire. Cela a fait certainement la différence avec les autres ».  

L’émergence d’un écosystème des ICC
« En s’installant ici, c’est aussi un signal très fort que 3IS éducation envoie sur le développement de ce territoire », se félicite Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon, qui rappelle dans le même temps que « le secteur des ICC représente 300 établissements regroupant 1 200 emplois dans l’agglomération. Notre objectif est de figurer dans les 5 premières agglomérations françaises pour l’accueil de studios numériques et de jeux vidéo. »
« L’installation de 3IS renforcera l’offre de formation et le vivier de compétences du secteur des ICC dans la région », confirme Jean-Claude Walter.

De nombreux acteurs déjà présents
Et l’écosystème vauclusien ne manque pas d’atouts dans le département : à commencer par l’Ecole des nouvelles images d’Avignon, lauréate de l’appel à projet ‘France 2030 – La grande fabrique de l’image’, qui a repris l’école du jeu vidéo Esa games de Carpentras et qui est également régulièrement primée pour le travail de ses étudiants.
Il faut aussi compter avec la Scad à Lacoste, les studios d’animations Circus et la Station animation à Avignon ou Duetto à Carpentras, la French tech grande Provence, SudAnim, la Villa créative d’Avignon université qui abrite également l’école universitaire de recherche InterMEDIUS, l’Institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence) désormais implanté à Sorgues, la Gare numérique de Carpentras, Game Academy qui figure dans le top 50 de l’année 2022 des écoles de jeux vidéo…
Et ce n’est pas fini, le 16 octobre prochain c’est la célèbre école de théâtre de théâtre Lecoq qui quitte Paris pour rejoindre l’ancienne caserne des pompiers de la rue Carreterie à Avignon.
Toujours dans la cité des papes, c’est dans le futur quartier de Confluences, en Courtine, que l’école du numérique ‘La plateforme’ devrait s’installer au sein du bâtiment ‘totem’ emblématique de ce programme. Ce campus des métiers du numérique ouvert à tous proposera des formations diplômante de bac+2 à bac+5 sans frais de scolarité et sans conditions de diplôme au préalable.

Donner un avenir
« Il s’agit de donner un avenir à nos territoires et à nos jeunes en essayant de les retenir ici grâce à cet écosystème qui en train de devenir une force économique », assure la maire d’Avignon.
« Cette filière audiovisuel qui se développe participe à l’attractivité du Vaucluse », complète la présidente du Département.
Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse, ne dit pas l’inverse en appelant de ses vœux « à garder nos talents en Vaucluse » en imaginant un nouvel axe PLAM : Paris Lyon, Avignon Marseille où la cité des papes jouerait dans la cour des grands tout en gardant sa dimension humaine.


(Vidéo) Un film d’animation du studio Circus programmé sur France 2

Mardi 30 mai, SudAnim, l’association des professionnels de l’animation et du jeu vidéo en Région Sud a présenté son bilan de l’année 2022 et ses objectifs pour l’avenir, dont celui de faire de la région Sud une terre d’animation.

C’est au cœur du domaine de la Dragonette à Entraigues-sur-la-Sorgue, lieu dédié aux industries culturelles et créatives, que SudAnim, l’association des professionnels de l’animation et du jeu vidéo, a présenté son bilan 2022 et a rappelé le poids des productions Françaises à l’international. Top 3 mondial en matière de production (2022), un niveau record d’exportations audiovisuelles (2020), un chiffre d’affaires du secteur qui approche 600 M€… L’animation française rayonne à travers le monde et le potentiel pour faire de la Région Sud un haut lieu de l’animation est présent.

Ecoles, formations, sociétés de production, studios, prestataires, savoir-faire… Tous les ingrédients sont là pour faire de la Région Sud un acteur majeur de l’animation. Au total, ce sont 77 œuvres animées qui ont été fabriquées dans la région depuis 2010 et la création du fond d’aide régional, avec une augmentation du rythme de production depuis 2021 (passage de 5 projets par an à 15). Le nombre d’animateurs et animatrices a également augmenté, passant de 30 (2019) à 155 (2021).

« Notre président s’engage à ne pas vous laisser tomber »

Michel Bissière, conseiller régional délégué à la création artistique.

« Minuscule 2 », « Même les Souris vont au Paradis » (nommé aux Césars 2022), « Gus le Chevalier Minus », « Grosha et Mr B. », « L’heure de l’Ourse » (César du meilleur film d’animation court métrage 2021) ou encore « Le nuit des sacs plastiques » (César du meilleur film d’animation court métrage 2020), tous ces projets ont été soutenus par la Région Sud. Région dont le Président, Renaud Muselier, compte continuer de s’investir pour faire du sud une terre d’animation : « C’est un engagement de notre président » a déclaré Michel Bissière, conseiller régional délégué à la création artistique.

SudAnim : promouvoir la filière et la développer

Créée en avril 2021, SudAnim, l’association des professionnels de l’animation, des VFX et du jeu vidéo en Région Sud a pour objectif de structurer, représenter et développer la filière de l’animation dans son ensemble (animation 2D, 3D, stop motion, motion design, etc.). Réparti en 6 collèges (écoles, étudiants, prestataires techniques, sociétés de production, studios d’animation, talents), SudAnim est organisé de manière à représenter l’entièreté du secteur de l’animation et permettre l’écoute de tous ses acteurs.

Parmi les nouveaux membres de l’association, qui a vu son nombre d’adhésions augmenter de 88% en 2022 : Duetto Production, Circus ou encore la Station Animation. Pour rappel, ces trois studios se sont installés en Vaucluse au cours des deux dernières années. Pour se fournir en main d’œuvres de qualité, ces studios peuvent compter sur l’Ecole des Nouvelles Images, l’école la plus primée au monde et récemment lauréate de l’appel à projet « France 2030 – la grande fabrique de l’image ».

Le rassemblement de ces poids lourds de l’animation fait du bassin de vie avignonnais le troisième grand pôle d’animation de la région derrière Marseille (le plus grand) et Arles (le plus ancien). Ce pôle devrait continuer de s’accroître avec l’arrivée de nouveaux acteurs du secteur sur le territoire : « Nous avons un projet d’installation avec une société canadienne et un projet franco-américain » a déclaré Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence Attractivité.

Faire de la région une terre d’animation

Actuellement quatrième pôle d’animation en France, derrière la Charente-Maritime, la région Rhône-Alpes et le Nord, la Région Sud ambitionne de rejoindre le podium. Pour ce faire, elle compte s’appuyer sur SudAnim dont l’un des objectifs est de se renforcer en recrutant le plus de membres pour comprendre au mieux les besoins de la filière et apporter les solutions les plus adaptées.

« L’agglomération considère que l’industrie culturelle et créative est une industrie clé »

Guy Moureau, vice-président délégué à l’économie.

Pour l’heure, chaque membre de SudAnim se consacre à ses projets, dont certains ont été dévoilés dans la vidéo de démonstration ci-dessous.


(Vidéo) Un film d’animation du studio Circus programmé sur France 2

Après La Station animation et Circus, Duetto, créé par Julien Chheng et Chorok Mouaddib, est le 3e studio à s’installer en Vaucluse en un an. Sa première production sortira en octobre.

« En quête d’un lieu d’implantation hors de Paris pour notre projet ‘Le Collège noir’, nous avons trouvé ici, en Vaucluse, les moyens d’avancer pas à pas et bénéficié d’un accompagnement pratique dans la recherche de nos locaux et de logements pour nos salariés. C’est cela qui a fait la différence » déclare Julien Chheng, président et créateur de Duetto, au côté de Chorok Mouaddib. Pour faciliter son installation, qui a eu lieu début mars, la société de production a bénéficié du soutien de Vaucluse Provence Attractivité, de la CoVe et de la mairie de Carpentras.

Avec cette installation, l’objectif des deux créateurs et de leur équipe, composée d’une quinzaine de personnes, est de produire leurs propres films, séries, courts et longs-métrages. Pour l’instant, le studio finalise son premier projet qui consiste à assurer une partie de l’animation du « Collège noir ». Composée de six épisodes de 15 minutes, la diffusion de cette série, adaptée de la BD éponyme d’Ulysse Malassagne, est prévue pour octobre sur la plateforme de streaming ADN, puis sur Slash (France Télévision).

Les artistes réalisent la mise en mouvement des personnages © Alain Hocquel – VPA

Si le travail d’animation effectué par Duetto sur « Le Collège noir » a entièrement été réalisé par des jeunes venus de région parisienne, le studio n’exclut pas de collaborer avec des talents locaux. « L’objectif est de trouver des pépites de l’animation dans la région et de les former » explique Julien Chheng. « Pour l’heure, il n’y a pas de profils qualifiés dans la région. Il manque une montée en compétences », ajoute Chorok Mouaddib, créatrice et directrice générale de Duetto.

Un héritage de référence

Au vu de leur expérience, l’exigence des deux créateurs est compréhensible. Depuis près de 10 ans, ils œuvrent au sein du Studio La Cachette à Paris, dont Julien Chheng est le co-fondateur et Chorok Mouaddib la responsable de production. De ce studio sont nés de multiples créations à destination des plateformes et projets pour le grand écran comme « Ernest et Célestine : le Voyage en Charabie » sorti en décembre dernier, fruit de deux années de travail d’une centaine d’artistes.

Pour poursuivre cette expérience, Duetto, en plus de produire ses propres projets, accueillera une partie de ceux du Studio La Cachette pour les sous-traiter.

Après la mise en mouvement, d’autres artistes s’occupent de la mise en couleurs © Alain Hocquel – VPA

Parmi les autres prestigieuses réalisations du Studio La Cachette et de ses créateurs : un épisode de la saison 1 de la série « Love, Death & Robots », produite par Tim Miller et David Fincher et diffusée sur Netflix. Plus récemment, Julien Chheng a également signé la réalisation de « The Spy Dancer », un épisode de la saison 2 de « Star Wars : Visions » diffusée sur la plateforme Disney+ et dont le commanditaire n’est autre que Lucas Films.

Duetto réunit ainsi de solides compétences et avec deux autres studios d’animation récemment installés en Vaucluse et une école, dont les projets étudiants ne cessent d’être récompensés, le département ne manque pas de (futurs) talents pour faire du Vaucluse une terre de cinéma.


(Vidéo) Un film d’animation du studio Circus programmé sur France 2

Hier soir, jeudi 20 avril, s’est tenu le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech et innovant de Vaucluse : l’Afterwork French Tech. Au total, ce sont 5 acteurs qui ont pitché leur projet durant ce temps de networking.

Proarti a ouvert le bal de présentation. Plateforme de soutien au spectacle vivant, qui existe depuis plus de 10 ans, Proarti est un organisme d’intérêt général à but non-lucratif dont l’objectif est de proposer un accompagnement sur mesure (stratégie de financement, communication…) aux artistes et porteurs de projet. Pour accomplir cela, la plateforme récolte des fonds auprès de mécènes, qu’elle reverse ensuite aux compagnies. Son objectif à Avignon est de permettre à plus de 70 compagnies émergentes de se produire au festival OFF. Pour ce faire, la plateforme cherche à récolter 75 000 €.

L’agence de création de contenu multimédia Convivial a poursuivi les présentations. Créée en 2014 à Londres, l’agence, actuellement installée à Düsseldorf, souhaiterait s’implanter en Vaucluse pour proposer sa technologie, mêlant physique et numérique, aux musées et théâtres du département. Pour le moment, l’agence travaille surtout en Angleterre et aux Etats-Unis. A Los Angeles, Convivial a développé une installation multimédia de 400m2 dans une galerie d’art dont le thème est les récifs coralliens. L’agence superpose du mapping sur des répliques en relief des récifs pour y apporter toutes les nuances de couleur qui les composent.

Making-of de la réalisation de l’exposition consacré au récifs coralliens à l’Aquarium du Pacifique © Convivial

« La meilleure école d’animation du monde »

C’est ensuite le groupe Circus qui a pris la parole. Créé en 2018, Circus est composé de trois filiales : Circus, un studio d’animation 3D et VFX, Mr Loyal, une société de production et de Texels, une société de développement de logiciels destinés à la production. Récemment installé en Vaucluse, le studio travaille actuellement sur un docu-fiction consacré à Jeanne d’Arc et qui sera disponible d’ici la fin d’année sur France Télévision. Deux séries sont également en production : Biguden et Dr Bob. A long terme, l’objectif du groupe est de faire du territoire vauclusien, et plus globalement de la région Sud, une terre de cinéma.

Le groupe a ensuite passé la parole à « la meilleure école d’animation du monde », selon ses termes, l’école des nouvelles images. Créée en 2017, l’ENI propose des formations spécialisées dans les métiers du cinéma d’animation et du jeu vidéo. Au total, ce sont 250 étudiants, à dominante féminine, qui sont répartis sur l’ensemble des formations. Depuis la création de l’école, les étudiants, qui possèdent l’intégralité des droits de leurs créations, ont vu 750 de leur création sélectionnée lors de compétitions internationale, dont 350 qui ont remporté une récompense.

Court métrage multi-récomposé réalisé par Marianne Bergeonneau, Lauriane Montpert, Mélina Mandon, Cloé Peyrebrune, Elvira Taussac de l’ENI

Un vidéomapping réalisé entièrement par un IA

Enfin, c’est Edeis, groupe leader dans les domaines de l’ingénierie, de la gestion d’infrastructures complexes, de services de construction et techniques, qui a conclu le bal des présentations. L’entreprise, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique d’Orange, proposera dès le 1er mai, l’expérience d’un spectacle immersif et multisensoriel unique au sein de la salle de spectacle multimillénaire : l’Odyssée sonore. Ce spectacle mettra en avant l’utilisation d’un vidéomapping réalisé entièrement une intelligence artificielle et d’un casque audio au son binaural.

Le prochain afterwork de la French Tech aura lieu le mois prochain. Pour l’heure, les participants n’ont pas encore été dévoilés.


(Vidéo) Un film d’animation du studio Circus programmé sur France 2

Créés en 2008 à Paris par Julien Villanueva et Jérôme Bacquet, les studios d’animation Circus débarquent en Vaucluse, et ils ont choisi la cité des papes pour s’installer.

Le groupe Circus est composé de trois filiales : Circus, un studio de prestation d’animation 3D et VFX (visual effects), Mr Loyal, une société de production, ainsi que Texels, une société de développement de logiciels destinés à la production. Ainsi, en accueillant le groupe à Avignon, le Vaucluse renforce son ambition de faire du département une terre de cinéma. « Nous tenons à remercier la Région Sud, le Département de Vaucluse, Vaucluse Provence Attractivité, le Grand Avignon et la ville d’Avignon pour leur soutien et leur aide dans ce beau projet », a affirmé l’équipe des studios.

Lire également : “Le Vaucluse, un Hollywood provençal en devenir ?“

Engagé sur plusieurs années, le développement de Circus entraînera la création de nombreux emplois sur le territoire vauclusien, et plus globalement dans la région Sud, ainsi que la production de séries et de films, innovante et écologique grâce à des investissements adaptés. Le groupe tient également à se rapprocher des écoles du département afin de leur partager leur expérience dans le but de faire émerger des jeunes talents. Un partenariat serait d’ailleurs déjà en cours de développement avec l’École des Nouvelles Images.

Les studios Circus ont travaillé sur ce film d’animation distribué par StudioCanal.

V.A.

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