5 décembre 2024 |

Ecrit par le 5 décembre 2024

(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

L’usine, le bon, la brute et le truand est un documentaire de Marianne Lère-Laffitte suivant l’histoire d’une lutte collective pour sauver une usine de papier près de Rouen. Il sera projeté ce lundi 3 juin au cinéma Le Vox à Avignon, et sera suivi d’un débat en présence de la réalisatrice.

Chapelle-Dorblay est la dernière usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis 2019, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement. À sa place, un site de production d’hydrogène est prévu. Alors que les 217 salariés ont perdu leur emploi, trois delégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre sons étiquette se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils réussir à sauver leur usine ?

C’est ce dont il est question dans le documentaire L’usine, le bon, la brute et le truand. Réalisé par Marianne Lère-Laffitte, ce film est sorti au début de l’année 2024. Il fera l’objet d’une projection et d’un débat à Avignon ce lundi 3 juin, en présence la réalisatrice, ainsi que de l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) de Vaucluse. L’occasion d’évoquer des sujets d’actualité comme la relocalisation industrielle, l’environnement et l’écologie.

Lundi 3 juin. 20h30. Cinéma Le Vox. 22 Place de l’Horloge. Avignon.


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

Ce dimanche 26 mai à 16h30, le cinéma Capitole MyCinewest qui se situe au Pontet, organise lors d’un après-midi spécial fête des mères, un festival écossais avec plusieurs animations en salle qui précéderont la diffusion du film d’animation « Rebelle ».

Ce film d’animation sorti en 2012 remplit tous les critères voulus par le cinéma vauclusien pour son après-midi festif. Il représente un symbole marquant rendant hommage à l’Ecosse à travers ses images de synthèses et évoque sans détour le lien puissant entre les enfants et leurs mères. Il met en scène l’histoire de Mérida, impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor et qui est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse !

Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume qui se trouve au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

En amont de la projection du film, le cinéma MyCinewest proposera de nombreuses animations en salles avec la présence de joueurs de cornemuse, des stands de maquillage et de tirs à l’arc, un Photocall avec la Cosplay Rebelle et d’innombrables cadeaux à gagner. Pour réserver votre place, cliquez ici.

Infos pratiques : Dimanche 26 mai 2024. 16h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

À l’occasion de la 77ᵉ édition du Festival de Cannes, qui a débuté le mardi 14 mai et s’achèvera ce samedi 25 mai, 31 élèves du Lycée Alphonse Benoit de l’Isle-sur-la-Sorgue ont pu monter les marches du Palais des Festivals ce samedi 18 mai.

Les lycées l’islois ont pu fouler le tapis rouge du Festival de Cannes ce week-end grâce au dispositif ‘Lycéens et Apprentis au cinéma’ de la Région Sud, piloté par Les Écrans du Sud, opérateur majeur de la Région en termes d’éducation à l’image.

En plus d’avoir pu rencontrer des professionnels du monde du cinéma sur le stand de la Région Sud, les jeunes vauclusiens ont assisté à la projection du film Caught by The Tides, un drame réalisé par Jia Zhangke. Le film est en compétition pour la Palme d’Or et pourrait succéder à Anatomie d’une chute, lauréat en 2023.


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

Ce vendredi 24 mai à 19h45, le cinéma vauclusien Capitole MyCinewest qui se trouve au Pontet, diffusera en avant-première le film d’horreur « Abigail » de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gilett avec l’actrice Mélissa Barrera et le regretté Angus Cloud qui sortira dans tous les salles le mercredi 29 mai 2024.

Ce film d’horreur est en partie un remake de La Fille de Dracula. Il suit les aventures de plusieurs personnes qui sont recrutées pour kidnapper une petite fille nommée Abigail. Ils doivent attendre durant 24 heures une rançon de 50 millions d’euros dans un manoir isolé où ils vont découvrir la vraie nature de leur captive… Le film a une durée totale d’1h50.

Dans la cadre de cette avant-première, le cinéma MyCinewest proposera une véritable soirée de l’horreur puisque de nombreuses animations en salles suivront avec une rencontre avec la danseuse vampire de Born2dance, un stand de réalité virtuelle avec Ready Games et un lancer de crucifix avec Bifrost. De nombreux cadeaux seront à gagner avant la séance. Pour réserver votre place, cliquez ici

Infos pratiques : Vendredi 24 mai 2024. 19h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

La Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue n’avait pas eu de salle de cinéma fixe depuis les années 1980. Si un lieu culturel de ce type manquait aux habitants, ces derniers vont voir leur vœu s’exaucer ce mardi 21 mai avec l’ouverture de Ciné sur la Sorgue, un cinéma composé de trois salles. Un projet sur lequel la municipalité a travaillé sans relâche depuis 2008.

Tout près de l’église de l’Isle-sur-la-Sorgue, à l’entrée de la Rue de la République, une ruelle signalée par une grille indiquant ‘Cinéma’ cache un trésor architectural et historique de la ville. L’îlot de la tour d’argent, actuellement en cours de réhabilitation, est composé de plusieurs bâtiments datant du XIIe au XIXe siècles. L’un d’entre eux a été partiellement détruit puis reconstruit pour accueillir le nouveau cinéma de la ville : Ciné sur la Sorgue.

Ce cinéma ouvrira ses portes le mardi 21 mai. Si le bâtiment qui l’accueille est quasiment entièrement neuf, mis à part quelques détails comme les plafonds de certaines pièces, qui sont restés d’origine, les autres bâtiments devraient juste faire l’objet de rénovations. Un projet mêlant modernité et histoire. C’est d’ailleurs un aspect que la municipalité a souhaité mettre en avant au travers des grandes ouvertures au sein du cinéma, qui permettent d’observer l’architecture ancienne des bâtiments qui l’entourent. « On voulait quelque chose de structuré avec énormément de clarté dans les différentes zones de circulation du cinéma, pour pouvoir admirer le patrimoine », affirme Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire du cinéma.

Si le cinéma (à gauche) sera prêt à accueillir le public à partir du mardi 21 mai, les autres bâtiments de l’îlot de la tour d’argent vont encore faire l’objet de travaux de réhabilitation. ©Vanessa Arnal

Un projet en cours depuis 2008

Pierre Gonzalvez a été élu maire de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2008. « On a cette ambition de créer un cinéma depuis le premier jour », déclare-t-il. C’est en 2009 que la Ville s’est lancée dans le projet de rénovation de cet ensemble architectural d’exception qu’est l’îlot de la tour d’argent puisque la tour a été classée au titre des Monuments Historiques en 2012 et l’ensemble a été classé Site Patrimonial Remarquable en 2020. Il était donc indispensable de préserver l’histoire et l’identité de l’îlot en le réhabilitant pour que Ciné sur la Sorgue puisse voir le jour.

Si l’îlot accueillait un cinéma-théâtre, le Cinévog, et un dancing, le Lido, de 1930 à 1950, ainsi que le cinéma Rive Gauche en centre-ville jusque dans les années 1980, depuis, les L’Islois étaient obligés de se rendre à Carpentras, Cavaillon ou Avignon pour faire l’expérience d’une salle de cinéma. Les sollicitations des habitants auprès de la mairie ont été nombreuses. Dès le mardi 21 mai, il ne sera plus nécessaire pour eux de parcourir plusieurs kilomètres pour profiter des dernières sorties cinématographiques. Ciné sur la Sorgue, à deux pas de chez eux, les accueillera les portes grandes ouvertes.

100 000 spectateurs attendus par an

Outre l’implication de la municipalité, ce projet a été rendu possible grâce à Jean-Christophe Benbakir, gestionnaire de plusieurs cinémas de la région. Le projet Ciné sur la Sorgue représente un investissement de 5M€, qui a été autofinancé à 50% par la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue, et le reste par la Région Sud, l’État, et l’exploitant. « Le cinéma va devenir un acteur majeur de la dynamique de la ville, explique Pierre Gonzalvez. Cela va créer de nouveaux flux en centre-ville tous les jours de la semaine, toute l’année. »

À l’entrée du cinéma, on s’avance vers le comptoir qui fait office de billetterie, mais qui accueille aussi toutes les confiseries. Un détail indispensable pour vivre l’expérience cinéma à 100%. Le lieu est composé de trois salles pouvant accueillir 80, 100 et 187 spectateurs. Les L’Islois peuvent s’attendre à environ 5 séances par jour et par salle, avec des tarifs attractifs, à 5€ pour les -18 ans, 7,50€ pour les étudiants et demandeurs d’emploi, 9€ tarif plein, et des cartes d’abonnement pour les plus cinéphiles d’entre eux. « On ambitionne d’accueillir 100 000 spectateurs par an minimum », ajoute Jean-Christophe Benbakir.

Une programmation et des équipements de qualité

Pour accueillir les spectateurs dans les meilleures conditions, le gestionnaire a vu grand avec un son et une image de la plus haute qualité. Le confort n’a pas été mis de côté puisqu’il sera possible de s’assoir sur des fauteuils fabriqués par l’entreprise espagnole Figueras, dont le siège se situe à Barcelone, qui est l’une des meilleures de son secteur. Ce « petit » cinéma, qui est à l’échelle de la ville dans laquelle il se trouve, n’a finalement rien à envier aux plus grands.

Au programme dans les salles : des documentaires, des films commerciaux, des films d’auteur, des films en version originale, et même des films adaptés aux malentendants et malvoyants. À l’avenir, le cinéma pourrait même travailler avec les associations locales pour imaginer des événements comme des festivals.

Une soirée d’ouverture très attendue

Ciné sur la Sorgue ouvrira donc ses portes pour la première fois au public le mardi 21 mai à 20h30 pour une soirée très attendue durant laquelle un film sera projeté dans chaque salle. « L’ambition pour les premiers jours du cinéma est d’ouvrir pour les L’Islois, affirme Jean-Christophe Benbakir. C’est cet esprit qui nous anime pour l’ouverture. » Ainsi, les premiers spectateurs pourront choisir entre la comédie Marcello Mio, le film d’action américain Furiosa, ou le biopic sur la chanteuse Amy Winehouse Back to Black en version originale.

Pour fêter l’ouverture, la place de cinéma est au prix de 4€, et ce, pendant deux semaines. La billetterie en ligne pour la soirée d’ouverture et pour les autres séances les jours suivants sera accessible ce vendredi 17 mai dans la soirée sur le site du cinéma (cinesurlasorgue.fr). Il sera également possible de prendre son billet sur place. La municipalité a déjà reçu une centaine de messages de L’Islois cherchant des informations concernant la billetterie. La soirée d’ouverture promet donc d’attirer de nombreux curieux et d’être un véritable succès.

Ce à quoi devrait ressembler la cour d’accès à l’entrée du cinéma (situé sur la droite) une fois tous les travaux de l’îlot de la tour d’argent terminés. ©Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue

(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

Comme un air de déjà-vu ? L’une des critiques revenant souvent à propos du Festival de Cannes est qu’il fait souvent la part belle aux mêmes cinéastes, tandis que les réalisatrices sélectionnées, elles, se font plutôt rares. 

L’édition 2024, qui se déroule du 14 au 25 mai, ne fait pas exactement figure d’exception. Sur les vingt-deux longs-métrages en compétition, seuls quatre ont été réalisés par des femmes : « All We Imagine As Light », de l’Indienne Payal Kapadia, « Bird » de la Britannique Andrea Arnold, « Diamant Brut » de la Française Agathe Riedinger, et « The Substance » de Coralie Fargeat, également française. Les films réalisés par des femmes ne représentent ainsi que 18,2 % de la sélection officielle du festival cette année ; c’est moins que l’année dernière, où six des dix-neuf films en compétition avaient été réalisés par des femmes (soit environ un tiers). 

Comme le montre notre graphique, qui revient sur la présence féminine au Festival de Cannes de 1946 à 2024, il a fallu attendre le début des années 2000 pour que les femmes se voient garantir au moins quatre des neuf places au sein du jury. Depuis, la parité est globalement respectée parmi les jurés, mais c’est encore loin d’être le cas concernant les cinéastes sélectionnés. Malgré les progrès récents, la présence de réalisatrices dans la sélection officielle est restée ultra-minoritaire : seuls 12 % des films présentés au festival de 2003 à 2023. 

Le nombre de réalisatrices reparties de Cannes avec une Palme d’or se compte quant à lui toujours sur les doigts d’une main : trois en sept décennies. En 2021, la Française Julia Ducournau a reçu la prestigieuse récompense pour son second long-métrage « Titane », cinq ans après que son premier long-métrage, « Grave », ait reçu le Prix FIPRESCI au Festival de Cannes de 2016, et l’année dernière, c’est une autre Française, Justine Triet, qui a reçu la Palme d’or pour « Anatomie d’une chute ». La Néo-Zélandaise Jane Campion avait quant à elle été la première femme à recevoir la Palme d’or en 1993 pour son film « La Leçon de piano », prix reçu ex æquo avec le réalisateur chinois Chen Kaige pour « Adieu ma concubine ».

De Valentine Fourreau pour Statista


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

En amont des Jeux Olympiques et Paralympiques, Rodrigo Cardin, le neveu et successeur du couturier Pierre Cardin, propose un programme éclectique du jeudi 11 au mercredi 24 juillet, « hétérogène », dit-il, dans le Château du Marquis de Sade qui bénéficiera d’un écairage à LED pour illuminer le site, comme un phare dans la nuit.

« Ici, nous montrons l’art sous toutes ses formes avec des têtes d’affiche confirmées, mais aussi de nouveaux talents, les pépites de demain », précise Rodrigo Cardin avant de longuement commenter ce que sera cette prochaine édition.

Le jeudi 11 juillet, pour l’ouverture, dans la cour, projection de Bohemian Rhapsody, film tiré de la chanson éponyme sortie en single 45 tours et vendue à 15 millions d’exemplaires par le Groupe Queen. Ce biopic, sorti en 2018, retrace l’histoire du leader du groupe, Freddie Mercury. Le vendredi 12, Les souliers rouges, inspiré du conte d’Andersen par Marc Lavoine et le compositeur Fabrice Aboulker. Une alliance de chant, danse et comédie avec 11 artistes sur scène. Le lendemain, La môme, d’Olivier Dahan avec Marion Cotillard dans le rôle d’Edith Piaf qui lui a valu à la fois l’Oscar et le César de la meilleure actrice.

C’est ensuite Julie Depardieu, double César pour La petite Lili de Claude Miller, qui sera sur scène, elle qui incarne une médecin-légiste drôlatique dans la série TV Alexandra Ehle. À Lacoste, avec Le Bunker, elle lira les lettres de Magda Goebbels. Épouse du ministre de la propagande du IIIᵉ Reich, sous Hitler, elle aura 6 enfants qu’elle tuera, comme Médée dans la tragédie grecque. « L’intensité va crescendo, commente Rodrigo Cardin. À la fin, on reste bouche bée. Et on ne peut s’empêcher de penser à ces fous au pouvoir comme nous en avons près de chez nous, en Russie ou ailleurs. »

Le mercredi 17 juillet, humour avec Desperate Housemen, trois hommes déjantés qui souhaitent montrer qu’ils peuvent, eux aussi, s’occuper de leurs enfants. Le vendredi 19, cinéma avec Sister Act, film culte avec la désopilante Whoopi Goldberg en nonne survoltée. 

Retour à Lacoste du chorégraphe Angelin Preljocaj le samedi 20 juillet. Installé depuis 2006 dans son ‘Pavillon Noir’, un écrin conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, il viendra en voisin d’Aix-en-Provence pour une carte blanche que lui a offerte Rodrigo Cardin, trois ballets. D’abord, Annonciation sur le Magnificat de Vivaldi (20′), puis Trait d’union sur le largo du concerto n° 5 de Bäch (30′) et enfin Larmes blanches sur notamment une partition de Purcell avec 4 danseurs (durée 20′).

Suivra Olivier de Benoist le lundi 22 dans Le petit dernier. Il parlera de son expérience de papa de quatre bambins. Autre style, le lendemain, avec Cyrielle Clair, ex-pensionnaire de la Comédie Française, auteur et metteur en scène. Elle a imaginé et évoquera, seule en scène, l’itinéraire glamour de Marlene Dietrich, des cabarets de Berlin au gotha de Hollywood. 

Enfin, pour clore 2024, le mercredi 24 juillet, Concert de l’Impératrice, le sextuor electro-pop, funk et disco qui vient de sortir un single hispanisant et ensoleillé Me Da Igual et qui va mettre le feu à Lacoste après Londres, Paris et New-York.

Sans oublier, au menu cet été, des courts-métrages et l’exposition des œuvres des lauréats du Prix Pierre-Cardin de l’Académie des Beaux-Arts choisis par ses 44 membres.

« Chaque été, quand le château est ouvert, entre 6 000 et 7 000 touristes du monde entier, viennent ici, chez nous, dans les Carrières, le jardin, le château du Marquis de Sade. Comme successeur de Pierre Cardin, j’ai le devoir de poursuivre son œuvre de mécène et de continuer à faire vivre sa mémoire », conclut Rodrigo Cardin.

Et en 2025, ce sera le 25ᵉ anniversaire de ce Festival et Jean-Pascal Hesse, en charge de la communication de la Maison Cardin suggère qu’on célèbre ce ‘jubilé’ en faisant revenir à Lacoste ceux et celles qui nous ont émus ou émerveillés pendant un quart de siècle. Mais aussi la magnifique Eve Ruggieri qui a longtemps été directrice artistique de festival et a fait venir ici les plus grands chanteurs lyriques et musiciens.


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

Encouragée par le succès de la Dizaine palestinienne de l’année dernière (du 13 au 22 mai 2023), l’association avignonnaise Présences palestiniennes renouvelle cette année l’expérience et organise pendant huit jours, du mardi 7 au mardi 14 mai, une série d’événements autour de la culture palestinienne.

Devenue ainsi une Huitaine palestinienne, cette semaine culturelle, manifestation inspirée par les semaines italienne, provençale et libanaise qui se tiennent régulièrement depuis plusieurs années à Avignon, prend cette année, en 2024, une résonance particulière. La guerre qui sévit depuis plus de six mois, outre les massacres des populations civiles, détruit aussi des richesses culturelles et tout ce qui constitue le patrimoine national d’un peuple, du peuple palestinien en l’occurrence. 

Mieux connaître la culture palestinienne, à la fois ancienne et ouverte sur le monde contemporain, riche, mais souvent occultée

Mieux la faire connaître, tel est le but de cette Huitaine palestinienne proposée par l’association Présences palestiniennes créée en 2014. En partenariat avec des lieux culturels d’Avignon, cette huitaine veut témoigner de la vitalité résistante de la culture palestinienne, et mettre en valeur l’image positive d’une société et d’un peuple qui vit, aime, travaille, qui a le sens de la fête et de l’hospitalité, un peuple dynamique et cultivé qui réussit à vivre malgré les difficultés.

Conférence à la Maison Jean Vilar : François Abou Salem, faire théâtre pour faire nation

Homme de théâtre français installé en Palestine, François Gaspar, dit Abou Salem, a consacré toute sa vie à l’émergence du courant théâtre palestinien et à sa pérennisation. Najla Nakhlé-Cerruti, agrégée d’arabe et chercheuse au CNRS présentera sa trajectoire singulière à partir des archives qu’il a laissées à sa mort et hébergées au Théâtre National Palestinien/El-Hakawati, actuellement l’unique théâtre palestinien en activité à Jérusalem.
Mardi 7 mai. 18h. Entrée libre. Maison Jean Vilar. Rue de Mons. Avignon.

La traditionnelle exposition du Pont de l’Ascension qui a lieu à Avignon depuis 2016 

Après les artistes plasticiens de 2022, la broderie palestinienne de 2023, ce sera l’exposition de photographies intitulée « Gaza avant, Gaza maintenant », qui sera présentée au Temple Saint Martial.

L’exposition est accompagnée par une sélection de Gaza Stories (1h) projetées en boucle. Le dernier jour de l’exposition – dimanche 12 mai à 15h — rencontre en visio avec le réalisateur Iyad Alasttal suivie d’un goûter palestinien.
Du Jeudi 9 au dimanche 12 mai de 12h à 17h. Temple Saint Martial. 2 Rue Jean Henri Fabre. Avignon.

Une projection-débat au Cinéma Utopia

À Battir, en Cisjordanie, village-musée à ciel ouvert pour ses cultures en terrasse, François Ducat, documentariste qui organise des ateliers vidéo avec les lycéens, y revient suivre leur évolution. Il interroge alors trois jeunes, deux garçons et une fille : comment voyez-vous votre avenir à Battir ? Quitter ou servir son pays ?..

La projection sera suivie d’un débat avec les réalisateurs François Ducat et, sous réserve, SalahAbunima.
Vendredi 10 mai. 20h30. Tarif Utopia. 

Mélodies et chants du Levant au Château Saint Chamand

Le duo Ya Loz Akhdar (Oh, l’amande verte), composé de Basela Abou Hamed et Kader Denednia, interprète des mélodies traditionnelles comme des chansons plus récentes qui évoquent la culture et la vie des Palestiniens et inspirent l’amour et l’espérance.

Le concert sera suivi de la projection du documentaire de Basela Abou Hamed, L’Odeur perdue. Ce documentaire de 8min30 évoque les odeurs de cuisine et des denrées dans des échoppes et sur leurs éventaires dans le camp palestinien de Yarmouk à Damas. L’Odeur perdue, un monde perdu, après la guerre, le siège et la destruction du camp pendant les années 2012-2018.
Samedi 11 mai. 19h. Participation libre. Château St-Chamand. 3 avenue François Mauriac. Avignon. 

Contes de Palestine

Avec le conteur Jihad Darwiche et les conteuses Aïni Iften et Kala Neza. Pour ce spectacle unique, les trois artistes avignonnais ont sélectionné dans le patrimoine du conte palestinien quelques morceaux savoureux ou drôles, pleins de sagesse ou de fantaisie… et surtout de poésie.
Lundi 13 mai .19h. 10€. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Chapelle des Italiens. 33 Rue Paul Saïn. Avignon. 

Une rencontre débat : L’agriculture palestinienne sous occupation israélienne : quelle place pour une économie de résistance ? 

La colonisation de la Cisjordanie occupée s’accélère : à la spoliation des terres et des ressources en eau, aux restrictions sur les échanges avec l’extérieur, s’ajoutent la construction du mur, l’extension des colonies et la violence des colons. Que peuvent les agriculteurs palestiniens pour tenir tête à cette stratégie de destruction systématique de leur raison d’être ? Que pouvons-nous pour les aider à vivre ? Rencontre-débat avec Jacques Neno, en dialogue avec Ahmed Dahmani, économiste
Mardi 14 mai. 19h. Entrée libre.  Fenouil à vapeur. 145 Rue Carreterie. Avignon. 

Deux librairies avignonnaises, la Mémoire du monde et La Comédie humaine, mettront en valeur, pendant la huitaine, la littérature de et sur la Palestine.

Du mardi 7 au mardi 14 mai dans divers lieux d’Avignon. presences.palestiniennes@laposte.net


(Vidéo) Projection du documentaire ‘L’usine, le bon, la brute et le truand’ au cinéma Le Vox

A l’occasion du Frames festival qui s’achève aujourd’hui à Avignon, la Commission du film Luberon-Vaucluse a profité de ce rendez-vous national des vidéastes professionnels pour dévoiler son bilan 2023.

Une année marquée par la confirmation de la dynamique de reprise de l’attractivité locale pour le secteur avec l’accompagnement de 56 tournages ayant générés 288 journées de tournage dans le département.

C’est mieux qu’en 2022 où le Vaucluse avait accueilli 237 jours de tournages et à peine moins qu’en 2021 (293 jours de tournage). Cela reste cependant bien au-dessus des 141 jours de 2019, avant le trou d’air du Covid, et surtout des 84 jours de tournages en 2018.

Pêle-mêle, le Vaucluse a ainsi constitué le lieu de tournage des films ‘Finalement’ de Claude Lelouch, ‘Le Molière imaginaire’ d’olivier Py, ‘Les jeux sont faits’ de Nele Mueller-Stöfen pour la plateforme Netflix, ‘Toutes pour une’ de Houda Benyamina, ‘Segpa 2’ d’Ali et Hakim Bougheraba ainsi que les séries ‘Les gouttes de dieu’ de France télévision, ‘Murder in Provence’ de la BBC, ‘Isabelle’ de Philippe Dajoux ou bien encore ‘Tout cela je te le donnerai’ de Pascal Fontanille et Françoise Charpiat.

© DR-Commission du film Luberon-Vaucluse

L’an dernier, cette présence a ainsi permis le recrutement de 620 techniciens, artistes et figurants dans le Vaucluse.

Au final, l’activité de la Commission du film Luberon-Vaucluse, pilotée par Anne-Cécile Celimon-Paul, a notamment générés l’équivalent de 6 082 nuitées en 2023. De quoi générer 7,28M€ de retombées économiques locales grâce au tournage de ces fictions.

Pour faire mieux en 2024, les professionnels de l’audiovisuel peuvent s’appuyer sur les 344 décors recensés par la Commission du film Luberon-Vaucluse dans la base de données décors internationale ainsi que les 428 techniciens et artistes locaux apparaissant dans l’annuaire Film-France spectacle.

https://echodumardi.com/tag/cinema/page/3/   1/1