25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

Alors que les mesures de réouvertures des commerces et restaurants ont été précisées par le gouvernement, tour d’horizon des conditions de déconfinement des établissements culturels et sportifs.

Etablissements culturels

A compter du 19 mai, les musées et monuments accueilleront des visiteurs avec une jauge de 8m² par personne et un protocole adapté. Les cinémas, salles de spectacle et théâtres pourront accueillir du public mais seront limités à 35% de leur capacité, avec un plafond de 800 personnes par salle (soit un siège sur trois environ). Les festivals assis en plein air seront limités à 1 000 personnes, dans le respect des règles de distanciation. Les festivals de plein air debout restent interdits.

Dès le 9 juin, les jauges seront assouplies dans les musées avec l’abaissement de l’espace autorisé à 4m² par personne. Les cinémas et salles de spectacle pourront accueillir plus de clients assis, en respectant une jauge de 65% de leur capacité d’accueil, et dans la limite de 5 000 personnes. Au-delà de 1 000 personnes l’utilisation du pass sanitaire sera obligatoire.

Toujours à compter du 9 juin, les salons et foires d’exposition pourront recevoir jusqu’à 5 000 personnes, avec pass sanitaire, et sans dépasser 50% de leur capacité d’accueil. Les discothèques resteront fermées.

Dès le 30 juin, les jauges seront supprimées dans les musées, monuments, cinémas, salles de spectacles et théâtres. Le pass sanitaire sera toujours obligatoire au-delà de 1.000 personnes. A cette date, les salles des fêtes, salles polyvalentes mais aussi cafés-théâtres et salles de concerts pourront accueillir du public debout. Les festivals de plein air debout seront autorisés, avec une jauge de 4m².

A Avignon, le festival off annoncé du 7 au 31 juillet 2021 prévoira un ‘temps d’espacement’ de 40 à 45 minutes entre chaque spectacle pour permettre d’aérer et de désinfecter les salles. Les informations disponibles font état d’au moins 108 lieux qui accueilleront près d’un millier de spectacles et 586 compagnies se sont déjà inscrites. En 2019, quelque 1.600 spectacles se sont montés à Avignon, dans 139 lieux.

Etablissements sportifs

Dès le 19 mai, les établissements sportifs de plein air reprendront leur activité, sans limitation pour les publics prioritaires. Pour le reste du public, seuls les sports sans contact seront autorisés. Les spectateurs pourront également faire leur retour, en respectant une jauge de 35 % de la capacité d’accueil de l’établissement, dans la limite de 1 000 personnes. Les établissements sportifs couverts seront réservés aux publics prioritaires, comme les mineurs en sortie scolaire. Une jauge de 35% de la capacité d’accueil de l’établissement est également fixée pour les spectateurs, dans la limite de 800 personnes.

A compter du 9 juin, tous les Français pourront retourner à la salle de sport. Les établissements pourront accueillir moitié moins de monde qu’en temps normal. Les sports avec contact seront également de nouveaux autorisés en plein air.

Dès le 30 juin, les jauges seront supprimées et les salles pourront ouvrir dans des conditions normales, conditionnées au respect des normes d’hygiène.

Vous avez dit ‘pass sanitaire’ ?

Le ‘pass sanitaire’ fait son apparition dès le 9 juin et regroupera les résultats de tests ou le certificat de vaccination. Il pourrait permettre de voyager ou participer à un événement à partir de juin. Il sera disponible via l’application TousAnticovid (carnet), début juin. Les certificats sur papier seront toujours valables.

Le couvre-feu

Le 19 mai, le couvre-feu passera de 19 à 21 heures, il passera ensuite de 21 heures à 23 heures à partir du 9 juin. La fin du couvre-feu est annoncée pour le mercredi 30 juin.

L.M


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

Le festival ‘Printemps Anglophone !’, fenêtre ouverte sur la culture anglophone, se tiendra en Avignon du 8 avril au 30 mai 2021. Après deux annulations consécutives en raison du contexte sanitaire, le festival entend bien faire renaître la culture, au sortir d’un hiver quelque peu morose.

Pour cette neuvième édition, les acteurs ont concocté un programme regroupant des trésors de la littérature irlandaise, britannique et américaine. Expositions, films, musique, pièces de théâtre, événements jeune public, discussions, le festival s’annonce protéiforme. Crée en 2013 sous l’impulsion du théâtre Au Chapeau Rouge et d’Avignon Université, ‘Printemps Anglophone’ affiche une volonté de célébrer la culture anglophone dans toute sa diversité. Avec des évènements en français et anglais, pour enfants et adultes, l’événement est accessible au plus grand nombre. Outre la volonté de créer une ouverture vers le monde, le festival entend dynamiser la ville d’Avignon, impliquer les divers publics (scolaire, universitaire et large public) et présenter un éventail d’activités culturelles et ludiques.

« L’hiver cultuel s’est fait long, et nous avons besoin de ce printemps. Cela dit, nous sommes aussi réalistes et conscientes qu’une partie de la programmation de ce festival risque d’être compromise. Nous avons voulu néanmoins démontrer notre volonté de partager la culture anglophone, dans toute sa variété, pendant les deux mois à venir. Cela n’a pas été difficile de mobiliser les participants cette année, tous avaient une grande soif de pouvoir à nouveau partager leur passion pour la culture et le monde anglophone », explique Helen Landau, directrice du théâtre au Chapeau Rouge.

En attendant d’accéder à la programmation complète, ci-après un résumé des principales manifestations.

  • Exposition de livres précieux à ‘Camili Books and Tea’. Sur toute la durée du festival. Entrée libre.
  • ‘Humanités numériques dans et sur les Amériques’, du 21 au 23 avril 9h-18h. Séminaires et doctoriales en ligne organisés par Avignon Université en partenariat avec l’Institut des Amériques.
  • ‘A Book I Like’ : cinq rencontres et discussions en français autour de la littérature anglophone, au sein de cinq librairies partenaires.
  • ‘English Book Club’ sur ‘God help the Child’ de Toni Morrison, le mardi 11 mai à 14h. Conversations informelles en anglais. Entrée libre. L’évènement aura lieu en ligne, inscriptions : cyrielle.garson@univ-avignon.fr.
  • Concerts en anglais : ‘Around the Blues’, samedi15 mai à 20h30 et dimanche 16 mai à 17h ; ’Autour du théâtre musical’, vendredi 21 et samedi 22 mai à 20h30, au théâtre de la porte St Michel. Réservations : 09 80 43 01 79.
  • Théâtre en anglais : ‘Tales without Morals’. Samedi 22 mai à 19h30 et dimanche 23 mai à 16h au théâtre l’Archipel. Tarif et réservations : 04 90 84 04 03.
  • Débat autour du Fringe : jeudi 27 mai à 14h. En ligne. Réservations 09 80 43 01 79.
  • Lecture en résonance : ‘Les Hauts de Hurlevent’ en anglais et en français par des étudiantes du conservatoire du Grand Avignon, samedi 29 mai à 10h au Rocher des Doms.
  • Projection de films : ‘Le retour de Mary Poppins’, samedi 29 mai à 11h.  ‘Scènes en solitude’, le même jour à 17h : sélection de court-métrages crées par les artistes du  ‘Questors Theatre’ de Londres au Théâtre du Rempart. Réservations auprès du théâtre Au Chapeau Rouge : 04 90 84 04 03.
  • Ateliers : ‘Write like the ones you adore’, le samedi 17 avril à 14h30 et le vendredi 7 mai à 17h au Camili Books & tea. Réservations : 04 90 27 38 50.
  • Ateliers d’improvisation en anglais, les samedis 1, 8 et 15 mai de 14h à 17h au théâtre l’Archipel. Réservations : 04 90 84 04 03.
  • Atelier d’écriture le vendredi 21 mai à 14h (le lieu de l’atelier sera annoncé prochainement)..

Cette édition est soutenue par la ville d’Avignon ainsi que par plusieurs structures d’Avignon Université : l’ICTT (Identité Culturelle, Textes et Théâtralité), l’UFR-ALL (Arts, Lettres, Langues), le FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) et l’association Curtain Call.


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

Il y a tout juste un demi-siècle disparaissait Fernandel. Jusqu’à sa mort, l’acteur provençal est resté attaché à sa région et notamment au Vaucluse où il tournera plusieurs de ses succès.

Il était né un 8 mai (comme Cécile Helle), mais à Marseille et en 1903, et il s’éteignait le 26 février 1971 des suites d’un cancer, à l’âge de 67 ans.
Après avoir été comique troupier, Fernandel entame sa carrière au cinéma grâce à Sacha Guitry en 1930 dans ‘Le blanc et le noir’. Dès 1931, il enchaîne avec ‘On purge bébé’ de Jean Renoir où il partage l’affiche avec Michel Simon. Suivra une longue collaboration avec Marcel Pagnol, auteur et réalisateur, d’abord ‘Angèle’ (1934), puis ‘Ignace’ (1937) ou ‘Le Schpountz’ (1938).

Plusieurs films en Vaucluse
Plus tard viendront ‘Naïs’ (1945) et ‘Topaze’ (1951). Son large sourire lui vaudra une popularité qui s’étendra jusqu’aux années 70, avec notamment la série des ‘Don Camillo’ initiée par Julien Duvivier (1952) qui ne le quittera pas. C’est notamment ‘Le petit monde de Don Camillo’ qui lui vaudra plus de 12 millions de spectateurs, suivi de ‘La vache et le prisonnier’ (8,8 millions) et ‘La cuisine au beurre’ avec Bourvil (6,3 millions).
En Vaucluse, Fernandel tournera notamment ‘Le mouton à cinq pattes’ d’Henri Verneuil en 1954, ‘Crésus’ sous la direction de Jean Giono en 1960 dans le Luberon et ‘Heureux qui comme Ulysse’ en 1970 à Roussillon et Cavaillon sous la houlette d’Henri Colpi. En 40 ans de carrière, il a attiré 200 millions de spectateurs à travers une filmographie de près de 130 longs métrages.

Un fou de pêche
Mais Fernandel c’était aussi un fou de pêche ! Il avait fait construire une propriété au-dessus du port de Carry-le-Rouet, ‘L’Oustau de la Mar’ (La maison de la mer) qui dominait la Méditerranée. Chaque été en août, il s’installait là avec femme et enfants. Et chaque jour quand le temps et le mistral le permettaient, il débarquait sur le quai à 13h30, casquette vissée sur la tête et il prenait le large à bord de sa barque blanche, baptisée ‘Caméra’ avec son fidèle matelot, Jo Reynaud, un pêcheur né à l’Estaque. On ne le voyait revenir que vers 18h30, avec sa banaste à la main remplie de dorades, loups pageots ou girelles royales. Et il finissait l’après-midi avec un apéro chez ‘Nielly’, le bar du port où il avalait un Ricard.
Depuis, l’Association Culturelle de Carry a racheté ce pointu pour le remettre en état et l’offrir au regard des visiteurs, en souvenir de son citoyen le plus célèbre (que Jean-Pierre Foucault me pardonne) et surtout un amoureux fou de ce petit port de pêche de la Côte Bleue.

 

Fernandel (à droite), lors d’une de ses sorties de pêche au large de Carry-le-Rouet.

Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

Malgré la crise que traversent actuellement les cinémas en raison de leur fermeture pour cause de Covid-19, le Vaucluse reste une terre de 7e art.

Le Vaucluse et ses paysages inspirent les cinéastes depuis plus d’un siècle. Dès 1910 était tournée ‘La passerelle tragique’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, en 1918, Louis Feuillade réalisait un film muet, ‘Vendémiaire’ sur le Rhône. En 1936, Sacha Guitry filmait ‘Le roman d’un tricheur’ à Cavaillon, en 1937, Michèle Morgan et Jean Gabin étaient à Sarrians pour ‘Gueule d’Amour’ de Jean Grémillon. En 1958, c’est Louis Malle qui dirigeait Jeanne Moreau et Jean-Marc Bory dans ‘Les amants’ à Velleron. Et courant 1965, avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo Jean-Luc Godard s’installait à Bonpas pour ‘Pierrot le fou’… La liste est longue des chefs d’œuvre du 7ème art qui ont le Vaucluse pour décor*.

« Les tournages consolident les emplois. »

« Ce n’est sûrement pas un hasard si la Région Sud est la 2e de France pour le nombre de jours de tournage, que ce soient des courts et longs métrages, des clips, des documentaires ou des pubs » explique Anne-Cécile Celimon-Paul, chargée de mission développement Cinéma en Vaucluse pour le compte de la Commission du film Luberon-Vaucluse.

« Les tournages consolident les emplois, insiste Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du ‘Plan cinéma & audiovisuel 2020-2022’. On dénombrait, en 2018, 6 730 jours de tournage, soit 18 par jour et nous avons 12 000m2 de plateaux de tournage, sans parler des décors naturels ou de la lumière à couper le souffle. »

De l’écriture à la post-production, les métiers du cinéma et de l’audiovisuel c’est toute une palette de talents : concepteur, scénariste, dialoguiste, constructeur de décor, peintre, costume, maquillage, coiffeur, lumière, cadrage, montage, effets numériques, graphisme, images de synthèse, son. La Commission du Film, basée à Carpentras propose des décors, des intermittents du spectacle et des techniciens aux réalisateurs qui ont un projet près de chez nous.

« Il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse en 2019. »

En 2019, il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse alors que 56 techniciens, 19 artistes et 42 figurants ont été recrutés pour 35 réalisations. En 2020, Covid oblige, deux mois ont sauté au printemps à cause du confinement, mais sur une dizaine de mois, une vingtaine de projets se sont réalisés, pour 90 jours de tournage, avec 38 artistes, 12 techniciens et une quinzaine de figurants. Parmi les réalisations récentes : ‘Les choses qu’on dit et celles qu’on fait’ tourné à Malaucène, Crillon-le-Brave, dans le Comtat, aux Baux et dans la vallée du Toulourenc avec Camélia Jordana. La jeune comédienne, qui a été primé à Cannes, a aussi décroché le ‘Prix Lumière’ tout en étant pressentie pour son premier rôle aux prochains César.

‘Grand ciel’, de Noël Alpi avec Aurélien Recoing a entièrement été réalisé en Vaucluse, à Valréas et Sault. Enfin, Christophe Baratier a choisi, lui, Grambois (et forcément Aubagne) avec Mélanie Doutey, Guillaume de Tonquédec et François-Xavier Demaison pour ‘Le temps des secrets’ de Marcel Pagnol.

« Les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse. »

« Le Vaucluse est connu dans le monde entier pour Le Luberon, Avignon, le Mont-Ventoux mais les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse, la variété des paysages et des couleurs précise la responsable de la Commission du Film en Vaucluse. Ce décor naturel est définitivement un atout-maître. »

Si le Département verse une subvention de 30 000€ et la Région 20 000€ à cette Commission, c’est une association régie par la loi 1901. Quand 1€ est dépensé pour un tournage, il rapporte 5€ pour un documentaire, 7€ pour un long-métrage et 12€ pour une série. Ces retombées économiques ne sont pas négligeables même si tout ne peut pas être comptabilisé, mais on sait par exemple que les deux films tournés en 2019 ont rapporté 2,25M€ (emplois, hôtellerie, restauration…).

En 2018, les régions qui ont attiré le plus de dépenses directes grâce aux tournages sont l’Ile-de-France (169M€), Sud (70M€), la Nouvelle Aquitaine (66M€) et l’Occitanie (26M€) et en complément de ces dépenses, des retombées plus globales sont estimées à 132M€ par le réseau des bureaux d’accueil de tournage.

 

*Quelques films tournés en Vaucluse :

1954 – Vaison ‘Le mouton à cinq pattes’ » d’Henri Verneuil avec Fernandel

1968 – Lourmarin ‘La maison des Bories’ de Jacques Doniol-Valcroze

1972 – Avignon ‘Les fous du stade’ de Claude Zidi avec les Charlots

1983 – Gordes ‘L’été meurtrier’ de Jean Becker avec Isabelle Adjani et Alain Souchon

1986 – Vaugines ‘Jean de Florette’ de Claude Berri avec Yves Montand et Gérard Depardieu et Daniel Auteuil

1995 – Apt et Avignon ‘Gazon maudit’ de et avec Josiane Balasko

2003 – Avignon ‘L’affaire Dominici’ de Pierre Boutron avec Michel Serrault

/ Bonnieux ‘Swimming pool’ de François Ozon avec Charlotte Rampling

2005 – Base aérienne 115 Orange-Caritat ‘Les chevaliers du ciel’ de Gérard Pirès / Gordes ‘Une grande année’ de Ridley Scott avec Russell Crowe et Marion Cotillard

2012 – Oppède ‘Le prénom’ d’Alexandre de la Patelière avec Patrick Bruel

 

filmvaucluse.fr


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

« Résiste » chantait France Gall… « Résistons » lui ont répondu, samedi après-midi, les acteurs culturels, les élus et le public d’Avignon par une manifestation d’environ 300 personnes sur l’emblématique place du palais des papes, à quelques mètres de la fameuse cour d’honneur où ont résonné les voix de Maria Casarès, Jeanne Moreau, Philippe Noiret ou Gérard Philipe.

« La peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Citant l’auteur antillais Edouard Glissant, Greg Germain, ancien président du festival Off, martèle : « ‘La culture est de haute nécessité dans la vie des hommes’. Avignon a été en 2000 et reste aujourd’hui la capitale de la culture. Je suis là pour transmettre le message à tous mes frères créateurs d’Outre-Mer, les artistes, les intermittents. » Et d’ajouter : « Partout ailleurs qu’en France, les théâtres sont ouverts et il n’y a eu aucun cluster. En Espagne, au Portugal, au Monténégro, en Serbie, en Australie, en Nouvelle-Zélande. Ici la peur des gouvernants est devenue un diktat. »

Le tout nouveau président du Off, Sébastien Benedetto enchaîne : « Ici, on n’a pas peur, notre destin d’artiste c’est de jouer. On n’est ni aveugle, ni inconscient, ni irresponsable. On prend notre mal en patience malgré l’arbitraire. J’espère juste qu’avec notre ministre, Roselyne Bachelot, qui se bat comme une lionne, nous obtiendrons satisfaction pour que l’édition 2021 du festival d’Avignon ait lieu en respectant rigoureusement les gestes barrières, l’aération des salles et surtout le sens de circulation du public. »

Gérard Gélas, le patriarche du Théâtre du Chêne Noir insiste « La peur est le pire des poisons, elle est destructrice. Ici, à Avignon, le cœur de la culture bat toute l’année, pas seulement l’été, pendant le festival. Avec ce confinement nous sommes séparés, sinistrés alors que les trains et les métros sont bondés, allez comprendre… Le théâtre est un lieu de vie, d’échanges indispensables. »

« Nous demandons, comme ailleurs en Europe, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas… »

« Nous voulons réaffirmer que la culture est vitale, essentielle à nos vies, à notre équilibre. Elle ouvre nos esprits, elle nourrit nos pensées, elle favorise les rencontres et les découvertes. Sans culture, il n’y a ni liberté ni émancipation » ajoute Cécile Helle. La maire d’Avignon poursuit : « pendant que les supermarchés et lieux de culte sont ouverts, les cinémas, théâtres, salles de spectacle et musées sont toujours fermés. Quelle est cette France à deux vitesses ? La ville d’Avignon se doit d’incarner cette résistance. Nous vous appelons pour que la culture rayonne pleinement et que tous, créateurs, auteurs, musiciens, danseurs, techniciens, producteurs et diffuseurs puissent à nouveau exprimer leurs talents. » Elle conclut : « nous demandons, comme ailleurs en Europe, solennellement, la réouverture des musées, théâtres, salles de spectacle et cinémas dans le respect absolu des préconisations sanitaires… »

Pour traduire cette volonté farouche de jouer malgré tout, la 13e édition de ‘Fest’Hiver’ le festival de théâtre des scènes permanentes d’Avignon (Balcon, Carmes, Chêne Noir, Chien qui fume, Halles, Transversal) se déroulera du 22 janvier au 3 février chez vous, sur You Tube.


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

L’union syndicale Solidaires 84 organise un forum social autour de la régression sociale. Étalée sur un week-end, cet événement inédit devrait permettre la réunion d’une quarantaine de structures, telles que des associations et des syndicats de différents domaines. Le forum accueillera également les individuels qui s’opposent à toute forme de néolibéralisme, patriarcat, racisme, oppression… La liste des participants est toujours ouverte.

Entre éducation, territoire, minorités sexuelles et citoyenneté, de nombreux sujets pourront être abordés et faire l’objet de débats. Les thématiques sociétales se mélangeront aux thématiques politiques. Parmi ces thèmes sont annoncés : féminisme, démocratie et répression, écologie, racisme et discrimination, droit au logement, licenciement, services publics et débouchés politiques de ce forum.

Diffusion du documentaire « Un pays qui se tient sage »

La rencontre débutera avec un débat autour d’un film. En partenariat avec le cinéma avignonnais Utopia, le forum diffusera le vendredi 9 octobre à 20h le documentaire « Un pays qui se tient sage » réalisé par David Dufresne. La séance centrée sur les violences policières ne requiert pas de réservation. Une assemblée clôturera le forum le dimanche 11 octobre avec l’élaboration d’un manifeste sur les bases de convergence immédiates en Vaucluse et alentours.

L’objectif de cet événement est de réfléchir aux dangers de la régression sociale et de discuter des solutions qui peuvent être apportées pour y pallier. Ce forum permettra à ceux dont les aspirations et les combats sont similaires de se rencontrer et d’échanger, mais aussi d’élaborer un parcours vers une transformation sociale globale. Des actions concrètes sont attendues à l’issue de cet événement.

Vendredi 9 au dimanche 11 octobre. Parc des libertés. Avignon. 09 82 29 74 92. solidaires84@riseup.net


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

Dans le cadre du 10ème festival du cinéma Israélien qui se tiendra du 3 au 5 octobre, la bibliothèque Inguimbertine à l’hôtel-Dieu propose deux conférences vendredi 2 octobre.

Organisé par l’association ‘Laissez-passer’ en partenariat avec le cinéma Le Rivoli et la Ville de Carpentras, le Festival met en lumière toute la vitalité du cinéma Israëlien qui aborde d’une façon universelle tous les grands thèmes de la société (religion, armée, famille, état…). En ouverture de cette 10ème édition, le public pourra, le vendredi 2 octobre à 17h, assister à une Master Class avec Elise Benroubi, scénariste, durant laquelle elle abordera la question du travail entre le réalisateur et le scénariste. S’ensuivra à 18h30 une conférence d’Ophir Lévy, maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris 8 – Vincennes, qui analysera l’histoire, l’esthétique, ainsi que les questions sociales, culturelles et géopolitiques présentes dans les séries israéliennes d’aujourd’hui.

Sur inscription à l’accueil de la bibliothèque ou au 04 90 63 04 92. Bibliothèque l’Inguimbertine, 180 Place Aristide Briand, Carpentras. Programmation complète : www.festival-laissez-passer.com


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

A l’occasion de la sortie en salles d’Epicentro, documentaire en forme de portrait immersif et métaphorique de Cuba, le cinéma Utopia Manutention accueille Magali Kabous, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2, et spécialiste du cinéma latino-américain.

Le cinéaste Hubert Sauper, réalisateur de Nous venons en amis et du Cauchemar de Darwin, nommé aux Oscars, a réalisé Epicentro, portrait utopiste et postcolonial, où résonne encore l’explosion de l’USS Maine en 1898. Ce Big Bang a mis fin à la domination coloniale espagnole sur le continent américain et inauguré l’ère de l’Empire américain. Au même endroit et au même moment est né un puissant outil de conquête : le cinéma de propagande. Dans Epicentro, Hubert Sauper explore un siècle d’interventionnisme et de fabrication de mythes avec le peuple extraordinaire de La Havane — en particulier ses enfants, qu’il appelle « les jeunes prophètes » — pour interroger le temps, l’impérialisme et le cinéma lui-même.

Jeudi 3 septembre. 20h30. Cinéma Utopia manutention. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon.

Pour visionner la bande annonce, cliquez ici


Culture et sport : calendrier et conditions de déconfinement

Léa, Marc, Karine et Francis sont deux couples d’amis de longue date. Le mari macho, la copine un peu grande-gueule, chacun occupe sa place dans le groupe. Mais, l’harmonie vole en éclat le jour où Léa, la plus discrète d’entre eux, leur apprend qu’elle écrit un roman, qui devient un best-seller. Loin de se réjouir, petites jalousies et grandes vacheries commencent à fuser. Humain, trop humain ! C’est face au succès que l’on reconnait ses vrais amis… Le bonheur des uns ferait-il donc le malheur des autres ?

Le bonheur des uns… Un film réalisé par Daniel Cohen avec Vincent Cassel, Bérénice Bejo, Florence Foresti, François Damiens, Daniel Cohen. Durée 1h40. Genre : comédie. Avant-première mardi 8 septembre à 20h. Sortie nationale le 9 septembre mais en salle, ici, dès le 8 septembre. Capitole studios. Centre commercial le Pontet, Avignon nord. www.capitolestudios.com

Pour visionner la bande annonce, cliquez ici

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