Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Le jeudi 24 octobre, le Capitole Studios diffusera en avant-première le film ‘Mon héroïne’, réalisé par Noémie Lefort avec les actrices Chloé Jouannet, Pascale Arbillot, Louise Coldefy. Le film sera officiellement dans toutes les salles de cinéma le 14 décembre prochain.
Le film, adapté d’une histoire vraie, suit le personnage d’Alex, qui habite à Rouen et rêve de réaliser des films. Alors qu’elle espère intégrer une prestigieuse école de cinéma à New York, ses rêves sont brutalement brisés. Plus déterminée que jamais, Alex décide de partir pour la grosse pomme avec l’aide de son excentrique tante Juliette pour un projet fou : donner son scénario à Julia Roberts. Vite rejointes par sa mère Mathilde, cette aventure américaine va marquer pour les trois femmes le début d’une nouvelle étape de leur vie et les rapprocher plus que jamais.
À l’occasion de cette avant-première, le cinéma Capitole Studios a décidé de faire gagner un voyage à New York. Pour tenter sa chance, il suffira de scanner le QR Code qui s’affichera à l’écran lors de la diffusion du film. Il est possible de prendre son billet directement en caisse ou au préalable sur internet.
Jeudi 24 octobre. 19h15. Capitole Studios. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.
V.A.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Du mercredi 9 au mardi 15 novembre prochains, le Pays d’Apt va accueillir la 20ᵉ édition du Festival des cinémas d’Afrique. Cette année, le festival sera présent dans 11 lieux du territoire à travers des expositions, des rencontres, et bien évidemment les projections des 28 films sélectionnés.
À partir du mercredi 9 novembre, direction l’Afrique. 18 pays du continent situé de l’autre côté de la Méditerranée seront représentés à travers les 28 projections du festival : le Mali, l’Éthiopie, le Ghana, ou encore l’Afrique du Sud. Les quatre coins du continent seront à l’affiche, certains pays ont déjà été représentés au cours des éditions précédentes, d’autres feront leur grande première.
Soutenu par 31 entreprises du Pays d’Apt, le Festival des cinémas d’Afrique fête cette année son 20ᵉ anniversaire. En 20 ans, ce sont 530 films qui ont été présentés au cours de plus de 1000 projections publiques et scolaires. Le festival a accueilli 247 invités en tout et regroupe environ 5000 spectateurs chaque année. Cette année plus que jamais, il questionne la place du cinéma de nos jours, avec l’ascension des plateformes de streaming. « Il est important de faire revenir le public dans les salles obscures », affirme Violette Danneyrolles, co-présidente de l’événement.
Les 28 films du festival
Durant 7 jours, ce sont près d’une trentaine de films qui vont être présentés au public. ‘Sous les figues’, ‘Plumes’, ‘Angle mort’, ‘Les anonymes’, ou encore ‘La femme du fossoyeur’ figurent parmi les titres du festival. De 6 à 122 minutes, il y en aura pour tous les goûts (et pour tous les emplois du temps). Certains seront diffusés en soirée, d’autres entre midi et deux.
« Cette année, le niveau artistique est très élevé », souligne Tahar Chikhaoui, chargé de programmation. Une grande partie des films du festival est également présentée lors d’autres grands festivals de catégorie 1 tels que le Festival de Cannes, le Festival international du film de Toronto, la Berlinale, ou encore le festival du film de Sundance.
Pour découvrir toute la programmation du festival, cliquez ici.
Des films, mais pas que…
En plus des différentes projections, le Festival des cinémas d’Afrique présentera les rencontres du matin. Des moments privilégiés menés par Dominique Wallon, fondateur du festival, et Tahar Chikhaoui, avec les réalisateurs comme invités. Cette année, 13 pourront faire le déplacement, d’autres seront présents en visioconférence. Ces rendez-vous, qui auront lieu le matin à 10h à la Micro-Folie d’Apt, nouveau lieu emblématique qui vient consolider le partenariat entre la Ville et le festival, permettront d’analyser plus amplement les films visionnés la veille autour d’un petit-déjeuner.
Le Festival des cinémas d’Afrique est aussi synonyme de Marathon vidéo depuis 9 ans. Ouvert à la France et à l’international, ce marathon permet à 10 équipes de réaliser un court métrage de 3 minutes maximum en 48h sur un thème imposé. Encadrée par un réalisateur invité par le festival, chaque équipe réalisera son film les 12 et 13 novembre. Les films seront diffusés le lundi 14 au cinéma Le César, 3 recevront un prix, et un obtiendra le prix du public. Les inscriptions au marathon vidéo sont ouvertes jusqu’au 12 novembre à 10h.
Cette année, deux expositions en hommage au photographe algérien Kays Djilali auront lieu à la Maison Suet, partenaire du festival, et à la Micro-Folie. D’une part, ‘AURES, Patrimoine, Mémoire et résistance’, une exposition invitant au voyage dans les Aurès où le photographe a rencontré des acteurs de la Guerre de libération nationale, des pionniers de la chanson chaouie, des écrivains, comédiens, gardiens de sites protégés, amoureux de la chasse, etc. D’autre part, ‘Sur la route des migrants’, une série de clichés consacrée au quotidien des migrants africains en route vers l’Europe.
Les billets sont en vente en ligne, à la Micro-Folie et au cinéma Le César. Les ventes en ligne s’arrêtent tous les matins à 7h pour les films du jour. Pour visionner un film, il vous en coûtera 7€ (3,50€ pour les jeunes de moins de 26 ans, les minimas sociaux et les demandeurs d’emploi). Il est également possible de prendre un pass 5 films différents pour 30€ (à prendre à l’avance, hors film du jour).
Les rencontres du matin, quant à elles, sont gratuites, tout comme la table ronde du samedi 12 novembre à 13h30 à la Micro-Folie, les projections à Saint-Michel le vendredi 11 novembre à 18h et à la Maison Bonhomme le lundi 14 novembre à 18h30, ainsi que la projection des films du Marathon vidéo le lundi 14 novembre à 18h au cinéma Le César. De plus, pour cette 20ᵉ édition, le festival est entièrement gratuit pour les jeunes qui fêtent ou ont fêté également leurs 20 ans en 2022.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
« Mascarade », le dernier film baroque de Nicolas Bedos en avant-première au Pontet avant sa sortie en salles le 1er novembre. Une distribution 5 étoiles entre yachts et palaces pour des personnages sans foi ni loi sous le soleil brûlant et noir de la Côte d’Azur.
Nice, le Négresco, les palmiers, la Promenade des Anglais, le paradis en toile de fond. Mais aussi l’envers du décor : un gigolo (Pierre Niney) manipulé par une arnaqueuse flamboyante (Marine Vacth), une ancienne gloire du cinéma décadente (Isabelle Adjani) entre strass et stress et un promoteur immobilier véreux et touchant (François Cluzet) au cœur d’une fresque cruelle…
La trame Voilà la trame de ce film présenté « Hors compétition » lors du dernier Festival de Cannes qui a provoqué l’adhésion du public et une longue ‘standing ovation’. Nicolas Bedos est venu à la Mirande samedi soir, avant la projection publique au cinéma Capitole du Pontet. « Je voulais tourner en dérision le monde de l’argent-roi à travers une pèriode assez navrante de ma vie, vers l’âge de 23 ans, quand je me noyais dans l’oisiveté et le fric des autres. Comme je suis un écrivain raté, j’en ai fait un livre que j’ai tenté d’écrire pendant un an et j’ai fini par l’adapter au cinéma » confie-t-il. « Et c’est un film d’horreur où j’ai remplacé les coups de couteau par les coups de coeur ».
Nicolas Bedos
Un florilège de trahisons Et dans ce florilège de trahisons et cette farandole d’arnaques machiavéliques, cette ambiance délétère de lutte de classes, de conflits hommes-femmes, de rapports tendus jeunes-vieux, Nicolas Bedos réussit à extraire une forme d’empathie, d’humanité, de mansuétude pour les personnages. Il met en valeur deux figures de l’éternel féminin: la prédatrice aux lèvres rouge-baiser, une star déchue, Isabelle Adjani et la bombe sexy, jeune, solaire et diabolique, Marine Vacth. « Le talent et le courage d’Isabelle ont été de jouer une actrice aux antipodes d’elle-même tout en sachant que le public s’amuserait à les confondre. Quant à Marine, j’ai découvert sa profondeur, sa folie, son implication totale lors de essais. Elle ne joue rien, elle vit et elle porte en elle 200 vies ».
Pierre Niney et Isabelle Adjani
Une distribution 5 étoiles Côté acteurs, Nicolas Bedos ne lésine pas sur les qualificatifs non plus. « François Cluzet, comme Isabelle m’avait fait savoir qu’il aimerait travailler avec moi… Dans ‘L’enfer’ de Claude Chabrol il s’est hissé au rang des plus belles performances d’acteur, d’un Gene Hackman d’un Dustin Hoffman. C’est un vrai animal, consumé par la scène, d’un intensité unique dans le cinéma français ». Quant à Pierre Niney, j’ai un rapport fraternel avec lui, je l’ai connu très jeune quand il était l’élève préféré de mon père au Conservatoire. C’est un garçon complexe et secret. Dans le film c’est quelqu’un de désespéré, cabossé, résiliant, un ancien danseur dont le rêve s’est fracassé après un accident de moto. »
La Riviera La Côte d’Azur, la Riviera est aussi un personnage essentiel du film. « Pour y passer désormais une grande partie de l’année je connais bien cette région, son histoire étincelante et sombre, celle d’artistes majeurs qui y ont vécu, Picasso, Chagall, Matisse, Nicolas de Staël, mais aussi celle de la corruption, où grenouillent oligarques russes et maffieux. C’est la satire d’un monde perverti par le fric dont je me moque mais que j’aime, même s’il est toxique ».
Les infos pratiques « Mascarade » à l’affiche le 1er novembre. Capitole studios. Tarif 11,30€, 6€ le matin. 161, avenue de Saint-Tronquet au Pontet. Toutes les infos sur le film ici.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Ce lundi 31 octobre, sorcières, fantômes et citrouilles s’invitent au Capitole Studios, au Pontet, pour fêter Halloween comme il se doit. À partir de 14h, les enfants sont invités à venir déguiser pour profiter de diverses animations, se faire maquiller, faire des photos spécial Halloween et manger plein de bonbons.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Dans la rubrique « ça pourrait aller mieux », particulièrement chargée en ce moment, on pourrait également y ajouter le secteur de la culture. Déjà sérieusement secoué avec la gestion de la crise sanitaire, la culture est aujourd’hui aussi victime du retour de l’inflation, qui impacte sérieusement le pouvoir d’achat. On ne peut que réfléchir à deux fois avant d’aller au cinéma ou au spectacle. Surtout si, pour moins cher, on peut le faire de chez soi. Faut-il s’y résigner ?
Le 3 aout dernier, conférence de presse de clôture du festival d’Avignon. Présentation du bilan de l’année 2022. Côté Off, les responsables annoncent un recul de la fréquentation de 10 %. Ce qui en soit n’est pas dramatique. Côté salles obscures la potion est plus amère. Les entrées accusent une baisse de 34%. Un mauvais film.
Pour le spectacle vivant, la situation est plus contrastée avec d’un côté les têtes d’affiches, les stars, qui continuent à faire le plein de spectateurs. De l’autre, les artistes moins en vue qui peinent à remplir leurs salles. C’est un peu comme pour le cinéma il n’y a que les blockbuster qui marchent, laissant ainsi peu ou pas de place à l’ambitieux, au différent, à l’alternatif. Une négation même de ce que devrait être la culture : ouvrir de nouveaux horizons, élargir le champs des possibles, casser les codes… L’expérience culturelle doit savoir s’enrichir de différences, de nouveaux talents. Elle doit surprendre, interroger et nous aider à grandir. Que deviendra-t-elle si elle se standardise, s’homogénéise, se globalise ? On ne peut se résoudre à voir la culture n’être plus qu’un simple bien de consommation.
Osons nous faire du bien Je fais partie de ces gens qui pensent que la culture et l’éducation devraient, plus que jamais, conduire le destin de ce monde devenu fou. Alors donnons-nous toutes les chances et chacun de notre côté faisons l’effort de retrouver le chemin des salles. Et ici en Provence, l’offre est plus qu’abondante, mais jusqu’à quand ? Les théâtres sont nombreux, les initiatives plurielles, chacun peut y trouver ce qui le fera vibrer. Osons nous faire du bien. C’est un acte limitant. La culture doit être à notre image : diverse et originale avec une bonne dose de folie et d’irrévérence.
Je fais tout à la maison Si avec la crise sanitaire les restrictions de circulation ont incité à la pratique du « je fais tout à la maison », la flambée actuelle des coûts de la vie pourrait aujourd’hui en généraliser l’utilisation. Soyons vigilent et ne laissons pas le numérique s’accaparer de tout, car en définitive il s’agit de nous, de notre liberté.
Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Le film « Mascarade », réalisé par Nicolas Bedos, sera diffusé en avant-première au Capitole Studios, en présence du réalisateur et de l’actrice Marine Vacth. Passions, crimes, trahisons… Après « M. et Mme Adelman » et « La Belle Epoque », le réalisateur du dernier « OSS 117 » tourne en dérision le monde cruel de l’argent roi et livre une fresque sentimentale.
L’avant-première aura lieu le samedi 29 octobre à 20h, quelques jours avant la sortie officielle prévue le 1er novembre. Pour assister à cet évènement, il faut réserver sa place à la caisse ou sur internet.
Synopsis : « Lorsqu’un jeune gigolo tombe sous le charme d’une sublime arnaqueuse, c’est le début d’un plan machiavélique sous le soleil brûlant de la Côte d’Azur. Les deux amoureux sont-ils prêts à tout pour s’offrir une vie de rêve, quitte à sacrifier celle d’une ancienne gloire du cinéma et d’un agent immobilier ? »
« Mascarade » réalisé par Nicolas Bedos avec Pierre Niney, Isabelle Adjani, François Cluzet, Marine Vacth et Emmanuelle Devos.
Avant-première le samedi 29 octobre à 20h – Capitole Studios, 161 Avenue de Saint-Tronquet, Le Pontet – Billetterie disponible en caisse ou sur internet.
J.R.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Le film « Chœur de rockers » de Ida Techer et Luc Bricault s’offre une avant-première au Capitole Studios. A cette occasion, un karaoké géant est organisé et de nombreux cadeaux sont à gagner. Dans cette comédie musicale, Mathilde Seigner donnera la réplique à Bernard Le Coq, Anne Benoît, Andréa Ferréol et Brigitte Rouan.
L’avant-première aura lieu lundi 17 octobre à 20h. Le film sortira officiellement dans tous les cinémas le 28 décembre prochain. Pour assister à cet évènement, il faut réserver sa place à la caisse ou ici.
Synopsis : « Alex, chanteuse dont la carrière peine à décoller, accepte un drôle de job : faire chanter des comptines à une chorale de retraités. Elle découvre un groupe de séniors ingérables qui ne rêve que d’une chose, chanter du rock ! La mission d’Alex va s’avérer plus compliquée que prévu avec la plus improbable des chorales… ».
Avant-première le lundi 17 octobre à 20h – Capitole Studios, 161 Avenue de Saint-Tronquet, Le Pontet – Billetterie disponible en caisse ou ici.
« Chœur de rockers » réalisé par Ida Techer et Luc Bricault avec Mathilde Seigner, Bernard Le Coq, Anne Benoît, Andréa Ferréol et Brigitte Rouan.
J.R.
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Dès la première image, les notes de la « Barcarolle » des Pêcheurs de perles de Bizet s’égrènent sur un plan-séquence du long-métrage (2h17) adapté du livre éponyme de Pierre Lemaître et tout au long du film, la musique sera un personnage à part entière avec Verdi et Bellini.
Venu au Cinéma Capitole du Pontet pour présenter son travail aux spectateurs, Clovis Cornillac s’est ensuite confié lors d’une conférence de presse à Avignon avant de faire le tour des salles à Aix, Arles, Nice, Montélimar, Lyon, St-Nazaire ou Nantes.
On l’avait déjà rencontré au printemps quand il avait présenté sa dernière œuvre « C’est magnifique », bilan : 200 000 spectateurs. « C’est un échec », confie-t-il, « Un rendez-vous manqué alors que ‘Top gun Maverick’ a déjà attiré 6 millions de personnes, donc les gens retournent au cinéma après la crise sanitaire et le confinement. On ne peut pas faire des films en pensant au résultat, mais on doit faire des films qui concernent les gens. Sinon, on va se retrouver comme l’Italie, l’Allemagne ou l’Espagne qui font 2 ou 3 films par an avec Roberto Begnini, Volker Schlondorff ou Pedro Almodovar, c’est tout. On va se faire manger par les Américains, les plateformes comme Netflix. Nous devons faire d’autres propositions, piquer la curiosité des spectateurs, sinon on va assister à un formatage, un rétrécissement, une uniformisation des esprits ».
« Couleurs de l’incendie » c’est le 2ème opus de Pierre Lemaitre qui fait suite à « Au revoir là-haut » Prix Goncourt, adapté par Albert Dupontel pour le cinéma en 2017 qui avait décroché 5 César. « J’aime ce que Pierre écrit car ses livres ont du souffle, du romanesque, du populaire comme Hugo ou Dumas, il s’agit d’une aventure humaine qui touche même les petites gens, mais pas bas de gamme. Avec une modernité de l’écriture, une élégance qui nous embarque dans un thriller avec jubilation. Jalousie, cupidité, vengeance, trahison, dépit amoureux, place de la femme, montée des extrêmes, corruption traversent ce film ». Clovis Cornillac poursuit : « C’est Pierre qui a adapté son livre et écrit les dialogues, mais quand je voulais changer la narration, il a toujours eu l’élégance d’accepter. ‘Mon livre, il existe, là c’est ton film, tu fais ce que tu veux, c’est toi le réalisateur’. »
« Ce film, c’est un cadeau que m’a fait Pierre Lemaitre, l’action se situe juste après la crise de 1929 qui impacte le monde de la banque, la haute bourgeoisie, les affairistes et politiques aux petits pieds. »
Clovis Cornillac
Avec une distribution hors-pair, Léa Drucker remarquable (« A partir du moment où on lui enlève tout, elle a tout gagné, elle sait se remettre en question et se battre » commente Clovis Cornillac), Benoît Poolvorde, en pionnier de l’industrie qui subit un camouflet sentimental, Fanny Ardant en diva iconique mais en fin de carrière, (« Elle est cash, sincère, le tournage a été très chouette avec Fanny » précise le réalisateur.) Il y a aussi Alice Isaaz, Olivier Gourmet en député verreux. Quant à Clovis Cornillac qui est chauffeur de taxi au début du film il porte une casquette et une barbichette qui le font ressembler à Lénine! « C’est volontaire, bien sûr. Cela avait du sens de montrer la dignité du prolétariat, la noblesse du travail, la droiture des petites gens et l’utopie comme une force pour les classes populaires face au nazisme et au capital » conclura Clovis. « Couleurs de l’incendie » à voir en salle à partir du 9 novembre.
Andrée Brunetti
Capitole Studios : un voyage à gagner à l’occasion de l’avant-première de ‘Mon héroïne’
Le film de ‘Les Femmes du Square’ de Julien Rambaldi s’offre une avant-première au Capitole Studios, en présence du réalisateur et de Léa Drucker. Dans cette comédie, l’actrice oscarisée donnera la réplique à Eye Haidara, Ahmed Sylla, Vidal Arzoni et Elodie Navarre.
L’avant-première aura lieu le mercredi 12 octobre à 19h45 et le film sortira officiellement dans tous les cinémas le 16 novembre prochain. Pour assister à cet évènement, il faut réserver sa place à la caisse ou sur internet.
Synopsis : ‘Angèle, jeune femme Ivoirienne, s’en est toujours sortie grâce à sa tchatche et à son culot. Pour s’éviter les représailles d’une bande de malfrats, elle parvient à se faire embaucher comme nounou d’Arthur, un garçon de 8 ans des beaux quartiers. En découvrant les conditions de travail des autres nounous et leur précarité, Angèle décide de prendre les choses en main. Sous l’œil admiratif d’Arthur et avec l’aide d’Edouard, jeune avocat qui ne tarde pas à tomber sous son charme, Angèle va alors se battre pour rendre justice…’
Avant-première le mercredi 12 octobre à 19h45 – Capitole Studios, 161 Avenue de Saint-Tronquet, Le Pontet – Billetterie disponible en caisse ou sur internet.
‘Les Femmes du Square’ réalisé par Julien Rambaldi avec Eye Haidara, Ahmed Sylla, Léa Drucker, Vidal Arzoni et Elodie Navarre.