4 décembre 2024 |

Ecrit par le 4 décembre 2024

Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

Le film Les boules de Noël sort le 27 novembre, un réveillon de ‘dinde’ avec Kad Merad et Valérie Bonneton.

Une comédie de saison à un mois du 25 décembre, réalisée par Alexandra Leclère avec Kad Merad et Valérie Bonneton. L’actrice popularisée par « Fais pas ci, fais pas ça » la série de France TV depuis 2007, remarquée dans « Les petits mouchoirs » et césarisée en 2019 pour son rôle dans « Nous ne finirons pas ensemble » était mardi à La Mirande à Avignon, avec la réalisatrice avant une présentation publique au CinéWest Capitole du Pontet.

« Ce film n’est pas une prise de tête » affirme la réalisatrice d’entrée de jeu, « Il est plutôt drôle, singulier et cruel ». Le pitch du long- métrage : chaque repas de Noël finit en catastrophe, en drame, en cauchemar pour la famille de Nathalie et Antonin qui en parlent à leur psy. Et il leur conseille de ne plus fêter Noël en famille, mais…

« J’y suis allée à fond »

Valérie Bonneton

Après les grands classiques du genre, « Le Père Noël est une ordure » ou « La bûche », cet opus de saison fait la part belle aux quiproquos, aux ressentiments, aux vengeances intra-familiales. « J’y suis allée à fond » affirme avec force Valérie Bonneton, « C’est léger, joyeux, cocasse, j’assume! Je suis désinhibée, décomplexée, la famille en prend plein la tête, mais c’est comme ça! ».


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

Éric Tellène est un fou de cinéma. Ce directeur des cinémas de Cavaillon a collectionné depuis plus de 40 ans des dizaines de milliers d’affiches et de documents liés au 7ème art. Après avoir créé sa propre boutique en ligne il y a quelques années, il vient d’ouvrir à Cavaillon un magasin… pour de vrai. Ouvert l’après-midi, du lundi au samedi, on peut y trouver : affiches, photos d’exploitation, dossiers de presse, livres, magazines, DVD et objets originaux…

©Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Depuis qu’il est tombé dans la marmite du cinéma, alors qu’il avait à peine 12 ans, Eric Tellène a commencé à collectionner des affiches et des photos de films. Il estime aujourd’hui disposer d’un stock de plus de 300 000 documents. Seuls 45 000 d’entre eux sont aujourd’hui proposés à la vente. « Depuis toujours, j’ai collectionné, et je grade tout » dit-il. C’est son entourage qu’il l’a convaincu de mettre vente une partie de sa collection. « J’avais beaucoup de doublons ça m’a permis de faire d’autres acquisitions » confie-t-il. En 2009, il décide d’ouvrir une boutique en ligne sur Ebay et Rakuten. Elles sont toujours actives.

« cinematograffiche », a rapidement trouvé ses clients 

Après une première expérience conduite l’été dernier dans une boutique éphémère de la rue de la République, Eric Tellène a eu la possibilité de louer un autre local commercial. Une ancienne boutique de vêtements de luxe, située boulevard Paul Doumer et vacante depuis deux ans. Ouverte depuis la mi-octobre cette boutique, baptisée « cinematograffiche », a rapidement trouvé ses clients : des passionnés de cinéma ou des personnes cherchant des idées originales de cadeaux.

©Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

CINEMATOGRAFFICHE
146 boulevard Paul Doumer
84300 Cavaillon
cinematograffiche@gmail.com
https://www.ebay.fr/str/cineemotion


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

À l’occasion du 30ᵉ anniversaire de la carrière du ténor italien Andrea Bocelli, un film de son concert donné dans sa ville natale, au Teatro del Silenzio à Lajatico (en Toscane), sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, ce dimanche 17 novembre et le jeudi 21 novembre.

Con te partirò, Vivo per lei, Besame Mucho, Por ti volaré, ou encore Ave Maria. De nombreux titres ont marqué la carrière de l’un des plus célèbres ténors du monde, Andrea Bocelli. En 30 ans de carrière, le chanteur a été récompensé à de multiples reprises, du Grammy Awards à son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood, en passant par le Golden Globe, le Classic Brit Award, ou encore le World Music Award.

Pour fêter cet anniversaire spécial, un documentaire autour d’un de ses concerts donnés sur sa terre natale sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest. Ce film de 2h30 mettra en lumière le vaste répertoire d’Andrea Bocelli, avec l’apparition de nombreuses célébrités mondiales telles qu’Ed Sheeran, Shania Twain, Jon Batiste, Sofia Carson, Lauren Daigle, ou encore Eros Ramazzotti.

Billetterie en ligne ou sur place.
Dimanche 17 novembre à 17h. Jeudi 21 novembre à 20h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

C’est le 51ᵉ long-métrage tourné par le réalisateur qui a fêté ses 87 ans le 30 octobre dernier et qui est venu avec Kad Merad le présenter au Pontet, d’abord aux journalistes vauclusiens à l’Auberge de Cassagne, puis au public venu en foule au cinéma Capitole MyCinewest du Tronquet.

« Le cinéma, c’est mieux que la vie », martèle cette légende vivante du 7ᵉ art qui, depuis plus de 60 ans, observe, scrute le genre humain. « Il me fascine avec toutes ses contradictions, à la fois merveilleux et râleur », commente-t-il. Claude Lelouch qui a suivi à moto les coureurs du Tour de France en 1965, qui a décroché la Palme d’Or sur la Croisette à Cannes avec Un homme et une femme, qui a filmé les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 et les descentes victorieuses de Jean-Claude Killy, d’Annie Famose, des sœurs Goitschel, qui a réalisé les premiers clips (à l’époque on parlait de ‘Scopitone’) de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Claude François, Dalida et Sheila.

Pour Finalement, une fable musicale avec une partition composée par le trompettiste Abrahim Maalouf et des chansons de Didier Barbelivien. « La musique parle à notre cœur, le scénario à notre cœur », précise le réalisateur. Le pitch du film ? Un avocat, Lino (toute ressemblance avec Lino Ventura ne serait pas fortuite), campé par Kad Merad, plaque tout à la suite d’un problème de santé, une forme de dégénérescence. Il lâche les amarres, jette à l’eau son portable, empoigne sa trompette et part tout seul avec son sac à dos dans une itinérance qui l’amène de Paris au Mont Saint-Michel, aux plages du débarquement, au Mans, dans les environs de Béziers et dans la multitude bigarrée d’Avignon, en plein festival. C’est là, au rythme de ses déambulations qu’il redécouvre les vraies valeurs, l’amour, l’amitié.

DR

Au fil des séquences, Claude Lelouch fait une série d’allusions, de références, de clins d’yeux à ses anciens films, comme si, au terme d’une vie tout entière vouée au cinéma, la boucle était bouclée. « Je veux remercier le public qui me suit depuis si longtemps, a-t-il confié dans les salons feutrés de l’Auberge de Cassagne. À 87 ans, je vais bientôt franchir la ligne d’arrivée, mais je suis un boulimique de la vie, peut-être ferai-je un autre film, le 52ᵉ ? Mais ça prend de l’énergie, du temps d’imaginer une histoire, un sénario, de tout écrire, de réunir les fonds, de faire le casting, de repérer les lieux, de tourner, de monter, de trouver un compositeur, de mixer la musique et les images. Je filme comme je respire, je me définis davantage comme un ‘metteur en vie qu’un metteur en scène’. »

Kad Merad l’avoue : « Grâce à la caméra de Claude Lelouch, je me trouve presque beau dans ce film et l’aventure a débuté par hasard. Au lendemain de mon mariage, en Bourgogne, dans le train qui me ramenait à Paris, j’ai rencontré sa femme (l’écrivain Valérie Perrin) et je lui ai confié que mon rêve était de tourner avec lui. Elle l’a appelée et grâce à elle, mon souhait s’est réalisé. D’ailleurs, je porte la veste de Claude dans le film ». Il poursuit : « Tourner avec lui, c’est être sur le qui-vive en permanence. Il faut être disponible, à l’écoute, en fonction de la lumière, du soleil, de la couleur du ciel. C’est un bonheur, c’est spontané, on ne sent pas la fatigue, c’est la fête, on est comme des gamins dans la cour de récréation. »

Claude Lelouch qui « en a gros sur la patate », pousse une gueulante contre tous les interdits de notre société : « On ne peut plus fumer, boire, conduire. Du coup dans mon film Kad-Lino, qui n’en peut plus des contraintes, des obligations, il veut se faire plaisir, briser les barrières, les tabous, les frontières en tous genres, il rencontre son rêve. »

Une des scènes du film tournées à Avignon.

Et son voyage l’amène à quitter sa femme (Elsa Zylberstein), sa maman (Françoise Fabian), son ami d’enfance (Michel Boujenah), ses enfants pour tomber sur une fermière (Françoise Gillard de la Comédie Française), son mari (interprété par Firmin Gruss, le fils d’Alexis qui vit à Piolenc), à découvrir qu’il a une sœur (Sandrine Bonnaire). 

« Finalement, tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien, insiste Claude Lelouch. Le mal est l’inventeur du bien, le chaos est un fertilisateur, le phénix renaît de ses cendres. Mes héros, que ce soit Ventura, Belmondo, Brel ou Trintignant n’ont jamais eu peur de rien. »

Pourquoi Avignon ? « Au départ, je voulais tourner à Venise pendant le carnaval, mais les gens que j’ai rencontrés sur place étaient tellement prétentieux et exigeants, que j’ai laissé tomber les gondoles. En revanche, souvent, je suis venu voir jouer ma fille Salomé qui fait du théâtre, en juillet. J’ai vu et partagé cette ferveur pendant le festival d’Avignon. Quand tout le monde vibre pour cette passion des mots, cette folie des sentiments, cette créativité, cette chaleur au sens propre comme au sens figuré, cette joie de vivre. Les comédiens sont des athlètes et je me dois de filmer leur beauté. On n’est pas au cinéma, on est dans la vraie vie, Rue de la République, Place de l’Horloge comme sur la Bartelasse. »

Scène du film durant laquelle on peut apercevoir le Rhône et le Pont Saint-Bénezet.

« Dans la vie, il y a plus de héros anonymes que de gros dégueulasses, plus de résistants que de collaborateurs, plus de Jean Moulin que de Lacombe Lucien (film tourné en 1974 par Louis Malle dans le Lot et qui parle d’héroïsme et de lâcheté pendant l’occupation nazie) », conclut Claude Lelouch qui, à 87 ans, continue de croire en l’homme, son supplément d’âme et sa générosité.


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

Les meilleurs athlètes de sports extrêmes vont envahir les écrans du cinéma Capitole MyCinewest ces vendredi 8 et dimanche 10 novembre à l’occasion de l’événement national La Nuit de la Glisse auquel plus de 250 cinémas participent.

Le programme comprend la diffusion de six courts-métrages dans le cadre du NDG Film Festival, la projection du film Human X Part II qui célèbre les exploits des athlètes de l’extrême, de l’immensité des Alpes à la beauté sauvage de la Polynésie française, une présentation virtuelle du film par son réalisateur Thierry Donard, ainsi que les coulisses du tournage.

Ski, snowboard, windsurf, VTT, longskate et bien d’autres sports seront à l’honneur lors de ces deux soirées, mais aussi les athlètes comme le snowboarder Zian Perrot-Couttet, les speedriders suisses Ueli Kestenholz et Dominik Wicki, ou la surfeuse de grosses vagues Laura Enever, qui repoussent leurs limites dans les environnements les plus extrêmes.

Billetterie en ligne ou sur place.
Vendredi 8 novembre à 20h30. Dimanche 10 novembre à 17h30. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

Après une première diffusion le mois dernier à l’Isle-sur-la-Sorgue, le documentaire ‘La vie de Lise’ moult fois primé à travers le monde revient en Vaucluse avec une avant-première programmée ce vendredi à 20h30 au cinéma le Rivoli à Carpentras.

Produit par Studio One, agence de production audiovisuelle basée à Carpentras, ce documentaire de 52 minutes a été réalisé par Thierry Jourdan et Svitlana Bahaieva-Jourdan. Il raconte l’histoire de Lise, malvoyante, qui grâce à la Fondation Frédéric Gaillanne de chiens guides pour enfants aveugles situé à l’Isle-sur-la-Sorgue va voir sa vie entièrement bouleversée.

Sortir devient de plus en plus difficile
« Lorsqu’elle a 18 mois les parents de Lise apprennent qu’elle est atteinte d’une tumeur sur le nerf optique qui la rends malvoyante, explique le synopsis de ce documentaire de 52 minutes. Aujourd’hui Lise à 12 ans et malgré toutes les souffrances physiques et morales, les chimiothérapies, les rendez-vous médicaux endurées depuis, elle continue sa vie. Elle aime jouer du piano, faire du sport, ses animaux de compagnie, et bien sur ses parents Angélique et Julien, Julie et Éline ses deux grandes sœurs et ses amis. Lise reste toujours positive et souriante. Ceux qui la connaissent l’appellent : Le rayon de soleil. Son entourage le confirme, elle est dynamique, très active et courageuse. »

7 prix, 5 nominations, en compétition dans 8 festivals actuellement : ‘La vie de Lise’ croule sous les récompenses. Découvrez le teaser de ‘La vie de Lise’.

« Bien que ses limitations physiques l’empêchent d’avoir une vie identique aux enfants de son âge, elle ne baisse rarement les bras. Avec l’aide sa canne blanche sa sœur Éline l’accompagne quotidiennement au collège, dans une classe est aménagée exclusivement pour elle. Deux AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap) Donovan et Justine l’aide à lire et déchiffrer ce qu’elle est incapable de voir. Ils confirment que c’est une très bonne élève, avec un caractère bien trempé et surtout très attachante. »
Mais que cela soit pour aller faire les courses, faire du sport, rencontrer ses amis, ses déplacements hors du domicile familial la rendent casanière et solitaire. Ces accompagnements quotidiens lui pèsent. Malgré son jeune âge et ses problèmes de santé, Lise rêve d’être plus indépendante, et autonome, d’acquérir plus de liberté.

Réglys, le rayon de soleil de la Fondation Gaillane
Elle apprend alors qu’il existe dans le Vaucluse la fondation Frédéric Gaillanne. Première école d’éducation de chiens guides en Europe exclusivement destinée aux enfants aveugles et malvoyants âgés de 12 à 18 ans qui vient de célébrer ses 10 ans, cette Fondation éduque et offre ensuite gratuitement ces chiens guides aux enfants déficients.
Avec le soutien de ses parents Lise décide de s’inscrire sans plus tarder à cette formation. Durant une année Lise participe à plusieurs stages et passe toutes les étapes d’apprentissage avec succès. Grâce à sa maturité et son sérieux, à 13 ans elle devient l’une des plus jeunes maîtresse de chien-guide d’Europe. Ce nouveau compagnon devient son ticket de liberté dans cette nouvelle vie. Malgré la peur légitime de sa mère de la laisser s’émanciper avec la seule compagnie de son chien Réglys. Lise rejoint son l’école sans l’aide de ses proches. Lise et Réglys sont inséparables et forme un binôme très actif et complice. Sans plus aucunes craintes Lise et Réglys sont à présent capable de vivre leur vie. Avec un soupçon de tristesse, et d’espoir, ses proches et le corps médical s’interrogent alors sur son avenir de femme, imaginant la vie de Lise atteinte de cécité totale d’ici quelques années.

Lise et Réglys à la fin de la première projection vauclusienne de ‘La Vie de Lise’ il y a quelques jours à l’Isle-sur-la-Sorgue.

« Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».

Frédéric Gaillanne, président fondateur de la Fondation Gaillanne

Une cascade de récompenses
A ce jour ‘La vie de Lise’ a obtenu 7 récompenses comme meilleur film documentaire : en France au Brittany International Film Festival, au Cannes World Film et au Ciné Paris Film Festival mais aussi aux Etats-Unis (Hollywood Blvd Film Festival et au Cult Movies)  International Film Festival) ainsi qu’en Inde (2 11 17 International Film Festival et Tamizhagam International Film Festival).
Il a été également finaliste au Film Festival de Bristol en Angleterre et à l’ARFF de Paris, demi-finaliste au San Francisco Arthouse Short Festival, au Capital Filmmaker Festival Berlin et au Courage Film Festival en Allemagne, et a nominé au Montréal Independent Film Festival. Le film vauclusien apparaît enfin actuellement dans 8 Sélections officielles à Paris, New-York, Tokyo, Moscou, Thessalonique en Grèce ainsi qu’en Angleterre, en Italie et au Texas. N’en jetez plus !

Echanges avec le public
Par ailleurs, après les 2 projections vauclusiennes puis celle prévue à Salon-de-Provence le 15 novembre prochain à 19h30 au Cinéplanet, une quarantaine de cinémas à travers la France ont déjà répondu favorablement pour projeter dans les prochains mois le documentaire de Studio One.
« Généralement les cinémas nous propose d’organiser une soirée événementielle lors de la première en la présence des célébrités parrains ou marraines de la fondation Frédéric Gaillanne, explique le réalisateur Thierry Jourdan. Mais aussi de programmer des séances jeune public auprès des écoles ainsi que des séances destinées aux déficients visuels ou personnes en situation d’handicap via une version du film en audio-description. »

Les réactions à l’issue de la première projection de ‘La vie de Lise’ à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Sur ce principe d’échange, les spectateurs du Rivoli pourront, eux-aussi, débattre à l’issue de la projection avec les deux réalisateurs, qui travaillent actuellement sur un autre documentaire suivant la vie d’une quinzaine de sœur de Notre-Dame de Bon Secours à Blauvac. Ils pourront échanger aussi avec Clarisse une jeune bénéficiaire de chien guide, ainsi que Chantal Roubault, co-directrice, David Arejula, directeur général de la Fondation Gaillanne, et Frédéric Gaillanne son président fondateur qui le rappelle régulièrement : « Un chien guide près de soi, c’est de la lumière sous ses pas ».

L.G.

‘La vie de Lise’. Durée : 52 minutes. Vendredi 8 novembre. 20h30. 7€ (tarif réduit : 5€). Film disponible en audio description. Cinéma le Rivoli. Carpentras


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

Le Festival des cinémas d’Afrique revient en Pays d’Apt pour une 22ᵉ édition du jeudi 7 au mardi 12 novembre. Au programme : des projections, des rencontres, un marathon vidéo, et une exposition.

La 22ᵉ édition du Festival des cinémas d’Afrique s’étendra sur six jours du 7 au 12 novembre à Apt et ses alentours. Cette année, il y aura 43 projections publiques, 16 projections scolaires, 10 projections itinérantes, 14 pays représentés, 15 cinéastes, 16 fictions, 12 documentaires, 10 courts-métrages, ainsi que 20 longs-métrages dont cinq diffusés en avant-première et six inédits.

Pour cette nouvelle édition, l’aire géographique représentée s’est élargie. Le Nord, l’Ouest, l’Est, le Sud et le Centre de l’Afrique seront représentés, mais aussi pour la première fois la diaspora, considérée comme la sixième région du continent. Concernant les films qui seront diffusés, ils sont de plus en plus nombreux à avoir été sélectionnés par les plus grands festivals, certains ont même obtenu de hautes distinctions. L’équipe du Festival tient à s’améliorer chaque année et à proposer des œuvres toujours plus qualitatives.

Le Festival sera rythmé par des projections, des rencontres avec les différents cinéastes, des discussions matinales animées par Tahar Chikhaoui, responsable de la programmation du Festival des cinémas d’Afrique, une exposition, un ciné-concert, ainsi que le marathon vidéo pour lequel les participants devront réaliser un court-métrage en 38h.

Le programme

Jeudi 7 novembre :
• 14h : diffusion du documentaire Dahomey (Sénégal) de Mati Diop (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt.
• 18h : diffusion en avant-première du documentaire Ernest Cole (Haïti) de Raoul Peck au cinéma Le César à Apt.
• 21h : buffet d’ouverture du Festival à la Micro-Folie d’Apt.
• 21h : diffusion en avant-première de la fiction La mer au loin (Maroc/France) de Saïd Hamich Benlarbi au cinéma Le César à Apt.

Vendredi 8 novembre :
• 10h : rencontre avec Saïd Hamich Benlarbi à la Micro-Folie d’Apt.
• 10h : diffusion du documentaire Ernest Cole (Haïti) de Raoul Peck au cinéma Le César à Apt.
• 13h30 : diffusion du documentaire Chez les Zébus Francophones (Madagascar) de Lova Natenaina au cinéma Le César à Apt.
• 16h : diffusion du documentaire inédit Le Fardeau d’Elvis (Centrafrique) Sabin Ngaïbino au cinéma Le César à Apt.
• 18h15 : diffusion de la fiction La mer au loin (Maroc/France) de Saïd Hamich Benlarbi au cinéma Le César à Apt.
• 19h : ciné-concert ‘Le Franc’ de Djibril Diop Mambéty par Oriki à la salle des fêtes d’Apt (12€ tarif plein, 6€ tarif réduit, gratuit pour les -12ans).
• 21h : diffusion de la fiction inédite Jours d’été (Maroc) de Faouzi Bensaïdi au cinéma Le César à Apt.

Samedi 9 novembre :
• 10h : rencontre avec Faouzi Bensaïdi et Elvis Sabin Ngaïbino à la Micro-Folie d’Apt.
• 10h : Lancement du 11ᵉ Marathon vidéo
• 11h : diffusion de la fiction inédite Jours d’été (Maroc) de Faouzi Bensaïdi au cinéma Le César à Apt.
• 13h30 : diffusion des courts-métrages Villa Madjo (animation ; Sénégal) d’Elen Sylla Grollimund, Ceux qui rêvent (fiction ; Tunisie) de Zayneb Bouzid, et Fenêtres sur le festival (documentaire) d’Olivier Meissel, au cinéma Le César à Apt.
• 16h : diffusion du documentaire inédit 2G (Algérie) de Karim Sayad au cinéma Le César à Apt.
• 18h : diffusion des courts-métrages Sirènes (Martinique) de Sarah Malléon, Palestine Islands (Tunisie) de Nour Ben Salem & Julien Menantea, et Langue maternelle (Sénégal) de Mariame N’Diaye, au gymnase Saint-Michel.
• 18h15 : diffusion en avant-première de la fiction L’Effacement (Algérie) de Karim Moussaoui au cinéma Le César à Apt.
• 20h : diffusion de la fiction inédite Jours d’été (Maroc) de Faouzi Bensaïdi au cinéma le Cigalon à Cucuron.
• 21h : diffusion de la fiction inédite Disco Afrika : une histoire malgache (Madagascar) de Luck Razanajaona au cinéma Le César à Apt.

Dimanche 10 novembre :
• 10h : rencontre avec Karim Moussaoui, Karim Sayad et Jonathan Rubin à la Micro-Folie d’Apt.
• 10h30 : diffusion de la fiction inédite Disco Afrika : une histoire malgache (Madagascar) de Luck Razanajaona au cinéma Le César à Apt, en présence de Jonathan Rubin, producteur du film.
• 11h : diffusion du documentaire inédit 2G (Algérie) de Karim Sayad au cinéma Le César à Apt.
• 13h30 : diffusion du documentaire Bye Bye Tibériade (Algérie) de Lina Soualem au cinéma Le César à Apt.
• 14h : diffusion de la fiction L’Effacement (Algérie) de Karim Moussaoui au cinéma Le César à Apt.
•16h : diffusion du documentaire Coconut Head Generation (République démocratique du Congo) d’Alain Kassanda au cinéma Le César à Apt.
• 18h : diffusion des courts-métrages Je te promets le paradis (fiction ; Égypte) de Morad Mostafa, Sur la tombe de mon père (fiction ; Maroc) de Jawahine Zentar, Le médaillon (documentaire ; Éthiopie) de Ruth Hunduma, et Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (fiction ; Maroc) de Faouzi Bensaïdi, au cinéma Le César à Apt.
• 18h15 : diffusion du documentaire Dahomey (Sénégal) de Mati Diop (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt.
• 21h : diffusion en avant-première de la fiction Aïcha (Tunisie) de Mehdi M. Barsaoui au cinéma Le César à Apt.

Lundi 11 novembre :
• 10h : rencontre avec Mehdi Barsaoui, Alain Kassanda et Nadia Naous à la Micro-Folie d’Apt.
• 10h30 : diffusion du documentaire Bye Bye Tibériade (Algérie) de Lina Soualem au cinéma Le César à Apt.
• 11h : diffusion des courts-métrages Je te promets le paradis (fiction ; Égypte) de Morad Mostafa, Sur la tombe de mon père (fiction ; Maroc) de Jawahine Zentar, Le médaillon (documentaire ; Éthiopie) de Ruth Hunduma, et Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? (fiction ; Maroc) de Faouzi Bensaïdi, au cinéma Le César à Apt.
• 13h30 : première diffusion française du documentaire La langue de feu (Algérie) de Tarek Sami au cinéma Le César à Apt.
• 16h : diffusion des courts-métrages Sirènes (Martinique) de Sarah Malléon, Palestine Islands (Tunisie) de Nour Ben Salem & Julien Menantea, et Langue maternelle (Sénégal) de Mariame N’Diaye, au cinéma Le César à Apt.
• 18h : projection gratuite des films du Marathon vidéo au cinéma Le César à Apt.
• 18h : diffusion du documentaire inédit Le Fardeau d’Elvis (Centrafrique) Sabin Ngaïbino à Joucas.
• 18h15 : diffusion de la fiction Toutes les couleurs du monde (Nigéria) de Babatunde Apalowo au cinéma Le César à Apt.
• 21h : diffusion de la fiction inédite Demba (Sénégal) de Mamadou Dia au cinéma Le César à Apt.
• 21h : diffusion de la fiction Aïcha (Tunisie) de Mehdi M. Barsaoui au cinéma Le César à Apt.

Mardi 12 novembre :
• 9h15 : diffusion de la fiction Aïcha (Tunisie) de Mehdi M. Barsaoui (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt.
• 9h15 : diffusion du documentaire Coconut Head Generation (République démocratique du Congo) d’Alain Kassanda (séance scolaire ouverte au public) au cinéma Le César à Apt.
• 10h : rencontre avec Tarek Sami, Mariame N’Diaye et Zayneb Bouzid à la Micro-Folie d’Apt.
• 11h : diffusion du documentaire La langue de feu (Algérie) de Tarek Sami au cinéma Le César à Apt.
• 13h30 : diffusion de la fiction Black tea (Mali) d’Abderrahmane Sissako au cinéma Le César à Apt.
• 16h : diffusion en avant-première du documentaire Les filles du Nil (Égypte) de Nada Riyadh & Ayman El Amir au cinéma Le César à Apt.
• 18h15 : diffusion du documentaire Marin des montagnes (Algérie) de Karim Aïnouz au cinéma Le César à Apt.
• 20h30 : cérémonie de clôture et annonce des palmarès, suivies de la diffusion de la fiction The Village Next to Paradise (Somalie) de Mo Harawe au cinéma Le César à Apt.

Une exposition

À l’occasion du Festival, une exposition singulière sera proposé dans divers lieux aptésiens : la Micro-Folie, Maison Suet et au Petit Placard. Différentes œuvres sur toile y seront présentées, réalisées par des femmes déplacées ou échouées dans le camp de Faladié, qui ont fui les conflits dans le centre du Mali.

Ces femmes, qui ont vu et vécu les pires violences physiques et sexuelles, la mort et la disparition de leurs proches, ont travaillé sous la supervision de deux plasticiens, Adama Bamadio et Bakaridjan Sissoko, pour faire entendre leur voix.

Le marathon vidéo

La 11ᵉ édition du Marathon vidéo est ouverte à tous. Il est encore possible de s’y inscrire gratuitement, et ce, jusqu’au samedi 9 novembre. L’objectif est de réaliser un court-métrage de 3 minutes maximum, avec seulement 38h pour écrire, tourner et monter le film, le tout en respectant le thème imposé par le Festival.

Trois prix seront décernés par un jury de professionnels ainsi qu’un prix du public, qui est doté par la ville d’Apt. Les films gagnants seront diffusés lors de la cérémonie de clôture.


Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

À l’occasion de la sortie du deuxième opus de Gladiator et dans le cadre du festival Partage des Arts, les dessins personnels et storyboards de Ridley Scott sont exposés au cinéma Ciné sur la Sorgue, à L’Isle-sur-la-Sorgue, où le réalisateur a fait une apparition le vendredi 18 octobre.

La 2ᵈᵉ édition du festival Partage des Arts s’est tenue de juin à septembre derniers. Période durant laquelle une quarantaine d’artistes ont exposé leurs œuvres dans des lieux insolites de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue. Parmi ces artistes, il y a le réalisateur Ridley Scott, dont des dessins et storyboards jamais montrés au public ont été exposés au Ciné sur la Sorgue et le seront jusqu’au samedi 30 novembre. « C’est un plaisir pour moi de participer à ce Festival des Arts, en exposant dans ce cinéma, des œuvres très personnelles sur le cinéma et notre domaine viticole familial », a-t-il déclaré.

Le réalisateur n’ayant jamais vu ces dessins-là exposés, il a décidé de venir voir l’exposition et de découvrir le cinéma l’ilsois le 18 octobre lors d’une visite privée avec ses équipes du Mas des Infermières, son domaine viticole situé à Oppède. Les cinéphiles et fans de Blade RunnerThelma et LouiseAlien, ou encore Napoléon peuvent profiter de l’exposition pendant encore quelques semaines et pourront s’immerger totalement dans l’univers du réalisateur le 13 novembre prochain à l’occasion de la sortie en salle de Gladiator 2.

©Ciné sur la Sorgue

Cinéma : Un réveillon de ‘dinde’ avec ‘les boules de Noël’

La communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat, c’est le 1ᵉʳ EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale) de Vaucluse à adhérer à la Commission du Film Luberon Vaucluse.

La Commission du Film a répertorié plus de 360 décors naturels dans le département, entre le Ventoux, le Colorado provençal, les paysages de lavande, les vignobles et la forêt des Cèdres. Elle a recensé plus de 430 artistes-comédiens et techniciens (preneur de son, décorateur, maquilleur, cameraman, monteur, régisseur, script, photographe de plateau, assistant, ingénieur de la vision, accessoiriste, costumier, coiffeur, étalonneur, mixeur, bruiteur, cascadeur, cantinier, dialoguiste, directeur de casting…)

Au Musée Drapier du Costume Comtadin de Pernes-les-Fontaines, a été officialisée cette adhésion, en présence du maire, Didier Carle, d’Anne-Cécile Célimon-Paul, chargée d’accueil des tournages dans le département, de Christian Gros, président des Sorgues du Comtat et de Michel Terrisse, maire d’Althen-des-Paluds, qui est l’une des cinq communes des Sorgues du Comtat (avec Monteux, Sorgues, Bédarrides et Pernes-les-Fontaines).

Christian Gros insiste sur l’intérêt de cette adhésion pour « soutenir la créativité, la production cinématographique, mettre en avant les multiples décors de ce coin de Vaucluse, permettre son développement économique, social et touristique, dynamiser l’emploi à travers tous les métiers de l’audio-visuel et renforcer notre attractivité locale. »

Christian Gros, Didier Carle et Michel Terrisse.

Les spécialistes de chevaux, Magali Delgado et Frédéric Pignon, qui ont un élevage de purs-sangs et de poneys à Monteux et dont on a souvent vu les spectacles de dressage éblouissants à Cheval-Passion, font partie des partenaires qui mettent leur passion équestre au service du cinéma.

Entre les équipes techniques, les comédiens et les figurants, leur hébergement, leur restauration, les studios éphémères de tournage et de post-production, cela représente des retombées économiques non négligeables. Anne-Cécile Célimon-Paul pour la Commission du Film précise quelques chiffres : « Avec 300 jours d’ensoleillement par an, cela a généré 7,28M€ en 2023, 83 décors repérés et mis à disposition, 36 prestataires locaux impliqués. Ces 2 dernières années, nous avons affiché 523 jours de tournage pour 125 clips, publicités, courts-métrages, films et séries TV qui font rayonner le Vaucluse dans le monde entier. Avec cette adhésion, nous pouvons faciliter encore plus les tournages, avoir des référents qui connaissent le terrain et raccourcissent les délais des producteurs et réalisateurs. »

Anne-Cécile Célimon-Paul.

Ici, en 1983, Jean Becker avait tourné L’été meurtrier avec Isabelle Adjani et Alain Souchon. Plus récemment, a été mise en images la série Et la montagne fleurira avec Philippe Torreton et Hélène de Fougerolles diffusée sur France TV. À Sorgues, cet été, a été réalisé le long-métrage Avignon qui sortira en 2026. Un tournage est également en cours en ce moment et jusqu’à la mi-octobre, à Pernes, Résistantes avec Line Renaud, dans un décor des années 1940 et avec nombre de figurant.e.s âgé.e.s de 18 à 80 ans.

Contact : contact@filmvaucluse.fr / 06 88 55 32 68

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