22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Il y a 50 ans disparaissait Marcel Pagnol, sans doute l’un des meilleurs attaché de presse de la Provence, de ses hommes, de ses paysages et de son art de vivre. Mais que reste-t-il aujourd’hui de son œuvre ? Des clichés surannés empreints de nostalgie ? L’image d’une certaine France, dont les valeurs semblent s’être évanouies ? Peut-être pas tant que cela…

Marcel Pagnol aura été pour des générations d’écoliers, auxquels j’appartiens, un premier pas dans le monde de la littérature et ensuite, d’une certaine manière, dans celui du cinéma. Mais Pagnol était plus, bien plus que cela. C’était la mise en scène d’un modèle, de ce que pouvait être au fond la vie, avec ses valeurs et son organisation sociale. Je m’y retrouvais, je m’y projetais. J’étais le petit Marcel qui partait chasser la perdrix avec son copain Lili dans les collines d’Aubagne.

Le monde de Pagnol était et reste encore comme une bulle, un lieu refuge. Son œuvre est avant tout un éloge des choses simples et authentiques, au-delà de la peinture sociale, parfois sarcastique mais toujours bienveillante. Un univers où la nature à la fois dure et généreuse, rythme la vie de ceux qu’elle accueille. En résumé, ce qui nous manque aujourd’hui !

« Il est universel, sauf peut-être en Chine »

Fernandel

Ensuite, j’ai compris que Pagnol était plus qu’un écrivain régionaliste. Après avoir été un auteur succès pour le théâtre, il a été un grand cinéaste et grand un producteur. Il aimait à dire que le cinéma était née le même jour et au même endroit que lui. Il a été de ceux qui ont beaucoup contribué à populariser le cinéma parlant, qualifié à l’époque par certains esprits chagrins de « théâtre en conserve ». Aujourd’hui, Marcel Pagnol fait partie de ces permanences comparables aux traces laissées par des Dumas, Cocteau, Prévert ou Brassens. « Il est universel, sauf peut-être en Chine » disait Fernandel, qui joua dans 6 de ses films. Jean-Luc Godard prétendait que son cinéma avait influencé le néo-réalisme italien et l’école du cinéma vérité. Il a été, en France, le premier à avoir utilisé des décors naturels. « Du cinéma qui tient le coup » disait le réalisateur et co-fondateur de la nouvelle vague. Le cinéma de Pagnol a trouvé aujourd’hui dans les films de Robert Guédiguian un digne héritier : mêmes sujets, même sensibilité, mêmes unités de lieu, et même mode de fonctionnement …. des bandes de copains qui font du cinéma et prennent du plaisir.

« Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque »

On ne saurait rendre hommage à cet ambassadeur de la Provence sans se remémorer quelques dialogues savoureux. Dans la scène de la partie de carte du film Marius, où César (joué par Raimu), après le très fameux : « tu me fends le cœur », lâche au comble de sa mauvaise foi « si on ne peut pas tricher entre amis ce n’est pas la peine de jouer aux cartes » ! Ou encore Fernand Charpin dans le Schpountz  qui s’adresse à Fernandel : « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ! ». Avec ses personnages hauts en couleur, ses dialogues grandiloquents et truculents le petit monde de Pagnol est unique. Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque ». Le plus bel hommage que notre langue pouvait lui rendre à part peut-être de le rebaptiser « Marseille Pagnol » !


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Sa recette est ancestrale, son goût unique et sa renommée internationale, Mesdames et Messieurs, j’ai nommé : le Calisson d’Aix, un des fleurons de la Provence ! Mais au pays du calisson tout n’est pas jaune / blanc. Les producteurs sont inquiets. Des copies pourraient voir le jour et crime de lèse-cuisinier, ces douceurs de contrebande pourraient prendre la même dénomination que les vrais. Et comble du comble, la menace vient de Chine. L’affaire est sérieuse.

En 2016, des usurpateurs alléchés par l’odeur du lucre déposent la marque Calisson d’Aix sur le territoire chinois. Leur projet était de produire sur place le délicieux lingot et de vendre sous cette marque « so frenchy ». Vous gênez pas les gars ! Il n’en fallut pas moins pour mobiliser comme un seul homme tous nos calissoniers provençaux. Moult avocats furent diligentés et après une bataille juridique de presque une décennie, nos provençaux réussirent à protéger leur marque. Ouf. Maintenant un autre combat s’engage celui d’obtenir le fameux IGP (Indication Géographique Protégée). Pour faire en sorte qu’on ne puisse pas en fabriquer ailleurs qu’en Provence et selon un cahier des charges « aux petits oignons ».

Demander aux melonniers de Cavaillon depuis combien de temps attentent-ils leur IGP ?

Mais à la vitesse où les dossiers sont instruits à la fois à Paris et ensuite à Bruxelles, il va falloir être patient. Très patient. Demander aux melonniers de Cavaillon depuis combien de temps attentent-ils leur IGP ? Certains commencent à désespérer surtout qu’on leur promet toujours des dates qui ne sont jamais tenues. A l’heure du numérique et du toujours plus vite, il semble bien que de ce côté-là on en soit encore au fax et à la machine à ronéotyper (pour ceux qui ne connaissaient pas il s’agit de l’ancêtre de l’imprimante).

Ne reste plus qu’à souhaiter bon courage à nos amis calissoniers

Face à ces forteresses administratives imprenables certains se posent fort légitiment la question de la pertinence de ces appellations et labellisations en tous genres. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Ainsi, de nombreux viticulteurs délaissent aujourd’hui les appellations d’origine contrôlé pour faire leur vin libre de toutes contraintes, ou presque. Mais ce qui pourrait être vrai pour le vin ne l’est pas forcément pour le calisson. C’est sûr. Alors ne reste plus qu’à souhaiter bon courage à nos amis calissoniers, en attendant d’obtenir leur IGP ils pourront toujours indiquer qu’ils utilisent dans leur recette du melon de Cavaillon, qui dispose lui de son IGP. Enfin bientôt… Mais c’est promis le premier arrivé préviens l’autre !


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Patrick Armengau, le commissaire priseur de l’Hôtel des ventes d’Avignon propose des bijoux, du mobilier ancien et des objets d’art samedi 10 février à 9h30 et 14h.

Au chapitre des bijoux, des colliers en or, des bracelets, des alliances, des grands noms comme Mauboussin, des solitaires et des diamants, des broches, des boucles d’oreille. Des bijoux raffinés, de belle facture, désormais introuvables ailleurs et à des prix fort raisonnables.

Côté vaisselle
Côté vaisselle, au milieu de riches trouvailles une paire de légumiers Moustier en décor bleu et blanc dits à la Bérain à partir d’entre 600 et 800€. Les consoles sont toujours aussi recherchées comme cette demi-lunes de style Louis XVI avec son plateau de marbre gris à partir de 600 et 800€. On craque pour cette rare chiffonnière de peintre d’époque empire à partir d’entre 400 à 600€. Il y a aussi cette ravissante paire d’appliques en tôle dorée et verre éclairant à deux bras de lumière à décor de perroquet et feuillage, à partir d’entre 600 et 800€ qui sera du plus bel effet sur apposée sur une tapisserie florale dernier cri.

Les arts premiers
Au chapitre des arts premiers, de très beaux masques et figurines : masque Gouro de Côte d’ivoire à partir d’entre 2 000 et 3 000€. Un masque Yahour également de Côte d’ivoire, dans les mêmes prix, des statues Baoulé à partir d’entre 1 200 à 1 800€.

Un microscope et un sextant
Dans les trouvailles extraordinaires il y a ce microscope en laiton dans son coffret à lentilles et accessoires à partir d’entre 300 à 400€ et aussi ce sextant en laiton dans son coffret en bois avec ses accessoires à partir d’entre 400 à 600€.

Les belles pièces d’orfèvrerie
Côté orfèvrerie, les plats et pièces en argent du XIX et XXe siècle,  signeront toujours les plus belles tables quelles que soient les saisons et restent indémodables. Même légèrement brunis par le temps, ils racontent le temps qui s’écoule, les réunions de famille et le savoir-faire de grands artisans qui s’inscrivent bien au-delà des modes.

Les arts d’Asie
On a un coup de cœur immédiat pour cette très belle sculpture de Constantin Cristesco (1872-1928) pour ce cheval en plein saut d’obstacle à partir d’entre 2 000 et 3 000€. Les arts d’Asie sont bien présents avec le Tibet via une statuette en bronze doré entre 3 000 et 4 000€, une autre en bronze à partir d’entre 300 et 500€, et la Chine avec un vase couvert à partir d’entre 400 et 600€ et un Kannon debout à partir d’entre 300 et 500€ pour le Japon.

Les infos pratiques
Exposition jeudi 8 février de 14h à 18h. Vendredi 9 février de 10h à 12h et de 14h à 18h. Courtine. 2, rue Mère Teresa à Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com

Les prochaines ventes
Mercredi 14 février : Bijoux et or à 9h30. Jeudi 7 mars Militaria et armes anciennes. Samedi 23 mars Art moderne. Samedi 20 avril Mobiliers et objets d’art. Lundi 29 avril Véhicules et motos de collection. Samedi 4 mai Bijoux et arts de la table. Vendredi 24 mai Grands vins et alcools et jeudi 30 mai Livres anciens et modernes.   


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Une délégation à laquelle a participé la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse vient de se rendre en chine pour finaliser la création d’une maison de la Provence dans un centre commercial accueillant plus de 500 000 visiteurs par jour. Soit la fréquentation de centre commercial d’Aushopping d’Avignon-Nord en seulement 15 jours ! Objectif : faire la promotion des produits et des savoir-faire vauclusiens.

Cette histoire sino-vauclusienne a débuté en mai dernier avec la réception par la CCI de Vaucluse d’une importante délégation d’élus et de chefs d’entreprise chinois à l’occasion du jumelage entre la ville d’Avignon et le district de Bao’an-Shenzhen. En octobre, une nouvelle délégation, représentant cette fois la ville de Shenzhen et la Chambre de commerce et industrie de Shenzhen, s’est de nouveau rendue à Avignon pour rencontrer les membres de la CCI de Vaucluse. L’occasion de tisser des liens entre la Provence et cette mégalopole de plus de 17 millions d’habitants située à une quarantaine de kilomètres au Nord de Hong-Kong.

Contacts qui se sont matérialisés en retour avec la visite, ces jours derniers, à Shenzen d’une délégation vauclusienne composée de Tomas Redondo, directeur général de la CCI, Willam Zhou, président des Associations CAFC (Centre Affaires Franco Chinoise) et Emmanuel Purpan, président CAFC-Avignon et directeur du développement de la société Yetigel international basée en Courtine à Avignon.

L’occasion pour ces derniers de présenter un projet de pavillon Français ‘Maison de Provence’ à Shenzhen qui s’est concrétisé par un accord de coopération afin de créer un espace d’exposition dans l’un des centres commerciaux les plus importants de la Chine avec une au cœur de Bao Shenzhen avec une fréquentation de 500 000 personnes par jour (soit l’équivalent de la fréquentation du centre commercial Aushopping d’Auchan-Nord en 15 jours seulement !).
Cette ‘Maison de la Provence’ s’étendra sur un site de plain-pied de 314m2 avec la possibilité d’aménager un étage supplémentaire à l’intérieur en mezzanine. Elle devrait être opérationnelle pour le printemps prochain.

« Désormais nous disposons d’une fenêtre extraordinaire pour promouvoir les atouts de chacun sur différents thèmes (culture, économie, industrie, formation, tourisme, innovation, communication…) où seront exposés l’excellence des produits de notre ‘belle Provence’ particulièrement enviée par la Chine et les bureaux officiels des institutions », se félicite la CCI de Vaucluse.

L’accord de partenariat pour la mise en œuvre de ce pavillon ‘France Maison de Provence’ a été signé en présence de nombreux élus de la ville de Shenzhen et plus particulièrement de Zeng Shaoqiang, président de la fédération d’industrie (Chambre de Commerce et Industrie), Liang Zhi, secrétaire du groupe de la CCI Shenzhen et Liao Yunshan, directeur de l’agence de promotion de l’investissement du comité économique de la CCPCC.

A noter que durant sa visite, Tomas Redondo a pu échanger notamment avec le manager général de Byte dance propriétaire de Tik Tok ainsi que du directeur général de China power pour évoquer le potentiel de l’hydrogène comme énergie du futur.

Objectif. : organiser périodiquement des manifestations internationales et des conférences de promotion des investissements, des forums scientifiques et technologiques, participer aux plus grandes foires de Shenzhen tout en faisant la promotion des produits d’excellence du Vaucluse.

La délégation chinoise de Shenzhen lors de sa visite à la CCI de Vaucluse en octobre dernier.© Najim Barika


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Leader de la production mondiale depuis déjà plus d’une décennie, la Chine est devenue cette année le premier exportateur de voitures dans le monde, dépassant le Japon. Ce tournant historique marque la fin de plusieurs décennies de domination des groupes automobiles européens, japonais, américains et sud-coréens sur les marchés internationaux.

Comme le révèlent les données compilées par le Financial Times reprises dans notre graphique, les exportations de voitures chinoises ont plus que triplé depuis le premier trimestre 2021, pour atteindre une moyenne de près de 362 000 unités expédiées en juin 2023 (moyenne glissante sur douze mois). À la même date, le deuxième et troisième exportateur mondial, le Japon et l’Allemagne, affichaient une moyenne mensuelle respective d’environ 342 000 et 251 000 unités exportées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Les terres rares sont un groupe de 17 métaux utilisés dans de nombreuses technologies clés d’aujourd’hui, telles que les éoliennes, les écrans de téléphone ou encore les batteries électriques. Comme le montre notre infographie, toute entreprise ayant besoin de l’un de ces 17 éléments chimiques aura du mal à s’approvisionner ailleurs qu’en Chine. Le pays possède en effet les plus grandes réserves de ces minerais et domine la production mondiale.

Selon les données de l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS), environ 44 millions de tonnes d’oxydes de terres rares se trouvent dans le sol chinois. Le deuxième stock connu le plus important est au Vietnam, mais selon les estimations des géologues, il est deux fois moins gros que celui de la Chine, soit 22 millions de tonnes. En outre, plus de 20 millions de tonnes d’oxydes de terres rares seraient également enfouies dans le sol russe et brésilien (troisième et quatrième réserves mondiales).

Bien qu’elle soit encore loin d’être un acteur majeur du marché, la Suède a annoncé en début d’année 2023 la découverte de ce qui pourrait être le plus grand gisement de terres rares connu d’Europe, avec un stock estimé à plus d’un million de tonnes trouvé dans le nord du pays. À ce jour, les terres rares ne sont extraites nulle part en Europe. En 2021, la Commission européenne avait déclaré que 98 % des terres rares utilisées dans l’UE étaient importées de Chine.

Même si son monopole a diminué depuis le début des années 2000, la Chine est actuellement responsable de 70 % de la production minière totale et extrait donc de loin la plus grande part des terres rares échangées sur le marché mondial. Les États-Unis, quant à eux, bien qu’ils soient le deuxième plus grand producteur de la planète, représentent un acteur relativement modeste en comparaison, avec une part de marché d’environ 14 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

En juin 2023, la Commission européenne a appelé les 27 pays membres de l’Union européenne et les opérateurs télécoms à exclure Huawei et ZTE de leurs réseaux mobiles, estimant que les fournisseurs chinois représentaient un risque en matière de sécurité pour l’UE. « Nous ne pouvons pas nous permettre de maintenir des dépendances qui pourraient devenir des armes contre nos intérêts. Ce serait un trop grand risque pour notre sécurité commune », avait déclaré Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Si la France a déjà écarté le chinois Huawei de son réseau 5G, avec une loi votée en 2019 et validée par le Conseil constitutionnel en 2021, c’est au tour de l’Allemagne de se pencher sérieusement sur la question. Selon des éléments dévoilés par la presse allemande fin septembre, les équipements provenant de constructeurs chinois pourraient être complètement exclus à partir de 2026 sur le réseau primaire allemand et limités à un maximum de 25 % pour le matériel moins critique. Comme le révèlent des recherches réalisées par Welt am Sonntag et Politico, environ 60 % des composants du réseau 5G installés actuellement en Allemagne sont de fabrication chinoise, contre moins de 20 % en France.

Tristan Gaudiaut pour Statista


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Il y a dix ans, à l’automne 2013, la Chine dévoilait son projet de « nouvelles routes de la soie », une initiative visant à développer les liaisons maritimes et ferroviaires reliant la Chine à l’Europe et l’Afrique afin de permettre leur rapprochement économique. Ce projet titanesque, qui comprend la construction d’infrastructures portuaires et ferroviaires jusque dans le bassin méditerranéen, représente pour la Chine la possibilité d’accroître ses exportations et de trouver de nouveaux marchés, mais également de sécuriser et diversifier ses approvisionnements en énergie.

Cependant, d’après les données compilées par le bureau national des statistiques de Chine, en 2022, c’était les États-Unis qui restaient les principaux importateurs de biens et services chinois : les échanges entre les deux pays représentaient en effet 16 % de l’intégralité des exportations de la Chine. En seconde position, on retrouvait l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), organisation économique et politique regroupant dix pays, dont le Viêtnam, la Thaïlande, l’Indonésie et Singapour, avec 15,8 % des exportation chinoises. L’Union européenne, quant à elle, arrivait en troisième position (15,6 %).

Valentine Fourreau pour Statista


Que reste-t-il de l’héritage de Marcel Pagnol ?

Comme le confirment les dernières enquêtes du Statista Consumer Insights, les Chinois sont parmi ceux qui passent le plus de temps sur les jeux vidéo. Cette année, 60 % des adultes (18-64 ans) interrogés dans ce pays ont déclaré jouer plus de 6 heures par semaine, et la moitié d’entre eux (30 %) affichent une durée hebdomadaire de jeu de plus de 10 heures. Aucun des vingt autres pays étudiés n’atteint une proportion aussi élevée de gamers assidus.

Deuxième marché du jeu vidéo dans le monde après la Chine, les États-Unis figurent également en haut du classement, avec 25 % de joueurs fréquents (plus de 10 heures par semaine), suivis de près par le Brésil (24 %). En France, 20 % des personnes interrogées ont déclaré un temps de jeu supérieur à 10 heures par semaine, tandis que la part la plus faible est mesurée au Japon et en Italie (12 %).

En 2021, la Chine avait durci son cadre réglementaire concernant la pratique des jeux vidéo, en annonçant notamment une limitation à trois heures par semaine de jeux en ligne pour les mineurs. L’objectif du gouvernement chinois était, selon ses mots, de lutter « contre l’addiction des jeunes ». En conséquence de ces mesures restrictives, le marché chinois du jeu vidéo a connu son premier recul des ventes depuis dix ans l’an dernier, comme le rapporte La Tribune. Des signes qui auraient récemment incité Pékin à assouplir sa position.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Tristan Gaudiaut, Statista.

https://echodumardi.com/tag/chine/   1/1