22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

À Cheval-Blanc, la colère du maire contre Durance Granulats concernant le plan d’eau ne s’éteint pas

En 2019, la mairie de Cheval-Blanc reçoit un signalement de déchets sur le site exploité par Durance Granulats, entreprise en partie détenue par Eurovia, filiale du groupe Vinci. 5 ans plus tard, le maire Christian Mounier ne décolère pas, estimant que la carrière ne respecte pas ses obligations, et ainsi, retarde le projet de faire du plan d’eau une zone attractive de baignade pour les riverains et touristes. Thierry Suquet, nouveau préfet de Vaucluse, devrait se rendre sur les lieux ce jeudi 2 mai. 

L’histoire commence en 2019, quand l’association chevalblanaise ‘Environnement et qualité de vie’ signale à la mairie avoir aperçu des déchets sur le site de la carrière de Durance Granulats, situé près du plan d’eau de la Grande Bastide. Suite au refus du carrier de laisser la mairie avoir accès au site pour vérifier, cette dernière obtient l’autorisation via une ordonnance du Juge des Libertés et de la Détention (JLD) du tribunal de grande instance (TGI) d’Avignon.

Christian Mounier, maire de Cheval-Blanc, réquisitionne une mini-pelle et constate qu’il y a bel et bien des déchets, à savoir des pneus et des souches, enterrés. Durance Granulats décide de contester l’ordonnance. Une contestation acceptée en 2021 puisque les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), dont fait partie la carrière, sont une compétence du préfet et non d’une commune. La mairie n’aurait donc jamais dû avoir l’autorisation d’entrer sur le site.

Soupçon de document falsifié

Lors d’un comité de suivi organisé par le maire de Cheval-Blanc quelques mois plus tard, en septembre 2019, le document de demande d’autorisation d’exploiter la carrière fait débat. Le document est en trois exemplaires : un donné à la Direction départementale des Territoires (DDT), un au carrier et un à la mairie. « Ces documents, ils sont tamponnés, numérotés, datés, explique Christian Mounier. Ils ne peuvent pas être modifiés. »

Ayant des doutes concernant la véracité du document, la mairie a fait un appel à un huissier, afin de vérifier s’il y avait des disparités entre le document officiel et celui produit par le carrier. « L’huissier a relevé 14 différences entre les deux documents », ajoute le maire de Cheval-Blanc. L’hydrogéologue Yves Glard affirme alors qu’il n’a pas modifié ce document remis par Durance Granulats. « C’est surprenant qu’une attestestation soit faite disant que tout est entré dans l’ordre alors que rien n’a été fait, au contraire, les affaissements continuent à se produire », se désole le maire de la commune.

La liste d’inquiétudes s’allongent pour la mairie

Une autre préoccupation de la mairie de Cheval-Blanc : les enrochements autour de certaines parties du plan d’eau de la Grande Bastide qui s’affaissent. Christian Mounier déplore un affaissement des enrochements près d’une propriété au-delà de la zone des 10 mètres autorisés en limite de propriété. 

« En 2021, le préfet de Vaucluse Bertrand Gaume fait le déplacement, mais ne constate pas ces affaissements comme nous on les voit, explique le maire. Donc aujourd’hui, on en est toujours là, à nous battre pour nous faire entendre. »

Le projet du plan d’eau

Le plan d’eau de la Grande Bastide est divisé en deux parties : l’une réservée à la pêche, qui d’ailleurs enregistre une belle fréquentation, et l’autre à la baignade. C’était en tout cas le projet à l’origine depuis une vingtaine d’années. Cette seconde partie a une vocation de baignade, de mise à l’eau des embarcations, ainsi qu’à l’accueil des oiseaux et autres espèces avec un espace biodiversité. « C’est un site qui a un potentiel exceptionnel, explique Christian Mounier. On a la chance d’avoir un camping qui peut accueillir 500 personnes juste à côté. Donc avec le changement climatique qui nous est annoncé, avec des températures de plus en plus chaudes à l’avenir, on a un site qui doit, bien au-delà du département de Vaucluse, avoir la capacité d’accueillir quelques milliers de personnes au quotidien, justement pour avoir un poumon vert, un endroit où on a de la fraîcheur. »

« Ce n’est plus un plan d’eau, mais un marécage. »

Christian Mounier

Selon le maire de Cheval-Blanc, on est bien loin du projet rêvé, avec des enrochements qui s’affaissent et qui posent donc des problèmes de sécurité, un plan d’eau vaseux où l’on n’a pas envie de se baigner. « Aujourd’hui, aucune association environnementale n’est avec nous », déplore Christian Mounier.

Vidéo réalisée par la commune pour montrer les éboulements et effondrements des berges. ©Mairie de Cheval-Blanc

Quelle est la situation aujourd’hui ?

Depuis 2019, la commune a dépensé plus de 200 000€ en frais d’avocats et d’experts dans cette affaire. Selon le maire, la remise en état du site pourrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros.

La gendarmerie a été saisie et des enquêteurs se sont déplacés sur le site en février 2023, et de grosses quantités de déchets ont été découvertes. Le maire a ensuite été auditionné le mois suivant. Une plainte a été remise à Mme la Procureure de la République relative à plusieurs infractions pénales et environnementales reprochées à Durance Granulats et à l’État. Une information judiciaire a été ouverte et un juge d’instruction a été nommé dans cette affaire en février 2024.

Une nouvelle que le maire accueille avec enthousiasme et espoir. En attendant, il devrait recevoir le préfet de Vaucluse, Thierry Suquet, ce jeudi 2 mai afin de parler de cette affaire et de lui montrer le site du plan d’eau. « On espère que les choses vont enfin avancer dans les prochains mois », conclut Christian Mounier.

©Vanessa Arnal

À Cheval-Blanc, la colère du maire contre Durance Granulats concernant le plan d’eau ne s’éteint pas

Grand Delta Habitat organise, chaque année, une visite d’une partie de son patrimoine. Objectif ? Commenter les dernières réalisations d’un point de vue technique, architectural et des usages. Ce passage de revue nous a menés à Châteauneuf-de-Gadagne, Cavaillon, Cheval blanc, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Caumont-sur-Durance.

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat, commente les réalisations que nous allons visiter

Départ de la rue Martin Luther King, siège de Grand Delta Habitat, près du pont de l’Europe, à Avignon. C’est tout un car, affrété pour l’occasion, qui se déplace avec, à son bord, des administrateurs, des membres du Codir –Comité de direction- de Grand Delta Habitat, des élus, des partenaires financiers et des agents territoriaux. Durant cette visite nous entrerons dans des appartements habités ou en cours de finition, irons au cœur des chantiers, avec, parfois, à la clef, les éclairages des architectes, le suivi de logements très attendus par des responsables de service des mairies concernées comme des directrices de CCAS (Centre communal d’action sociale) ou encore des adjoints délégués au logement social.

Michel Gontard, lors de la visite de maison individuelle en location au Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

Lors du trajet,
Michel Gontard, président et Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative HLM évoquent les caractéristiques des bâtiments érigés et les avancées techniques mises en place à titre expérimental car le logement social reste un fabuleux terrain de jeu pour améliorer l’habitat et prendre en compte les nouveaux usages apparus lors des transformations sociétales. Ils évoquent également leurs partenaires de construction ou de réhabilitation et signalent les enjeux, les réussites et les déconvenues vécues ainsi que les solutions mises en place pour faire face aux aléas.

Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

A l’arrivée du car,
Parfois l’architecte, des adjoints au maire, un agent de proximité et des responsables de l’agence commerciale concernée égrainent les particularités des bâtiments : nombre de logements, état des lieux et font remonter les informations sur le ressenti des habitants, l’observation des usages, la praticité des lieux dont, le plus souvent, la proximité avec le cœur de ville, à pied et par les transports en commun, est particulièrement plébiscitée.

Le 110 à Cavaillon

L’autre fierté des aménageurs sociaux ?
Construire, transformer ou encore réhabiliter des bâtiments si esthétiques et, parfois même si atypiques, qu’ils n’ont rien à envier au parc privé, avec –disent les concepteurs de ces logements- une exigence accrue en termes de qualité d’exécution et de confort d’habiter. Si la coopérative se distingue particulièrement dans le logement social, son ambition n’est pas de s’y cantonner pour offrir, également, du logement pour tous, de l’achat de terrain libre constructeur, des pavillons, la gestion de syndic, de l’aménagement du territoire, le remaniement de centres-villes avec la réappropriation de commerces en rez-de-chaussée et de logements en étages…

Le Bleu du ciel à Caumont-sur-Durance

C’est ainsi que nous avons visité
Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne –ancienne cave coopérative désaffectée où se mêlent terrains à bâtir, logements en accession et maisons individuelles à la location pour une opération avoisinant les 4,3M€ ; Le Petit Luberon, Résidence Alter Sénior®, à Cavaillon, proposant 20 maisons individuelles proches du centre-ville et de ses commerces pour les seniors autonomes pour une opération à plus de 3M€ ; La Résidence le 110 à Cavaillon pour 21 logements dans un bâtiment en R+3 pour une opération à presque 2,5M€ ; L’Ecureuil à Cheval-Blanc proposant 8 logements collectifs avec, en rez-de-chaussée, l’installation d’une boucherie, dont les locaux sont la propriété de la mairie, pour une opération à presque 1,5M€ ; La Résidence Les Iris, encore à l’état de chantier, où sont érigés 26 logements collectifs GDH dans un ensemble comprenant 72 logements en tout, répartis en collectifs et individuels, toujours à Cheval-Blanc pour une opération à presque 1,4M€ ; La Barthalière à l’Isle-sur-la-Sorgue, qui comprend 14 terrains vendus en libre choix constructeur, 12 villas en accession à la propriété livrées en novembre 2021 et la résidence Auréus qui proposera 38 logements collectifs pour la location pour un peu plus de 4,7M€ ; La résidence Le Lys au Thor qui propose 24 logements collectifs et 6 logements individuels pour près de 7,7M€ ; et, enfin, la Résidence Le Bleu du Ciel à Caumont-sur-Durance constituée de 36 logements, dont 9 proposés à la location pour un peu plus de 1,2M€. 

Le Petit Luberon à Cavaillon, résidence Seniors pour personnes autonomes


À Cheval-Blanc, la colère du maire contre Durance Granulats concernant le plan d’eau ne s’éteint pas

Après deux premières années très positives, l’Observatoire de la langue et de la culture provençales, situé à Cheval-Blanc dévoile déjà les grandes lignes de sa feuille de route pour 2023-2024, afin de faire davantage rayonner la langue provençale, mais aussi les autres langues régionales.

Les membres du Conseil des représentants des langues et cultures provençales viennent de se réunir afin d’établir ensemble les grandes lignes de projets communs pour 2023 et 2024. Quatre axes de travail se dégagent de cette réunion, autour desquels plusieurs événements seront organisés au fil des mois :

-En premier lieu il y aura la réalisation d’une étude scientifique portée par un laboratoire universitaire pour déterminer précisément le niveau de pratique des trois langues appartenant à la région linguistique du Sud-Est : le provençal, le nissard et le gavot. Les résultats de cette étude devraient permettre d’établir comment dynamiser la pratique des langues régionales, notamment au niveau des jeunes publics.

-Les membres du Conseil ont ensuite évoquer les premières Assises des langues et cultures régionales en avril prochain, qui réunira l’ensemble des acteurs travaillant pour le maintien et la dynamique de la langue provençale.

-L’Observatoire de la langue et de la culture provençales souhaite également créer une pièce de théâtre basée sur le 120ᵉ anniversaire du Prix Nobel reçu par Frédéric Mistral pour son œuvre Mirèio en collaboration avec le Théâtre du Chêne Noir et le metteur en scène Gérard Gélas. Ce projet, bien qu’il ait été initié par l’Observatoire, sera porté par l’ensemble des membres du Conseil consultatifs.

-Enfin, la Fédération Fédération Folklorique Méditerranéenne propose d’élaborer un apprentissage des langues régionales par le chant.

V.A.


À Cheval-Blanc, la colère du maire contre Durance Granulats concernant le plan d’eau ne s’éteint pas

L’Observatoire de la langue et de la culture provençales, installé depuis deux ans à Cheval Blanc, a pour objectif de devenir un acteur culturel essentiel de la région et de faire rayonner la Provence et sa culture. Grâce à ses nombreuses manifestations culturelles, qui se veulent aussi pédagogiques, l’institution présente déjà un bilan très positif.

L’Observatoire de la langue et de la culture provençales (OLCP) a pour vocation d’encourager la pratique de la langue provençale et de valoriser la culture, les arts et les traditions de la Provence. Il est donc à la fois un centre culturel où on trouve des expositions et des conférences, un centre de documentation avec sa médiathèque de plus de 5 000 ouvrages, un centre de formation et d’information, mais aussi une maison d’édition. L’édifice comporte d’ailleurs un espace librairie bilingue.

Grâce à ses nombreux atouts et la variété d’activités qu’il met en place, l’Observatoire affiche déjà un bilan plus que positif, seulement deux ans après son ouverture. Depuis septembre, l’institution a organisé deux expositions, l’une dédiée à Frédéric Mistral, l’autre à Théodore Aubanel qui sera en place jusqu’en mars prochain. Il y a également eu deux conférences sur le thème du 15ᵉ corps et sur l’étang de Berre, l’étang de Bolmon et le canal de Marseille au Rhône. L’OLCP a également proposé des stages de formation à destination des animateurs de cours de provençal dans le milieu associatif, qui ont remporté beaucoup de succès. En décembre, l’Observatoire prévoit diverses animations autour de Noël telles que l’installation d’une crèche provençale, des lectures de contes, une reconstitution du Gros souper traditionnel, ou encore une conférence sur les traditions de Noël en Provence.

De nombreux projets pour l’avenir

L’OLCP est né en 2020. Une initiative du Collectif Prouvènço, qui s’est installé au sein du Mas Saint-Paul, une ferme traditionnelle provençale mise à disposition par la commune de Cheval Blanc. Deux ans plus tard, l’objectif de l’Observatoire reste inchangé : faire rayonner la Provence parmi les grandes régions linguistiques de France. Cependant, l’institution voit plus loin.

Si l’OLCP affirme déjà sa position en tant qu’acteur culturel essentiel à travers les différents projets qu’il propose, mais surtout à travers la diversité de ces projets-là, l’institution veut s’ouvrir à d’autres horizons. En étant un lieu qui laisse libre cours à différents modes d’expression, l’Observatoire veut s’ouvrir à des partenariats avec d’autres acteurs culturels de la région tels qu’Arsud, le Théâtre du Chêne Noir à Avignon, le Musée des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence, le Musée Estrine dans la même ville, ou encore le site archéologique de Glanum.

Ces nouveaux partenariats vont permettre à l’Observatoire d’organiser de nouveaux rendez-vous pour les amoureux de la Provence. Un vide-grenier et un vide-commode provençal devraient voir le jour au printemps prochain. De nouvelles conférences et expositions vont également avoir lieu. L’institution devrait également accueillir le 18ᵉ Congrès International sur la Pierre Sèche en octobre 2023.

2024, une année phare pour l’Observatoire

En 2024, le Collectif Prouvènço fêtera les 120 ans du jour où Frédéric Mistral a reçu le Prix Nobel de littérature pour son œuvre Mirèio. Ce poème publié en 1859 reste l’une des seules œuvres écrites dans la langue provençale. Pour fêter cet anniversaire spécial, une création originale devrait naître de la collaboration entre Jean-Pierre Richard, président de l’OLCP, Gérard Gélas et son fils Julien, qui est l’actuel directeur du Théâtre du Chêne Noir.

Cette collaboration va permettre une synergie entre le Conseil scientifique de l’Observatoire, qui va pouvoir apporter sa connaissance et son expertise, mais aussi inclure des associations garantes de la maintenance et de la mémoire de la culture provençale au projet.

La jeunesse au cœur du rayonnement de la culture provençale

Si le provençal est une option de moins en moins choisie par les jeunes durant leur parcours scolaire, l’OLCP tend à leur redonner le goût de cette culture. Intervenir davantage dans le milieu scolaire, telle est l’ambition de l’Observatoire qui a déjà mis quelques actions en place telles que la Dictée provençale ou encore sa participation au Prix des Collégiens, qui ont toutes deux eu lieu à Salon-de-Provence.

L’Observatoire ambitionne même de réaménager ses locaux afin d’avoir un espace dédié à l’accueil de groupes scolaires et plus généralement des jeunes.

Une double conservation du patrimoine

Si l’Observatoire est un lieu de conservation du patrimoine immatériel, il l’est aussi pour le patrimoine naturel et environnemental. Alors que le réchauffement climatique inquiète, il parait indispensable de protéger les paysages provençaux. L’OLCP a donc pour projet d’aménager le Parc de l’Observatoire.

Ce Parc aura notamment un espace qui s’apparentera à celui d’un musée, il présentera les outils et les anciens métiers agraires. Le public pourra également visiter une sorte de jardin botanique, aussi appelé un arboretum, composé d’une flore méditerranéenne et provençale. Le projet du Parc sera présenté comme un espace ouvert à la promenade, qui, non seulement servira à la conservation, mais qui aura aussi un caractère pédagogique et touristique.

DR

À Cheval-Blanc, la colère du maire contre Durance Granulats concernant le plan d’eau ne s’éteint pas

Basé à Cheval Blanc, le pizzaiolo Aymeric Provence va participer au championnat de France de la Pizza 2022. La compétition, la 16e édition de cette épreuve, sera organisée les 30 et 31 mars prochains lors du salon ‘Parizza’ qui se tiendra à Paris, porte de Versailles. A cette occasion, près de 130 participants s’affronteront durant 2 jours dans 6 catégories différentes.

Des recettes plus équilibrées
Aymeric Provence, qui concourra dans la catégorie ‘Pizza classique’, sera le seul ‘amateur’ de ce championnat. En effet, ce passionné de pizza est avant tout le gérant de Crossfit-Lambesc, une salle de sport ouverte à Lambesc depuis 2015. C’est donc par passion qu’il troque régulièrement sa tenue de coach diplômé d’Etat pour une panoplie de pizzaiolo.

Aymeric Provence championnat d’Europe de la pizza qui s’est déroulé en octobre dernier à Londres. Une compétition où il s’est classé en 7e place.

Travaillant à l’ancienne, avec notamment des levains 100% naturel sans ajout de levure, il assure que « l’on peut manger des pizzas sans que cela mauvais pour la santé. ». La preuve ? Intolérant au gluten, ses recettes lui permettent portant de se régaler régulièrement.
Dommage cependant, si le vauclusien s’est essayé un temps à la vente à emporter il préfère désormais se consacrer aux recettes qu’il a envie de tester. Pour déguster ses pizzas, une solution encore possible : faire appel à lui lors d’événements ou de mariages.

7e au championnat d’Europe
Côté concours, Aymeric Provence n’est pas à son coup d’essai puisqu’il a notamment participé, en tant que membre de l’équipe de France, au championnat d’Europe de la pizza qui s’est déroulé en octobre dernier à Londres. Une compétition où il s’est classé en 7e place.
Départagé par un jury composé des plus grands experts au monde de la pizza, il tachera de succéder à Tien Siong, champion en titre avec une pizza composée de Saint-Jacques, carottes et clémentines. Et ce dernier, installé à Saze dans le Grand Avignon, n’est pas le seul à faire briller le Vaucluse puisque Simone Desogus, pizzaiolo à Pernes-les-Fontaines, est vice-champion du monde en titre de la pizza calzone alors que Guy Paratore, pizzaiolo à Orange, a remporté la coupe d’Europe de la pizza dans la catégorie ‘Super champion européen’ en 2019 après avoir fini à 3e place de la coupe du monde de la pizza organisée à Rome en 2018.

Aymeric Provence travaille notamment avec des levains 100% naturel et des farine bio.

Pas de Covid pour la pizza
« La gastronomie italienne a plus que jamais le vent en poupe, constate Julien Panet, président de l’Association des pizzerias Françaises et organisateur du France pizza tour. N°1 des plats les plus commandés en livraison, la pizza ressort grande gagnante de la crise sanitaire et occupe une place importante dans le cœur des Français. »
En effet, le Covid s’emble ne pas avoir eu raison de l’amour des Français pour la gastronomie italienne. Avec 745 millions de pizzas consommées représentant un chiffre d’affaires de 4,58 milliards d’euros par an, les Français se passionnent toujours autant pour la pizza.
Pour ce 16e championnat de France Aymeric Provence sera aussi en lice aux côtés des gardois Laurent Curaudeau, implanté à Beaucaire, et Jocelyn Le Fournis d’Uzès.

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