18 décembre 2024 |

Ecrit par le 18 décembre 2024

Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Près de 800 personnes se sont rendues à l’exposition ‘40 ans, 40 œuvres’ de l’école supérieure d’ébénisterie d’Avignon –Eséa– ce samedi, dans la salle éponyme du parc de l’Arbousière, à Châteauneuf-de-Gadagne. A bien y regarder ce sont 43 œuvres exposées dans les disciplines d’ébénisterie, de sculpture et de dorure sur bois, qui ont ravi les visiteurs. Du mobilier issu des quatre dernières décennies -1983-2023- exécutées par les anciens élèves de l’école.

Copyright ESEA

Une collection éphémère réunie par la responsable de l’école, Magali Donnat, la fille du fondateur de l’établissement Louis Suau, maître ébéniste, à l’occasion des 40 ans de l’école. Louis Suau, qui a fondé l’école en 1983 a, sa vie durant, milité pour la transmission des savoirs.
«Si l’élève dépasse le maître, alors le pari est réussi», avait–il coutume de dire. À travers son approche pédagogique novatrice, il a démontré qu’avec une méthode adaptée, le métier d’ébéniste pouvait s’acquérir en 10 mois au regard des 10 ans traditionnellement requis.

Magali Donnat a rappelé combien chaque promotion est unique,
composée d’élèves venus d’horizons géographiques et sociaux variés, partageant un objectif commun : apprendre un métier et, souvent, changer de vie. «L’aventure humaine qui se joue tant dans les ateliers que pendant les moments partagés, marque à jamais nos élèves comme une année entre parenthèses, inoubliable pour chacun d’eux.»

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Lors de cette journée, Yves Bayon de Noyer, maire du Thor,
et Stéphane Maria, directeur de l’Adef (Association pour le Développement de la Formation), ont annoncé le déménagement stratégique de l’école prévu en 2026. L’ESEA sera alors transférée sur un nouveau terrain au Thor, dans des locaux plus grands et mieux équipés, afin de répondre à la demande croissante des élèves et ainsi assurer des conditions de travail optimales.

Ils étaient présents
Étienne Klein, maire de Châteauneuf-de-Gadagne ; Yves Bayon de Noyer maire du Thor et Pierre Gonzalvez, président de la communauté de communes Pays-des-Sorgues, ont souligné le rôle important de l’école dans l’attractivité du territoire, dont l’enseignement séduit nombre d’élèves venus de toute la France et désireux d’apprendre le travail du bois.

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Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

A l’occasion de ses 40 ans, l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon (ESEA) propose une exposition rétrospective des œuvres conçues et réalisées par ses élèves depuis ces 4 dernières décennies. L’événement a lieu ce samedi 12 octobre, à partir de 10h jusqu’à 18h au parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne, où figureront 40 œuvres venues de la France entière.

L’atelier Copyright ESEA

L’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon a été fondée en 1983 par le père de Magali Donnat, Louis Suau, maître artisan ébéniste aujourd’hui disparu. L’organisme de formation propose 10 mois de formation de début septembre à fin juin pour intégrer une des deux Formations certifiantes : ‘Ebénisterie’ ; et ‘sculpture et dorure sur bois’. Les 50 élèves admis sont le plus souvent en reconversion professionnelle. Leur moyenne d’âge est de 37 ans. 30% d’entre-eux sont des femmes.

«Les candidats ont entre 18 et 65 ans
et sont issus de tous niveaux universitaires et d’expériences professionnelles diverses, analyse Magali Donnat, directrice de l’école. La majorité vient avec un objectif de reconversion pour créer son propre emploi ou entreprise. Le plus souvent pour sortir de métiers trop virtuels et, avec ces métiers du bois, laisser une trace de leur travail ». C’est ainsi que 2 500 élèves ont été formés en 40 ans par des formateurs diplômés, tous anciens élèves de l’école. Compter 15 200€ la formation pour environ 1 520h de formation avec une moyenne de 38h par semaine, soit 10€ de l’heure par stagiaire et 200€ de frais pour le dossier d’inscription. Le bois est fourni ainsi que les outils et établis prêtés sans surcoûts.

La sélection des candidats
se fait lors d’un entretien d’une-demi-journée basé sur l’évaluation des acquis généraux et techniques, la motivation, l’esprit logique et de synthèse, la capacité à suivre la formation, l’adéquation avec le projet personnel et le dossier administratif et financier. Le dossier est construit entre six mois et un an à l’avance, notamment pour obtenir des aides.

Travail d’un élève. Copyright ESEA

L’interview : Magali Donnat, directrice

‘Comment se porte le monde de l’ébénisterie en termes économiques ?’
«Je n’ai pas vraiment de réponse à cette question mais je peux cependant affirmer que tous nos anciens stagiaires, installés à leur compte, ont du travail. Certains ont été embauchés dans des entreprises travaillant dans le secteur du luxe, un peu partout en France, le plus souvent avant de se mettre à leur compte. Leur clientèle ? Des personnes à fort pouvoir d’achat  séduites par du mobilier de belle facture, le plus souvent réalisé sur mesure et selon une demande précise. Le travail demandé est à mille lieux du mobilier proposé par les grandes enseignes. Et puis notre département et région abrite des personnalités qui ont le goût du travail artisanal d’art.»

‘Quelles sont les nouvelles attentes des consommateurs en mobilier en bois ?’
«En 40 ans, le design du mobilier a nettement changé pour une demande friande de lignes plus sobres, comme épurées.»

‘L’enseignement a-t-il changé en 40 ans et comment cela s’est-il concrétisé ?’
«Le niveau d’enseignement et la méthode pédagogique n’ont pas changé. La formation est intensive et axée à 80% sur la pratique, en atelier. Si les tables de dessin techniques sont toujours d’actualité pour le dessin des projets à l’échelle 1 –grandeur nature- nous proposons désormais une initiation au logiciel de DAO (Dessin assisté par ordinateur) Sketchup qui permet d’obtenir une vision en 3D du mobilier.»

Travail sur la machine-outil Copyright ESEA

Les élèves en ébénisterie
issus de toutes les régions de France, concevront et réaliseront six meubles pédagogiques en 10 mois : Une console en chêne de style contemporain ; Un confiturier en noyer de style Régence Provençal ; Une vitrine en sycomore et mélaminé, réalisée en mode agencement ; Une table à jeux en merisier de style Louis XVI avec placage et incrustation de flets ; Une commode galbée en tilleul de style Régence ainsi qu’une pièce libre.

Les élèves en sculpture et dorure sur bois
concevront et réalisont : Un confiturier revisité le kube en chêne, un miroir Louis XVI avec fronton moulé et doré à la feuille, un bas-relief sculpté en noyer, chêne ou merisier (en sujet libre), une ronde-bosse en tilleul (sujet libre) et une pièce libre.

Les supports pédagogiques ainsi que les meubles à réaliser ont évolué
au fur et à mesure du temps pour s’adapter à ce qui se fait, au design présent. Les machines- outils ont gagné en technologie, maniabilité, rapidité de réglage et sécurité, mais tout n’a pas changé car les élèves viennent chez nous pour apprendre les méthodes traditionnelles et les bases du métier pour ensuite déployer leurs connaissances et interpréter le mobilier avec leur propre signature. Certains de nos élèves ont ainsi souhaité intégrer une formation après l’autre, comme cela a été le cas l’an passé, ce qui, toutefois n’empêche pas les femmes de venir en nombre puisque pour l’année 2024-2025 elles sont 30% d’inscrites. Le point commun à tous ? Le besoin de réaliser quelque chose de concret et de beau et une impérieuse envie d’indépendance.»

Moment d’apprentissage entre un élève et son formateur Copyright ESEA

La moitié des élèves -52%- ont entre  25 et 45 ans,
«Ages qui ont tendance à tendre vers le milieu de la trentaine avec comme une nécessité de changer de cap professionnel pour passer de métier à forte connotation abstraite, à un métier tendant vers des réalisations bien concrètes. Nous avons particulièrement observé ce changement de paradigme à partir de l’épisode Covid de 2020 et ses différents confinements. Pour l’année 2024-2025 les élèves ont une moyenne d’âge d’un peu plus de 37 ans et, comme d’habitude 80% de ces nouveaux apprenants sont en reconversion professionnelle.

Vous acceptez les candidatures jusqu’à 65 ans. Quelle est la demande de ces jeunes seniors ?
«Cette année ils sont deux et bien sûr entament une fin de carrière. Leur demande ? Réaliser un rêve auquel ils n’ont pas eu accès auparavant, celui de travailler le bois. Mais ni l’un ni l’autre n’excluent d’en faire une activité professionnelle complémentaire, même si celle-ci n’occupera peut-être pas 100% de leur temps. Pour autant, nos formations sont très intensives d’une part parce que les apprenants n’ont pas de connaissance de ces métiers très techniques qui exigent, en plus d’une vraie appétence intellectuelle une réelle condition physique.»

Une anecdote ?
«J’ai essentiellement travaillé sur les réseaux sociaux tels que LinkedIn et Facebook pour retrouver -après sélection de leurs travaux dont nous avions conservé les photos- nos anciens élèves afin de rapatrier, pour quelques jours, leurs œuvres réalisées en fin de stage et exposées et photographiées lors des portes ouvertes en juin de ces 40 dernières années. La surprise est que plusieurs des personnes recontactées en ont profité pour faire suivre des offres d’emplois à nos apprenants, ce qui est une vraie reconnaissance.»

Travail d’un élève Copyright ESEA

Les infos pratiques
Fête des 40 ans de l’ESEA, Ecole d’ébénisterie d’Avignon. Ce samedi 13 octobre à partir de 10h jusqu’à 18h. Parc de l’Arbousière dans la salle éponyme, 1 360, avenue Voltaire Garcin à Châteauneuf-de-Gadagne. Contact ici. ESEA. 1742 route d’Orange, 84 250 Le Thor. info@esea-avignon.com

Travail d’un élève. Copyright ESEA


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Depuis 2012, elles sont 5 communes à porter l’AOC Gadagne : Caumont, Châteauneuf-de-Gadagne, Morières, Saint-Saturnin-les-Avignon et Vedène pour environ 125 hectares de vignobles sur un terroir de galets roulés. Et c’est ce village où est né le ‘Félibrige‘ qui a accueilli samedi 7 septembre le Ban inauguré par une énorme grappe portée à bout de bras par la Confrérie des Taste Grappes qui fait le tour du parc, au milieu de centaine de participants.

Sébastien Clément est président de l’AOC et propriétaire avec sa sœur Lorette, la plus jeune vigneronne du coin, du Domaine des Garriguettes. « Nous sommes une petite appellation avec 250 000 bouteilles par an. Heureusement, nous avons été épargnés par le mildiou sur ce plateau d’un peu plus de 100 mètres d’altitude. Nous n’avons pas non plus souffert de la sècheresse cet été. D’ailleurs, la vigne continue de pousser. Certes, nous n’allons pas battre des records de volume, mais la qualité, elle, sera là. »

Sébastien et Lorette.

D’habitude, la fête se déroule un peu à l’étroit, au cœur du village. Cette fois, à l’Arbousière, on a pu faire entrer sept food-trucks en plus de mange-debouts, de tables et de bancs, avec un orchestre entraînant. Du coup, il y avait davantage de fréquentation, surtout des familles avec landaux et poussettes. Xavier Anglès est à la tête de la Confrérie des Taste Grappes et du Domaine du Bois de Saint Jean avec son frère Vincent, une famille de vignerons depuis 1585. « Qu’on évoque Dionysos, Bacchus ou Saint-Vincent, le but, c’est de proclamer le début des vendanges. On les entame ces jours-ci et la maturité est là, espérons qu’il pleuve un peu. » Autre vignoble qui avait son stand, samedi soir, me Domaine de la Chapelle de la famille Boussier, installée ici depuis 70 ans, depuis 1954, dont la cuvée de Côtes-du-Rhône rouge avec un zeste de mourvèdre fait toute la différence.


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Châteauneuf-de-Gadagne va accueillir un nouveau festival musical ce samedi 1er juin : Cafí Festival. Le Parc de l’Arbousière va vibrer aux sons des artistes locaux et d’ailleurs. Cuisine et boissons locales seront aussi au rendez-vous.

‘Cafí’, c’est le terme provençal qui est synonyme de rempli, plein. C’est à cette image que se veut le Cafí Festival, un festival de musiques solaires « cafi de monde », qui souhaite rassembler dans une ambiance festive et chaleureuse. « Dès le début de cette aventure, les élus ont été séduits par ce projet », affirment Etienne Klein et Christophe Allies, maire de Châteauneuf-de-Gadagne et adjoint à la culture.

Imaginé par l’association Campbeau Collectif, ce nouveau festival musical, qui aura lieu ce samedi 1er juin au Parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne, fête l’arrivée des beaux jours et de l’été. Après le vent et la pluie du mois de mai, ce n’est pas trop demandé !

Des artistes d’ici et d’ailleurs

Ce festival de musique se veut solaire, mais aussi éclectique. Il y en aura donc pour tous les goûts : DJ set, soul et blues, house et techno, DJ set aux rythmes venus tout droit d’Amérique latine, ou encore un groupe de percussions.

Sur scène, le public pourra (re)découvrir les musiques du duo québécois Bibi Club, composé d’Adèle Trottier-Rivard et Nicolas Basque qui, ensemble, repoussent les limites des genres. Entre percussions et chants de groupe inspirés des séjours des scouts dans la forêt, le duo va transporter le public dans un tout autre univers.

Les artistes locaux vont aussi s’emparer de la scène du Parc de l’Arbousière. Le DJ Lorkestra mêlera R’n’B, hip-hop, trap et soul, la chanteuse S.H.A vous envoûtera grâce à sa voix soul, chaude et profondément blues, et la DJ Dylan Dylan mixera house breakée, techno, boucles acid, et UK garage. S’ensuivra la DJ Sabor a mi qui vous emmènera tout droit vers l’Amérique latine. Pour finir, vous pourrez aussi vibrer aux sons des percussions du groupe Percussions et Rythme Signé

Informations pratiques

Maison Gregoire (Saint-Saturnin-lès-Avignon), le foodtruck La roulotte (Monteux), et L’Instant-givré (Le Thor) seront présents pour régaler vos papilles. Côté boisson, vins bios et bières locales seront au rendez-vous.

La place est au prix de 15€. Les Castelnovins bénéficient d’un tarif préférentiel à 10€. Le festival est gratuit pour les moins de 10 ans. Pour ceux qui souhaitent soutenir l’association organisatrice et souhaite voir une seconde édition en 2025, il est possible de prendre la place à 20€ sur la billetterie en ligne.

Samedi 1ᵉʳ juin. De 17h à 02h. Parc de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Le 21 mai 1854 est né le Félibrige, un groupe de sept poètes, amis de la Provence, qui avaient pour but commun de défendre et promouvoir la langue provençale. 170 ans plus tard, l’association revient à l’endroit où elle est née, au Château de Font-Ségugne à Châteauneuf-de-Gadagne. De nombreuses animations sont prévues ce samedi 25 mai pour l’occasion.

Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Paul Giéra, Théodore Aubanel, Anselme Mathieu, Jean Brunet et Alphonse Tavan, les fondateurs du Félibrige, seraient ravies de voir que leur courant visant à remettre la lumière sur la langue provençale se perpétue 170 ans après. Ce samedi 25 mai, cet anniversaire sera célébré au Château de Font-Ségugne à Châteauneuf-de-Gadagne, où tout a commencé.

L’association Les Amis de Font Ségugne, qui a pour objectif d’expandre le rôle fédérateur du Château pour la langue et la littérature provençales, organise ce samedi ‘L’Acampado de mai’ pour célébrer le 170ᵉ anniversaire de la fondation du Félibrige. Au programme : des costumes traditionnels, un défilé, un pique-nique, des promenades en calèche, une tombola, des chants, des contes, de la musique, mais surtout, de la bonne humeur. L’occasion idéale de découvrir ou redécouvrir la culture provençale.


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Le week-end du 4 et 5 mai, les communes du Thor, de L’Isle-sur-la-Sorgue, Saumane-de-Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse et Châteauneuf-de-Gadagne ont accueilli le 47ᵉ Festival de la Sorgue. Une nouvelle édition qui a rencontré un vif succès.

Démonstrations de kayak, initiations à la pêche, contes, concerts, ou encore expositions de photographies. La Sorgue a été mise en valeur sous toutes ses formes durant ce week-end qui lui a été dédié. Cette nouvelle édition du festival a été repensée en faveur des habitants autour de la valorisation du territoire, dans une ambiance décontractée.

Cette année, le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) a été partenaire du festival, qui est organisé par les Comités des Fêtes des cinq communes traversées par la rivière, la Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue et Isle sur la Sorgue Tourisme. Ainsi, de nombreuses animations ont tourné autour de la préservation de la Sorgue et de sa biodiversité.

Les organisateurs vous donnent rendez-vous l’année prochaine pour une 48ᵉ édition avec une programmation toujours plus qualitative, informative et amusante !


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Le samedi 27 avril 2024 se tiendra une conférence proposée par Paulin Reynard, défenseur de la langue provençale et capoulié du Félibrige à la salle des fêtes l’Arbousière, à Châteauneuf-de-Gadagne de 20h à 22h. Le Félibrige est une association fondée par Frédéric Mistral et Joseph Roumanille qui défend depuis 1854 la sauvegarde et la promotion de la langue et de l’identité des pays de langue d’oc.

Cette conférence qui sera animée par Paulin Reynard, sera bilingue et abordera les origines, le parcours et l’évolution de ses questions de préservation et de transmission de la langue provençal. Des sujets qui questionnent le Félibrige depuis 170 ans. La structure avait déjà agi avec la création en 2022 du label « Ciéuta mistralenco » qui a pour objectif de valoriser les villes qui promeuvent l’identité provençale et des pays d’Oc. Un concert d’Aliço aura également lieu dans la continuité de la conférence.

Infos pratiques : Conférence « A 170 an, lou Felibrige a pas tout di ! ». Samedi 27 avril, de 20h à 22h, salle de l’Arbousière, 1360 Avenue Voltaire Garcin, Châteauneuf-de-Gadagne. Entrée gratuite. 


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

« Parler pointu » ? expression utilisée pour désigner le prétendu non-accent de tous ceux qui vivent au-dessus de Valence.

Parler en évitant de faire entendre son accent… du sud. Parler comme nous le demandent les Médias, certains cours d’art dramatique qui enseignent un français normatif, académique, « distingué »…

Une prise de conscience salutaire

Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi où tout le monde s’exprime dans le style de Pagnol. Pour devenir comédien, il a appris à gommer son accent provençal, à parler la langue du pouvoir, des médias, du théâtre ! Pour l’enterrement de son grand-père, il écrit une oraison mais personne ne comprend rien, faisant des yeux ronds, mettant en cause son accent « parisien ». Il sent alors l’éloignement créé par des années de cours d’art dramatique à la capitale. 

Un conte initiatique, drôle et universel pour rendre hommage à ses racines

Dans Parler pointu, il veut ressusciter son pépé, et, avec lui, la manière de parler de ses aïeuls. Faut-il renier son héritage culturel et familial, se déraciner, se faire violence et perdre son identité pour mieux s’intégrer ? Homogénéiser le monde en faisant disparaître les particularités qui le rendent si riche ? Est-il nécessaire de modifier volontairement sa façon d’être et de s’exprimer pour faire du théâtre ? 

Au-delà de votre anecdote et déclic personnel, qu’est-ce qui vous a inspiré Benjamin Tholozan ?

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le vieux port de Serge Valetti, Parler croquant de Claude Duneton, Les Quatre Saisons d’Espigoule, faux documentaire réalisé par Christian Philibert, Le Schpountz de Marcel Pagnol.

Réservation au 04 90 78 64 68 sur le site de La Garance.
Mercredi 07 février. 20h. 3 à 10€. Salle de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.
Jeudi 08 février. 20h.3 à 10€. Salle Roger Orlando. 11 place du Marché. Caumont-sur-Durance.
Vendredi  09 février. 20h. 3 à 10€ Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Samedi 10 février. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.


Châteauneuf-de-Gadagne, 800 invités pour les 40 ans de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon

Grand Delta Habitat organise, chaque année, une visite d’une partie de son patrimoine. Objectif ? Commenter les dernières réalisations d’un point de vue technique, architectural et des usages. Ce passage de revue nous a menés à Châteauneuf-de-Gadagne, Cavaillon, Cheval blanc, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Caumont-sur-Durance.

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat, commente les réalisations que nous allons visiter

Départ de la rue Martin Luther King, siège de Grand Delta Habitat, près du pont de l’Europe, à Avignon. C’est tout un car, affrété pour l’occasion, qui se déplace avec, à son bord, des administrateurs, des membres du Codir –Comité de direction- de Grand Delta Habitat, des élus, des partenaires financiers et des agents territoriaux. Durant cette visite nous entrerons dans des appartements habités ou en cours de finition, irons au cœur des chantiers, avec, parfois, à la clef, les éclairages des architectes, le suivi de logements très attendus par des responsables de service des mairies concernées comme des directrices de CCAS (Centre communal d’action sociale) ou encore des adjoints délégués au logement social.

Michel Gontard, lors de la visite de maison individuelle en location au Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

Lors du trajet,
Michel Gontard, président et Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative HLM évoquent les caractéristiques des bâtiments érigés et les avancées techniques mises en place à titre expérimental car le logement social reste un fabuleux terrain de jeu pour améliorer l’habitat et prendre en compte les nouveaux usages apparus lors des transformations sociétales. Ils évoquent également leurs partenaires de construction ou de réhabilitation et signalent les enjeux, les réussites et les déconvenues vécues ainsi que les solutions mises en place pour faire face aux aléas.

Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

A l’arrivée du car,
Parfois l’architecte, des adjoints au maire, un agent de proximité et des responsables de l’agence commerciale concernée égrainent les particularités des bâtiments : nombre de logements, état des lieux et font remonter les informations sur le ressenti des habitants, l’observation des usages, la praticité des lieux dont, le plus souvent, la proximité avec le cœur de ville, à pied et par les transports en commun, est particulièrement plébiscitée.

Le 110 à Cavaillon

L’autre fierté des aménageurs sociaux ?
Construire, transformer ou encore réhabiliter des bâtiments si esthétiques et, parfois même si atypiques, qu’ils n’ont rien à envier au parc privé, avec –disent les concepteurs de ces logements- une exigence accrue en termes de qualité d’exécution et de confort d’habiter. Si la coopérative se distingue particulièrement dans le logement social, son ambition n’est pas de s’y cantonner pour offrir, également, du logement pour tous, de l’achat de terrain libre constructeur, des pavillons, la gestion de syndic, de l’aménagement du territoire, le remaniement de centres-villes avec la réappropriation de commerces en rez-de-chaussée et de logements en étages…

Le Bleu du ciel à Caumont-sur-Durance

C’est ainsi que nous avons visité
Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne –ancienne cave coopérative désaffectée où se mêlent terrains à bâtir, logements en accession et maisons individuelles à la location pour une opération avoisinant les 4,3M€ ; Le Petit Luberon, Résidence Alter Sénior®, à Cavaillon, proposant 20 maisons individuelles proches du centre-ville et de ses commerces pour les seniors autonomes pour une opération à plus de 3M€ ; La Résidence le 110 à Cavaillon pour 21 logements dans un bâtiment en R+3 pour une opération à presque 2,5M€ ; L’Ecureuil à Cheval-Blanc proposant 8 logements collectifs avec, en rez-de-chaussée, l’installation d’une boucherie, dont les locaux sont la propriété de la mairie, pour une opération à presque 1,5M€ ; La Résidence Les Iris, encore à l’état de chantier, où sont érigés 26 logements collectifs GDH dans un ensemble comprenant 72 logements en tout, répartis en collectifs et individuels, toujours à Cheval-Blanc pour une opération à presque 1,4M€ ; La Barthalière à l’Isle-sur-la-Sorgue, qui comprend 14 terrains vendus en libre choix constructeur, 12 villas en accession à la propriété livrées en novembre 2021 et la résidence Auréus qui proposera 38 logements collectifs pour la location pour un peu plus de 4,7M€ ; La résidence Le Lys au Thor qui propose 24 logements collectifs et 6 logements individuels pour près de 7,7M€ ; et, enfin, la Résidence Le Bleu du Ciel à Caumont-sur-Durance constituée de 36 logements, dont 9 proposés à la location pour un peu plus de 1,2M€. 

Le Petit Luberon à Cavaillon, résidence Seniors pour personnes autonomes

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