22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Cette année encore, la Fête de la science passera en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

La 31e édition de la Fête de la science sera consacrée au changement climatique, un enjeu central pour les citoyens et les pouvoirs publics. Depuis quelques années, de nombreuses initiatives se mettent en place partout dans les territoires et leur nécessité s’avère encore plus flagrante en 2022. Le changement climatique se doit d’être au cœur des débats sociétaux : la Fête de la science sera l’occasion de faire le point sur ce sujet, ses enjeux et sur les mesures d’atténuation et d’adaptation. 

Organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche depuis 1991, la Fête de la science propose chaque automne des milliers d’évènements ouverts à tous, gratuits, inventifs et ludiques. Cette année encore, elle passera dans de nombreux lieux en Vaucluse et notamment à Caromb où aura lieu le Marché des sciences, les 15 et 16 octobre. Organisé par Aix-Marseille Université et Science en Comtat, le marché sera mis en place dans la salle des fêtes de la ville.

Cette 12e édition du Marché des sciences proposera, en respectant l’équilibre entre activité ludique et information scientifique, un ensemble d’animations, d’expositions, d’entretiens couvrant des domaines scientifiques variés. Les visiteurs pourront découvrir, discuter, expérimenter et manipuler. Cette année encore, à côté des chercheurs et des médiateurs, des élèves et des étudiants vous feront découvrir les mathématiques, les algorithmes, les propriétés du corps humain… Alors préparez vos questions !

Une programmation variée

Cette nouvelle édition du Marché des sciences proposera une programmation variée. Les visiteurs pourront notamment échanger avec des enseignants-chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille, ainsi qu’avec les étudiants en Master de médiation scientifique, qui expliqueront des phénomènes physiques et montreront leurs applications, par exemple dans le domaine de la physique et de la santé, notamment avec l’IRM (imagerie par résonance magnétique).

L’association « Math pour Tous » avec le collège de Miramas, décomplexera les visiteurs avec les mathématiques en leur dévoilant de belles et utiles propriétés. Le Naturoptère, le CME-CPIE 84, La LPO, l’INRAE, le GREC Sud mettront à profit leurs compétences pour illustrer le thème « Changement climatique : adaptation et atténuation ». De nouvelles technologies seront présentées, expliquées et utilisées dans des domaines aussi variés que l’enseignement et la production mécanique.

Les sciences humaines ne seront pas oubliées avec « l’Affaire Pétrarque » présentée par des laboratoires d’Aix-Marseille Université et la présence des Archives de Vaucluse. Enfin, les élèves de l’école de Caromb présenteront d’étonnantes activités spécialement préparées pour la Fête des sciences.

Le rendez-vous phare du dialogue entre sciences et société

En connectant les chercheurs et le grand public, la Fête de la science conjugue passion et curiosité, et permet aux visiteurs de tous âges de découvrir la recherche sous un jour nouveau, en images, en débats, en actions et en émotions. Fêter la science, c’est un moyen de partager une culture scientifique commune, de développer l’esprit critique, la rationalité, le doute méthodique et l’expérimentation, qui sont au cœur de la démarche scientifique.

Toutes les actions de l’évènement sont gratuites © DR

Marché des sciences le samedi 15 et le dimanche 16 octobre, de 10h à 18h, à la salle des fêtes, 141 avenue du Grand Jardin, Caromb – entré libre.

J.R.


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Depuis trois ans, le nouveau projet de Charte pour 2025-2040 pour le Parc naturel régional du Luberon est préparé en concertation avec la Région Sud, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence, les communes et les intercommunalités, mais aussi avec les acteurs locaux. Cette Charte vient d’être approuvée par vote du Comité syndical du Parc.

L’objectif du Parc naturel régional du Luberon pour les années à venir est d’anticiper les évolutions environnementales, sociétales, climatiques et économiques afin de les atténuer ou de s’y adapter. Le projet consiste à mettre en place des solutions pour léguer des patrimoines, des ressources et des outils aux générations futures, leur permettant à leur tour de transmettre un territoire préservé, habité et dynamique.

Les contours de ce projet se déclinent en six défis :

  • Fédérer les femmes et les hommes pour faire territoire.
  • Organiser le territoire pour faire des singularités un atout.
  • Préserver les biens communs afin d’assurer l’harmonie d’un territoire vivant.
  • Promouvoir un développement éco-innovant valorisant les ressources et les talents locaux.
  • Généraliser des modes de vie résilients, sources de bien-être pour respirer mieux.
  • Être un passeur de relais pour transmettre les cultures du territoire.

« Avec ces six défis à relever et les deux axes forts que sont la lutte contre le changement climatique et le maintien de la biodiversité, nous préparons l’avenir des générations futures, l’après 2040 », déclare Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse et présidente du Parc naturel régional du Luberon.

Et en attendant 2025 ?

Avant que la Charte ne soit réellement mise ne place, le Parc naturel régional du Luberon doit passer plusieurs étapes telles que l’examen de la Charte par l’État et la visite des rapporteurs, qui se feront en novembre 2022. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) et de la Fédération nationale des parcs naturels régionaux (FPNRF) donneront leur avis en début d’année 2023, suivi de l’avis motivé du Préfet de région.

La Région ne pourra valider le projet qu’en 2023. S’ensuivra l’avis de l’Autorité environnementale en août 2023, puis une enquête publique le mois suivant. Suite à l’examen final, il y aura l’avis du Ministre en juillet 2024, suivi de l’approbation de la Charte et du périmètre par la Région en fin d’année 2025 pour enfin parvenir au décret de classement du Parc naturel régional par le Premier ministre en avril 2025.

Les 100 communes du Luberon et du versant sud de la montagne de Lure, et les intercommunalités, sont aussi invitées à participer au projet auquel le Parc leur propose d’adhérer. En début d’année 2025, elles pourront librement et volontairement décider d’approuver la Charte aux côtés de la Région et des départements de Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence.

V.A.


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Les Communes forestières organisent une visite afin d’échanger avec les élus sur les répercussions du changement climatique en forêt.

Les espaces forestiers sont actuellement fragilisés par les sécheresses successives, les attaques parasitaires, les incendies de forêt… Les élus des collectivités ont un rôle majeur à jouer en s’assurant de la gestion durable des forêts et en prenant en compte le changement climatique. Afin de les informer et de les accompagner sur ce sujet d’actualité, les Communes forestières les invitent à la visite : 

«Les enjeux climatiques et leurs répercussions sur nos espaces forestiers : mise en place d’une gestion forestière adaptée »

Peuplement et pratiques sylvicoles
Première visite en cette rentrée de septembre, à l’ombre des arbres de la forêt de Bédoin, l’association des Communes forestières propose aux élus du département d’échanger sur un sujet d’actualité : l’impact du changement climatique sur les espaces forestiers. En lien avec l’Office national des forêts, des solutions seront proposées pour pouvoir adapter les pratiques sylvicoles et les peuplements à ce nouveau contexte.

Les infos pratiques
A travers la visite d’une forêt, les mesures de gestion forestière qui peuvent être mises en œuvre pour assurer la pérennité du couvert forestier seront présentées. Jeudi 22 septembre de 13h30 à 17h à Bédoin. Auditorium du centre culturel, place de la vigneronne.
MH


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Le solstice d’été, qui a lieu le 21 juin, marque le jour le plus long de l’année et le début de l’été astronomique dans l’hémisphère Nord. Si l’été météorologique démarre lui officiellement le 1er juin, cette saison tend à pointer le bout de son nez de plus en plus tôt avec les effets du réchauffement climatique. En témoigne notamment les températures estivales relevées en France au cours du mois de mai 2022, qui a été le mois de mai le plus chaud et le plus sec jamais mesuré dans l’Hexagone, détrônant mai 2011 de près de 1°C.

Dans une étude récente portant sur la manière dont le changement climatique affecte les saisons dans l’hémisphère Nord, une équipe de scientifiques chinois a révélé que la durée moyenne de l’été sous nos latitudes est déjà passée de 78 à 95 jours entre 1952 et 2011, tandis que celle de l’hiver a diminué de 76 à 73 jours. Les chercheurs ont défini le début de l’été comme le moment où apparaissent des températures se situant dans les 25 % les plus chaudes enregistrées pendant la période étudiée, et l’hiver, lorsque les températures tombent dans les 25 % les plus froides. Le printemps et l’automne sont définis comme les périodes de transition entre ces deux saisons.

En utilisant des modèles climatiques, ils ont ensuite cherché à prédire comment les saisons pourraient évoluer à l’avenir si l’humanité échoue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Selon l’un des scénarios les plus pessimistes du GIEC, le RCP 8.5, qui prévoit une poursuite de la hausse des émissions dans les prochaines décennies, les étés pourraient durer jusqu’à 6 mois (166 jours) d’ici la fin du siècle dans l’hémisphère Nord. Dans ce scénario, les hivers dureraient alors moins de deux mois, et les saisons de transition, le printemps et l’automne, seraient également nettement plus courtes qu’aujourd’hui.

Si la perspective d’étés plus longs peut sembler agréable au premier abord pour les amateurs de soleil, une telle déformation des cycles saisonniers est amenée à perturber l’équilibre des écosystèmes, en impactant par exemple négativement la production agricole ou les probabilités d’apparition de maladies transmises par les moustiques. Des étés plus longs signifient également des vagues de chaleur, des tempêtes et des incendies de forêt plus fréquents, faisant peser un certain nombre de risques accrus pour l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Le Soroptimist international Avignon organise ce week-end une conférence sur le thème ‘Forêt et changement climatique en région méditerranéenne : l’exemple du Vaucluse’. Cet événement aura lieu dans les jardins du Musée Pétrarque à Fontaine de Vaucluse.

L’année 2021 marquait le 100ème anniversaire de la création du Soroptimist International. A cette occasion, une opération mondiale a été lancée avec pour mot d’ordre ‘plant trees’. L’Union Française Soroptimist participe à cette opération et met à l’honneur Suzanne Noël, fondatrice du mouvement en France et en Europe, en lançant l’opération ‘les petits bois de Suzanne Noël’. Pour faire connaître cette action, le Soroptimist international (SI) Avignon organise une conférence sur le thème ‘Forêt et changement climatique en région méditerranéenne : l’exemple du Vaucluse’, ce samedi 11 juin à 17h30 dans les jardins du Musée Pétrarque à Fontaine de Vaucluse.

Cette conférence sera donnée par Laurence Le Legard-Moreau, ingénieure à l’Office National des Forêts (ONF), responsable des Services Forêts-Bois dans l’agence Bouches-du-Rhône-Vaucluse. Tant dans le Vaucluse que dans les Bouches du Rhône, les missions de Laurence Le Legard-Moreau sont des missions opérationnelles de gestion courante et d’intervention en forêt dans le travail du forestier. Les bénéfices de la manifestation permettront l’acquisition d’arbres et la constitution d’un bosquet dédié à Suzanne Noël dans le cadre du projet d’aménagement ‘Grand Site Fontaine de Vaucluse’. La conférence sera suivie d’un apéritif préparé par les membres du SI Avignon.

Le projet ‘Grand Site Fontaine de Vaucluse’

Conscient de l’importance de l’environnement et du développement durable, le SI Avignon participe depuis de nombreuses années à cette cause nationale. En 2021, une convention a été signée avec le Conseil Départemental du Vaucluse dans le cadre du projet ‘Grand site Fontaine de Vaucluse’, qui prévoit l’aménagement des berges de la Sorgue. Le SI Avignon s’est engagé à un arbre ou plusieurs arbustes, qui seront plantés dans un bosquet aménagé qui portera le nom de Suzanne Noël.

Thèmes développés lors de la conférence

La forêt provençale est une forêt méditerranéenne récente et jeune de moins de 150 ans. Elle s’est adaptée à des conditions écologiques difficiles dues au climat méditerranéen déficitaire en eau. Cette forêt a une grande valeur en matière de biodiversité et est plus vulnérable au risque d’incendie que les autres forêts plus septentrionales.

Samedi 11 juin à 17h30 dans les jardins du Musée Pétrarque à Fontaine de Vaucluse.

Réservation obligatoire au 06 33 46 51 52 ou sur helloasso. Participation : 10 €.


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Sans transition ! organise une émission en ligne avec le climatologue de renom Hervé Le Treut jeudi 24 mars prochain à 18h, sur les changements climatiques sur le territoire du Ventoux. Il s’agit du quatrième volet d’un cycle de rencontres organisé en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Mont Ventoux, les Cafés de la transition. Voici le lien vers cet évènement : https://bit.ly/3sEu2xY

Hervé Le Treut
Hervé Le Treut est Physicien et climatologue, directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace, membre de l’Académie des Sciences, professeur à Sorbonne Université et à l’Ecole Polytechnique. Il est né en 1956, à Toulon. Après des études à l’Ecole normale supérieure et une thèse sur la modélisation des nuages dans le système climatique, Hervé Le Treut entame une carrière de physicien et de climatologue. Il étudie notamment l’influence humaine sur le réchauffement climatique et l’effet de serre. Il a fait parti du GIEC, (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat).
MH


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Au Nord comme au Sud, l’éco-anxiété s’empare de la jeunesse. Tel est le constat de la plus vaste étude jamais réalisée sur l’anxiété climatique chez les jeunes et publiée dans la revue The Lancet. Cette enquête réalisée en 2021 révèle que trois quarts des jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans 10 pays jugent l’avenir « effrayant », et près de la moitié (46 %) affirme même que l’éco-anxiété affecte leur vie au quotidien.

Comme le montre notre graphique, les inquiétudes vis-à-vis du changement climatique semblent les plus prégnantes dans les pays en développement et situés en première ligne face aux dérèglements du climat, comme les Philippines, le Brésil et l’Inde. Dans les pays du Nord, c’est au Portugal, un territoire particulièrement affecté par les feux de forêt ces dernières années, que la préoccupation est la plus importante (81 %). L’éco-anxiété des jeunes français se situe dans la moyenne des pays étudiés (74 %), tandis que les Finlandais sont les « plus optimistes », bien que plus de la moitié d’entre eux se disent tout de même effrayés par l’avenir.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Caromb : le Marché des sciences aura lieu ce week-end

Jean-Michel Bostetter, représentant Pays d’Aigues de l’association nationale des centrales villageoises, et Emilie Blondel, adjointe au directeur Enedis du Vaucluse, ont signé un partenariat de 2 ans. Objectif ? Faciliter le dialogue entre les sociétés locales de production et le gestionnaire de réseau pour le raccordement des installations au réseau public de distribution d’électricité.

Les partenaires se placent en facilitateurs des projets, dans les domaines du raccordement électrique des installations, de l’analyse d’impact vis‐à‐vis du réseau de distribution et de l’expertise technique pour optimiser les coûts et délais de raccordement. Il est également question de lancer, dans le cadre de la transition énergétique, des projets innovants et Smart Grids (réseaux intelligents).

En savoir plus

L’Association Centrales Villageoises fédère 57 structures éponymes en France exploitant près de 360 installations photovoltaïques. La structure dispose d’une large communauté de citoyens et d’acteurs prêts à lancer de nouveaux projets. L’idée des Centrales Villageoises est apparue en 2010 en Auvergne-Rhône-Alpes. Cet essor est soutenu par des citoyens de plus en plus sensibles aux défis du changement climatique. C’est dans ce contexte qu’en mars 2018, est d’ailleurs créée l’association. Son rôle est d’assurer le développement du modèle et le transfert du savoir-faire à l’échelle nationale.

Mission

La société Centrales Villageoises développe les énergies renouvelables et les économies d’énergies sur son territoire en associant habitants, collectivités et entreprises locales dans le respect du patrimoine bâti et paysager. Il s’agit de sociétés locales (SAS ou SCIC AS) constituées majoritairement de citoyens sensibles à la production locale d’électricité et au développement des EnR (énergies renouvelables).
M.H.

Jean-Michel Bostetter, représentant Pays d’Aigues de l’association nationale des centrales villageoises, et Emilie Blondel, adjointe au directeur Enedis du Vaucluse,
ont signé un partenariat de 2 ans pour faciliter le dialogue entre les sociétés locales de production et le gestionnaire de réseau

https://echodumardi.com/tag/changement-climatique/page/3/   1/1