22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

L’Alte et la communauté d’agglomération les Sorgues du Comtat organisent sur le territoire de Vaucluse le premier forum dédié à la rénovation énergétique, ce samedi 17 juin.

A cette occasion, des entreprises locales spécialisées en photovoltaïque, isolation, chauffage, énergies renouvelables et ventilation seront présentes. Des partenaires comme SOLiAH, la chambre des métiers et de l’artisanat de PACA et les conseillers France Rénov’ accompagneront les visiteurs pour leur présenter les aides financières mobilisables pour l’aboutissement d’un projet de rénovation.

Ce forum sera également l’occasion de mieux comprendre les enjeux du changement climatique et de la transition énergétique à travers des animations proposées par les Sorgues du Comtat : stand plan climat air énergie, stand des nouvelles mobilités, ateliers scientifiques, techniques et ludiques.

Le détail des animations est à retrouver ici.

Samedi 17 juin de 9h à 17h, au Jardin de l’Office de Tourisme place Gabriel Moutte à Pernes-les-Fontaines. Entrée gratuite.

J.R.


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

Ce mercredi 7 juin, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat organise une conférence ‘Ça chauffe aux Sorgues du Comtat’ sur le sujet du dérèglement climatique au centre culturel des Augustins à Pernes-les-Fontaines. Cet événement, organisé dans le cadre du Plan Climat Air Énergie Territorial de l’Agglomération, sera animé par l’association Bio-Sphère, spécialisée dans l’éducation, la sensibilisation et la formation autour du climat.

La particularité de cette conférence est qu’elle inclut le public. Les participants seront dotés de boîtiers et pourront voter électroniquement et donner leurs avis instantanément. Sept sujets seront abordés : la machine climatique, l’effet de serre, le changement climatique, les points de rupture et l’emballement du système, les sommets mondiaux sur le climat, les climato-sceptiques et les éventuelles solutions pour demain.

Mercredi 7 juin. 18h. Entrée libre. Centre culturel des Augustins. Place Louis Giraud. Pernes-les-Fontaines.

V.A.


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

L’association La licorne et le dragon, en partenariat avec Paysan bio direct rendra hommage vendredi 21 avril au glaciologue Claude Lorius, lors de la présentation du film de Luc Jacquet  ‘La glace et le ciel’, primé meilleur film documentaire du Festival de Cannes.  

Claude Lorius a fait partie des premiers glaciologues à alerter le monde entier sur le changement climatique. Homme visionnaire, ce grand scientifique a vécu 22 expéditions et passé 6 ans en Antarctique. Lorsqu’il était venu à Barbentane en juin 2012, la salle était comble et les Barbentanais et leurs invités avaient salué cet homme à l’intelligence subtile et à l’acuité ‘partageuse’ qui n’a eu de cesse d’éveiller la conscience du monde. Nous nous rappelons aussi qu’il fut l’un des initiateurs et fondateurs du GIEC (Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et qu’il a rappelé que l’humain est à l’origine des changements permanents intervenus sur la terre.

Documentaire la glace et le ciel
Cet hommage sera l’occasion de visionner ‘La glace et le ciel’ qui obtint l’Oscar du meilleur film documentaire, Sélection officielle hors compétition au Festival de Cannes 2015. Dans ce documentaire, constitué entre autres d’images d’archives exceptionnelles, Luc Jacquet nous plonge dans l’intimité et le quotidien hors normes de cet aventurier du bout du monde. Le voyage y est spectaculaire, engagé et envoûtant au cœur des paysages époustouflants de l’Antarctique. Dans ce film, Luc Jacquet met en scène l’aventure de Claude Lorius, parti en 1957 étudier les glaces de l’Antarctique. Il nous raconte l’histoire d’une vie extraordinaire de science et d’aventure, consacrée à percer au plus profond des glaces de l’Antarctique les secrets bien gardés du climat.

Un ouvrage aussi
Claude Lorius est également l’auteur avec Laurent Carpentier de ‘Voyage dans l’anthropocène, cette nouvelle ère dont nous sommes les héros’, paru aux éditions Actes Sud en 2015.

Bientôt, un nouvel invité
L’association recevra également, jeudi 27 avril à 19h, Ben Cramer, journaliste et auteur pour son ouvrage ‘Guerre et paix… et écologie, sur le thème : Désobéissance civile et non-violence face aux soulèvements de la Terre et des terriens.

Les infos pratiques
Vendredi 21 avril à 19h. Hommage au glaciologue Claude Lorius en présence de sa compagne Anne-Christine Clottu Vogel. Chez Paysan bio direct, Chemin des Resvaux à Barbentane. Réservation obligatoire au 06 34 03 42 16. Les participants à la soirée sont invités à confectionner des mets salés ou sucrés pour partager le verre de l’amitié qui les attend.

Association La licorne et le dragon
Joëlle Cousinaud, responsable artistique et présidente. 6, rue Neuve à Barbentane. 06 34 03 42 16. https://www.helloasso.com/associations/la-licorne-et-le-dragon.

DR

Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

Le 30 mars dernier, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat a organisé un atelier ‘Fresque du climat’ à Monteux. Animé par Eco-Lab’, cet atelier a permis à 30 élus communautaires, municipaux et membres du Conseil de développement (Codev) de réaliser une fresque des causes, conséquences et impacts des activités humaines sur le changement climatique.

L’organisation de cet événement ‘Fresque du climat’ par la communauté d’agglomération s’inscrit dans la même logique que le Contrat de relance et de transition écologique (CRTE) qu’elle a signé en 2021 pour viser la performance environnementale, la sobriété foncière et s’engager dans la transition alimentaire. De plus, le Plan climat air énergie (PCAET) des Sorgues du Comtat sera finalisé cette année. Il devrait permettre d’établir une stratégie et un plan d’actions à l’horizon 2030 afin de lutter contre le dérèglement climatique, préserver la qualité de l’air et assurer la transition énergétique du territoire. « Compte tenu des enjeux, la mobilisation de tous les acteurs est un facteur clé pour construire un programme d’action adapté à notre histoire, à notre territoire et à ses acteurs », a affirmé Marc Mossé, vice-président de la communauté d’agglomération délégué à la transition écologique.

L’atelier a ainsi permis à chacun de se rendre compte de l’impact des humains en tant que groupe sur l’environnement, mais aussi de l’impact de leurs actions à titre personnel. « En faisant mon bilan carbone, j’ai eu une très grande prise de conscience, a expliqué Gaëlle Richard, élue municipale à Bédarrides. On connait tous l’objectif 2T de CO2 par habitant mais de voir écrit noir sur blanc notre propre bilan carbone, on se rend compte qu’on est loin du compte. Mes premières actions ? Diminuer ma consommation de viande et me déplacer le plus possible à pied. » Globalement, les élus ont apprécié le côté ludique et interactif de l’atelier, mais aussi les échanges entre chacun qui ont permis d’apporter différent éclairage sur la situation climatique actuelle.

V.A.


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

Le 24 janvier dernier, l’Espace Daudet, à Orange, a accueilli les Rencontres Rhodaniennes, organisées par l‘Institut Rhodanien. Cette année, le thème était : ‘Le changement climatique et les leviers d’actions possibles pour la filière vin’. 250 participants sont venus assister aux interventions de Renan Le Roux (ingénieur de recherche à l’INRAE), Alain Deloire (professeur à Agro Sup Montpellier), Hervé Alexandre (reponsable scientifique et professeur à l’Institut de la vigne et du vin), et Jean-Marc Touzard (directeur UMR Innovation à l’INRAE) sur le sujet.

Ces quatre intervenants ont notamment abordé les conséquences du changement climatique sur la physiologie de la vigne, les leviers biologiques existant pour acidifier ou désalcooliser les vins de manière naturelle, et les voies d’adaptations possibles pour les AOC. Les vignerons ont également pu poser leurs questions auxquels des experts ont pu apporter des solutions. Sont notamment intervenus : Viviane Bécart (Institut Rhodanien), François Bérud (Chambre d’Agriculture de Vaucluse), Philippe Cottereau (œnologue à l’Institut français de la vigne et du vin), Jean-Michel Desseigne (ingénieur à l’Institut français de la vigne et du vin), Jean-Christophe Payan (ingénieur à l’Institut français de la vigne et du vin) et Sophie Penavayre (Responsable RSE à l’Institut français de la vigne et du vin).

Après ces différentes interventions, les participants ont pu échanger entre eux, ainsi qu’avec les experts présents à l’événement, puis ont pu déguster des vins expérimentaux et profiter d’un buffet. L’événement avait pour objectif d’apporter une réponse concrète aux enjeux actuels de la filière viti-vinicole.

V.A.


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

En novembre dernier, le Syndicat des eaux Rhône Ventoux a organisé une conférence ‘Ensemble relevons les défis du manque d’eau’ à Mazan. L’occasion de partager autour de l’impact du changement climatique sur l’eau après un été sous le signe de la sécheresse.

L’après-midi s’est déroulée en quatre temps : l’intervention de l’hydrologue Emma Haziza, celle de l’hydro-géologue du Syndicat Rhône Ventoux Marjolaine Puddu, ainsi que celle de la directrice de Suez Laurence Perez, pour finir avec un moment d’échange avec la salle afin d’élaborer des pistes de réflexion.

70 personnes étaient présentes à cette conférence qui était à destination des élus et des agents des services de l’État. Plusieurs sujets ont été abordés tels que la dégradation du contexte climatique et hydrologique, le constat local, la perception des usagers sur le manque d’eau, ainsi que les potentielles solutions à mettre en place afin d’anticiper les années à venir.

Un retour à la normale impossible

À l’aide de différents graphiques, l’hydrologue Emma Haziza a tout d’abord démontré à quel point le contexte climatique et hydrologique s’était dégradé en l’espace de cinq ans seulement. Aujourd’hui, près de trois quarts des nappes phréatiques françaises sont plus basses que la normale et ne peuvent être rechargées avant chaque été car depuis 2016, les précipitations sont 10% inférieures à la normale sur l’ensemble du pays.

L’hydrologue a notamment alerté sur le fait que cette situation, qui aujourd’hui semble exceptionnelle, va devenir la norme d’ici peu de temps. Les météorologues constatent d’ailleurs que la France se réchauffe 50% plus vite que ce qui était prévu à l’origine. Pour la spécialiste, il faut donc engager ce qu’elle appelle la « résilience des territoires », c’est-à-dire envisager la ressource en eau différemment.

Une dépendance au Rhône

En Vaucluse, le constat est sans appel. Les arrêtés de sécheresse commencent beaucoup plus tôt (vers avril en 2022) et se terminent beaucoup plus tard. D’ailleurs, la préfecture vient seulement de lever les restrictions sécheresse.

Le territoire Rhône Ventoux est majoritairement alimenté par le Rhône, qui représente environ 76% de la production. Si cette ressource n’est pour le moment pas trop impactée, une baisse de débit est évidemment projetée, au vu de la vitesse alarmante à laquelle le climat se dégrade. Le Syndicat travaille donc sur la diversification des ressources dans le but d’être moins dépendant du Rhône, notamment sur le Miocène qui est une ressource assez stratégique et qu’il faut préserver pour l’eau potable. Cette source est peu exploitée car elle est moins productive que le Rhône, donc un forage test devrait être réalisé cette année sur la commune de Carpentras.

Un autre problème se pose au niveau de l’exploitation des autres sources : certaines sont dépendantes de la pluviométrie. C’est le cas par exemple de la source Saint-Barthélémy, à Pernes-les-Fontaines. Une interrogation se pose donc pour le Syndicat : comment anticiper ce problème ?

La perception des usagers

Une enquête menée par le Centre d’information sur l’eau (C.I.eau) a révélé que 90% des Français sont inquiets de revoir des épisodes de sècheresse comme celle de cet été mais que près d’un quart ne voit pas le lien entre celle-ci et le changement climatique.

Ainsi est venu le moment d’échange avec la salle afin d’établir des pistes de réflexion. Comment mieux informer les usagers ? Comment adapter nos habitations pour mieux récupérer l’eau de pluie ? Comment réutiliser les eaux usées ? Cette dernière interrogation fait l’objet d’un projet est en cours de maturation au sein du Syndicat. Globalement, la question qui est revenue plusieurs fois est : comment concrètement mettre en pratique des choses pour mieux anticiper à l’avenir ?


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

Au début du mois de décembre, les élus du territoire Luberon-Lure se sont donnés rendez-vous à Bonnieux pour assister à un séminaire sur le thème ‘Changement climatique : comment l’atténuer, comment adapter mon territoire ? Des solutions existent !’

Organisé par le Parc naturel régional du Luberon et le Réseau des Parcs naturels régionaux de Paca, cet événement avait plusieurs objectifs : apporter une meilleure connaissance de l’impact du changement climatique localement, donner des clés et des outils aux élus du territoire afin de mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique par des actions identifiables et reproductibles.

La journée s’est divisée en deux parties. La matinée a été rythmée par plusieurs présentations sur la notion de changement climatique, pour connaître les solutions d’atténuation et d’adaptation, et les solutions fondées sur la nature. L’après-midi, quant à lui, a laissé place aux échanges et aux visites du projet de chaufferie biomasse et de réseau de chaleur pour les bâtiments communaux, et de la cour d’école de Bonnieux qui a été désimperméabilisée et végétalisée.

Plusieurs thèmes ont été abordés tels que l’érosion de la biodiversité, les principes de l’aménagement durable, la sobriété foncière, ou encore la gestion de l’eau. Cette journée a été possible grâce au soutien de la Région Sud et de la commune de Bonnieux, et la participation active du Groupe régional d’experts sur le climat (GREC-SUD), de l’Agence régionale pour la Biodiversité et l’Environnement (ARBE) et de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).

Pour en savoir plus sur les présentations et les intervenants, cliquez ici.

V.A.


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

Le parc naturel régional du Luberon et le réseau des parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur organisent un séminaire à destination des élus du territoire Luberon-Lure, le mardi 6 décembre à Bonnieux.

L’objectif de ce séminaire est d’apporter une meilleure connaissance de l’impact du changement climatique localement, donner des clés et des outils aux élus du territoire afin de mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique par des actions identifiables et reproductibles.

Programme
9h15-12h : mieux appréhender la notion de changement climatique.

  • Le parc naturel régional du Luberon à l’épreuve du changement climatique, introduction par Dominique Santoni, présidente du parc du Luberon.
  • Les enjeux croisés du changement climatique, de ses conséquences et de l’érosion de la biodiversité dans le parc naturel régional du Luberon, par Antoine Nicault, animateur au Grec-Sud.
  • Les réponses à ces enjeux et notamment les principales notions qui structurent la politique climatique : anticipation, atténuation, adaptation, solutions d’adaptation fondées sur la nature : partage d’expériences locales, par Solène Cusset, animatrice interrégionale – projet life Artisan à l’office française de la Biodiversité.
  • La nature dans les villes et villages et l’adaptation au changement climatique : présentation des principes de l’aménagement durable et de nombreux retours d’expérience illustrés de collectivités de la région.
  • Le mémento « Aménager avec l’eau et la nature, une opportunité face au changement climatique », par Agnès Hennequin, chargée de mission aménagement et biodiversité à l’Arbe.
  • Le guide « Demain, habiter le Luberon », par Clara Peltier, chargée de mission urbanisme au parc du Luberon.
  • Gérer l’eau dans le contexte du changement climatique : l’exemple du plan de gestion quantitative de la ressource en eau du Calavon (PGRE), de la planification aux économies d’eau, par Cédric Proust, chargé de mission eau au parc du Luberon.
  • Projection de films autour du changement climatique et de la biodiversité.

12h15-13h45 : déjeuner

14h-16h30 : échanges et visites de sites

  • Face au changement climatique, des solutions concrètes mises en place localement et reproductible, présentation et remise du kit « changement climatique » aux élus.
  • La parole est à vous.
  • Atténuation du changement climatique : présentation du projet de chaufferie biomasse et de réseau de chaleur pour les bâtiments communaux, par Nathalie Clairault, conseillère déléguée forêt et environnement, à Bonnieux.
  • Adaptation au changement climatique : présentation de l’opération « Coins de verdure pour la pluie dans les cours d’école du Luberon », par Charlotte Carbonnel, vice-présidente du parc, une élue de Bonnieux et Mariam Mehdi, chargée de mission éducative au territoire au parc du Luberon.
  • Visite de la cour d’école de la commune de Bonnieux qui a été désimperméabilisée et végétalisée pour améliorer le cadre de vie des élèves et de leurs enseignants, remettre l’eau au cœur de la ville et anticiper le changement climatique.

Mardi 6 décembre à 9h15, maison du livre et de la culture à Bonnieux.

J.R.


Pernes-les-Fontaines accueille le 1er forum de la rénovation énergétique

Quels pays luttent le mieux contre le changement climatique ? C’est la question à laquelle tente de répondre le Climate Change Performance Index (CCPI), un indice établi par l’ONG Germanwatch, le NewClimate Institute et le Climate Action Network. Publié chaque année depuis 2005, il suit les performances environnementales d’une soixantaine de pays (dont l’UE), responsables de 92 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comparant leurs efforts et leurs progrès dans ce domaine. Plus précisément, elle analyse les actions de chaque pays dans quatre catégories : la politique climatique, les énergies renouvelables, la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre.

La dernière édition de l’étude, publiée à l’occasion du dernier sommet sur le climat, COP27, avertit qu’aucun pays n’est sur la bonne voie pour limiter le réchauffement climatique sur Terre à 1,5°C depuis le début de l’ère industrielle, et que la crise énergétique trouve son origine dans la dépendance continue aux combustibles fossiles. Les trois premières places de l’indice, qui correspondraient aux pays qui affichent de « très bonnes » performances en matière climatique, sont inoccupées depuis 2008 et le resteront cette année, tandis que le Danemark et la Suède se classent respectivement quatrième et cinquième.

L’Iran, l’Arabie saoudite et le Kazakhstan sont à l’inverse les derniers pays de cette comparaison internationale. Le premier cité, qui ferme le classement, est l’un des rares pays au monde à ne pas avoir encore ratifié l’Accord de Paris et fait partie des 20 pays au monde disposant des plus grandes réserves de pétrole et de gaz exploitées à ce jour, ce qui n’est pas compatible avec l’objectif de maintien du réchauffement planétaire à 1,5°C, précise l’étude.

La Chine et les États-Unis, les deux plus gros émetteurs au monde, font partie des pays les moins performants en matière de protection du climat. Le premier a perdu 13 places pour se retrouver au 51e rang et performance est considérée comme « très mauvaise », en raison de la hausse observée des investissements dans les combustibles fossiles, et bien que les énergies renouvelables aient également connu un développement significatif dans le pays. Même si les États-Unis ont gagné trois places grâce aux mesures climatiques introduites après l’entrée en fonction de Joe Biden, les experts du CCPI critiquent le fait que certaines mesures ne soient pas assez contraignantes et mises en œuvre assez rapidement. Le pays, deuxième émetteur mondial, se situe ainsi à la 52e place du classement, derrière le géant asiatique.

La France a perdu 11 places au Climate Change Performance Index cette année et se classe désormais au 28e rang, avec une note globalement moyenne. Pour se rapprocher d’un objectif de réchauffement mondial nettement inférieur à 2°C, le pays, qui défend farouchement l’utilisation de l’énergie nucléaire, doit entre autres augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique et les promouvoir davantage, selon l’étude.

de Claire Villiers pour Statista.

https://echodumardi.com/tag/changement-climatique/page/2/   1/1